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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Juifs et Berbères : vers une communauté de destin

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 11:15

    Juifs et Berbères : vers une communauté de destin


    Deux peuples au passé commun, séparés par le temps mais culturellement très proches par leur histoire millénaire commune, se côtoient sur les bords de la Méditerranée.[/b]Une histoire à rétablir d’urgence dans nos mémoires. Quelques accords enflammés de musique judéo-berbère suffiront-ils à jumeler un jour leur berbérité à notre judaïté ?


    Avant l’ère chrétienne et après la mort d’Alexandre le Grand, soit 266 ans après la destruction du premier temple à Jérusalem par Nabuchodonosor, les lointains ancêtres des Berbères étaient probablement des Juifs déportés de la Terre promise en Cyrénaïque (l’actuelle Libye) en 320 av J.C. par Ptolémée Soter, fondateur de la dynastie des Lagides d’Égypte. Ces Juifs « libyens » furent ensuite enrôlés de force par Ramsès II pour combattre les Hittites. 


    Ce n’est qu’après la destruction du second temple de Jérusalem, en 70 de l’ère chrétienne, que les enfants d’Israël se réfugièrent chez leurs frères en Cyrénaïque[/b]. Ils développèrent une économie prospère sur les rives de la Méditerranée. Certains des riches marchands et des courageux marins phéniciens du bassin méditerranéen étaient probablement nos ancêtres…


    Bien plus tard, ils se révoltèrent contre la tyrannie et l’assouvissement des Grecs, chassèrent les Romains après en avoir tué plus de deux cent mille avant de s’enfuir. Une errance de plusieurs siècles à travers les steppes désertiques du sud tunisien qui vient en écho à nos quarante ans d’errance dans le désert du Néguev, après la sortie d’Égypte en 1320 av. J.C. Une destinée vécue, aux confins du Sahara, en tribu armée appelée Djéroua, leur permettra d’échapper au contrôle des légions romaines, présentes dans les villes côtières.
     


    Dans un article, Belkacem Lounes, le Président du Congrès Mondial Amazigh (CMA), estime qu’il subsiste une trentaine de millions de berbérophones occupant des territoires plus ou moins vastes, répartis sur une dizaine de pays : Maroc (Rif, Atlas, Sous), Algérie (Kabylie, Aurès, Chenoua, M’zab), Tunisie, Libye, Égypte (Oasis de Siwa), Canaries et le pays touareg, découpé par les frontières de six états (Niger, Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Libye, Algérie).


    La géopolitique du royaume des Berbères ou TAMAZGHA (prononcer Tamazrha), s’inscrit dans des montagnes sécuritaires, et signifie : Pays des hommes libres. Un peuple sans territoire est un peuple sans ombre, disait l’historien Georges Bensoussan.


    Plus de deux millions de Berbères sont recensés actuellement en France, contribuant en toute discrétion à l’épanouissement économique, scientifique, artistique et sportif de la France. Parmi les plus célèbres : Edith Piaf, Mouloudji, Daniel Prévost, Isabelle Adjani, Zinédine Zidane [b]et bien d’autres personnalités de tous horizons.
    Leur immigration remonte à la fin du XIXe siècle. Elle répondait alors à la fois au besoin de soldats pour la première et la seconde guerre mondiale et au déficit de main d’œuvre dans les secteurs de l’industrie et du BTP. Ils ont retrouvé dans les fondements de la société française – républicaine etlaïque – les valeurs essentielles sur lesquelles repose leur propre modèle de société.


    [/b]
    Berbères ou Amazighs : peuple noble et libre

    AMAZIGH, AMAZIGHREN (prononcer Amaziren) signifient homme(s) ou femme(s) libres, nobles. Le terme ethnolinguistique « berbère » – pourtant couramment employé – est souvent considéré comme péjoratif car avec ce terme, les anglophones et les francophones inventeront le mot « barbare ». Le terme berbère vient du grec « barbaro » terme qui représentait quelqu’un qui parlait le grec d’une façon inintelligible, et de ce fait était considéré comme barbare.


    Le tamazigh devient la langue officielle des Amazighs, elle constitue leur identité berbère d’appartenance. L’alphabet amazigh inclut des signes d’origine [b]etd’inspiration gréco-latine appelés « tifinagh ».
    Depuis sa fondation, le sionisme représente un mouvement national de libération et d’indépendance de l’état d’Israël. Par comparaison, le réveil du nationalisme berbère fait référence à leur appartenance à une terre ou à d’immenses territoires, à l’usage d’une langue commune, à leur culture traditionnelle. A quand un état berbère libre et reconnu ?… 


    Le combat légitime de reconnaissance des Amazighs est en tous points de vue semblable à celui du peuple juif pour légitimer la terre d’Israël.


