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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    L’Epoque Messianique selon les Juifs

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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 18:13

    Rappel du premier message :

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    L’Epoque Messianique selon les Juifs


    L’Epoque Messianique
     
    Selon le Zohar, le Machiah est caché dans un palais appelé Eden. Jusqu’au jour où il révélera au monde. Dans cet endroit se retrouvent reproduites les images de tous les peuples qui se sont ligués pour détruire Israel. Chaque fois que le Messie entre dans ce palais, il lève les yeux et aperçoit les patriarches qui pénètrent dans les ruines de la maison du Sei-gneur. Enfin, il aperçoit Rachel qui a les larmes aux yeux. Le Saint Béni Soit-Il la console ; mais elle ne veut point être consolée. Alors, le Messie lève la voix et pleure et tout le jardin d’Eden est ébranlé.
     
    Lorsque le Saint Béni Soit-Il décidera de perfectionner le monde et lorsque les lettres du nom sacré seront complètes, une étoile de couleur pourpre apparaîtra au milieu du firmament et sa vive lumière sera visible à tout le monde. En même temps une traînée de lumière apparaîtra au nord en face de l’étoile mentionnée. Cette apparition durera 40 jours et tout le monde sera effrayé. Au bout de 40 jours l’étoile et la traînée se livreront bataille (LA VRAIE GUERRE DES ETOILES) ; la traînée de lumière s’efforcera de détruire l’étoile. De nombreux souverains seront épouvantés de cette apparition. L’étoile remportera la victoire sur la traînée de lumière qui s’effacera. L’étoile sillonnera l’espace en 12 endroits différents où elle laissera douze traces lumineuses qui seront visible pendant 12 jours.
     
    Il y aura un TREMBLEMENT DE TERRE et une ECLIPSE de soleil au milieu du jour, pareille à celle qui eut lieu au JOUR DE LA DESTRUCTION DU TEMPLE. L’obscurité sera totale ; un grand orage s’élèvera, qui fera trembler la terre et qui fera périr de nombreuses armées. La foudre tombera sur Rome et incendiera plusieurs tours et plusieurs palais ; de nombreux princes périront ce jour. A partir de ce jour, tous les rois de la terre feront des décrets iniques contre Israel et s’efforceront de le détacher de sa foi. Ceci durera 12 mois. C’est pourquoi il a été dit : Heureux le sort de ceux qui ne vivront à cette époque, et heureux le sort de ceux qui n’y vivront pas. CE SERA L’EPOQUE MESSIANIQUE.



    ZOHAR II,8
    De même dans Zohar I,117a :
    On annonce qu’en l’an 66 (5766 ?) le Messie se révélera en PALESTINE : "  Une étoile du côté de l’Orient absorbera 7 étoiles du côté du Septentrion (guerre des étoiles en version originale) une langue de feu de couleur noire sera visible au firmament durant 60 jours. Une guerre éclatera au Septentrion ; deux souverains périront dans cette guerre. Ensuite tous les peuples se coaliseront contre la fille de JACOB pour la faire disparaître du monde. C’est à cette époque que s’applique les paroles de Jérémie :



    " Ce sera un temps d’affliction pour Jacob ; et néanmoins il sera délivré ". Donc un autre scénario possible : D’abord une liquidation entre les peuples ; puis fou de rage qu’Israel en soit sorti sans égratignure s’en prennent alors directement à Israel (BAS LES MASQUES).
     
     
    SELON RAMBAM
     
    Qu’il ne te vienne pas à l’esprit que le roi Messie fera des miracles, ou créera des choses nouvelles, ou ressuscitera les morts, comme les fous se le racontent. Il ne faut rien attendre de semblable. Un principe important, c’est que notre THORA, ses préceptes et ses commandements sont pour l’éternité, qu’on ne peut rien ajouter, qu’on ne peut rien retrancher ; qui fait cela, ou introduit dans la Thora un sens différent ou veut l’interpréter pour la changer, celui-là doit être traité comme un imposteur, un criminel et un contemplateur de la Loi.

    S’il se lève un roi de la race de David, qui tourne son esprit vers la Thora et qui, comme son ancêtre David pratique les commandements de la Loi non seulement écrite, mais orale, s’il donne occasion à tout Israel de vivre selon ta Thora et de la fortifier, il peut être tenu pour le Messie ; si son activité prend un cours heureux, s’il est vainqueur des nations voisines, rebâtit le TEMPLE et ramène les dispersés d’Israel , alors il n’y aura plus de doute, ce sera le Messie véritable. Mais s’il est tombé au combat, ce n’était pas celui que nous annoncent les promesses, mais il était pareil à tous les autres rois pieux de la maison de David qui ont succombé, et D’ l’aura envoyé pour éprouver des hommes en grand nombre " . . .certains tomberont, pour qu’ils soient éprouvés, triés et purifiés, en attendant le moment final, car il tardera encore, jusqu’à l’époque fixée "
    DANIEL.
     
    Un processus naturel : La Guéoula au début se fera d’une façon naturelle ; Israel prendra possession de son pays avec l’autorisation des nation et une guerre sans merci.

    Il incombera à chaque juif de participer de différentes façons au retour de son peuple. "  C’est un regain de la volonté du peuple dans son ensemble de revenir à son pays, à son essence, son esprit et sa forme ; c’est ce réveil qui est la lumière de TECHOUVA " Rav KOUK dans OROTH HATECHOUVA.

    Rachi disait : " Lorsque le pays d’Israel donnera ses fruits en abondance, nous serons proche de la fin de l’exil. Il n’y a pas de signe plus évident. "
    L’ère messianique sera précédée par le rassemblement des exilés : Formez tous une assemblée ainsi vous préparerez la délivrance. De même, la Guéoula viendra quand seront rassemblés tous les restes des Tribus des juifs d’Inde, d’Ethiopie qui pendant ces 2000 ans d’exil ont presque tout oublié.

    Rabbi Yohanan disait : Si tu vois une génération qui va en déclinant, attends le messie. 
    Dans la génération dans laquelle le messie fera apparition, les disciples des sages diminueront en nombre. . .des souffrances nombreuses, des persécutions cruelles se produiront, avant que la première prenne fin, la seconde éclatera.

    Le GAON DE VILNA enseignait : A chaque millénaire correspond un Livre de la Thora. 10 parachot qui correspondent au 10 siècles de notre millénaire ; celle de notre époque sont donc celles de KI TAVO (qui fait allusion à la CHOA et à la renaissance d’ISRAEL) et la paracha NITSAVIM où l’on peut lire : " Si tu reviens au Sei-gneur ton D’ il te ramènera dans le pays " c’est la double techouva géographique et spirituelle : " Lorsque te sera survenu tout cela, la bénédiction et la malédiction que je t’aurais présentées si tu les rumine dans ton cœur, parmi toutes les nations où le Sei-gneur ton D’ t’aura repoussé. . .alors le Sei-gneur ton D’. . .te ramènera dans le Pays qu’auront possédé tes pères et tu le posséderas à ton tour.
     
    Le Gaon de Vilna écrit dans Even Cheléma : A chaque génération existent des possibilités de salut messianique qui correspondent au type de repentir et de mérite de la génération en question. Mais l’ultime fin des temps ne dépend pas du repentir, mais de la bonté divine. " C’est en faveur de Moi que j’agirai " comme nous le disons dans la Amida " Qui amène le Libérateur aux enfants de leurs enfants pour son nom, avec amour "
    Extrait de " vers l’harmonie " Rabbin E. MUNK :
    La première étape est celle du rassemblement des exilés en terre promise ; mais l’avènement du Messie sera précédé par les " douleurs d’enfantement " : Gog et Magog entraîneront l’humanité dans une succession de guerres jusqu’aux portes de Jerusalem. La puissance destructrice terrifiante des engins nucléaires provoquera l’effondrement de la civilisation matérialiste et technique. Ce n’est qu’après ce jugement que Jerusalem sera reconstruite pour devenir la ville sainte. Une glorieuse royauté sera érigée en Israel sous le sceptre du Messie de la maison de David.

    Il te rendra plus nombreux que tes pères. Cette allusion se rapporte à l’élargissement du territoire aux trois domaines Kini, Kinezi, Kadmoni ; ces trois domaines promis à Abraham correspondent à une partie des peuples d’Edom, Moab et Ammon ; ils recouvrent pratiquement toute la Transjordanie (KIDOUCHIN).


    Extrait de la Michna : A l’approche du Messie l’insolence grandira. On portera atteinte à toutes les formes de respect et de considération. La vigne donnera son fruit mais le vin sera cher ; les lieux de réunions des sages seront livrés à la débauche ;

    La Galilée sera dévastée, le Djoulan sera ravagé ; Les habitants des frontières fuiront la ville, et ne trouveront pas de refuge. La sagesse des scribes s’évanouira ; les gens pieux seront méprisés ; la vérité sera refusée ; cette génération prendra un visage de chien ; Les jeunes gens insulteront les vieillards ; les grands se lèveront devant les petits ; le fils manquera de respect à son père, la fille se révoltera contre sa mère ; la bru contre sa belle mère ; les membres d’une même famille se haïront et le fils n’éprouvera pas de honte devant son père. Et sur qui pouvons nous nous appuyer ? SUR NOTRE PERE QUI EST AU CIEL. (sota 49b et Sanhédrine 97a)

    Le Machiah se révèlera sur toute la planète, et les enfants d’Israel se regrouperont de partout où ils sont ; ce sera un temps de détresse pour Jacob dont l’issue est la délivrance. 

    La venue du Messie trouvera Esav au sommet de sa puissance. Les enfants d’Ismael seront déstinés à cette époque à se lever avec toutes les nations du monde pour marcher contre Jerusalem. Le zohar nous apprend qu ‘à la fin des temps les ismaëlites livreront trois guerres contre les juifs, une sur mer, une sur terre et une proche de Jerusalem. Cet immense affrontement conduira finalement à l’anéantissement d’Ismael et de Rome .. . .C’est un jour de vengeance une année de représailles pour la cause de TSION.



    Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire  Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes 

    .
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 18:29

    Il est facile de constater que toute la Loi gravite autour de cette affirmation. Dans la Loi, Dieu avait donné des commandements auxquels il fallait obéir. La désobéissance était un péché. Lorsqu'il y avait désobéissance, la faute ne pouvait être expiée que par le sang. Le livre du Lévitique commence par donner de nombreux détails sur les différents types de sacrifices sanglants. Tous les sacrifices poursuivaient le même but : rétablir pour le Juif sa communion avec Dieu. Les sept fêtes juives: la fête de la Pâque, celles des pains sans levain, des prémices, de la Pentecôte, des trompettes retentissantes, de la grande expiation et des tabernacles, s'accompagnaient toutes d'effusion de sang. Le chapitre 16 du Lévitique donne des instructions précises sur la manière de répandre le sang lors de la cérémonie du Yom Kippur, pour l'expiation des péchés du peuple juif. Le tabernacle et le temple furent construits de manière à permettre l'effusion du sang et de le rendre efficace pour l'expiation des péchés de la nation. Un seul homme, le souverain sacrificateur, avait le droit d'entrer dans le Saint des saints, qui abritait la présence glorieuse de Dieu, la Shekinah, et cela une fois par an seulement. Encore fallait-il qu'il le fasse avec le sang des sacrifices du Yom Kippur, et qu'il asperge de ce sang l'arche de l'alliance qui contenait les tables de la Loi:

    •"Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l'aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. C'est ainsi qu'il fera l'expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés. Il n'y aura personne dans la tente d'assignation lorsqu'il entrera pour faire l'expiation dans le sanctuaire jusqu'à ce qu'il en sorte. Il fera l'expiation pour lui et pour sa maison, et pour toute l'assemblée d'Israël." (Lé 16.15-17).

