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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Islam Critique

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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:16

    Rappel du premier message :

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    Takfirisme pour obtenir femmes et butin

    Islam Critique - Page 2 Esclaves-sexuelles-arabes-640x409

    — Début de la traduction —
    Abu Qatada est monté sur son cheval et a été rencontrer Abu Bakr.
    Quand il arriva devant lui, il dit : tu sais que Malik bin Nouwarya avait un pacte et qu’il avait prétendu qu’il était musulman. J’ai tenté de raisonner Khalid mais il n’a pas voulu m’écouter et il a suivi les avis des bédouins qui voulaient du butin.
    Omar se leva et dit : O Abu Bakr, il y a de l’injustice dans l’epee de Khalid. Et si ceci n’est pas juste, tu as le devoir de le punir.
    Abu Bakr resta silencieux.
    — fin de la traduction —
     
    Notes de traduction
    [1] : Al-Harith Bin Rab’ii al-Ansari al-Soulami dit “Abu Qatada”. Un des compagnons du prophète des musulmans.
    [2] : Le premier calife
    [3] : Khalid ibn al-Walid. Le mercenaire du califat.
    [4] : Omar ibn al-Khattab. Deux ans plus tard, il allait devenir calife quand Abu Bakr décèdera. Malgré son caractère brutal attesté par de nombreuses sources, il n’aimait pas Khalid ibn al-Walid.
    [5] : Khalid ibn al-Walid était appelé « l’épée d’Allah ». A prendre dans le sens littéral. C’est lui qui défend Allah et tue pour Lui.
     
    Page(s) :
    Islam Critique - Page 2 Takfirisme-et-pillage-257x400

     
    Source :
    Tarikh al-Islam (l’Histoire de l’Islam)
    De: Al-Dhahabi (1274 – 1348)
    Volume 2, page 26
     
    Analyse :       
                                                 
    Voici un cas précis montrant la raison principale du takfirisme : le butin !
    En fait, Khalid ibn Al-Walid terrorisait au nom du premier calife. Ce dernier avait besoin d’un coup de terreur pour montrer de quoi il était capable pour se maintenir au pouvoir.
    Khalid, en plus de ses fidèles, recruta des bédouins prêts à tout. Au cas où ils trouvent des « apostats », ils devaient les tuer et se faire payer en nature : prendre les biens et les femmes des morts.

    Problème : les bédouins ne veulent pas rentrer bredouilles. On leur a fait miroiter des femmes et des richesses. Ils veulent de l’apostat et vite ! Autrement, ils risquent de quitter Khalid voire même se retourner contre lui.

    C’est là qu’arrive la tribu de monsieur Malik bin Nouwarya. Malgré qu’ils sont musulmans et le clament haut et fort, Khalid ne veut rien savoir. En chef de guerre avisé, il sent que s’il ne lâche pas du lest à ses bédouins, cela risque de mal tourner.

    Malik bin Nouwarya est donc déclaré « kafir » et égorgé. Le soir même Khalid viole sa femme qui – dit-on – était très jolie. Avant sa mort, Malik savait qu’on le tuait pour elle.
    Pour être juste, les livres sunnites ne disent pas il a violé la femme mais il a « épousé » la femme. Pour eux, décapiter un homme et copuler avec sa femme le soir même près de son cadavre s’appelle un mariage béni et hallal. Il n’y a rien à attendre de ces livres qui ont pris le parti des injustes et font tout pour corrompre les valeurs morales des gens afin que le criminel sorte blanc comme neige.

    La fin de l’histoire nous dit qu’Abu Bakr – dit le Siddiq (le Juste) – s’est tu. Il n’allait rien faire et effectivement il laissa Khalid et ses troupes causer massacres, tueries et pillages. Il avait besoin que Khalid fasse le nettoyage de toutes les poches d’opposition. Il l’encouragea même à la cruauté en lui demandant de bruler vivants ceux qu’il chope.
    Officiellement, dans l’islam sunnite, Abu Bakr est un « moubachar bil janah ». C’est-à-dire qu’il est au-dessus de la justice divine. Le sunnisme ne proclame pas l’universalité de la justice mais plutôt un système qui met l’homme politique au-dessus de tout. Son mercenaire Khalid ibn al-Walid est considéré comme un héros et des maternelles, écoles et mosquées portent son nom. Dans l’islam chiite qui se veut proche de la tradition du prophète des musulmans et de sa famille, Abu Bakr et Khalid sont maudits.
     
