Théisme
Il ne faut pas confondre le « théisme » et le « déisme » !
Le déisme, c’est une certaine théorie philosophico-théologique qui est apparue au 18e s. et dont le principal représentant a été le philosophe français Voltaire (1694-1778). Elle consiste à affirmer que, certes, Dieu existe et qu’il a créé et mis toutes choses en mouvement, mais aussi que, une fois l’Univers créé et mis en mouvement, Dieu n’a plus à s’en occuper. C’est l’idée d’un « Dieu horloger » : l’Univers est comme une horloge que Dieu aurait conçue et fabriquée, mais qui une fois lancée marche toute seule... C’est une conception de Dieu qui s’oppose à celle des religions monothéistes : pour ces dernières, Dieu non seulement existe et crée le monde, mais il le maintient aussi dans son existence et son fonctionnement, et, plus encore, il s’occupe de sa création avec une infinie bienveillance (notamment des êtres humains).
Swinburne n’est pas déiste et ce n’est pas du tout le déisme qui l’intéresse ! Son intérêt porte sur le théisme. Le théisme, c’est simplement l’affirmation que « Dieu existe » (où « Dieu » renvoie à la représentation, relativement homogène, qu’en ont les grandes religions monothéistes et que tout le monde a en tête quand on parle communément de « Dieu »). Être « théiste », c’est simplement « croire en Dieu », croire que Dieu existe.
Donc, contrairement au déisme, le théisme ne s’oppose pas du tout aux religions monothéistes traditionnelles (le judaïsme, le christianisme, l’islam) : il constitue plutôt leur base commune la plus essentielle. Le judaïsme, le christianisme et l’islam sont trois religions théistes, qui se distinguent par ailleurs par les croyances différentes que chacune ajoute au noyau théiste (les Chrétiens croient que Jésus est Dieu, les Musulmans croient que le Coran constitue la révélation parfaite et ultime de Dieu, etc.).
Voici la définition du théisme que donne Swinburne dès les premières lignes de son livre :
Croyance en un Dieu personnel et vivant.
Le théisme pense pouvoir déterminer la nature de Dieu, lui attribue un certain nombre de qualités (bon, puissant, créateur du monde, etc.), enfin se le représente dans des symboles religieux. Le théisme s'oppose à l'athéisme et souvent au panthéisme. Le théisme est la religion du commun des hommes.
Qu’est-ce que le « théisme » ???
Il ne faut pas confondre le « théisme » et le « déisme » !
Le déisme, c’est une certaine théorie philosophico-théologique qui est apparue au 18e s. et dont le principal représentant a été le philosophe français Voltaire (1694-1778). Elle consiste à affirmer que, certes, Dieu existe et qu’il a créé et mis toutes choses en mouvement, mais aussi que, une fois l’Univers créé et mis en mouvement, Dieu n’a plus à s’en occuper. C’est l’idée d’un « Dieu horloger » : l’Univers est comme une horloge que Dieu aurait conçue et fabriquée, mais qui une fois lancée marche toute seule... C’est une conception de Dieu qui s’oppose à celle des religions monothéistes : pour ces dernières, Dieu non seulement existe et crée le monde, mais il le maintient aussi dans son existence et son fonctionnement, et, plus encore, il s’occupe de sa création avec une infinie bienveillance (notamment des êtres humains).
Swinburne n’est pas déiste et ce n’est pas du tout le déisme qui l’intéresse ! Son intérêt porte sur le théisme. Le théisme, c’est simplement l’affirmation que « Dieu existe » (où « Dieu » renvoie à la représentation, relativement homogène, qu’en ont les grandes religions monothéistes et que tout le monde a en tête quand on parle communément de « Dieu »). Être « théiste », c’est simplement « croire en Dieu », croire que Dieu existe.
Donc, contrairement au déisme, le théisme ne s’oppose pas du tout aux religions monothéistes traditionnelles (le judaïsme, le christianisme, l’islam) : il constitue plutôt leur base commune la plus essentielle. Le judaïsme, le christianisme et l’islam sont trois religions théistes, qui se distinguent par ailleurs par les croyances différentes que chacune ajoute au noyau théiste (les Chrétiens croient que Jésus est Dieu, les Musulmans croient que le Coran constitue la révélation parfaite et ultime de Dieu, etc.).
Voici la définition du théisme que donne Swinburne dès les premières lignes de son livre :
.Par un « théiste », j’entends quelqu’un qui croit qu’il y a un Dieu. Par un « Dieu », il entend quelque chose comme une personne dépourvue de corps, un esprit, qui est éternel, libre, capable de tout faire, qui connaît tout, qui est parfaitement bon, qui pour l’homme est objet propre d’adoration et d’obéissance, et qui est le créateur et le sustenteur de l’Univers’. (The Coherence of Theism, p. 1)