    Le principe du sang qu'il fallait répandre traverse toute l'histoire de l'Ancien Testament. Mais le fait de devoir offrir des sacrifices sanglants devint une charge pour le peuple. Il fallait les répéter année après année, et se rendre pour cela au temple de Jérusalem. Les Juifs qui habitaient à des dizaines de kilomètres de Jérusalem trouvaient pénible de devoir chaque année monter au temple pour offrir leurs sacrifices au Seigneur. Ils étaient peu nombreux – ceux que les prophètes nomment le Reste – à aimer suffisamment Dieu et sa Loi pour continuer à offrir des sacrifices malgré la charge que cela constituait. D'autres Juifs érigèrent des autels sur les montagnes et les collines plus près de chez eux et offrirent là leurs sacrifices. Mais les sacrifices offerts sur des autels rivaux n'opéraient pas l'expiation; les prophètes de Dieu s'insurgèrent contre cette déviation de la Loi divine, et la condamnèrent vigoureusement. Beaucoup avaient oublié la leçon tirée de l'expérience de Caïn, à savoir que pour s'approcher de Dieu et obtenir son pardon, ce n'est pas à l'homme de fixer les conditions, mais à Dieu.

    C'est Esaïe qui, le premier, a permis d'espérer qu'un jour, ce fardeau annuel des sacrifices à présenter à Dieu serait ôté. Dans Esaïe 53, Dieu lui-même annonce que le Serviteur Souffrant, le Messie, serait le sacrifice pour le péché:

    •"Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours; et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquités." (Es 53.10-11).

    Ainsi, nous découvrons pour quelle raison le Messie devait mourir: offrir une fois pour toutes le sacrifice sanglant nécessaire à l'expiation des péchés. Dorénavant, les Juifs n'auraient plus à répéter chaque année les mêmes sacrifices. Tout ce qu'ils auraient à faire serait d'accepter la mort du Messie en leur faveur, et leurs péchés leur seraient pardonnés. Comme le sang était le moyen de la rédemption, il fallait que le Messie meure pour que son sang fasse l'expiation des péchés.

    Dans le Nouveau Testament

    La lettre aux Hébreux est pour le Nouveau Testament ce que le Lévitique est pour l'Ancien. Pour comprendre le contenu de l'épître aux Hébreux, il faut d'abord comprendre l'enseignement du Lévitique. De même que Lé 17.11 est le verset central autour duquel toute la Loi gravite, la lettre aux Hébreux a, elle aussi, un passage clé: "Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon" (9.22).

    La lettre aux Hébreux a été écrite par un chrétien hébreu à un ensemble d'assemblées juives chrétiennes d'Israël. Elle reprend le thème principal du Lévitique et la prophétie d'Esaïe pour établir la supériorité du sacrifice consenti par le Messie. De nombreux passages le montrent, par exemple Hé 2.16-18:

    •"Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham. En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple; car, du fait qu'il a souffert lui-même et qu'il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés."

    Ce passage montre clairement que le Messie est venu en tant que Juif et qu'il a connu toutes les difficultés que peut connaître un Juif; il les a assumées afin de devenir un souverain sacrificateur miséricordieux et compatissant.

    •Hébreux 4.14-15 est un autre passage clé:
    "Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché."

    Ces versets développent l'idée que Jésus est un souverain sacrificateur compatissant parce qu'il comprend parfaitement les problèmes que rencontre tout homme, les ayant lui-même connus.

    •Citons encore Hébreux 7.22-25:
    "Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente. De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents. Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur."

    La supériorité du sacerdoce de Christ repose sur le fait que tous les autres sacrificateurs étaient mortels. Un souverain sacrificateur entrait en fonction, mais tôt ou tard il mourrait; un autre devait être choisi pour prendre sa succession, et ainsi de suite. Le cycle de la vie et de la mort présentait un inconvénient certain pour l'ancien sacerdoce. Comme Christ est un souverain sacrificateur qui demeure éternellement, son sacerdoce est supérieur au sacerdoce lévitique. En effet Jésus est ressuscité des morts; en vertu de cette résurrection, il demeure souverain sacrificateur à toujours.

    Voici encore un autre passage qui révèle les lacunes du sacerdoce lévitique:

    •"Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tâche, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n'a pas besoin, comme les autres sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui- même." (Hé 7.26-27).

    Ce passage rappelle que dans l'Ancien Testament, les sacrifices devaient être offerts jour après jour, année après année. Le Messie, lui, serait le sacrifice offert une fois pour toutes. C'est effectivement ce qui s'est produit avec Jésus. Il a répandu son sang en expiation pour le péché. En outre, dans le sacerdoce lévitique, le souverain sacrificateur devrait offrir du sang pour expier ses propres péchés avant d'en faire l'aspersion pour expier les péchés du peuple. Comme Jésus était sans péché, il n'a pas eu besoin d'offrir un sacrifice d'expiation pour ses propres péchés; son sang opère l'expiation pour tous ceux qui acceptent personnellement son sacrifice.

    La supériorité du sacrifice de Christ sur tous les sacrifices antérieurs est encore mise en relief dans Hébreux 9.11-15:

    •"Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache répandue sur ceux qui sont souillés sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! Et c'est pour cela qu'il est le médiateur d'une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis."

    Contrairement aux sacrifices d'animaux, le sacrifice de Jésus devait procurer la rédemption éternelle et non une simple expiation passagère. De plus, même après avoir offert des animaux en sacrifice, les Juifs conservaient la conscience de leurs péchés. En revanche, la foi dans le sacrifice de Jésus purifie complètement et libère la conscience du souvenir accablant des péchés commis.

    Ceci est confirmé par Hébreux 9.28: "De même Christ, qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup d'hommes, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut."

    Ce verset souligne bien ce double aspect de l'oeuvre du Messie. Jésus est venu une première fois s'offrir en sacrifice pour le péché du peuple, conformément à la prophétie d'Esaïe relative au Serviteur Souffrant. Le Serviteur Souffrant devait porter les péchés de beaucoup d'hommes; Jésus l'a fait par sa mort. Mais ce verset affirme aussi que Jésus reviendra une seconde fois dans un but différent. La première fois, il venait mourir pour le péché. La raison de sa deuxième venue sera d'instaurer son règne messianique.

    •Hébreux 10.1-4 fait ressortir le contraste entre les sacrifices d'animaux et le sacrifice sanglant de Jésus:
    "En effet, la loi qui possède une ombre des biens à venir, et non l'exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n'aurait-on pas cessé de les offrir, puisque ceux qui rendent le culte, étant une fois purifiés, n'auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés? Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés."

    Les sacrifices d'animaux devaient être répétés chaque année. Ils procuraient une expiation temporaire, mais jamais le pardon définitif des péchés. Au contraire, les sacrifices annuels servaient à entretenir chez le Juif le souvenir de ses péchés; il savait qu'il devrait de nouveau offrir des sacrifices l'année suivante. Il restait toujours conscient de ses péchés. Mais le sacrifice de Jésus n'a pas besoin d'être renouvelé. En acceptant ce sacrifice, nous obtenons non une expiation passagère, mais un pardon durable. Si nous acceptons personnellement la mort substitutive de Jésus à cause de nos péchés, rien n'entretient le souvenir de nos fautes; nous recevons une purification définitive et complète. C'est pourquoi le sacrifice de Jésus est supérieur à tous les sacrifices d'animaux dans l'ancien système.

    Citons un dernier passage:
    "C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout souverain sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu; il attend désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés." (Hé 10.10-14).

    Ce texte rappelle lui aussi que le souverain sacrificateur devait offrir journellement des sacrifices qui n'étaient pas efficaces. Ils apparaissent donc comme le type même d'une oeuvre inachevée. Mais Jésus, qui s'est offert lui-même en sacrifice une fois pour toutes, représente l'oeuvre parfaitement accomplie, puisqu'il est désormais assis à la droite de Dieu. Comme nous l'avons déjà vu, les sacrifices d'animaux procuraient une expiation valable un an, mais ne pouvaient jamais ôter les péchés de façon définitive. Ceux qui acceptent le sacrifice de Jésus sont rendus parfaits pour toujours; leurs péchés sont définitivement ôtés.

    Conclusion

    L'Ancien et le Nouveau Testaments présentent le sang comme seul moyen de rédemption et révèlent que le sacrifice sanglant dont l'efficacité serait permanente serait celui du Messie. C'est pour cette raison que le Messie devait mourir d'après l'Ancien Testament. C'est pourquoi Jésus mourut effectivement, d'après le Nouveau Testament. Le Nouveau Testament ne s'intéresse pas vraiment à l'identité de celui qui a tué Jésus, puisque le Messie devait mourir. Cette question est devenue brûlante beaucoup plus tard, lorsque les antisémites ont cherché des raisons justifiant les persécutions contre les Juifs. La grande préoccupation du Nouveau Testament est de voir les hommes et les femmes accepter personnellement le sacrifice expiatoire de Jésus.
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 18:29

    Jésus était juif

    Dr Arnold G. Fruchtenbaum
    Objections juives contre Jésus

    Les articles les plus récents écrits par des rabbins qui font état de leurs objections contre Jésus se fondent tous sur son manque de conformité au judaïsme moderne. Les écrits de Rabbi Milton Steinberg et de Trude Weis-Rosmarin, cités au premier chapitre, en sont des exemples.

    On juge trop souvent Jésus selon les critères du judaïsme du vingtième siècle, au lieu de prendre en considération ceux du judaïsme du premier siècle, le judaïsme biblique. Il n'est pas approprié de poser la question: "Jésus correspond-il au Messie que se représente le judaïsme aujourd'hui?" La pensée juive concernant le Messie est très morcelée. Certains Juifs attendent toujours: "Le Messie va venir!" A l'opposé, il y a ceux qui s'exclament: "Quoi? un Messie? Il n'y a pas de Messie." Le fait est qu'aujourd'hui la grande majorité des Juifs ne croient plus en aucun Messie. La vraie question que nous devons nous poser est: "Jésus est-il le Messie annoncé par l'Ancien Testament?"

    Le judaïsme contemporain est très différent du judaïsme de l'Ancien Testament et même du judaïsme du temps de Jésus. Le judaïsme moderne n'est certainement pas le "père du christianisme". Au mieux, il en est le frère, tous deux ayant le judaïsme biblique pour ancêtre. En comparant les écrits de l'Ancien Testament aux enseignements du judaïsme d'aujourd'hui, on pourrait presque penser que ce dernier est une religion nouvelle! Certes, il y a tout de même certaines ressemblances entre le judaïsme d'autrefois et celui d'aujourd'hui. Des similitudes existent également entre différentes religions, mais celles-ci sont pourtant bien distinctes les unes des autres. Répétons-le: la vraie question qu'il convient de se poser est: "Jésus est-il le Messie de l'Ancien Testament?" Le seul critère pour savoir s'il l'est effectivement est de vérifier si toutes les prophéties vétérotestamentaires concernant le Messie ont été accomplies en Jésus.