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    Islam Critique - Page 2 Dhahabi-Volume-2-pdf-257x400
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:28

    Le Calife Omar torture des servantes

    Islam Critique - Page 2 Omar-frappe-une-servante

    — Début de la traduction —
    – Et parmi elles : Labiba la servante de Bani Mouamil bin Habib bin Adi bin Kaab.
    Elle est rentrée dans l’islam avant Omar Ibn al-Khattab.
    Omar la torturait. Quand il s’arrêtait, il disait : je ne t’ai laissée que parce que ça commence à m’ennuyer.
    Elle lui répondait : Dieu te fera la même chose si tu ne rentres pas dans l’islam. Abu Bakr l’a achetée et puis l’a libérée.
     
    – Et parmi elles : Zinira. Elle appartenait à Bani Adi. Omar la torturait. Il été aussi dit qu’elle appartenait à Bani Makhzoum et Abou Jahl la torturait jusqu’à ce qu’elle perde la vue. […]
    Abu Bakr l’a achetée et puis l’a libérée.
    — Fin de la traduction —
     
    Page(s) :
    Islam Critique - Page 2 Page-208-210x300

    Islam Critique - Page 2 Omar-torture-Labiba-et-Zanira-1-300x224
    Cliquez pour zoomer encore…
     
     
    Source :
    Al Kamil fi al Tarikh
    De : Ibn al-Athir
    Page 208
     
    Analyse :
    L’historien sunnite Ibn al-Athir nous place ici dans la période du début de l’islam et cite les gens qui ont été martyrisés pour avoir suivi la nouvelle foi. Le futur calife Omar n’est pas musulman encore mais on retrouve chez-lui cette tendance qui ne le quittera jamais : il violente les femmes les plus faibles. Ici, il s’attaque à des sans grades, des servantes / esclaves, qu’il se fait un plaisir de torturer parce que personne ne va se mouiller pour elles.

    Son ami Abu Bakr – future calife aussi – semble le couvrir en les rachetant pour les libérer. Probablement Omar les laissait dans un tel état qu’elles ne pouvaient plus travailler. La seule façon d’avoir la paix avec le proprio qui considérait qu’on endommage son personnel ou sa propriété privée, était de lui rembourser le prix de l’esclave. D’où le « il les rachète et les libère ».
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Al-Kamil-fi-Al-Tarikh-pdf-209x300
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:36

    Le calife Omar enterre sa fille vivante

    Islam Critique - Page 2 Omar-enterre-sa-fille-vivante

    — Début de la traduction —
    Allah dit : « et qu’on demandera à la fillette enterrée vivante, pour quel péché elle a été tuée. »
    […]
    L’enterrée vivante : ensevelie de terre jusqu’à la mort. C’était la fille qu’on enterrait vivante. Ils lui creusaient un trou et la jetaient dedans puis balançaient de la terre dessus.
    Quand Dieu dit « pour quel péché elle a été tuée. », cela veut dire qu’elle n’a commis aucune faute qui mériterait qu’on la tue. Le crime retombe sur celui qui l’a tuée.
    Par contre, le crime est tellement grave que la question est dirigée vers elle pour faire pleurer ses parents.
    Et il est venu d’après Omar – qu’Allah le bénisse – qu’il disait : avant l’islam, une chose me faisait pleurer et une autre chose me faisait rire.
    Ce qui me faisait pleurer : j’ai été avec une fille à moi pour l’enterrer. Je lui ai creusé une fosse alors qu’elle secouait la poussière qui s’accrochait à ma barbe ne sachant pas ce que j’allais lui faire. Quand je pense à elle, je pleure.
    Et l’autre : je fabriquais une divinité en dattes et je la posais près de ma tête pour qu’elle vieille sur moi durant la nuit. Quand je me réveillais le matin en bonne santé, je mangeais la divinité. Quand je pense à cela, je rigole de moi-même.
    — Fin de la traduction —
     
