LA KIPPA, UNE TRADITION
Pas d’obligation divine
La kippa
Au fil du temps elle a été certes l’élément qui distinguait les Juifs des païens dans le monde antique.
Dans le livre de Chémot, l’Exode, les prêtres appelés Cohanim portaient une tiare d’apparence royale pour se distinguer des fidèles. Ils voulaient aussi éviter d’exposer leur chevelure ce qui pouvait être considéré comme une mesure d’humiliation ou de deuil. À l’époque de la Michna les disciples des Sages avaient simplement pris l’habitude de porter leur talith sur la tête.
Rabbin Joseph Caro
Il faut attendre le Moyen-âge pour que la kippa devienne un signe de piété.
Le Choulhan Aroukh, code de la Loi juive compilé par le rabbin Joseph Caro au XVIe siècle, légiféra «qu'il est interdit de marcher 4 coudées, soit deux mètres, la tête nue».
C’est donc un décret unilatéral et humain qui a institué le port de la kippa et qui a cependant été combattu par plusieurs maitres de l’époque. Ils considéraient en effet la kippa comme un «minhag».
[b">Ce terme hébreu se réfère à une coutume acceptée par une communauté dans le judaïsme mais elle ne s'appuie ni sur une prescription biblique, ni sur une ordonnance rabbinique, mais sur l'adoption d'une coutume propre à une figure spirituelle importante. Ainsi se couvrir la tête est une tradition si populaire que la kippa est devenue par la réalité des faits un signe distinctif du judaïsme, alors que le port des tsitsits, franges à ses vêtements, d'origine biblique, n'est observé que par les juifs les plus pratiquants.
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Pas d’obligation divine
La kippa
Pourtant il n’existe pour les Juifs ni obligation divine et ni injonction rabbinique qui impose de se couvrir la tête.
Il s’agit plutôt d’une tradition ou d’une habitude historique.
La kippa vient de la racine Kaf signifiant cuillère ou paume pour illustrer sa forme incurvée. Elle a donné l’expression kippour qui se traduit par recouvrement pour symboliser le recouvrement des fautes et kape en yiddish au sens de couvre-chef. On retrouve d’ailleurs en français des dérivations militaires de ce terme dans képi ou capitaine, l’homme qui est à la tête.
La kippa n’a aucune origine biblique ni talmudique selon les textes sacrés. Il s’agit plutôt d’une tradition ou d’une habitude historique.
La kippa vient de la racine Kaf signifiant cuillère ou paume pour illustrer sa forme incurvée. Elle a donné l’expression kippour qui se traduit par recouvrement pour symboliser le recouvrement des fautes et kape en yiddish au sens de couvre-chef. On retrouve d’ailleurs en français des dérivations militaires de ce terme dans képi ou capitaine, l’homme qui est à la tête.
Au fil du temps elle a été certes l’élément qui distinguait les Juifs des païens dans le monde antique.
Dans le livre de Chémot, l’Exode, les prêtres appelés Cohanim portaient une tiare d’apparence royale pour se distinguer des fidèles. Ils voulaient aussi éviter d’exposer leur chevelure ce qui pouvait être considéré comme une mesure d’humiliation ou de deuil. À l’époque de la Michna les disciples des Sages avaient simplement pris l’habitude de porter leur talith sur la tête.
Rabbin Joseph Caro
Il faut attendre le Moyen-âge pour que la kippa devienne un signe de piété.
Le Choulhan Aroukh, code de la Loi juive compilé par le rabbin Joseph Caro au XVIe siècle, légiféra «qu'il est interdit de marcher 4 coudées, soit deux mètres, la tête nue».
C’est donc un décret unilatéral et humain qui a institué le port de la kippa et qui a cependant été combattu par plusieurs maitres de l’époque. Ils considéraient en effet la kippa comme un «minhag».
[b">Ce terme hébreu se réfère à une coutume acceptée par une communauté dans le judaïsme mais elle ne s'appuie ni sur une prescription biblique, ni sur une ordonnance rabbinique, mais sur l'adoption d'une coutume propre à une figure spirituelle importante. Ainsi se couvrir la tête est une tradition si populaire que la kippa est devenue par la réalité des faits un signe distinctif du judaïsme, alors que le port des tsitsits, franges à ses vêtements, d'origine biblique, n'est observé que par les juifs les plus pratiquants.
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