    Quelle sorte de Dieu avez-vous?
    Certaines objections juives à propos de la messianité de Jésus visent sa naissance virginale et sa résurrection. Ces critiques n'ont en fait pas lieu d'être. Tout dépend du Dieu en qui l'on croit. On ne devrait pas se poser les questions: "La naissance virginale est-elle possible" ou "Peut-on vraiment ressusciter d'entre les morts?" Humainement parlant, il faut répondre "non". Il faut plutôt se demander: "Dieu peut-il accomplir de pareilles choses?" S'il ne le peut pas, il n'est pas vraiment Dieu. Mais si Dieu est réellement Dieu avec tout ce que cela implique, il est capable de faire tout ce qu'il veut. Ses seules limites sont celles qu'il se fixe lui-même.
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 18:30

    Qu'est-ce que la judaïcité?


    Un thème récurrent dans les cercles juifs actuels est la définition de ce que signifie être juif. Cette question a surgi à cause des conflits politiques et religieux qui secouent Israël. Mais ni les autorités rabbiniques, ni le pouvoir politique n'ont été en mesure, à ce jour, de parvenir à une définition à laquelle tous pourraient souscrire.

    Définitions contradictoires
    Les définitions de la judaïcité vont de celles qui sont strictement religieuses à celles qui sont fortement teintées de nationalisme. Un abîme sépare celui qui se définit comme un Juif américain de celui qui se définit comme un Américain juif.

    Certains Juifs réclament une définition purement religieuse. Mais ceux-là font preuve d'illogisme dans la mesure où ils estiment qu'un Juif athée est tout de même un Juif. C'est tout de même étrange que les Juifs qui sont fiers de se compter parmi les antireligieux en Israël soient considérés malgré eux comme des Juifs par ceux qui réclament une définition strictement religieuse de la judaïcité. Or ces mêmes personnes sont prêtes à exclure les Juifs chrétiens, alors qu'il existe plus d'affinité entre le Juif chrétien et le Juif orthodoxe qu'entre ce dernier et le Juif athée. Pour cette raison et pour bien d'autres encore, la définition purement religieuse de la judaïcité ne dit pas d'une façon pleinement satisfaisante ce qu'est un Juif. On peut dire que le judaïsme est la religion de beaucoup de Juifs, mais on ne peut plus affirmer qu'elle soit la religion de la plupart d'entre eux. En effet, il serait faux de définir la judaïcité de quelqu'un par son appartenance au judaïsme puisque la plupart des Juifs ne pratiquent plus le judaïsme. D'ailleurs, si la pratique du judaïsme constituait la marque distinctive du Juif, de nombreux chrétiens hébreux pourraient prétendre à être considérés comme Juifs; ils observent les règles du judaïsme plus fidèlement que beaucoup de Juifs.

    Le sionisme classique définit les Juifs comme appartenant à la nation et au peuple juif. Comme de nombreux leaders sionistes étaient des athées, la religion, notamment le judaïsme, a joué un rôle mineur dans le mouvement sioniste. Leur conception de l'histoire les a conduits à conclure que les Juifs constituaient une entité nationale et que la solution à leurs difficultés consistait à redonner aux Juifs un foyer national. C'est ainsi que s'est développé le mouvement qui a abouti en 1948 à la fondation de l'Etat d'Israël.

    Mais les Sionistes devinrent illogiques quand ils affirmèrent que le Juif qui croyait en Jésus cessait d'être juif. Mais ils n'ont jamais expliqué comment il se faisait qu'un Juif qui croyait en Jésus pouvait perdre sa nationalité. Après tout, les Allemands, les Français et les Italiens qui acceptent Jésus restent des Allemands, des Français et des Italiens. Il devrait en être de même pour les Juifs. Hélas, la logique n'a jamais été le point fort de ceux qui se sont efforcés de définir la judaïcité.
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 18:30

    Ce que Jésus a opéré dans la vie de certains Juifs


    Selon l'Ancien Testament, lors de sa première venue, le Messie devait mourir pour les péchés du peuple juif. Le Nouveau Testament affirme que c'est précisément ce que Jésus est venu faire. En Esaïe 53, l'Ancien Testament annonce en outre que ceux qui croiraient en la mort expiatoire et en la résurrection du Messie recevraient la justification, la guérison spirituelle et la réconciliation avec Dieu. Si Jésus est le Messie, la vie des Juifs qui acceptent Jésus et reconnaissent sa messianité doit être métamorphosée dans le sens du mieux. D'après l'Ancien Testament, tel sera le résultat pour ceux qui accepteront l'expiation opérée par le sang du Messie répandu en leur faveur.

    C'est ce qui s'est passé pour des Juifs tout au long des siècles passés; c'est aussi ce qui se produit aujourd'hui sur une grande échelle. Des jeunes, des vieux et des gens d'âge mûr; parmi les réformés, les conservateurs, les libéraux et ceux qui ne se reconnaissent dans aucune de ces tendances; parmi les athées, les agnostiques et la nouvelle gauche. Plusieurs ont écrit le récit de leurs expériences. Nous les laissons raconter leur histoire.

    Le monde des adultes

    Asher Lévi – qui fut rabbin
    Pendant trente-cinq ans, j'ai été un rabbin juif du groupe séfarade. Né à Sarajevo, en Bosnie (dans l'ex-Yougoslavie), j'ai été élevé dans une famille juive orthodoxe très stricte. Comme tout juif pieux, j'ai appris à réciter les prières conventionnelles et à porter les phylactères. A l'âge de quinze ans, je suis entré dans une école théologique rabbinique. Je me suis familiarisé avec l'Ancien Testament et avec les commentaires talmudiques. Ordonné à vingt et un ans, j'ai obtenu mon premier poste à Ploesti, en Roumanie. Par la suite, j'ai été successivement nommé dans différents lieux : Anvers en Belgique, Londres en Angleterre, et Los Angeles en Californie, ma dernière synagogue aux Etats-Unis.

    En apparence, j'étais heureux et jouissais de la considération. Je réussissais bien, mais intérieurement, j'étais troublé et je souffrais de mon incapacité à faire face à la vie en général. Du temps où j'étais à Miami Beach en Floride, il y a six ans, j'entrai en contact avec un Juif sans savoir qu'il croyait en Christ. Je lui demandai de me conseiller sur ma situation. Il me répondit: "Lisez Esaïe - chapitre 53." Je lus ce fameux chapitre concernant Jésus de Nazareth où se trouvent ces admirables paroles: "Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités." Je me sentis poussé à sonder les Ecritures hébraïques, et à approfondir la lecture du prophète Esaïe.



    • "Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner de l'accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l'affermir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : voilà ce que fera le zèle de l'Eternel des armées." (Esaïe 9.5-6).


    Je lus également:


    • "Ecoutez donc, maison de David! ... le Seigneur lui-même vous donnera un signe; voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel." (Esaïe 7.13-14).


    "Emmanuel" signifie "Dieu avec nous".

    .
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 18:31

    Jésus était juif

    Dr Arnold G. Fruchtenbaum


    Cela me donna l'assurance que Jésus était vraiment le Messie qui a accompli toutes les prédictions des prophètes. Entre-temps, je pus me faire une idée plus précise du Messie. En effet, j'eus l'occasion de me procurer un livre qui se révéla être le Nouveau Testament, un livre dont je ne savais pratiquement rien. Je me mis à le lire comme n'importe quel autre livre. Je commençai donc à la première page et lus: "Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham..." A ma grande surprise, je découvris que ce livre me parlait d'un Juif. En poursuivant ma lecture, j'acquis la conviction que Jésus était un Juif de la descendance d'Abraham et de David; j'appris que ce Juif était né d'une vierge, à Bethléhem, village juif, au sein d'une tribu juive, celle de Juda. Je découvris que Jésus connaissait la Loi et les Prophètes. Je suivis ses déplacements, ses enseignements sublimes, ses merveilleuses guérisons tandis qu'il franchissait les collines et les vallées de la Terre Sainte. Cette histoire devint une nourriture pour mon âme. Sa promesse de pardon et de vie éternelle à tous ceux qui croient en lui me poussèrent un jour à placer ma confiance en lui, à l'accepter comme mon Messie et comme mon Sauveur personnel, celui qui me délivrait de mes péchés.

    J'affirme que mon coeur ne me condamne pas pour ma nouvelle foi, car je me sens toujours aussi juif, et je sais que je ne cesserai jamais de l'être. Je n'ai pas renié notre héritage d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Comme Paul, je puis dire, même après avoir accepté le Christ: "Sont-ils Hébreux? Moi aussi. Sont-ils Israélites  Moi aussi. Sont-ils de la descendance d'Abraham? Moi aussi."

    Mary Linderman – Secrétaire de Direction
    Jusqu'en juin 1967, je ne connaissais Dieu que comme un Etre qui vivait bien loin, quelque part au ciel. Une intervention chirurgicale et une rupture de fiançailles me laissèrent alors complètement épuisée aussi bien sur le plan physique que sur le plan émotionnel. Ma vie semblait s'écrouler. Tous les efforts que je déployais pour retrouver mon bonheur d'antan me plongeaient dans un désespoir de plus en plus profond.
    Après avoir tout essayé, en vain, je me mis à prier Dieu. Pour la première fois de ma vie, je soupirais ardemment après lui. Dieu exauça mes prières, mais pas comme je m'y attendais.
    Il vint vers moi et me fit sentir pleinement sa présence par son Fils, le Messie. Il déversa en moi son amour, un amour tellement pur et tellement réel qu'il me submergea. La vie prit un nouveau sens et une nouvelle raison d'être. Chaque journée commençait par une plénitude de promesse et d'espérance.
    Je découvris que je n'avais pas besoin de renoncer à mon héritage juif pour accepter Christ. Dieu ajouta simplement une nouvelle dimension de paix et de compréhension à ma vie.

    Bob Charness – Homme d'affaires
    Est-il possible qu'un agnostique découvre Dieu? Cela a été mon expérience.
    Bien que né et élevé dans une famille juive, je ne manifestais aucun intérêt pour Dieu ou pour les Ecritures. Mon héritage juif représentait si peu pour moi que je ne célébrais même pas les fêtes juives.
    Puis un jour, j'ai découvert l'amour du Messie pour moi. Ma vie a changé, et pour la première fois, Dieu est devenu une réalité vivante. Je me suis senti plus juif que jamais auparavant.
    Ma mère et ma soeur commencèrent à examiner les changements profonds qui s'étaient opérés dans ma famille. L'expérience spirituelle que mon épouse et moi-même avions vécue se traduisait par un amour renouvelé. En constatant les résultats de ma foi en Christ, ma mère et ma soeur répondirent, elles aussi, à l'amour du Messie.
    Christ a rendu plus complète notre judaïcité.