    Notes de traduction :
    [1] : Versets 81:8 et 81:9 (voir les versets)
     
     
    Page(s) :
    Islam Critique - Page 2 Adwaa-63-277x400

     
     
    Source :
    Adwa’a al-Bayane
    Mohammed Amine al-Chanqaytti
    Volume 9, page 63
    NB : L’auteur de ce livre d’exégète est né en 1905 et mort en  1974. C’est un sunnite et un des membres fondateurs de la Ligue Islamique Mondiale gérée depuis l’Arabie Saoudite.
     
    Analyse :
    Cette histoire est littéralement un viol de l’humanité de millions d’enfants auxquels on la raconte souvent vers l’âge de 5 ou 6 ans.
    Mon fils, notre seigneur bien aimé le calife Omar ibn al-Khattab était tellement sensible et avait un cœur tellement grand, que lorsqu’il se rappelait qu’il avait enterré sa fille vivante, il pleurait. Elle cherchait à enlever la terre qui s’accrochait à sa barbe alors que lui, il l’enterrait vivante !

    Le but de cette histoire est d’imprimer dans la tête de l’enfant que l’homme de pouvoir, le calife, est toujours un modèle parfait quoi qu’il fasse. Même s’il enterre une fillette vivante, il est notre exemple. Nous devons détruire notre humanité, inverser tous nos repères moraux pour que lui reste honorable dans l’affaire.

    Un calife fait une saloperie ? Changeons donc les repères moraux et les notions de bien et de mal de générations de musulmans pour que la saloperie du calife devienne une bonne chose.
    Notez que juste après, il raconte une anecdote qui le faisait rire. C’est un peu comme si un criminel racontait au juge qu’il pleure quand il se rappelle comment il a tué sa victime mais qu’il éclate de rire quand il se souvient de l’émission de télé qui passait en ce moment-là. L’association de ces deux histoires dans le même narratif a pour but de banaliser le crime et montre que le gars en question n’a pas de regrets sincères et n’a tiré aucune leçon à partager.

    Notez qu’à l’âge de l’internet, des dizaines de forums et autres sites commencent à remettre en cause cette histoire qui a été racontée tel quel à des générations d’enfants. Enterrer pour toujours ces anciennes horreurs, c’est peut-être déjà un début de réforme ?

    En tous les cas, quand on lit les très nombreuses histoires du calife Omar battant les femmes, on se rend compte que sa haine maladive et hystérique des femmes est probablement la source de la misogynie qui règne dans les sociétés musulmanes.

    De plus, si Omar n’a pas commis ce crime, il reste donc à savoir à qui s’adressent les versets 81:8 et 81:9…

    Islam Critique - Page 2 Q-81--300x121
    Cliquez pour agrandir
    En 2015, à Tripura en Inde, un habitant du nom d’Abdul Hussein, a tenté de faire la même chose que son idole en enterrant sa fille de 10 ans. Elle a été sauvée in-extremis. Articles avec images : ici, ici, ici… Les sociétés finissent toujours par ressembler à leurs modèles.
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

    Islam Critique - Page 2 Adwaa-al-bayane-volume-9-pdf-265x400
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:38

    Omar ibn al-Khattab frappe sa soeur jusqu’au sang

    Islam Critique - Page 2 Omar-frappe-sa-soeur

    —- Début de la traduction —-
    11594 – Fatima bint al-Khattab bin Nafil al Qoraychiya al-Adawiya, la sœur d’Omar
    […]
    J’ai demandé à Omar au sujet de sa conversion à l’islam. Il a dit :
    – Je suis sorti trois jours après la conversion de Hamza et j’ai rencontré untel fils de untel al-Makhzoumi et je l’ai interpellé “tu as renié  la religion de tes parents pour aller à la religion de Mohammed ?”
    Il a alors répondu : “Des gens beaucoup plus proches de toi que moi l’ont fait!”
    J’ai répondu : “tu parles de qui ?”
    Il a répondu : “Ta sœur et ton gendre!”
     
