Rappel du premier message :
L’inquisition et les femmes
«La poire vaginale», «les griffes à poitrine», «Les araignées espagnoles», la ceinture de chasteté, le masque de la honte
Dans l’église dont la structure est patriarcale et profondément masculine, les femmes devaient inévitablement être punies, souvent de manière bien pire encore que les hérétiques de sexe masculin.
A l’encontre de celles-ci l’agressivité et la perversion sexuelle des inquisiteurs se déchaînèrent véritablement.
Il y avait des instruments de torture spécifiques, conçus tout spécialement pour les femmes, par exemple «la poire vaginale» qui, par l’action rotative d’une vis, élargissait et déchirait l’utérus et les viscères.
Il y avait des «griffes à poitrine» qui déchiquetaient les seins; «d’autres griffes» qui, chauffées au rouge, causaient «seulement» une «morsure» à la poitrine des mères célibataires, dont les enfants se tenaient à leurs pieds, arrosés de leur sang.
Il y avait ce qu’on appelait les «araignées espagnoles», c.-à-d. des griffes à cinq doigts en ciseaux qui soulevaient la victime par le postérieur, la poitrine, le ventre ou la tête, mais aussi par les yeux et les oreilles à l’aide de deux griffes.
«La ceinture de chasteté» contrairement à la mystification qu’il en a été faite, était en réalité également un outil de torture. Naturellement, il y avait aussi «les masques de la honte» pour les femmes, ainsi que les «poires buccales» confectionnées spécialement contre leur prétendu verbiage. Il s’agissait en fait de bâillons en fer, dont l’extrémité aiguisée en pointe avait pour effet de leur trancher la gorge. Mais au besoin des pierres suffisaient aussi pour mener à bien cette œuvre de destruction. Les femmes ayant commis l’adultère, étaient lapidées ou jetées dans une fosse aux serpents …
Jamais il n’y eut une religion qui prêcha autant l’altruisme et l’amour pour le prochain et qui, en même temps, pratiqua autant «la haine du prochain» et la haine des femmes en particulier !
C’est en cela que le christianisme catholique et protestant se distingue de toutes les autres religions, à savoir de manière négative. Il ne s’est jamais distingué de manière positive en ce qui concerne l’humanité et la protection des droits de l’homme. Au contraire, il a fallu lutter pour chacun des droits de l’homme à cause de la résistance acharnée de l’église, aussi bien catholique que protestante.
La Poire, un des instruments de torture les plus atroces contenus dans les donjons du Vatican était cette
poire utilisée par voie orale, anale et vaginale..La poire d’angoisse était introduite dans la bouche, le vagin ou l’anus (suivant l'endroit où l'on avait péché) et augmentait de volume. Elle s’élargissait sans aucun moyen de la refermer sauf à l’aide d’une clé.
L’arracheur de sein et le « cats paw« : ces deux artéfacts sont utilisés pou arracher les seins des femmes et lacérer les corps des suppliciés. Utilisés à chaud ou à froid, il sont constitués pour l’arracheur de sein de quatres pointes métalliques reliées deux à deux en forme de pinces et pour la « cats paw » (« patte de chat » en français, aussi appelé « spanish tickler » « chatouilleur espagnol« ) de trois ou quatres griffes de métal assemblées pour former une patte ou une forme de râteaux avec laquelle est déchirée la chair du supplicié.
L'araignée espagnole
Cet objet est composé de longues griffes métalliques, qui étaient chauffées avant d'être fixé sur le sein d'une femme accusée d'adultère. Si percer la chair molle avec un métal brûlant chaude n'était pas suffisant pour le bourreau, la poitrine était arrachée violemment. D'autres utilisations de l'araignée espagnole étaient tout aussi inhumaine. Les victimes étaient agrippées par ces griffes par les seins, le ventre ou les fesses (n'importe quel partie charnue du corps), puis elles étaient suspendus au plafond. Sous leur propre poids, la peau s'étirait et les blessures s’aggravaient rendant le saignement impossible à arrêter. Les victimes mourraient après s’être vider de leur sang, quelques heures après avoir été suspendue au plafond.