    Sur le plan religieux, précisera B. Lounes, les Berbères ont toujours été pluriels. Après avoir connu l’animisme et le paganisme, ils ont subi l’influence du judaïsme, du christianisme et de l’islam
    . Des religions adaptées dans leur sphère privée, pour perpétuer à leur manière les us et coutumes familiales, rarement pratiquées de manière orthodoxe ou prosélyte. Comme aime à nous le rappeler le Président B. Lounes, les Berbères ont la solide réputation de résistants, défendant farouchement leur liberté et refusant de vivre sous domination. Le Berbère est par essence laïc et égalitaire, c’est un démocrate ! 


    Le refus de la Tunisie à reconnaître l’identité amazighe

    La 62ème session du Congrès Mondial Amazigh de Genève, en mars 2003, a établi un rapport cinglant qui dénonce les discriminations, à l’encontre des Amazighs de Tunisie depuis un demi siècle. Et pourtant, comme les Indiens d’Amérique du Nord, les Amazighs étaient les premiers autochtones de ce pays. Les amazighophones sont estimés aujourd’hui à un million de personnes soit environ 10% de la population de Tunisie, concentrés autour de Djerba, Tataouine, Médine, Kebili, Tozeur. On retrouve aussi d’autres groupes ethniques sur la côte méditerranéenne et le long de la frontière avec l’Algérie. Ce rapport fait état d’une violation inique des droits (azref) identitaires des populations amazighes (art. 2a, 3 et 5 de la convention internationale contre toutes les formes de discriminations raciales, pourtant ratifiée par
    la Tunisie le 13 janv. 67). 


    C’est ainsi que se proclamer amazigh est complètement prohibé en Tunisie
    . La seule identité officiellement autorisée est l’identité tunisienne fondée sur l’islamité et l’arabité. Toute autre revendication identitaire est passible de trahison. Le terme « amazigh » n’a pas le droit de cité en Tunisie, seul le mot berbère est autorisé pour sa connotation « barbare ». Une manière totalitaire d’étouffer l’histoire d’un peuple minoritaire à des fins géopolitiques d’annexion et d’exclusion. Un peuple minoritaire, que l’on a rendu illégitime afin de l’effacer.

    A l’évidence,

    la Tunisie et l’Algérie et le Maroc nient et nieront longtemps l’existence de cette population autochtone, non arabe, dotée de ses propres références culturelles berbères (langue, tradition et culture). Dans ce schéma réducteur l’enfant amazigh, symbole d’avenir, est ignoré, tant il subit un système éducatif qui falsifie son histoire, heurte ses convictions personnelles, réprime sa liberté et minore sa culture berbère. Ses déterminants identitaires une fois rejetés le placent dans une situation d’infériorité par rapport à l’enfant arabe. Un combat légitime, une question de survie taraude depuis toujours le bureau exécutif du CMA. Les Berbères, peuple minoritaire – dont le combat démontre de singulières similitudes avec celui d’Israël et des Juifs – vivent aujourd’hui une situation inédite d’exclusion qui n’a rien à envier à la situation d’hier. Par la négation de leur existence, par la falsification de leur histoire, par les interdits qui frappent leur expression culturelle, par la persécution implacable allant jusqu’au crime ethnocidaire en Kabylie, les dirigeants des États nord-africains visent à effacer « dans l’œuf » toute trace de berbérité encore vivante. Le FIS et le GIA font plus de ravages que l’OAS d’autrefois. En deux ans, on a tué cent fois plus de musulmans en Algérie qu’en « Palestine » !… Mais, dira Guy Konopnicki, les assassins étant des musulmans, le silence est de règle. A l’indépendance, il fallait que l’Algérie soit arabe et non algérienne, observera encore G. Konopnicki(3).


    A l’évidence, poursuit B. Louness, cette politique découle du rattachement artificiel des pays du monde arabe moyen-oriental et à leur corollaire fédérateur : une seule langue, l’arabe, une seule religion : l’islam ! Un processus d’arabisation, ajoutera-t-il, entamé il y a plus de quatorze siècles au nom de l’islam. Quant à l’amalgame entre la langue arabe érigée en langue « sacrée » du Coran et la religion musulmane, il est sciemment entretenu afin de culpabiliser les Berbères musulmans et de les empêcher de s’opposer à la vague d’arabisation portée par l’islam. Pour réussir cette grande opération de décervelage mondialisée, la presse panarabique, les médias publics complices, l’école des banlieues, et les mollahs des mosquées, s’emploient à cultiver le mépris et la haine des Berbères réfractaires à l’idéologie dominante en les diabolisant en antimusulmans. Comme des mécréants qu’il est utile de combattre, comme des sauvages bons à « civiliser ».


    Mais l’histoire de leur berbérité n’est pas soluble dans l’islamisme tout comme l’histoire des Hébreux n’est pas soluble dans celle des pharaons d’Égypte.


    Par un impact d’images, émotionnellement fortes, dans l’inconscient collectif, on a voulu créer un grand leurre affectif, qui tend à amalgamer les Berbères à la cause palestinienne. Les images satellites tronquées des TV étrangères, diffusées durant plus de deux ans ont, selon toute vraisemblance, une part de responsabilité dans ce détournement des esprits.