    J’ai donc été chez eux. J’ai trouvé la porte fermée mais je pouvais entendre des bruits à l’intérieur. On m’a ouvert et je suis rentré.
    Je lui ai dit : “quelles sont ces rumeurs qu’on me rapporte ?”
    Elle a dit : “je n’ai rien entendu”
    Et nous avons continué à nous disputer jusqu’à ce qu’elle ait pris sa tête entre ses mains et elle a dit :
    – Je le fais malgré toi !
    Omar a dit : j’ai eu honte quand j’ai vu le sang…
    — Fin de la traduction —
     
    Notes de traduction :
    [1] : on parle ici d’Omar ibn al-Khattab al-Adawi qui sera plus tard le second calife
    [2] : ainsi écrit dans le texte original « Foulane bin Foulane al-Makhzoumi ». Probablement al-Walid bin al-Walid bin al-Moughayra al-Makhzoumi [wiki: ar]. Le “Foulane” ici remplace un prénom qui revient deux fois. Cet homme avait le même prénom de son père. On connait un autre membre de sa famille « Khaled », c’est-à-dire Khaled ibn al-Walid qui sera mercenaire du calife Abu Bakr plus tard et brulera des villages entiers pour lui.
     
    Page(s) :
    Islam Critique - Page 2 Al-Issaba-Volume-8-page-271-269x400

     
    Source :
    Al Issaba fi Ma’arifat al-Sahaba
    De : Ibn Hajjar al-Askalani
    Volume 8, page 271
     
    Analyse :
    Nous voici encore dans une histoire un peu tronqué où Omar joue un rôle qu’on lui connait bien : frapper les femmes.
    Ce livre est une source de premier choix chez les musulmans quand il s’agit de connaitre la vie des gens ayant vécu autour du prophète. Quand on le cite, on dit juste « al-Issaba » et tout le monde sait de quoi en parle. Ibn Hajjar est un des piliers du sunnisme : c’est lui qui a écrit le fameux « Fat’h al-Baari » dans lequel il explique Sahih al-Boukhari.

    C’est Omar qui parle et nous sommes à la période avant sa conversion à l’islam. Mais à travers les sources, on voit que sur plusieurs décennies – avant et après son islam – il va toujours avec une relation de violence envers les femmes. Ni l’islam, ni l’âge, ni l’accès au pouvoir plus tard ne le changeront. Au moindre problème, on le voit surgir gourdin a la main pour sévir.

    Les auteurs, les sources, les narration s’accumulent et sont toutes cohérentes avec son personnage.
    Le problème est qu’il a été élevé en modèle dans les nations arabo-musulmanes. Des jeunes filles sont littéralement amoureuses de lui tellement le battage médiatique et la propagande continuent à le glorifier. Mais son modèle est néfaste pour la société. La violence contre les femmes dans les pays musulmans ne vient pas par hasard….

    Pour plein d’auteurs sunnites, Omar ibn al-Khattab est un quasi-prophète (d’autres articles viendront prouver ce point). Puis pour tous les sunnites, il est officiellement au-dessus de la justice divine qui on le sait – en islam – est à deux vitesses. Allah ne juge pas les califes.
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Al-Issaba-Volume-8-pdf-270x400
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:39