LA CEINTURE DE CHASTETÉ
La ceinture de chasteté est généralement attachée à l’époque médiévale, ce qui en soit est incertain et relève plus de la tradition populaire. Au XIIème siècle, il est fait allusion à une ceinture posée sur le corps nu d’une femme, dans un poème de Marie de France, poétesse.
les masques de la honte. Le masque pour femme bavarde
Le pape dans un «souci brulant» lance la chasse aux sorcièreses
Le fait de reconnaître la femme en tant que personne humaine ayant les mêmes droits que l’homme fût de tout temps une chose impossible pour l’église. En fait, les femmes n’avaient nié que rarement les dogmes de la foi en comparaison aux hommes.
Celles-ci auraient donc dû être bien moins persécutées que les hommes. Mais en les accusant de sorcellerie, on pouvait ainsi les accuser d’hérésie.
La sorcellerie était une hérésie, telle était l’équation.
Et ainsi, l’inquisition s’ouvrit elle-même un nouveau champs d’action justifiant son existence, se confirmant elle-même. Les envoyés du pape Grégoire IX (1167-1241, pape à partir de 1227), désignés inquisiteurs par ce dernier, ont annoncé au Pontifex Maximus une explosion du nombre de sorcières ainsi que de pactes terribles avec le diable faits par des femmes de toutes les couches de la société.
Grégoire fut le premier pape qui, dans «un souci brûlant», ordonna la chasse aux sorcières.
Celle-ci se perpétra jusqu’au 18ème siècle, faisant rage sous toutes ses formes et excès les plus variés.
La chasse aux sorcières
L’Inquisition est organisée au début du XIIIe siècle par Grégoire IX pour lutter contre les hérétiques.
Ses premières victimes sont les Cathares et les Vaudois qui proposent des visions différentes de la foi chrétienne.
La constatation relève d’une volonté de liberté.
De nombreux rassemblements se créent dans un courant d’un Esprit Libre comme les Bégards et les Lollards. Ces derniers réclament une plus grande liberté de « corps et de conscience ».
Dans ces rassemblements considérés comme des sectes. On y retrouve de nombreuses femmes.
Elles expriment leur désaccord avec l’Église en réclament une libéralisation du statut de la femme.
Les Béguines (surtout en Europe du nord) soutiennent ce courant. Elles vivent au sein de communauté autonomes mais ne sont pas ordonnées.
Marguerite Porete une béguine pousse la provocation jusqu’à publier à la fin du XIIIe siècle un traité de théologie « Le miroir des âmes simples anéanties ».
Elle fut poursuivie par l’Inquisition et fut condamné pour hérésie et fut brulée en1310.
Vers 1326 le pape Jean XXII rédige un texte nommé « Super Illius Spécula ».
Ce texte range la sorcellerie parmi les hérésies. En 1484, le pape Innocent VIII lance un appel pour lancer « La chasse aux sorcières » en rédigeant un texte organisant la lutte contre la sorcellerie.
La mission de l’Inquisition est élargie aux « praticiens infernaux ».
La persécution est véritablement lancée à grande échelle après la publication en 1486 du 3malleus Maléficarum » par Heinrich Kramer et Jacques Spencer, deux dominicains. Ce texte traite d’une description des sorcières et de leurs pratiques ainsi que les méthodes à appliquer pour les reconnaitre.
« Le Malleus Maleficarum » ou « Le marteau des sorcières » est un véritable succès : en 30 ans ce texte fut réédité plus de vingt fois.
Ce texte fut rejeté dans un premier temps par l’Inquisition mais le manuel rédigé par les deux dominicains à néanmoins servit de référence à la justice séculière qui jugeait les sorcières.
A cause de cet ouvrage, les persécutions commencèrent. Un mouvement d’arrestation commença dans toute l’Europe.
D’après des historiens et chercheurs, le nombre de victimes fût estimé entre 50.000 et 100.000.
L’usage de la torture fut systématiquement utilisé et permet l’obtention d’aveux.
Les victimes des procès contre la sorcellerie sont à 80% des femmes appartenant pour la majorité aux classes populaires.
Les condamnations pouvaient aussi concernées les enfants de ces femmes ou hommes surtout si il s’agissait de filles.
En France cette « chasse aux sorcières » s’arrêta vers 1680.
Les persécutions se terminèrent vers la fin du XVIIe siècle.
Les dernières victimes sont situées vers 1782 et 1793. Elles furent brulées et décapitées.
