Civilisation Mésopotamienne
Des fragments d’un texte épique, trouvé sur le site de l'ancienne Meturan (aujourd’hui Tell Haddad) nous informent que, à sa mort, Gilgamesh fut inhumé sous les eaux d’un fleuve. Le peuple d'Uruk aurait dévié les flots de l’Euphrate qui traversaient la ville dans le but d'enterrer le défunt roi dans son lit même.
Il est intéressant de rapprocher l'Épopée de Gilgamesh du mythe d'Hercule : certains auteurs établissent ainsi une filiation entre l'épopée de Gilgamesh, la « Gloire d'Uruk », rédigé dans la Mésopotamie du XVIIIe siècle av. J.-C., et le mythe d'Hercule, la « Gloire d'Héra », consigné par Homère au VIIIe siècle av. J.-C.. En effet, la similitude est frappante entre un Gilgamesh, roi d'Uruk, deux tiers dieu et un tiers humain, effectuant une série d'œuvres devant le mener à l'immortalité, et Hercule, Gloire d'Héra, moitié dieu et moitié homme, effectuant 12 travaux qui le mèneront à son tour à l'immortalité (voir à ce sujet les travaux de l'anthropologue syrien Firas Sawwah ).
Regardez le cylindre suivant: ne trouvez vous pas que l'homme assis, s'il se levait serait beaucoup plus grand que les 2 autres? Ce serait même un géant...
sceaux cylinbres apparus vers URUK VII celui ci est le VA 243 .
L’Épopée de Gilgamesh est un récit légendaire de l'ancienne Mésopotamie (Irak moderne). Actuellement reconnue comme l'Épopée la plus ancienne de l'humanité, la première version connue a été rédigée en akkadien, par un seul auteur semble-t-il, dans la Babylonie des XVIIIe siècle av. J.-C. ou XVIIe siècle av. J.-C. ; écrite en cunéïformes sur des tablettes d'argile, elle s'inspire de plusieurs récits, en particulier sumériens, composés vers la fin du IIIe millénaire ; elle est à rapprocher d'« Enki et Ninhursag », d'« Enûma Elish » et du « Poème du Supersage ». Elle a pour origine des récits mythiques ayant pour personnage principal le roi Gilgamesh, cinquième roi (peut-être légendaire) de la première dynastie d'Uruk (généralement datée de l'époque protodynastique III, vers -2700, -2500), selon la liste royale sumérienne composée pendant la première dynastie d'Isin (-2017, -1794). Selon l'opinion commune des assyriologues, le récit du Déluge, inspiré par l'Épopée babylonienne d'Atrahasis ou « Poème du Supersage », a été ajouté vers -1200, pour former texte « standard », comprenant onze tablettes, de l'épopée assyro-babylonienne. La douzième tablette, traduction de la seconde moitié du récit sumérien « Gilgamesh, Enkidu et le séjour des morts », a dû être ajoutée vers -700
-3000/-1300 Phénicie occupée par les populations sémitiques les canannéens
Gilgamesh
Uruk fut notamment la ville du roi mythique Gilgamesh (-2900). D’après la Liste royale sumérienne, rédigée au début du IIe millénaire av. J.-C., Gilgamesh (aussi Gilgameš), fils de Lugalbanda, fut le cinquième roi d’Uruk (période dynastique ancienne, première dynastie qui aurait détenu l'autorité à Uruk après le Déluge). La Liste lui attribue cent vingt-six ans de règne.