    An 715 – le califat compte les Esclaves Maghrébins en « têtes » comme du bétail

    Islam Critique - Page 2 Esclavage-arabe-des-berberes-2

    — début de la traduction —
    Il a envoyé son frère Marwane avec une armée. Il a réussi à toucher en esclaves, cent mille têtes. Et il a envoyé son neveu avec une armée. Lui aussi a pu toucher en esclaves cent mille têtes de Berbères.
    Quand sa lettre est arrivée chez al-Walid, elle disait que le cinquième du butin est de quarante mille têtes.
    Les gens ont dit : il est fou ! Comment peut-il avoir quarante mille têtes qui sont le cinquième du butin ?
    Il a entendu cela et il a envoyé quarante mille têtes qui étaient bien le cinquième du butin. Il n’y a jamais eu en islam autant d’esclaves que ceux de Moussa bin Noussayr l’Emir du Maghreb.
    — fin de la traduction —
     
    Notes de traduction :
    [1] : Le cinquième du butin revenait toujours au calife.
    [2] : Les gens sont incrédules et croient qu’il y a erreur de calcul tellement le chiffre est grand. D’après le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, la population mondiale de l’époque était de l’ordre de 300 millions d’habitants. D’autres comme l’économisme Angus Maddison l’estiment autour de 200 millions. Sur la base de ce dernier chiffre, à peu près 0.1% de la population mondiale a été réduite à l’esclavage en une seule année. C’est comme si aujourd’hui, 7 millions de personnes étaient mises en esclavage d’un coup.
    [3] : Moussa bin Noussayr était un général Arabe travaillant pour le 6eme calife Omeyyade Al-Walid ibn Abd al-Malik. Une fois qu’ils avaient conquis une terre, ils étaient souvent nommés émirs à cet endroit et continuaient à dépendre du calife. En général, la terre conquise servait de base pour aller plus loin encore.
     
     
    Page(s):
    Islam Critique - Page 2 Bidaya-Nihaya-page-629-volume-12-c-281x400

     
    Source:
    Al Bidaya wa al-Nihaya
    De : Ibn Kathir
    Volume 12, Page 629
     
    Analyse:
    Les livres de l’Histoire du califat islamique ne sont qu’une longue suite de comptage d’esclaves, de femmes, d’enfants et de biens pris sur des mulets. Les populations déportées sont par la suite vendues sur les marchés. Les plus jolies femmes et beaucoup de jeunes garçons finissent dans des harems qui ne sont rien d’autre que des lieux d’esclavage sexuel au profit de la caste dirigeante.

    Les mêmes marchands qui vendent le bétail, vendaient aussi des esclaves sur les souks. Les livres de Sharia expliquent en détail les règles du commerce d’humains qui était d’une banale normalité.
    Moussa bin Noussayr qui comptait les Berbères par têtes comme du bétail est aujourd’hui traité en héros dans les pays du Maghreb. Il y a même des écoles qui portent son nom. Pourtant, les Maghrébins d’aujourd’hui ne sont pas descendants des conquérants Arabes ! Ces derniers sont venus en nom peu élevé pour occasionner un changement ethnique chez les populations locales.

    Aujourd’hui, on enseigne aux enfants du Maghreb que les conquêtes arabes (appelées « foutouhates » = « ouvertures ». Ils ne disent pas conquérir un pays, mais ouvrir un pays) étaient une bonne chose parce qu’elles leur ont ramenée les « bienfaits de l’islam ». Elles habituent les enfants à accepter tout, y compris une attaque contre leur pays si celle-ci sert l’islam. Après il ne faut pas s’étonner de voir ces enfants plus tard rejoindre des groupes terroristes menant une guerre de religion à leur propre pays.
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Bidaya-Nihaya-vol-12-pdf-284x400
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:40

    Dieu veut que l’esclave obeisse à son maitre

    Islam Critique - Page 2 Esclaves-arabes

    — début de la traduction —
    le prophète a dit : le premier qui entre au paradis est un esclave qui obéit à Allah et obéit à son maitre
    — fin de la traduction —
     
    Page(s):
    Islam Critique - Page 2 Mousnad-Ahmed-Page-18-300x128
     
    Source :
    Mousnad Ahmed
    De: Ahmed Ibn Hanbal
    Page 18
    NB : Mousnad Ahmed est le livre fondateur de l’une des 4 écoles sunnites : le hanbalisme. C’est de cette école que viennent le salafisme et le wahhabisme. L’imam Ahmed est une autorité importante chez les 4 écoles sunnites. Dans la période récente, les enseignements de son école subissent une forte promotion qui les fait dominer de plus en plus les autres écoles (exemple : le salafisme progresse sur des terrains traditionnellement malékites).
     