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L’inquisition
L’inquisition et les femmes
«La poire vaginale», «les griffes à poitrine», «Les araignées espagnoles», la ceinture de chasteté, le masque de la honte
Dans l’église dont la structure est patriarcale et profondément masculine, les femmes devaient inévitablement être punies, souvent de manière bien pire encore que les hérétiques de sexe masculin.
A l’encontre de celles-ci l’agressivité et la perversion sexuelle des inquisiteurs se déchaînèrent véritablement.
Il y avait des instruments de torture spécifiques, conçus tout spécialement pour les femmes, par exemple «la poire vaginale» qui, par l’action rotative d’une vis, élargissait et déchirait l’utérus et les viscères.
Il y avait des «griffes à poitrine» qui déchiquetaient les seins; «d’autres griffes» qui, chauffées au rouge, causaient «seulement» une «morsure» à la poitrine des mères célibataires, dont les enfants se tenaient à leurs pieds, arrosés de leur sang.
Il y avait ce qu’on appelait les «araignées espagnoles», c.-à-d. des griffes à cinq doigts en ciseaux qui soulevaient la victime par le postérieur, la poitrine, le ventre ou la tête, mais aussi par les yeux et les oreilles à l’aide de deux griffes.
«La ceinture de chasteté» contrairement à la mystification qu’il en a été faite, était en réalité également un outil de torture. Naturellement, il y avait aussi «les masques de la honte» pour les femmes, ainsi que les «poires buccales» confectionnées spécialement contre leur prétendu verbiage. Il s’agissait en fait de bâillons en fer, dont l’extrémité aiguisée en pointe avait pour effet de leur trancher la gorge. Mais au besoin des pierres suffisaient aussi pour mener à bien cette œuvre de destruction. Les femmes ayant commis l’adultère, étaient lapidées ou jetées dans une fosse aux serpents …
Jamais il n’y eut une religion qui prêcha autant l’altruisme et l’amour pour le prochain et qui, en même temps, pratiqua autant «la haine du prochain» et la haine des femmes en particulier !
C’est en cela que le christianisme catholique et protestant se distingue de toutes les autres religions, à savoir de manière négative. Il ne s’est jamais distingué de manière positive en ce qui concerne l’humanité et la protection des droits de l’homme. Au contraire, il a fallu lutter pour chacun des droits de l’homme à cause de la résistance acharnée de l’église, aussi bien catholique que protestante.
La Poire, un des instruments de torture les plus atroces contenus dans les donjons du Vatican était cette
poire utilisée par voie orale, anale et vaginale..La poire d’angoisse était introduite dans la bouche, le vagin ou l’anus (suivant l'endroit où l'on avait péché) et augmentait de volume. Elle s’élargissait sans aucun moyen de la refermer sauf à l’aide d’une clé.
L’arracheur de sein et le « cats paw« : ces deux artéfacts sont utilisés pou arracher les seins des femmes et lacérer les corps des suppliciés. Utilisés à chaud ou à froid, il sont constitués pour l’arracheur de sein de quatres pointes métalliques reliées deux à deux en forme de pinces et pour la « cats paw » (« patte de chat » en français, aussi appelé « spanish tickler » « chatouilleur espagnol« ) de trois ou quatres griffes de métal assemblées pour former une patte ou une forme de râteaux avec laquelle est déchirée la chair du supplicié.
L'araignée espagnole
Cet objet est composé de longues griffes métalliques, qui étaient chauffées avant d'être fixé sur le sein d'une femme accusée d'adultère. Si percer la chair molle avec un métal brûlant chaude n'était pas suffisant pour le bourreau, la poitrine était arrachée violemment. D'autres utilisations de l'araignée espagnole étaient tout aussi inhumaine. Les victimes étaient agrippées par ces griffes par les seins, le ventre ou les fesses (n'importe quel partie charnue du corps), puis elles étaient suspendus au plafond. Sous leur propre poids, la peau s'étirait et les blessures s’aggravaient rendant le saignement impossible à arrêter. Les victimes mourraient après s’être vider de leur sang, quelques heures après avoir été suspendue au plafond.
