Métaphysique
Sans une saine métaphysique toute la philosophie peut dévier et tomber dans un certain nombre d'erreurs.
La métaphysique étant la plus haute des sciences philosophiques, elle demeure capitale pour ensuite aborder la théologie.
Dans une période ou la métaphysique est complètement abandonnée, il convient de la retrouver et de la faire retrouver. L'homme ne peut se passer de métaphysique... S'il n'en a pas une solide, il s'attachera à des systèmes philosophiques douteux qui fausseront toute sa notion du réel. Car l'enjeu est bien là, le réel. Faute de métaphysique, les philosophes et théologiens modernes s'abandonnent à l'idéalisme et au subjectivisme.
À la physique, qui étudie la nature, on oppose souvent la métaphysique.
Celle-ci est définie soit comme la science des réalités qui ne tombent pas sous le sens, des êtres immatériels et invisibles (ainsi l'âme et Dieu), soit comme la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, par opposition aux apparences qu'elles présentent. Dans les deux cas, la métaphysique porte sur ce qui est au-delà de la nature, de la ϕ́υσις, ou, si l'on préfère, du monde tel qu'il nous est donné, et tel que les sciences positives le conçoivent et l'étudient.
Mais, précisément, ce qui est au-delà de la nature n'est-il pas inconnaissable ?
L'ambition de fonder une métaphysique passe donc, aux yeux de beaucoup, pour chimérique, et le mot de métaphysique qui, selon certains philosophes, tel Descartes, désigne la connaissance à la fois fondamentale et suprême, est pris, par d'autres, en un sens dépréciatif. Dire qu'une question est métaphysique, n'est-ce pas avouer qu'elle est insoluble, et que ceux qui se consacrent à son étude ne pourront jamais nous offrir que verbiage et divagations ?
Il est donc d'abord nécessaire de considérer historiquement ce qu'a été la métaphysique, de préciser les sens divers que le terme a reçus, d'examiner les attitudes que les différents penseurs ont adoptées en ce qui concerne cette connaissance, effective ou prétendue. On pourra alors se demander si la métaphysique peut garder, à l'heure actuelle, un sens et une valeur.
Sans une saine métaphysique toute la philosophie peut dévier et tomber dans un certain nombre d'erreurs.
La métaphysique étant la plus haute des sciences philosophiques, elle demeure capitale pour ensuite aborder la théologie.
Dans une période ou la métaphysique est complètement abandonnée, il convient de la retrouver et de la faire retrouver. L'homme ne peut se passer de métaphysique... S'il n'en a pas une solide, il s'attachera à des systèmes philosophiques douteux qui fausseront toute sa notion du réel. Car l'enjeu est bien là, le réel. Faute de métaphysique, les philosophes et théologiens modernes s'abandonnent à l'idéalisme et au subjectivisme.
À la physique, qui étudie la nature, on oppose souvent la métaphysique.
Celle-ci est définie soit comme la science des réalités qui ne tombent pas sous le sens, des êtres immatériels et invisibles (ainsi l'âme et Dieu), soit comme la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, par opposition aux apparences qu'elles présentent. Dans les deux cas, la métaphysique porte sur ce qui est au-delà de la nature, de la ϕ́υσις, ou, si l'on préfère, du monde tel qu'il nous est donné, et tel que les sciences positives le conçoivent et l'étudient.
Mais, précisément, ce qui est au-delà de la nature n'est-il pas inconnaissable ?
L'ambition de fonder une métaphysique passe donc, aux yeux de beaucoup, pour chimérique, et le mot de métaphysique qui, selon certains philosophes, tel Descartes, désigne la connaissance à la fois fondamentale et suprême, est pris, par d'autres, en un sens dépréciatif. Dire qu'une question est métaphysique, n'est-ce pas avouer qu'elle est insoluble, et que ceux qui se consacrent à son étude ne pourront jamais nous offrir que verbiage et divagations ?
Il est donc d'abord nécessaire de considérer historiquement ce qu'a été la métaphysique, de préciser les sens divers que le terme a reçus, d'examiner les attitudes que les différents penseurs ont adoptées en ce qui concerne cette connaissance, effective ou prétendue. On pourra alors se demander si la métaphysique peut garder, à l'heure actuelle, un sens et une valeur.