    Problème :
    On enseigne aux enfants que l’islam a aboli l’esclavage. Pourtant, l’étude des sources de l’islam ne permet pas de soutenir une telle affirmation.
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:41

    L’esclave n’a pas le droit de fuir ses maitres

    Islam Critique - Page 2 Arab-slave-trade

    — Début de la traduction —
    « [228] 122 – (68) j’ai été informé par Ali ibn Houdjr alSaadi (عَلِيُّ بْنُ حُجْرٍ) : nous avons été informés par Isma’il, c’est-à-dire Ibn Oulaya (إِسْمَاعِيلُ بْنُ إِبْرَاهِيمَ ابْنُ عُلَيَّةَ), d’après Mansour Ibn Abdalrahman, d’après Al Sha’abi (عامر الشعبي), d’après Jarir qui l’a entendu dire : « tout esclave qui fuit ses propriétaires est devenu par ce fait mécréant jusqu’à ce qu’il revienne à eux ».
    Mansour [Mansour Ibn Abdalrahman] a dit : « je jure au nom d’Allah qu’il a été rapporté d’après le prophète mais je n’aurais pas aimé être cité dans cette narration ici à Bassora. »
    […]
    « [230] 124 – (70) Yahia Ibn Yahia rapporte : nous avons été informés par Jarir, d’après Moughayra, d’après Al Sha’abi qui a dit : Jarir Ibn Abdallah rapportait que le prophète a dit : « si l’esclave fuit [ses maitres] sa prière ne sera plus acceptée [par Dieu] »
    — Fin de la traduction —

    Islam Critique - Page 2 Sahih-Muslim-page-163-193x300

     
    NB : le Sahih Muslim utilisé ici est en Arabe / Anglais. La traduction française proposée ici se base sur la version Arabe. Il ne serait pas convenable de traduire depuis l’Anglais parce que cela serait la traduction d’une traduction. De plus, la partie en Anglais est traduite de manière simplifiée sans citer le détail de la chaine de narration.
     
    Source :
    Sahih Muslim
    De : Muslim Ibn al Hadjaj
    Page 163 [chapitre sur la foi]
    NB : Sahih Muslim est un livre fondateur de la doctrine sunnite. Ce livre et celui de Boukhari sont inattaquables dans la doctrine sunnite.
     
    Problème :
    Tous les petits enfants musulmans apprennent que pendant que les Etats-Unis faisait du commerce d’esclaves jusqu’à une époque récente, l’islam a interdit l’esclavage il y a 1400 ans. Cette affirmation est fausse et ne résiste pas à l’examen. Ici, clairement Sahih Muslim fait du « takfir », c’est-à-dire déclare apostat, l’esclave qui décidé de fuir ses maitres ou ses propriétaires.
    Par ailleurs, les différents livres de sharia (fiqh) et d’Histoire (tarikh) musulmans ne montrent aucune prise de position contre l’esclavage. Au contraire, il y est tout le temps question de gens, surtout non musulmans ou considérés comme tels, qui sont pris en tant que butin et réduits à l’esclavage. Les chapitres sur le « djihad » dans les livres sunnites justifient à force de versets, de hadiths et d’exemples la mise en esclavage des femmes et des enfants de l’ennemi.
     