LA CEINTURE DE CHASTETÉ
La ceinture de chasteté est généralement attachée à l’époque médiévale, ce qui en soit est incertain et relève plus de la tradition populaire. Au XIIème siècle, il est fait allusion à une ceinture posée sur le corps nu d’une femme, dans un poème de Marie de France, poétesse.
les masques de la honte. Le masque pour femme bavarde
Le pape dans un «souci brulant» lance la chasse aux sorcièreses
Le fait de reconnaître la femme en tant que personne humaine ayant les mêmes droits que l’homme fût de tout temps une chose impossible pour l’église. En fait, les femmes n’avaient nié que rarement les dogmes de la foi en comparaison aux hommes.
Celles-ci auraient donc dû être bien moins persécutées que les hommes. Mais en les accusant de sorcellerie, on pouvait ainsi les accuser d’hérésie.
La sorcellerie était une hérésie, telle était l’équation.
Et ainsi, l’inquisition s’ouvrit elle-même un nouveau champs d’action justifiant son existence, se confirmant elle-même. Les envoyés du pape Grégoire IX (1167-1241, pape à partir de 1227), désignés inquisiteurs par ce dernier, ont annoncé au Pontifex Maximus une explosion du nombre de sorcières ainsi que de pactes terribles avec le diable faits par des femmes de toutes les couches de la société.
Grégoire fut le premier pape qui, dans «un souci brûlant», ordonna la chasse aux sorcières.
Celle-ci se perpétra jusqu’au 18ème siècle, faisant rage sous toutes ses formes et excès les plus variés.
La chasse aux sorcières
L’Inquisition est organisée au début du XIIIe siècle par Grégoire IX pour lutter contre les hérétiques.
Ses premières victimes sont les Cathares et les Vaudois qui proposent des visions différentes de la foi chrétienne.
La constatation relève d’une volonté de liberté.
De nombreux rassemblements se créent dans un courant d’un Esprit Libre comme les Bégards et les Lollards. Ces derniers réclament une plus grande liberté de « corps et de conscience ».
Dans ces rassemblements considérés comme des sectes. On y retrouve de nombreuses femmes.
Elles expriment leur désaccord avec l’Église en réclament une libéralisation du statut de la femme.
Les Béguines (surtout en Europe du nord) soutiennent ce courant. Elles vivent au sein de communauté autonomes mais ne sont pas ordonnées.
Marguerite Porete une béguine pousse la provocation jusqu’à publier à la fin du XIIIe siècle un traité de théologie « Le miroir des âmes simples anéanties ».
Elle fut poursuivie par l’Inquisition et fut condamné pour hérésie et fut brulée en1310.
Vers 1326 le pape Jean XXII rédige un texte nommé « Super Illius Spécula ».
Ce texte range la sorcellerie parmi les hérésies. En 1484, le pape Innocent VIII lance un appel pour lancer « La chasse aux sorcières » en rédigeant un texte organisant la lutte contre la sorcellerie.
La mission de l’Inquisition est élargie aux « praticiens infernaux ».
La persécution est véritablement lancée à grande échelle après la publication en 1486 du 3malleus Maléficarum » par Heinrich Kramer et Jacques Spencer, deux dominicains. Ce texte traite d’une description des sorcières et de leurs pratiques ainsi que les méthodes à appliquer pour les reconnaitre.
« Le Malleus Maleficarum » ou « Le marteau des sorcières » est un véritable succès : en 30 ans ce texte fut réédité plus de vingt fois.
Ce texte fut rejeté dans un premier temps par l’Inquisition mais le manuel rédigé par les deux dominicains à néanmoins servit de référence à la justice séculière qui jugeait les sorcières.
A cause de cet ouvrage, les persécutions commencèrent. Un mouvement d’arrestation commença dans toute l’Europe.
D’après des historiens et chercheurs, le nombre de victimes fût estimé entre 50.000 et 100.000.
L’usage de la torture fut systématiquement utilisé et permet l’obtention d’aveux.
Les victimes des procès contre la sorcellerie sont à 80% des femmes appartenant pour la majorité aux classes populaires.
Les condamnations pouvaient aussi concernées les enfants de ces femmes ou hommes surtout si il s’agissait de filles.
En France cette « chasse aux sorcières » s’arrêta vers 1680.
Les persécutions se terminèrent vers la fin du XVIIe siècle.
Les dernières victimes sont situées vers 1782 et 1793. Elles furent brulées et décapitées.
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