    Roby Charness – Femme au foyer

    Dieu a été merveilleux pour moi. Je m'émerveille devant la manière dont il a répondu jour après jour à mes véritables besoins.
    Il fut un temps où j'étais effrayée et refusais d'assumer les responsabilités de mon foyer, de mes enfants, et même de ma propre vie. Aujourd'hui Dieu me donne une confiance et une sagesse qui me permettent de faire face aux problèmes avec une paix que seul Christ peut procurer.
    J'ai découvert qu'en faisant confiance au Messie, je suis capable d'accomplir beaucoup de choses que je croyais impossibles autrefois. Même si j'aimais jouer de la guitare et chanter, la peur du public m'empêchait de me produire sur scène. Depuis ma conversion à Christ, j'ai pu chanter en m'accompagnant de la guitare devant des auditoires pouvant atteindre cinq mille personnes.
    Mais ce qui est encore plus important, c'est la joie de savoir que quoi qu'il m'arrive, Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui l'aiment.

    Irv Rifkin – Pasteur
    Certains me considéreront comme un "garçon juif typique". J'ai été élevé dans une famille assez pratiquante, mais je me suis révolté contre l'obligation de participer au seder (repas de Pâque où l'enfant devait poser des questions traditionnelles sur le sens de la fête, n.d.t.), révolté aussi de devoir me soumettre à la cérémonie du Bar Mitzvah à l'âge de treize ans. Ce fut la fin de ma pratique religieuse.
    Il m'arriva encore de fréquenter occasionnellement la synagogue lors des fêtes religieuses, mais cela ne m'apportait rien et je ressentais un vide spirituel en moi. Ma quête d'une réalité spirituelle commença lorsque je perdis ma mère.
    Sa mort m'incita à en savoir plus sur la vie éternelle. Mais personne ne semblait avoir de réponses appropriées et sûres, pas même les rabbins.
    Ce n'est que six ans plus tard que je me mis à sonder l'Ancien et le Nouveau Testament pour trouver les réponses à mes interrogations. En lisant les Ecritures, je découvris que Dieu avait envoyé Christ comme mon Messie pour me communiquer la vie éternelle. Depuis que je l'ai accepté, j'ai trouvé la réalité spirituelle, et les Ecritures sont devenues vivantes pour moi.

    Dr Vera Schlamm – Pédiatre
    Pourquoi moi? Pourquoi ai-je survécu à l'internement dans deux camps de concentration hitlériens, alors que six millions de Juifs y avaient trouvé la mort?
    Ma détermination à découvrir ce que Dieu attendait de moi m'a conduite à sonder la Torah. Sa lecture m'a révélé qu'il était impossible d'observer toutes les lois; il me semblait pourtant que c'était ce que Dieu exigeait de moi.
    Je poursuivis ma lecture et arrivai aux prophètes. Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre qu'il naîtrait un enfant qu'on appellerait "Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix". Ma surprise fut encore plus grande en lisant Esaïe 53 en des termes qui ne pouvaient s'appliquer qu'à Christ. Mais je refusai cette explication.
    Puis, un matin, l'amour du Messie toucha mon coeur. Sans posséder aucune connaissance théologique, je crus et ouvris mon coeur à Christ. Depuis ce jour, j'ai trouvé une paix qui m'accompagne dans toutes les circonstances de la vie.

    Sid Becker – P.D.G. retraité
    Le plus grand jour de ma vie est celui où j'ai accepté le Messie comme mon Sauveur.
    Je suis né et j'ai grandi dans un milieu juif, au sud-est de New York. Durant toute mon enfance et mon adolescence, j'ai observé les fêtes religieuses juives avec ma famille.
    En 1938, ma femme et moi avons déménagé sur la côte ouest des Etats-Unis. Je crois que Dieu nous a conduits là pour nous préparer à la mort tragique de notre fils six ans plus tard, pendant la deuxième guerre mondiale.
    Cette perte nous a fait soupirer après une relation plus intime avec Dieu. J'ai fréquenté plusieurs fois une église en compagnie de ma femme et j'ai commencé à prendre goût à la lecture des Ecritures. Je me suis mis à étudier l'Ancien et le Nouveau Testament. J'ai vérifié et contrôlé ce que je découvrais, et j'ai fini par être convaincu que Jésus était vraiment le Messie.
    En Christ, j'ai trouvé la paix de l'âme et du coeur. Il m'a communiqué plus de tolérance, plus de patience et plus d'amour pour mes compatriotes.

    Rose Becker – Femme au foyer
    Le chemin qui m'a finalement conduite à Dieu a été jalonné de larmes, de maladies et de tristesse.
    Lorsque la deuxième guerre mondiale éclata, mon fils aîné s'est engagé dans l'armée. Pendant deux ans, je n'eus plus l'occasion de le revoir. Quand je tombai gravement malade, il obtint une permission pour me rendre visite. Ce fut la dernière fois que je le vis. Quatre mois plus tard, il fut tué au combat.
    Dans mon chagrin, je me tournai vers Dieu pour trouver consolation et espérance. Un jour, j'entrai dans une grande synagogue de Los Angeles. Tandis que le rabbin lisait un passage du prophète Esaïe, mes yeux tombèrent sur le texte: "Voici: la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel." Je me dis en moi-même: "Ce passage parle de Jésus." De retour à la maison, je me mis à sonder les Ecritures. L'un après l'autre, tous les textes confirmèrent ma première conclusion.
    Peu après, j'ai fait l'expérience de l'amour de Christ pour moi. Depuis lors, je suis habitée par une paix et une joie que je n'aurais jamais cru possibles.

    Léon Brooks – Boucher pour l'abattage rituel
    J'ai été élevé dans une famille juive et me suis longtemps considéré comme un être bon. Puis vint le jour où je pris cruellement conscience que je vivais éloigné de Dieu.
    Etait-il possible pour un homme moderne, en plein vingtième siècle, de trouver la paix avec lui-même et avec Dieu?
    Je cherchai la réponse auprès d'un psychiatre. Il crut me tranquilliser en déclarant que je n'étais pas responsable de mes actes, que j'avais simplement hérité les traits de caractère de mes ancêtres.
    Mes parents et mes amis ne me furent pas d'un grand secours non plus. Aujourd'hui, je sais que Dieu seul pouvait ôter mon fardeau et ma culpabilité.
    En fin de compte, je me tournai vers les Ecritures. Elles me révélèrent que tous les hommes sont séparés de Dieu. Dans les lois de l'Ancien Testament, Dieu exigeait des sacrifices sanglants pour les péchés. Alors le Messie est venu pour s'offrir lui-même en sacrifice pour nous.
    J'ai accepté personnellement son sacrifice; depuis cet instant, ma vie est remplie de paix et de joie.

    Rita Cracha – Femme au foyer
    Le nom de Jésus ne m'était pas inconnu. Mon père était un chantre très estimé en Russie. Je me souviens que lorsque j'étais une toute petite fille, nous devions prier pour le tsar au nom de "Iessus Xhristos".
    J'ai épousé un jeune Juif anglais distingué; Dieu nous a bénis par la naissance de quatre enfants. Nous avons vécu en Chine jusqu'au jour où nous avons été agressés et blessés par des bandits chinois. J'appris plus tard à l'hôpital que mon mari avait succombé à ses blessures.
    Je m'installai en Amérique où j'élevai mes enfants, mais mon existence me semblait vide. Je soupirais après quelque chose que je ne connaissais pas. J'ai ainsi cherché pendant cinq ans jusqu'à ce que je découvre que la vie était incomplète sans le Messie.
    J'ai accepté Christ et fait l'expérience de la plénitude de vie à laquelle j'aspirais depuis si longtemps. Jésus m'a mis en présence de Dieu et m'a accordé la paix et la joie qui me faisaient défaut.

    Paul Herme – Homme d'affaires
    La décision de ma femme d'accepter Christ m'avait rempli d'appréhension.
    Je ne pus cependant pas m'empêcher de constater les changements positifs qui se produisaient en elle. Elle était heureuse, joyeuse et rayonnante même. Je ne l'avais jamais connue ainsi.
    A mon tour, j'ai accepté Christ, et la réalité de l'amour de Dieu a laissé une profonde empreinte sur ma vie également.

    Léonore Herme – Femme au foyer
    Christ a rempli ma vie d'une paix et d'un amour dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Depuis que je suis venue à lui, j'ai découvert une raison d'être qui a bouleversé ma vie et modifié son orientation. Christ me donne chaque jour le bonheur et la force de déverser son amour sur d'autres personnes.

    Delorès Herme – Secrétaire
    Ma quête du bonheur et de la paix du coeur m'a conduite en Israël, en Suisse, en Angleterre et de nouveau aux Etats-Unis, mon point de départ. Rentrée à la maison, j'étais au comble du désespoir de n'avoir pas atteint mon objectif.
    Puis un jour, j'ai découvert que Christ pouvait rassembler tous les morceaux épars de ma vie. Aujourd'hui, j'aborde chaque journée avec paix et bonheur.

    Liliane Muslin – Femme au foyer
    Je me demandais parfois si Dieu existait vraiment ou s'il n'était pas seulement présent dans l'imagination des gens.
    Je l'ai cherché longtemps, mais je ressentais toujours un grand vide dans mon coeur. Dieu semblait lointain. J'avais beau déployer tous mes efforts, je ne trouvais rien de très personnel en lui.
    Puis un jour notre fils revint à la maison avec des chants où il était question de Jésus. Nous nous sommes intéressés de plus près au club juif qui lui avait appris ces chants. Là nous avons rencontré un groupe de Juifs messianiques, c'est-à-dire des Juifs qui croyaient que Jésus était bien le Messie.
    Nous avons commencé à étudier la Bible. L'Ancien Testament a peu à peu pris pour nous tout son sens en nous révélant l'histoire d'Israël et la promesse d'un Messie. Les enseignements des Ecritures étaient si limpides que nous avions réellement le sentiment de la présence de Dieu.
    J'ai accepté Jésus comme mon Messie, et il est entré dans ma vie. Le vide que j'avais toujours ressenti a été comblé par sa présence.

    Morris Muslin – Employé retraité des postes
    Vous imaginez ma surprise lorsque notre fils de neuf ans revint de son club d'enfants juifs en chantant des cantiques mentionnant le nom de Jésus!
    Je l'interrogeai, mais il m'assura qu'il avait bien été dans un lieu où il y avait des Juifs, sous la responsabilité d'une femme juive. Aussitôt je suis allé trouver cette dame et lui ai demandé à quel endroit elle avait emmené mon fils. Elle me répondit qu'elle faisait partie d'un groupe de Juifs qui croyaient que Jésus était le Messie d'Israël.
    Ma femme et moi avons décidé d'approfondir la question. Ce fut dans ce groupe que pour la première fois, nous avons entendu parler des prophéties concernant le Christ.
    Toute ma vie j'avais cherché je ne sais quoi. Là, j'appris que Dieu avait envoyé le Messie pour nous communiquer une vie plus abondante.
    J'ai invité Christ à entrer dans ma vie; depuis ce jour, je fais l'expérience d'une vie remplie et épanouie.

    Dr L. Irwin Weissman – Médecin
    L'amour de Christ nous encourage et nous soutient ma femme et moi tout au long de nos journées. Nous pouvons marcher avec confiance et joie, sachant que Christ est avec nous où que nous allions.

    Léah Cowdroy – Femme au foyer
    Je remercie Dieu d'avoir conduit tous les membres de ma famille à son Fils, le Messie. Nous avons tous découvert le bonheur de savoir qu'il est avec nous dans toutes les circonstances de la vie.