    Contre-thèse :
    L’étude du Coran, de la sunnah et des 1400 ans de l’Histoire islamique depuis les sources les plus reconnues et respectées chez les musulmans montre que l’esclavage fait partie intégrante de l’islam. En particulier, sont autorisées les guerres d’agressions (djihad) pour « répandre la religion de la miséricorde » et mettre en esclavage tous ceux qui refusent de se convertir. Les femmes en particulier ont de tout temps été partagées parmi les vainqueurs et violées immédiatement.
    D’autres peuples ou doctrines ont permis la pratique de l’esclavage mais l’islam a la particularité de le nier alors que ses livres officiels disent le contraire.
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

    Islam Critique - Page 2 SahihMuslimVol.1-ahadith0001-1160-pdf-191x300
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:42

    Les clients palpent les esclaves au marché de la Mecque

    Islam Critique - Page 2 Esclavage-arabe

    — début de la traduction —
    29 – L’homme veut acheter une esclave et la touche
    20598 – Ali bin Moushir nous a parlé, d’après Ubaydullah, d’après Nafi’a, d’après Ibn Omar :
    Quand il cherchait à acheter une esclave, il posait sa main sur ses fesses, ou entre ses cuisses et parfois il dévoilait ses jambes
    […]
    20600 – Waki’a nous a parlé, d’après Abdallah bin Habib, d’après Abi Jaffar : il a demandé le prix d’une esclave en posant ses mains sur sa poitrine et ses seins
    20601 – Ibn Moubarak nous a parlé, d’après al-Awzaii qui a dit : J’ai entendu Ata qui a reçu une question au sujet des femmes esclaves qui se vendent à la Mecque, il a déconseillé de les regarder sauf pour celui qui veut en acheter.
    — fin de la traduction —
     
    Notes de traduction :
    [1] : Ibn Omar, c’est-à-dire “le fils d’Omar”. Il s’agit du fils d’Omar ibn al-Khattab. Le second calife. C’est pour cette raison que les commençants lui laissent de l’espace avec autant de déférence.
    [2] : Awzâ’î est un juriste musulman né environ 75 ans après la mort du prophète
    [3] : Ata bin Rabah est un juriste musulman né environ 15 après la mort du prophète. Est une source importante de hadith et d’Histoire de cette époque
     
     
    Page(s):
    Islam Critique - Page 2 Ibn-Abi-Shayba-Volume7-page119-276x400

    Source:
    Moussanaf ibn Abi Chayba
    De : Ibn abi Chayba (ou aussi: Ibn abi Shayba)
    Volume 7, page 119
     
    Analyse:
    Nous sommes dans les années qui ont suivi la mort du fondateur de l’islam et à la Mecque. Les récits viennent d’hommes qui sont des sources de premier plan. Et que disent-ils ? Pas un mot contre l’esclavage. Au contraire, on voit que cette pratique est banale.
    Rien que ce tome de Ibn abi Shayba comporte des dizaines de points sur le commerce d’esclaves mais pas une seule fois il y a remise en question de l’esclavage.
    Encore une fois, ces filles étaient kidnappées lors de guerres et razzias. Ceux qui partaient combattre étaient payés en butin et des livres entiers ont été écrits sur comment partager les biens, les femmes et les enfants de l’ennemi vaincu.
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Moussanaf-Ibn-Abi-Chayba-Volume-7-pdf-280x400
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:43

    Ibn Omar palpe une esclave sur le marché

    Islam Critique - Page 2 Vente-Esclave-Ibn-Omar

    — début de la traduction —
    29 – L’homme veut acheter une esclave et la touche
    20597 – Jaryr nous a dit, d’après Mansour, d’après Moudjahid qui dit que :
    J’étais avec Ibn Omar à circuler dans le marché quand nous avons vu des vendeurs de bêtes et d’esclaves. Ils s’attroupaient autour d’une esclave qu’ils touchaient. Quand ils ont vu Ibn Omar, ils se sont écartés en disant :
    – Ibn Omar est venu !
    Ibn Omar s’est approché d’elle, il a touché son corps et il a dit : où sont les propriétaires de cette esclave, ça c’est de la marchandise !
    — fin de la traduction —
     
    Notes de traduction :
    [1] : En Arabe « Nakhassine » [pluriel de Nakhas] ce sont des marchands de bétail et d’esclaves. Les deux rentrants littéralement dans la même catégorie de « marchandise ».
    [2] : Ibn Omar, c’est-à-dire “le fils d’Omar”. Il s’agit du fils d’Omar ibn al-Khattab. Le second calife. C’est pour cette raison que les commençants lui laissent de l’espace avec autant de déférence.
     