    En détournant habilement l’attention du peuple berbère vers
    la Palestine, on occulte du regard les massacres de familles entières en Kabylie, ou des jeunes filles assassinées pour avoir refusé de porter le voile. La banalisation du régime de la terreur fait le lit de la dictature répressive algérienne. Un bilan tragique qui atteint aujourd’hui en Kabylie deux cent mille morts civils innocents ! CHALOM – AZUL. Saluts de paix entre les peuples.


    1 le Figaro du 27 juin 2003 2 http://www.kabyle.com (v. aussi : http://www.mondeberbere.com) 3 Guy Konopnicki,
    La Faute des Juifs
    , Balland, 2002


    Lien : http://kabyliste.unblog.fr/2007/10/07/juifs-et-berberes/http://kabyliste.unblog.fr/2007/10/07/j ... -berberes/[/b]
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 11:16

    Mais qui sont donc les Berbères



    Saviez-vous que les berbères sont descendants de juifs ?.
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 11:16

    Découverte des berbères dans la Bible



    La Bible a parlé des berbères. Ce qu'elle a dit est très intéressant


    Berbères dans la Bible



    Plusieurs personnalités berbères ont été citées dans la Bible. Et plusieurs autres, sont devenues célèbres grâce à leur connaissance de ce livre et au rôle qu'elle ont joué dans le développement du christianisme et de la civilisation occidentale
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 11:24

    l'histoire des berbères




    La reine Berbère Kahina



    .
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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 11:24

    LA DÉCOUVERTE DES JUIFS BERBÈRES

    Daniel J. Schroeter


    La découverte des Juifs berbères

    L’intérêt des Européens pour les Juifs des régions apparemment " éloignées " du monde n’est pas une invention du XIXe siècle ; ce qui est nouveau, c’est la signification conférée à cet intérêt. La recherche sur les tribus perdues n’est plus motivée uniquement par des considérations d’ordre messianique, car à l’ère du colonialisme triomphant, la recherche ethnographique sur les communautés lointaines d’Orient est devenue un moyen de gouvernement.

    De plus, pour les Juifs européens, la découverte de coreligionnaires primitifs n’évoque pas seulement le souvenir des tribus perdues mais leur révèle aussi d’anciennes coutumes disparues, à un moment où eux-mêmes commencent à se considérer comme une nation et se tournent vers les terres bibliques du Levant pour restaurer la souveraineté juive .

    Au début du XXe siècle, l’orientaliste et hébraïsant Nahum Slouschz parcourut l’Afrique du Nord pour y étudier les origines et l’histoire des communautés juives. Il a été le premier à étudier sérieusement l’histoire des communautés vivant dans les régions intérieures du Maghreb. Slouschz croyait que pendant les siècles qui ont précédé l’expansion arabe en Afrique du Nord, les Juifs, originaires de Palestine, se sont répandus parmi la population berbère et en sont devenus un élément dominant . Durant l’époque coloniale, ses opinions sur les origines berbères des Juifs vont avoir force de loi. En 1906, Slouschz fut envoyé en mission au Maroc par la Mission scientifique du Maroc, grâce à ses relations avec son directeur, Le Chatelier. La mission, parrainée par le Comité de l’Afrique française, a publié les premiers travaux importants sur la société marocaine. Slouschz faisait partie de ce cercle et ses idées influencèrent largement la vision française du judaïsme marocain. Après l’établissement du protectorat français, il retourna au Maroc et fut chargé par les autorités coloniales d’étudier les communautés juives et de soumettre ses conclusions au Résident-Général Lyautey en vue de leur réorganisation. Slouschz était sioniste et, en tant que tel, voulut " régénérer " le judaïsme marocain et réveiller sa conscience nationale juive. C’est en partie à cause de ses idées sionistes que les autorités françaises décidèrent de le relever de ses fonctions officielles.

    Les tendances sionistes de Slouschz et ses efforts pour découvrir le passé juif berbère pré-arabe du Maroc procédaient d’une vision très cohérente. La population juive urbaine des grandes villes arabes du Maroc était très attachée à ses savants autant qu’à ses traditions. Pour Slouschz, ce sont les Juifs descendant des Berbères (comme il le croyait), avec leurs manières primitives et pénétrées d’influences locales, qui représentent les " vrais " Juifs nord-africains



    " maintenant que l’Afrique est entrée également sous l’égide de l’influence occidentale ", écrit-il, " la pénétration de la civilisation française et l’émancipation de nos frères de Tunisie et du Maroc, suivant en cela l’exemple des Juifs algériens, vont faire disparaître le caractère spécifique du juif africain. Comme c’est déjà le cas dans les grandes villes françaises d’Afrique, les changements sociaux ont eu un effet radical sur les masses de la population, qui perdent rapidement leur individualité et leurs traditions millénaires  ".



    Lien : http://www.mondeberbere.com/juifs/schroeter.htm

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    Message  Arlitto Ven 20 Nov 2020 - 11:27

    Amazigh kahena dihya berbère



    vidéo montage sur Kahena, Dihya reine berbère des Aurès


    L'histoire des AMAZIGHS تاريخ الأمازيغ The AMAZIGHS history


      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 10:02