    Richard Hoffman – Etudiant
    Mon héritage juif a pris plus de relief après que j'aie rencontré Christ.
    Le Messie m'a appris à m'accepter moi-même et me donne la force de surmonter toutes les difficultés de l'existence.

    Dr Emil Gruen – Pasteur
    Christ m'a donné le bonheur de faire connaître à mon peuple l'amour et la paix que j'ai trouvés en lui. Tout au long de ma vie, il a honoré les promesses qu'il a faites dans les Ecritures.

    Mitchell Seidman – Ingénieur en aéronautique
    Ma formation et mon expérience d'ingénieur m'ont appris à rechercher les faits, à les analyser et à les expliquer.
    Il arrive toutefois que même dans les domaines techniques et scientifiques on soit amené à émettre des hypothèses qu'on ne peut prouver. Pourquoi sont-elles acceptées? Parce qu'elles résistent à certaines vérifications lorsque d'autres hypothèses échouent.
    J'ai personnellement recherché Dieu et mis à l'épreuve les promesses qu'il nous a laissées dans les Ecritures pour voir si elles se révélaient efficaces. L'Ancien Testament promet que quiconque cherche Dieu le trouvera, s'il le recherche de tout son coeur.
    En testant cette promesse, j'ai constaté que Dieu se révèle en son Fils, le Messie. Dieu est désormais une réalité vivante dans ma vie et, ainsi qu'il l'avait promis, j'ai découvert la paix et la joie par l'amour de Christ.
    Comment un Juif peut-il croire en Christ? Je l'ai fait parce que ce que les Ecritures avaient promis correspondait parfaitement avec les faits historiques qui se sont produits, et que mon expérience personnelle du Messie a confirmé les promesses de Dieu.

    Naomi Seidman – Femme au foyer
    Je me suis souvent demandé pourquoi personne ne m'avait parlé de l'autre Jésus, celui qui m'aimait.
    J'avais entendu parler de celui que certains m'accusaient d'avoir tué; j'avais entendu parler du Jésus que les soldats allemands portaient sur une petite croix autour du cou, tandis qu'ils conduisaient les membres de mon peuple dans les chambres à gaz. Mais jusqu'à mon entrée dans l'adolescence, personne ne me parla du Jésus qui m'aimait.
    Une nuit, alors que je participais à un camp d'été, son amour m'atteignit et toucha mon coeur. J'acceptai ce Jésus comme mon Messie. Peu après, j'appris que d'autres membres de ma famille avaient fait la même démarche de foi et avaient accueilli Christ comme leur Sauveur.
    Dix-huit ans se sont écoulés depuis que Christ est entré dans ma vie, et je puis dire que le fait de le connaître a donné à mon existence une nouvelle dimension. Dieu a richement béni notre foyer et notre famille depuis que nous avons décidé de le suivre.

    Jackie Pappas – Femme au foyer
    Mon héritage juif s'est enrichi et s'est ancré en Christ. C'est lui qui a rempli ma vie d'une inspiration et d'un amour difficilement explicables.
    Par Christ, j'ai trouvé la vérité et un sens à mon existence.

    Sally Paris – Femme d'affaires retraitée
    Tout le monde a besoin d'un refuge. J'ai trouvé cet abri dans le Messie promis. Il m'a apporté paix et espérance, et un dessein pour ma vie. J'attends désormais le jour où je le verrai face à face.

    Maurice Benson – Homme d'affaires
    Je suis fier de mes origines juives, et j'ai trouvé en Christ les réponses aux trois grandes questions de l'existence. Il m'a montré qui je suis, ce que Dieu attend de moi, et où j'irai après ma mort.

    Samuel W. Brod – Homme d'affaires
    J'ai grandi dans une famille juive orthodoxe. Aussi ai-je lutté pendant une année entière avant d'accepter Christ. Puis un jour son amour m'a touché. Depuis lors, j'ai appris par dessus toute autre chose que je pouvais compter sur lui.

    Léo Borden – Homme d'affaires
    J'ai fait une rencontre très personnelle avec Christ. Il a surgi des pages de la Bible et est entré dans ma vie d'une manière telle que j'ai été saisi par sa réalité.
    Cette expérience a eu lieu alors que j'étais debout dans une église en Europe et que je priais: "Seigneur Jésus, je ne suis pas de ceux qui ont foi en toi, mais je me sens totalement perdu. J'ai besoin de ton aide. Voudrais-tu me secourir?" A cet instant précis, j'ai fait l'expérience d'une rencontre avec Christ qui n'est pas sans rappeler celle de Rabbi Saul de Tarse, il y a bientôt deux mille ans.
    Mais je ne pouvais tout de même pas accepter Christ! J'étais juif, mes parents étaient juifs, et mes grands-parents étaient même des juifs très orthodoxes. Pendant plus de deux ans, je résistai à l'appel du Messie, jusqu'au jour où, n'en pouvant plus, je l'ai accepté comme mon Sauveur.
    Christ a fait irruption dans ma vie. Aujourd'hui, je suis une personne bien plus heureuse que je l'avais jamais été avant de le rencontrer.

    Fay Cohen – Secrétaire
    Venant d'un arrière-plan juif très orthodoxe, je ne pouvais pas comprendre que ma fille ait pu accepter Christ comme le Messie.
    Pendant près de dix ans, j'ai rejeté ma fille à cause de sa décision. J'ai refusé de lui ouvrir la porte quand elle venait me rendre visite. J'ai raccroché le téléphone lorsque j'entendais sa voix, et j'ai détruit toutes ses lettres avant de les ouvrir.
    Mais pendant tout ce temps, Dieu travaillait dans ma vie. Sans que je m'en rende compte, mon attitude a commencé à s'adoucir. Finalement, j'ai même accepté d'aller à une réunion de juifs messianiques. J'ai été impressionnée par la chaleur de leur accueil, et j'ai commencé à étudier les Ecritures avec eux.
    Puis un jour, celui où Christ entra dans ma vie, Dieu me montra qu'il entendait et exauçait les prières. Depuis ce jour, je n'ai jamais été aussi heureuse. Le Messie fait briller sa lumière dans mon regard et grave son sourire sur mon visage.

    Dan Delman – Agent immobilier
    En 1957, j'ai commencé à lire la Bible pour voir si elle confirmait ce qu'un étranger m'avait dit.
    En ouvrant le Nouveau Testament, je fus surpris de constater que tous les premiers disciples de Christ étaient des Juifs. Je découvris également qu'il était venu sur la terre en sacrifice pour les péchés. Je poursuivis ma lecture.
    Un jour, alors que je lisais, je sentis la présence de Dieu. J'arrêtai aussitôt ma lecture et priai: "Dieu Tout-Puissant, ces choses que je découvre dans ce livre me semblent vraies, et je suis prêt à croire qu'elles viennent de toi. Je suis désireux d'accepter Jésus comme mon Messie."
    Je n'entendis aucune voix, mais Dieu me toucha et je sus pour de bon qu'il était là et que Jésus était bien mon Messie.
    Depuis cet instant, j'ai toujours fait l'expérience de la paix parfaite que Dieu promet à ceux qui l'aiment et qui suivent son Fils, le Messie.

    Shirley Delman – Femme au foyer
    Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, mon mari fut envoyé en Allemagne. Dans ma détresse, je voulus prier, mais je ne savais comment m'approcher de Dieu.
    J'avais entendu d'étranges histoires à propos de Jésus, comment il avait guéri des malades, ressuscité des morts et accompli bien d'autres miracles. Plus que jamais, j'avais besoin de quelqu'un capable d'opérer des miracles.
    Je me mis donc à invoquer Jésus en me disant que cela ne ferait pas de mal et que peut- être ce serait efficace. Mon mari revint sain et sauf de la guerre, mais je ne tins pas ma promesse de dire autour de moi ce que Jésus avait fait en ma faveur.
    Au cours des douze années qui suivirent, je me documentai plus sérieusement sur Jésus. Dieu commença une oeuvre dans nos vies. Mon mari entreprit de lire la Bible et moi j'écoutai de plus en plus souvent des émissions religieuses. Peu après, nous avons accepté tous les deux Jésus comme notre Messie.
    Je ne peux pas pleinement exprimer la paix et la joie que nous avons découvertes depuis que Christ est entré dans nos vies. Il a fidèlement honoré chacune de ses promesses.
    Barbara Benedict – Secrétaire de Direction
    Une des choses les plus merveilleuses que j'ai découvertes en Christ, c'est le sentiment bienfaisant d'appartenance. Il m'a acceptée avec toutes mes imperfections parce que c'est lui qui m'a créée et qu'il peut parfaire son oeuvre de création.
    Oui, Christ a vraiment touché ma vie avec une bonté et un amour éternels.
    Arlitto
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 18:31

    Alan Rosenberg – Pasteur
    Au début, la seule raison qui m'a poussé à lire le Nouveau Testament était de découvrir ce qu'il contenait, car j'avais grandi dans une famille juive et je prenais le judaïsme très au sérieux.
    Mais plus je lisais, plus je devins convaincu que Christ était le Messie. Je l'acceptai personnellement comme tel, et ma vie est devenue joyeuse et paisible. Je n'ai jamais éprouvé le moindre regret d'avoir accepté Christ comme mon Messie.

    Ann Applebaum – Femme au foyer
    Par Christ, j'ai découvert qu'il était possible d'entretenir une relation personnelle très étroite avec Dieu.
    Le Messie m'a communiqué paix, amour et assurance de la vie éternelle.

    Melicent Hunt – Femme au foyer
    Je ne parvenais pas à accepter la Bible parce que Dieu exigeait un sacrifice pour les péchés. Or, il m'était impossible de satisfaire cette exigence. Je découvris alors que Christ était venu pour s'offrir lui-même en sacrifice à ma place.
    Je l'ai accepté, et depuis lors, je suis émerveillée par sa fidélité et sa bonté.

    Lee Amber – Acteur
    Malgré des moments difficiles, je n'ai jamais regretté d'avoir accepté Christ comme mon Messie. Grâce à lui, la paix de Dieu est devenue journellement plus réelle, et je peux me réjouir de ce que Dieu répondra à tous mes besoins.
    Pour la première fois de ma vie, je suis heureux d'être juif; en fait, je me sens plus juif que jamais. Mon assurance repose sur la certitude que j'ai obtenu le salut éternel par le Seigneur Jésus, mon Messie.

    Henrietta Thompson – Secrétaire
    Christ ne m'a pas seulement donné la paix après laquelle je soupirais depuis longtemps, il m'a également laissé une promesse à laquelle je m'accroche: "Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille."
    Au bout de presque dix ans, ma mère a elle aussi été gagnée par l'amour de Christ. Depuis, d'autres membres de notre famille sont venus à Jésus le Messie. Il tient ses promesses. Il n'y manque jamais.

    Anne Seidman – Femme au foyer
    En 1940, ma vie connut un tournant brusque et je fus amenée à me poser clairement la question de Dieu et de son Christ. Jusqu'alors, je n'avais jamais entendu dire que Dieu s'intéressait personnellement aux individus et qu'il attendait, ou plutôt qu'il exigeait d'eux davantage qu'une simple acceptation de son existence.
    Pour la première fois de ma vie, je me surpris à invoquer Dieu. Mais je fus scandalisée par sa réponse. C'était Jésus. Comment Jésus pouvait-il être la réponse, alors que j'avais invoqué le nom de Dieu?
    Puis Dieu toucha mon coeur, et je compris que Jésus était vérité, qu'il était paix, et qu'il était venu m'offrir 1a paix après laquelle je soupirais. C'était le don d'amour d'un Dieu Saint pour moi. Un voile était tombé de mes yeux, et je pus contempler la gloire du Fils unique de Dieu, Jésus, le Messie d'Israël.
    Désormais, je m'éveille chaque jour avec une mélodie sur les lèvres et un psaume dans le coeur.