Elle passe également pour être la plus ancienne agglomération à avoir atteint le stade urbain dans la seconde moitié du IVe millénaire, et c'est potentiellement là que l'écriture a été mise au point au même moment. Le regain d'activité que la ville connaît durant la seconde moitié du Ier millénaire en fait un des derniers lieux où se conserve l'antique tradition mésopotamienne, avec sa littérature et ses textes religieux et astronomiques rédigés en écriture cunéiforme. Uruk est donc un site capital situé aux deux extrémités de la longue histoire de la Mésopotamie, et le produit de ses fouilles est crucial pour comprendre cette civilisation. Le site est organisé autour de deux entités, qui correspondent peut-être à deux villages unifiés pour former la cité d'Uruk : Kullab à l'ouest, et Eanna à l'est, séparés d'environ 500 mètres seulement, localisés au centre du tell. Mais la ville s'étendait bien au-delà de ces quartiers, recouvrant à son apogée durant les Dynasties archaïques (IIIe millénaire) une surface de 400 hectares. En Irak, des archéologues pensent avoir trouvé le tombeau perdu du Roi Gilgamesh — le sujet du « livre » le plus ancien dans l'histoire, écrit il y a 4 500 ans. En avril 2003, une expédition allemande a découvert ce qui est supposé être le site de la ville entière d'Uruk — incluant, la dernière demeure de son célèbre roi. « Je ne peux pas affirmer que c'est la tombe du Roi Gilgamesh, mais cela est très semblable à ce qui est décrit dans l'épopée, » a déclaré Jorg Fassbinder, du département bavarois des monuments historiques à Munich « Nous avons trouvé juste en dehors de la ville au milieu de l'ancien cours de l'Euphrate les restes d'un bâtiment qui pourrait être interprété comme une tombe » a-t-il ajouté. Cette étonnante découverte de la ville antique sous le désert irakien a été rendue possible par la technologie moderne. Par l'observation des différences de magnétisation entre les briques et les sédiments, on peut observer le sous-sol. Le magnétogramme donne alors un plan précis de la ville. Ce qui est étonnant c'est que l'on a trouvé des structures déjà décrites dans l'Épopée (jardins, maisons de type babylonien, etc.) Mais la trouvaille la plus étonnante est un système incroyablement sophistiqué de canaux (les archéologues ont comparé Uruk à une « Venise dans le désert »). En dépit du manque de preuves directes, la plupart des historiens ne contestent pas le caractère historique de Gilgamesh. En plus de la Liste royale, des inscriptions ont été trouvées qui confirment l'existence d'autres personnages qui lui sont associés : les rois Enmebaragesi et Agga de Kish. Si Gilgamesh fut un roi historique, il a probablement régné aux alentours de 2 650 av. J.-C. |
Des fragments d’un texte épique, trouvé sur le site de l'ancienne Meturan (aujourd’hui Tell Haddad) nous informent que, à sa mort, Gilgamesh fut inhumé sous les eaux d’un fleuve. Le peuple d'Uruk aurait dévié les flots de l’Euphrate qui traversaient la ville dans le but d'enterrer le défunt roi dans son lit même.
Il est intéressant de rapprocher l'Épopée de Gilgamesh du mythe d'Hercule : certains auteurs établissent ainsi une filiation entre l'épopée de Gilgamesh, la « Gloire d'Uruk », rédigé dans la Mésopotamie du XVIIIe siècle av. J.-C., et le mythe d'Hercule, la « Gloire d'Héra », consigné par Homère au VIIIe siècle av. J.-C.. En effet, la similitude est frappante entre un Gilgamesh, roi d'Uruk, deux tiers dieu et un tiers humain, effectuant une série d'œuvres devant le mener à l'immortalité, et Hercule, Gloire d'Héra, moitié dieu et moitié homme, effectuant 12 travaux qui le mèneront à son tour à l'immortalité (voir à ce sujet les travaux de l'anthropologue syrien Firas Sawwah ).
Regardez le cylindre suivant: ne trouvez vous pas que l'homme assis, s'il se levait serait beaucoup plus grand que les 2 autres? Ce serait même un géant...
sceaux cylinbres apparus vers URUK VII celui ci est le VA 243 .
L’Épopée de Gilgamesh est un récit légendaire de l'ancienne Mésopotamie (Irak moderne). Actuellement reconnue comme l'Épopée la plus ancienne de l'humanité, la première version connue a été rédigée en akkadien, par un seul auteur semble-t-il, dans la Babylonie des XVIIIe siècle av. J.-C. ou XVIIe siècle av. J.-C. ; écrite en cunéïformes sur des tablettes d'argile, elle s'inspire de plusieurs récits, en particulier sumériens, composés vers la fin du IIIe millénaire ; elle est à rapprocher d'« Enki et Ninhursag », d'« Enûma Elish » et du « Poème du Supersage ». Elle a pour origine des récits mythiques ayant pour personnage principal le roi Gilgamesh, cinquième roi (peut-être légendaire) de la première dynastie d'Uruk (généralement datée de l'époque protodynastique III, vers -2700, -2500), selon la liste royale sumérienne composée pendant la première dynastie d'Isin (-2017, -1794). Selon l'opinion commune des assyriologues, le récit du Déluge, inspiré par l'Épopée babylonienne d'Atrahasis ou « Poème du Supersage », a été ajouté vers -1200, pour former texte « standard », comprenant onze tablettes, de l'épopée assyro-babylonienne. La douzième tablette, traduction de la seconde moitié du récit sumérien « Gilgamesh, Enkidu et le séjour des morts », a dû être ajoutée vers -700
-3000/-1300 Phénicie occupée par les populations sémitiques les canannéens