    Louis Seidman – Homme d'affaires
    J'ai grandi dans une famille juive orthodoxe, puis j'ai fréquenté une école hébraïque équivalant au lycée. J'ai appris à croire que le "Tanach" (mot composé des premières lettres hébraïques correspondant à "Loi, Prophètes et Livres poétiques", n.d.t.) était la Parole de Dieu et fréquentai régulièrement la synagogue avec mes parents.
    Mes études, les services religieux de la synagogue et la célébration des fêtes sacrées m'avaient fait comprendre que Dieu était saint, pur, juste et sans péché – ce que moi je n'étais pas.
    Un jour un homme vint me voir à mon bureau et me déclara que Jésus était le Messie. Il me montra les passages d'Esaïe 53 et de Proverbes 30.4. De retour à la maison, je comparai ces textes avec ceux de ma Bible hébraïque. Je fus convaincu qu'ils parlaient du Messie et qu'ils s'appliquaient tout à fait à Jésus.
    J'ai accepté Christ comme mon Messie, et j'ai élevé mes enfants dans la fierté de leur héritage juif et dans la foi en Jésus notre Messie.

    Linda Cohen – Femme au foyer
    Mes parents eurent beaucoup de mal à comprendre que j'aie pu accepter Christ. Ils m'avaient inscrite dans une école confessionnelle juive dès l'âge de quatre ans et j'y suis restée jusqu'à quatorze ans.
    Malgré tout l'amour que je portais à ma mère et mon désir de ne pas la faire souffrir, je ne pouvais renier ma conviction que Christ était venu pour être mon Messie.
    Ballottée entre la crainte de faire de la peine à mes parents et le refus de rejeter le Christ, je connus une période très troublée. Puis un jour je compris que si Dieu m'aimait au point d'avoir donné son Fils en sacrifice pour mes péchés, il m'aimerait assez pour m'aider dans mes relations avec mes parents.
    J'allai donc de l'avant et m'engageai résolument en acceptant Christ comme mon Messie. Je n'ai jamais regretté la décision de le suivre. Il m'a témoigné son amour en prenant soin de moi jour après jour.

    Richard Cohen – Pasteur
    Je n'avais pas de temps pour Dieu, et je ne pensais pas beaucoup à lui.
    Quand ma fiancée et moi avons voulu suivre une préparation au mariage, le rabbin m'a demandé quelles étaient mes croyances. A la fin de notre entretien, il me dit que j'étais tellement loin de Dieu que celui-ci ne me trouverait jamais! Cela m'était égal, car je ne voulais rien savoir de lui.
    Plusieurs mois après notre mariage, ma femme rencontra une dame qui lui parla de Christ. Quand j'en fus informé, je me mis dans une grande colère. La dame revint avec un juif messianique pour m'expliquer la situation. La seule chose qu'ils réussirent à faire, ce fut de m'irriter encore davantage.
    Ils m'invitèrent à assister à certaines de leurs réunions. Je décidai d'y aller pour leur prouver qu'ils étaient dans l'erreur. Après environ trois mois d'étude, d'échange et de discussion sur le sujet, Christ devint pour moi d'une brûlante actualité. Il est entré dans ma vie, et par lui j'ai appris à aimer Dieu.

    David Hart – Coiffeur pour hommes
    Je fus très perplexe quand ma mère et ma tante acceptèrent Christ comme leur Messie. Ayant été élevé comme un Juif, je ne voulais pas accepter Jésus que je considérais comme un dieu païen.
    Ma mère et ma tante étaient veuves. Je fus personnellement soulagé en constatant qu'elles semblaient avoir trouvé apaisement et bonheur après avoir été si longtemps tristes et solitaires. J'en conclus que la religion chrétienne était peut-être bonne pour les personnes âgées et malheureuses, mais pas pour un Juif jeune et bien portant comme moi. Je n'avais nulle intention de devenir autre chose que ce que j'étais: un Juif.
    Un soir, j'acceptai de me rendre à une réunion où je découvris l'amour de Christ pour moi. J'acceptai Jésus comme mon Messie, et je me sens aujourd'hui plus juif que jamais. Je suis également plus fier de mon héritage, et ma vie a été comblée de bénédictions divines depuis que je suis disciple du Messie.
    Le monde des jeunes

    Shelley Korotkin
    Deuxième de trois filles, j'ai grandi dans une famille juive aisée de la classe moyenne plutôt bien nantie. Nous avions à peu près tout ce que nous désirions ou ce dont nous avions besoin: une grande maison, de beaux vêtements, des amies fidèles, des voitures, bref tout ce qui caractérise une famille juive relativement fortunée.
    Mon enfance et mon adolescence se passèrent à fréquenter l'école primaire et les cours de judaïsme, à rendre visite à mes amies, à prendre des leçons de piano, à suivre des cours de dessin, à faire preuve d'un peu d'excentricité et à me montrer bruyante.
    Je rêvais de devenir une artiste peintre célèbre, de me marier, d'avoir des enfants et de vivre heureuse le restant de mes jours. J'obtins une bourse d'étude pour m'inscrire à l'Académie des Beaux-Arts de Philadelphie où j'habitais. Cette récompense était excessivement rare pour une étudiante de première année. J'entrevoyais déjà la réalisation de mes rêves.
    Tout alla comme sur des roulettes jusqu'à mes dix-sept ans. A ce moment-là, j'eus l'impression que mon style de vie ne répondait plus aux aspirations mentales, physiques et émotionnelles qui se développaient en moi. La vie ne me satisfaisait plus. La routine quotidienne se transforma en ennui quotidien. J'abordais chaque nouvelle journée en espérant que quelque chose d'inédit et de stimulant viendrait remplir mon existence. Pour moi, vivre se réduisait à survivre.
    Ma nouvelle conception de la vie consistait à goûter à tout mais à garder le contrôle en permanence. J'aspirais à devenir une personne avertie mais sereine, capable de parler de tout et de n'importe quoi. C'était facile à imaginer et facile à réaliser. Du moins, c'est ce que je croyais.
    Avec l'âge, ma façon de penser devint plus grave, moins frivole. Je commençais à m'interroger moi-même et à interroger mes amies sur le sens de la vie: qu'allais-je en faire? Ces interrogations variaient au gré de mes humeurs. Mais la plupart du temps, mes amies ne prenaient pas mes questions, mes humeurs, ni moi-même très au sérieux. D'ailleurs, la plupart du temps, je ne me prenais pas au sérieux moi-même.
    Pendant les deux dernières années, j'avais constaté qu'un profond changement s'était opéré chez ma soeur Lana. Elle avait deux ans et demi de plus que moi et avait mené une vie semblable à la mienne. Sa transformation avait pour cause la lecture de la Bible. Cela ne me plut pas, bien que cela parût la rendre heureuse. Ses anciennes frustrations s'étaient envolées, laissant la place à une paix qui me rendait jalouse et m'irritait. Lana expliqua son changement par sa découverte personnelle de Jésus, le Messie. Cela me semblait stupide. Elle possédait une bonne éducation juive et avait mieux à faire que de prêter attention à ces superstitions païennes. Pour moi, elle avait vraiment perdu la raison. Je ne voulais rien savoir de sa nouvelle expérience.
    J'avais toujours cru en Dieu, n'était-ce qu'un tout petit peu. J'avais suivi l'enseignement religieux de l'école juive et à l'âge de treize ans, j'avais eu droit à la cérémonie du Bat Mitzvah. Pour moi et le reste de la famille, Jésus n'était qu'un homme qui, d'ailleurs, n'avait peut-être jamais existé.
    Lana quitta la maison et s'installa à New York afin de pouvoir se joindre à d'autres Juifs messianiques. J'étais libérée de sa présence et de son témoignage constant, mais pas pour longtemps. Bientôt ma mère et ma plus jeune soeur se mirent à leur tour à lire le Nouveau Testament et à parler de Jésus. Ma mère qui fréquentait assidûment la synagogue chaque sabbat et qui chantait comme soprano soliste dans la chorale, aurait dû connaître assez bien le judaïsme pour ne pas croire en Jésus. Tout cela me paraissait horrible. J'étais environnée de Bibles et de discussions pieuses concernant Dieu.
    Quel que fût le contenu du Livre, il était si vivant qu'il opérait des changements évidents dans la vie des membres de ma famille. Je voulus le combattre, mais c'était sans compter sur ma curiosité.
    J'ouvris le Livre et parcourus ses pages qui parlaient du prétendu Fils de Dieu, nommé Jésus. Le nom de "Jésus" m'horripilait, parce que depuis très longtemps mon coeur s'était endurci contre lui. Je voulus pourtant savoir s'il était vraiment le Fils de Dieu et si je pouvais entretenir une relation personnelle avec Dieu par lui. J'invoquai donc Dieu et Jésus, demandant à chacun d'eux de me révéler la vérité. Je ne savais pas ce qui m'arriverait, ni même si quelque chose allait se passer.
    Dieu commença à répondre à ma prière. Par son amour, il est entré dans ma vie. J'ai alors vu l'existence peu à peu sous un jour nouveau. J'ai fait l'expérience d'une naissance spirituelle. La vie se présentait comme une aventure nouvelle, merveilleuse et inimaginable; le vide chronique de mon coeur disparut et fit place à quelque chose de très particulier qui me fit devenir la personne que je rêvais d'être un jour. Je trouvais une véritable raison d'être à mon existence. Un besoin d'aimer. Je découvris également le sentiment de ma propre valeur humaine.
    Je suis croyante depuis trois ans. Pas une seule fois, je n'ai ressenti l'ancien vide. J'ai traversé de nombreuses difficultés et perdu un certain nombre d'"amies" qui se sont senties menacées par mes nouvelles convictions.
    Je ne pense pas avoir résolu tous les problèmes de la vie, mais j'ai une orientation, des idéaux et des objectifs que je ne possédais pas auparavant. C'est Jésus qui me les a communiqués. Par lui, je suis devenue un vrai Mentsch (mot yiddish qui signifie "personne"), une authentique personnalité.

    Elliott Landau
    J'étais un petit garçon de huit ans quand j'eus mon premier contact avec le judaïsme. Mon père et ma mère voulaient que mes deux frères et moi-même soyons bien ancrés dans notre religion. Comprenant leurs propres limitations pour nous dispenser l'enseignement religieux, ils nous emmenèrent régulièrement à la synagogue avec eux. Là, j'étais heureux de rencontrer des garçons et des filles, et d'écouter les leçons sur Dieu. Ne connaissant rien d'autre, je crus en Dieu et à toutes les histoires qui nous étaient racontées au cours de judaïsme. Mais mes parents se rendirent compte que nous ne manifestions pas un très vif intérêt. Aussi cessèrent-ils de nous conduire à cette synagogue.
    Quand j'eus presque douze ans, une nouvelle ferveur religieuse chez mes parents les poussa à nous faire fréquenter une autre synagogue. Contrairement à ma première expérience aux cours de judaïsme, cette fois je restai indifférent. Le bulletin de notes qui parvenait à nos parents était un bon indicateur de notre complet désintérêt. Nos parents n'insistèrent pas et nous retirèrent de la classe.
    Peu après, Dieu se révéla lui-même directement à moi. J'étais confronté à un problème que je n'arrivais pas à résoudre. Au début, la seule chose que je sus faire fut de me creuser la tête. Puis je me souvins de certaines leçons apprises en cours de judaïsme. Quand le peuple d'Israël se trouvait devant une difficulté, il appelait Dieu à son secours. Comme Dieu l'avait maintes fois sorti d'une fâcheuse posture, je me dis qu'il pourrait aussi venir à mon aide. Je priai, et Dieu répondit. Cette expérience me rendit de plus en plus conscient que Dieu agit dans la vie des hommes. Je pris l'habitude de le prier tous les soirs, lui demandant pardon lorsque j'avais offensé quelqu'un et le remerciant pour ce qu'il avait fait.
    Notre famille déménagea en 1965. J'entrai au lycée. Aux problèmes liés à la puberté s'ajouta celui de devoir me faire de nouveaux amis. Je restai donc à la maison et prétextai avoir beaucoup de devoirs scolaires à faire. Ma famille me reprocha de me retrancher derrière l'excuse du travail pour fuir mes responsabilités.
    Au lycée, Dieu me mit en contact avec deux personnes qui me témoignèrent beaucoup d'intérêt et d'amour. La première était un garçon, Phil, qui habitait près de chez nous. Nous avions certains professeurs en commun. L'autre était une fille, Marilyne, que je retrouvais à certains cours. A midi, je mangeais en compagnie de Phil et d'un autre camarade, Jeff, que j'avais connu quatre ans plus tôt dans ma deuxième école du sabbat hébraïque. J'avais l'impression que Phil essayait de convertir Jeff au christianisme. Je me contentais d'écouter en silence car la profondeur des discussions entre les deux garçons – tous deux très intelligents – dépassait de loin l'étendue de mes connaissances en la matière.
    Pendant l'année scolaire, Phil me dit le plus naturellement du monde qu'il entretenait une relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ. Cela ne me toucha guère, mais j'avais au moins appris ce qu'était un chrétien: quelqu'un qui avait accepté Christ dans sa vie. Lorsque Phil m'invita à me joindre au groupe de jeunes de l'église qu'il fréquentait, je refusai.
    Durant l'été 1970, Phil et moi avons suivi des cours ensemble. Bien que nous nous voyions tous les jours, Phil ne me parla plus de Jésus. J'entrai en terminale au mois de septembre, et je me mis à réfléchir à ma condition misérable. J'avais essayé d'établir une relation avec Dieu, sans résultat apparent.
    Je me sentais toujours vide et désemparé. Je n'avais aucun but. Que faire de ma vie? La réponse vint plus vite que je ne l'attendais. Un jour où je prenais mon repas de midi avec Phil, celui-ci me présenta à plusieurs nouvelles personnes, notamment à Don. Ce garçon me parla d'un café-bar qui allait s'ouvrir dans son église. L'inauguration devait avoir lieu le samedi soir suivant. Il m'invita à y venir. Ne voulant pas laisser passer l'occasion de me faire de nouveaux amis, j'acceptai son invitation avec empressement. Le samedi soir j'arrivai au Boulevard Van Nuys et cherchai la bonne adresse. Sans y prêter attention, j'entrai dans un bar louche où les jeunes filles étaient très dévêtues. La personne à l'entrée me rendit le permis de conduire que je présentais en guise de papier d'identité ainsi que le billet d'un dollar en me disant: "Je regrette, mon gars." J'en déduisis que ce n'était pas le café-bar de mon ami. J'ouvris la porte d'à côté. C'était le bon endroit. Ce soir-là, j'entendis de bons musiciens chanter des cantiques où il était question de Jésus, et raconter comment ils avaient "invité Jésus personnellement dans leurs vies comme Sauveur et Seigneur". Ils expliquèrent ensuite les changements profonds que cette rencontre avait opérés dans leur façon de vivre. On me donna un Nouveau Testament. J'entamai sa lecture la semaine suivante.
    Le samedi soir suivant, je retournai au café-bar. Silence complet. Derrière une porte, j'entendis quelqu'un prier pour le salut de beaucoup d'âmes. Je me demandai ce que signifiait "être sauvé".
    Tandis que je réfléchissais, les musiciens se mirent en place et la soirée s'anima. Pendant l'entracte, Don me présenta à Tom, un de ses amis. Tom ne perdit pas son temps en préambule, et me parla aussitôt de Jésus. Il utilisa le terme Messie en me disant que c'était l'équivalent hébreu du nom Christ. J'avais déjà entendu ce terme lorsque j'avais demandé à ma mère ce qu'elle savait de ces choses. Quand la musique recommença, Tom et moi avons pris nos sièges et sommes sortis pour pouvoir continuer notre entretien dehors, où nous pouvions au moins nous entendre. Tom me montra les différents endroits où il était question de Jésus dans la Bible. Il me parla également des miracles accomplis et des promesses faites par Jésus. En fin de compte, il souligna les accomplissements surprenants des prophéties écrites par des Juifs d'autrefois concernant un Messie pour Israël. Avec le même orgueil qui avait poussé mes parents à m'envoyer dans une école du dimanche hébraïque, je commençai à prendre la défense de ma religion. Tom ne se laissa pas démonter. Il déclara même que cela faisait partie de ma religion que "d'accepter personnellement le Messie".
    Je ne savais pas pourquoi j'argumentais. Il me semblait exister plus de bonnes raisons d'accepter Jésus comme Messie que de le rejeter. Je répondis à Tom que j'aimerais recevoir Jésus, mais peut-être plus tard. Tom avait une réponse toute prête: "Et si tu te faisais renverser par un camion sur le chemin de retour cette nuit et que tu perdais la vie? Il serait alors trop tard. Pourquoi repousser l'occasion d'acquérir ce qui rend les autres si heureux?" me demanda-t-il. Je n'hésitai plus. "Seigneur Jésus, s'il te plaît, entre dans ma vie, sois mon Sauveur et Seigneur personnel; accorde-moi le pardon et la victoire selon ta promesse, ainsi que la vie éternelle que tu es venu révéler. Amen."
    Aujourd'hui, je confirme la véracité de 2 Corinthiens 5.17: "Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles." Jésus-Christ m'a permis de connaître Dieu d'une façon extraordinaire, de découvrir les richesses insondables de son amour, grâce à la mort sur la croix qu'il a subie à notre place. Dieu m'a aidé à triompher de la solitude qui me tourmentait autrefois. Le vide de mon coeur a fait place à une telle plénitude d'amour divin que je ne demande qu'à la partager avec tous ceux qui liront ce témoignage. Mais de même que nous devons saisir le cadeau offert pour qu'il nous appartienne, ainsi il faut que nous acceptions du Donateur, notre Créateur et notre Dieu, le don de la vie éternelle pour que celle-ci soit nôtre. Je vous garantis qu'elle sera votre partage et que vous expérimenterez le même pardon, la même force, la même raison de vivre que moi, car Jésus a vécu et il est mort pour vous accorder ces bienfaits gratuitement et en abondance. Oui vraiment, Dieu est amour. Jésus le prouve.

    Steffi Geiser
    Je suis une gentille jeune fille juive du Bronx. J'ai été élevée dans un environnement juif à 99%, et je pense n'avoir jamais rencontré à l'époque le 1% restant. J'ai grandi dans la pensée que nous étions un groupe majoritaire. Pendant mes années d'école élémentaire, après la classe, je suivais encore les cours de l'école yiddish, et cela durant cinq ans. C'est là que j'ai appris à lire et à écrire le yiddish, et à apprécier la culture et l'histoire de mon peuple.
    Ensuite, j'ai fréquenté le lycée scientifique du Bronx, qui était une institution scolaire juive renommée. Par nature j'étais une battante, animée du désir de réussir. Mes études se déroulèrent donc fort bien. En classe de terminale, j'abandonnai la filière scientifique au profit d'une section artistique.
    Grâce à mes excellents résultats, j'entrai directement au college. (n.d.t.: dans les pays anglo-saxons, le "college" suit le lycée.) Celui que je choisis se trouvait tout près. Mais comme son département artistique n'était pas très coté, je m'intéressai au département de littérature anglaise. J'étais sûre que ce ne serait qu'une question de temps avant que je ne publie le plus grand roman américain, en tout cas le roman le plus célèbre du Bronx. A la fin de ces études supérieures, j'entrai dans la vie active et fus embauchée comme secrétaire. Je ne connaissais ni la dactylographie (dans le monde des affaires, personne n'est impressionné quand on ne tape que de deux doigts!) ni la sténographie. Mon atout était d'avoir dix-neuf ans et d'être la seule jeune personne dans ce milieu de vieux messieurs de l'entreprise. On me garda six mois. Puis je fus "découverte". Comme il m'arrivait d'envoyer des petits messages artistiques aux différents bureaux, une personne me remarqua et s'arrangea pour me faire rencontrer le président d'une agence publicitaire dans le quartier commerçant, en plein centre de New York. Je m'y rendis avec beaucoup d'appréhension, les mains moites, avec quelques dessins que j'avais réalisés rapidement rassemblés dans un porte- documents, espérant contre toute espérance et me disant combien ce serait merveilleux de pouvoir gagner ma vie en faisant quelque chose qui me plaise. Quelle surprise! Je fus engagée sur-le-champ!
    Au moment où je commençai à travailler, je m'adonnai également à la drogue, principalement la marijuana et un peu de L.S.D. Les expériences que je faisais alors développaient mes dons artistiques. Mais en même temps cette toxicomanie eut pour effet d'atténuer ma passion de l'art et mon envie d'épanouissement. Peu à peu mon ambition s'estompa. Je sombrai dans une sorte de léthargie béate. C'est à ce moment que je me suis interrogée sur Dieu.
    Mais curieusement, ma curiosité n'est pas née dans un contexte juif. Je ne cherchais pas le "Dieu juif". Ma religion juive se résumait depuis longtemps à ne pas travailler les jours de fêtes religieuses juives et à aller au cinéma après la fête du Yom Kippour. Je me mis à lire Edgar Cayce, un illuminé qui prétendait connaître toutes sortes de choses concernant Dieu, Jésus, la réincarnation, les rêves, les régimes alimentaires et les guérisons. Je m'intéressai aussi au bouddhisme Zen et aux écrits des psychologues modernes et aux anciens penseurs. J'étais assez d'accord avec la plus grande partie de leurs affirmations, mais rien de ce que je lus ne m'impressionna assez pour que je "change de vie".
    Bien que la décoration fût l'apogée de ce que j'aurais pu souhaiter comme emploi, l'idée même perdit peu à peu de son attrait. J'étais de plus en plus sous l'emprise de la drogue, de moins en moins intéressée par les modes, les styles et les formes.
    A QUOI BON passer du temps à mettre en valeur les tenues vestimentaires féminines, à rendre attrayants les jouets des enfants, à proposer des appareils électroménagers d'une couleur telle qu'ils s'intègrent mieux à votre cuisine? Quel était l'intérêt de tout cela? Je décidai de redevenir une gamine, je démissionnai de mon poste et m'inscrivis à l'université de Buffalo, heureuse de quitter l'agglomération new-yorkaise, heureuse de me soustraire au monde des affaires souvent corrompu, heureuse d'abandonner la maison parentale.
    Lors des vacances de Noël, je décidai de me rendre sur la côte ouest avec une amie. Nous arrivâmes le 1er janvier 1971. Je me souviens avoir pensé: "Une nouvelle année! Que me réserve-t-elle?"... Je fus immédiatement déçue par San Francisco et Berkeley. Où était le soleil radieux? Pourquoi n'y avait-il personne glissant en planche à voile sur l'océan? Pourquoi ne m'avait-on pas prévenue qu'en janvier il pleuvait à San Francisco? J'étais tellement dépitée que je n'attendais qu'une chose: retourner à Buffalo. Le quatrième jour passé à Berkeley, mon amie et moi fûmes accostées par deux de ses anciennes connaissances. Celles-ci avaient rencontré Jésus, le Fils de Dieu, depuis peu et dans leur tout nouvel enthousiasme, voulurent nous faire partager leur découverte. Je leur dis que c'était bien gentil de leur part mais qu'étant juive, je ne m'intéressais pas du tout à ce Jésus. La plus étonnée par cette affirmation, ce fut moi! Il y avait des années que je n'avais plus déclaré mon identité juive à qui que ce soit. Mais je m'étais imaginée que c'était le moyen le plus radical de me débarrasser de ce couple de farfelus qui se réclamaient de Jésus. "Alléluia! s'écrièrent-ils. C'est merveilleux!"
    "C'est quoi? répliquai-je. Je ne vois rien d'extraordinaire à cela. Je suis juive, c'est tout." Je ne m'accrochais pas particulièrement à mon identité juive, et le fait que ces personnes en aient fait un tel plat me tapa sur les nerfs. Elles m'invitèrent à une étude biblique qui serait donnée par un juif qui avait l'intention de parler de Jésus. Je me dis: "Allons-y. S'il n'y a pas de véliplanchistes à San Francisco, j'aurai au moins quelque chose à écrire à la maison." Je croyais déjà tout savoir. Je me rendis donc à cette séance d'étude de la Bible.
    Après la réunion, celui qui avait animé l'étude vint vers moi et me montra quelques passages qui se trouvaient, ô surprise pour moi, dans l'Ancien Testament. Je me demandais bien ce qu'il pouvait chercher dans l'Ancien Testament. Je pensais que Jésus n'était présent que dans le Nouveau Testament. Les passages qu'il me lut parlaient de souffrance et de péché. J'anticipai sa question: "Hum, tu vas sans doute me déclarer que ces passages s'appliquent à Jésus, mais je mentirais si je te disais que je te crois, car ce n'est pas le cas."
    Le responsable du groupe me demanda ce qu'à mon avis, Dieu attendait de moi. "Que je lise la Bible", répondis-je sans sourciller. Ce fut ma deuxième déclaration surprenante de la journée, puisque je ne croyais pas en Dieu. J'estimais cependant que j'aurais tout avantage à mieux connaître la Bible.
    Je fus profondément troublée par ce que je lus les quelques jours suivants. Ce qui fit sur moi une forte impression, ce n'était pas tel ou tel passage, mais une personne. Je n'arrivais pas à comprendre Jésus. Il n'était pas comme moi. Il n'était comme aucun de ceux que j'avais rencontrés ou dont j'avais entendu parler. Je ne voulais pas croire cet Evangile dont j'avais entrepris sérieusement la lecture. Mais je ne pouvais ignorer l'impact des mots sur moi. Quelqu'un me suggéra de demander à Dieu de se manifester à moi de façon réelle par sa Parole. J'étais assise dans le salon, me surprenant pour la troisième fois par une initiative, celle d'invoquer Dieu. Je ne pris pas de gants.
    "Bon, d'accord, Dieu. Je veux savoir si tu existes réellement. Si ce bouquin que je suis en train de lire n'est pas simplement une histoire intéressante, comme tant d'autres, mais vraiment la vérité, je le croirai. Mais je ne veux pas accorder ma confiance à du néant. Tu n'as qu'à me le prouver."
    "Tu n'as qu'à..." Etrange façon de s'adresser à Dieu, n'est-ce pas? Mais le plus étrange, c'est que Dieu s'est vraiment révélé à moi! Après quelques jours où j'eus l'impression d'être à la fois prise au piège et libérée, il me fut impossible de nier la réalité de Dieu et la véracité de la Bible. Les passages que je lisais dans l'Ancien Testament parlaient du même Messie que les textes du Nouveau Testament. Je compris que Jésus était bien en filigrane dans les prophéties d'Esaïe.
    Le 10 janvier, je confiai ma vie à Jésus, en sachant pertinemment que cette décision ne réjouirait personne parmi mes amis et ma famille. Je restai en Californie et vécus dans cette maison pendant les quatre mois suivants. Je m'occupais des repas pour les chrétiens d'origine juive et ceux d'origine non-juive qui étaient là pour apprendre davantage sur la judaïcité et sur le Dieu de la Bible. Je commençais à apprécier à leur plus juste valeur mon éducation et mon héritage juifs. Pour la première fois de ma vie, ces choses s'intégraient dans mon présent. Les grandes figures du passé ont pris vie pour moi quand j'ai commencé ma nouvelle vie. Le Messie d'Israël était vraiment venu.

    Bill Katin
    Je me souviens avoir demandé à ma mère dans mon enfance si Jésus était le Messie. Elle m'avait répondu non, et à l'époque sa réponse m'avait satisfait.
    Pendant mes années de lycée, comme j'avais l'esprit ouvert, je m'entretenais avec mes camarades de Jésus et d'autres sujets religieux. Je dois cependant reconnaître que j'aimais beaucoup discutailler. Un jour, après le cours de mathématiques, une jeune fille du nom de Sharon vint vers moi et engagea la conversation.
    Après avoir fait meilleure connaissance, je lui proposai de sortir avec moi. Elle me répondit qu'elle refusait de sortir avec un garçon qui n'était pas chrétien. Sa répartie me surprit. Je pensai qu'elle était un peu folle. Sur le chemin de la maison, je me dis que j'étais un jeune juif correct et moral, et que cela faisait peut-être de moi un "chrétien". Je consultai un dictionnaire qui donnait du mot chrétien la définition suivante: quelqu'un qui est disciple de Jésus. Je savais que ce n'était pas mon cas, car je détestais Jésus. Je m'engageai sur-le-champ à ne pas devenir chrétien simplement pour faire plaisir à une jeune fille. Comme j'avais pas mal discuté de la foi chrétienne avec des camarades, je me dis que cela ne pourrait pas me faire de mal de savoir plus exactement ce que Sharon croyait.
    Nous avons pris l'habitude de nous retrouver tous les jours pour le repas de midi. Un peu plus tard, j'ai découvert que mon professeur de physique était chrétien, lui aussi. J'étais abasourdi. Je n'arrivais pas à croire qu'une personne aussi intelligente puisse être chrétienne.
    Pendant cette année, je dus me rendre deux fois par mois à l'hôpital pour une infection rénale. Une fois, une fois seulement, j'invoquai le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, lui promettant d'accepter Jésus de Nazareth comme le Messie promis, si ma santé s'améliorait d'emblée. C'est la seule fois où j'ai formulé cette prière, et c'est la seule fois où je me suis senti mieux. Mais j'ai manqué à ma promesse. J'ai refusé de croire.
    Le temps passant, j'avais parfois les larmes aux yeux quand je m'entretenais avec Sharon, car je savais qu'elle disait vrai. Mais je ne voulais pas l'admettre. Je me souviens lui avoir enfin téléphoné un soir pour lui dire que je croyais que Jésus était le Messie et que je désirais l'inviter à entrer dans ma vie.
    Depuis, ma vie a réellement changé. J'ai une paix et une joie que je ne connaissais pas avant d'avoir accepté le Messie.

    David Schoenberg
    J'ai grandi dans une famille juive libérale. Si j'ai reçu un enseignement religieux, ce n'était pas parce que je l'avais voulu, mais parce que mon grand-père avait insisté. Après avoir fréquenté huit ans l'école du sabbat et trois ans le cours de judaïsme, j'ai eu droit à la cérémonie du Bar Mitzvah.
    Après cet acte religieux, j'ai vécu pour moi seul, Dave Schoenberg. Je n'avais jamais entendu parler de Christ jusqu'en Terminale du lycée, lorsque j'assistai à un concert joué dans un café-bar chrétien.
    Je rencontrai là beaucoup d'autres étudiants. Ils semblaient différents de moi. Ils étaient amicaux, non seulement entre eux, mais également avec moi. Quand je leur demandai quelle était la raison qui les poussait à se comporter ainsi, ils me répondirent que c'était l'amour de Jésus. "Qu'est-ce qu'"un Jésus-Christ" ?" demandai-je perplexe.
    Ils s'efforcèrent de me l'expliquer, mais je n'acceptais pas leur explication, car elle contrecarrait résolument tout ce que j'avais appris à la synagogue. Quelque chose me poussa cependant à revenir au café-bar. J'étais tourmenté. J'assistai même à quelques réunions d'étude biblique pour poser des questions et en savoir plus. Le mois de janvier suivant, je reçus un Nouveau Testament; je commençai à le lire et poursuivis ma lecture jusque fin mars, date à laquelle je reçus une Bible entière pour mon anniversaire. J'arrêtai alors de lire le Nouveau Testament pour me plonger dans l'Ancien.
    Pourquoi m'étais-je lancé dans ces lectures? Parce que je voulais me faire une opinion personnelle de ce Jésus dont ils parlaient constamment.
    Je cherchais le moyeu d'une roue. C'est là que convergeaient tous les rayons. Ils représentaient toutes les données éparses que j'avais entendues ou lues au cours des six derniers mois. La semaine avant mon baccalauréat, je rentrais en voiture à la maison, repensant à tout ce que j'avais entendu. L'idée divine d'envoyer quelqu'un pour mourir à la place d'un autre me paraissait saugrenue.
    Pourtant, elle ne me semblait finalement plus du tout aussi saugrenue que cela. Jésus remplissait toutes les conditions imposées par Dieu dans le système sacrificiel de l'Ancien Testament. Je découvris finalement que Jésus était le moyeu de ma roue brisée. Tous les rayons convergeaient vers lui.
    Ce soir-là, avant de rentrer chez moi, j'ai accepté Jésus dans ma vie pour qu'il la dirige, qu'il la contrôle et qu'il la rende conforme à son plan pour moi. Tout cela fut dit en quelques mots simples: "Dieu, je veux essayer."

    Conclusion
    Les Juifs qui ont été placés en présence de Jésus et qui l'ont rencontré de façon authentique et personnelle attestent tous que Jésus leur a apporté la justification, la guérison spirituelle et la réconciliation avec Dieu. C'est l'oeuvre que l'Ancien Testament assignait à la mort et à la résurrection du Messie, et c'est ce que le Nouveau Testament déclare accompli par Jésus. Toutes les vies juives ainsi transformées par Jésus témoignent du fait que Jésus a non seulement confirmé et rehaussé leur judaïcité, mais qu'il est lui-même le Juif entre les Juifs.

      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 13:12