    Page(s):
    Islam Critique - Page 2 Ibn-Abi-Shayba-Volume7-page118-279x400
    (page 118)
    Islam Critique - Page 2 Ibn-Abi-Shayba-Volume7-page119-276x400
    (page 119)
    Source:
    Moussanaf ibn Abi Chayba
    De : Ibn abi Chayba (ou aussi: Ibn abi Shayba)
    Volume 7, page 118 et 119
     
    Analyse:
    Le renvoi de bas de page dit : hadith Sahih ! Ibn Omar est un des hommes les plus importants de Boukhari dont la chaine de narration en or se termine chez Ibn Omar.
    Ces femmes vendues sur le marché étaient kidnappées lors de razzias dans des pays voisins où chez des tribus affaiblies. Elles étaient distribuées aux combattants comme butin et elles étaient utilisées comme bonnes à tout faire et comme objets sexuels.
    Le mythe que « l’islam a interdit / aboli l’esclavage » a été mis dans la tête de millions d’enfants mais il ne repose sur rien. C’est juste une affirmation gratuite. L’islam n’a fait que valider l’esclavage tel qu’il était pratiqué depuis la nuit des temps. Les livres islamiques reviennent sur les règles permettant d’acheter un esclave, vendre un esclave, affranchir un esclave, l’utiliser sexuellement…
    Les apologistes donnent souvent des exemples d’affranchissement d’esclaves comme Bilal ibn Rabah qui a été acheté et affranchi. Mais cette possibilité d’affranchir la personne a depuis toujours existé dans le droit de l’esclavage. Elle n’en n’est pas la négation mais juste une modalité qui permettait à un maitre d’offrir sa liberté à un esclave en particulier. Mais ceci ne remet pas en cause l’esclavage en général. Le Coran a interdit le porc, la bête étouffée, la bête assommée, la bête morte par précipitation… (Coran 5:3) mais n’a pas un mot pour interdire l’esclavage.
    Les jeunes musulmans doivent être sensibilisés à l’esclavagisme arabo-musulman qui a duré des siècles et a concerné des millions de gens. S’ils étaient moralisés dans le sens que ceci est un crime abominable même si l’islam ne le règle pas, cela aurait évité que l’on se retrouve avec des groupes terroristes vendant des fillettes dans des cages et des millions de jeunes trouvant cela génial au point de vouloir s’enrôler.
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Moussanaf-Ibn-Abi-Chayba-Volume-7-pdf-280x400
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:44

    Ibn Omar: “écoute comme si tu étais un âne”

    Islam Critique - Page 2 Ane-Ibn-Omar-Ibn-al-Khattab

    Début de la traduction
    7798 – Nous avons été informés par Waki’a, d’après Sofiane, d’après Mansour, d’après Moudjahid qui a dit : un homme a demandé à Ibn Omar s’il doit faire la prière derrière un imam durant le mois du Ramadan ? Il a répondu : écoute comme si tu étais un âne.
    Fin de la traduction
     
    Islam Critique - Page 2 Moussanaf-Ibn-Abi-Chayba-vol3-p359-210x300

     
     
    Notes de traduction
    [1] : Waki’s Ibn al Jarah. Né en 128 ou 129 de l’Hégire. Environ 746 de notre ère. Irak.
    [2] : Sofiane sans autre précision quand on parle de Waki’a est toujours son maitre Sofiane al Thawri (97 – 161 Hégire)
    [3] : Moudjahid Ibn Jabr. A vécu entre 21 – 104 Hégire ou 642 – 722 de notre ère. N’a pas connu le prophète [il est né après la mort de ce dernier]. Est souvent cité dans les chaines de narration des hadiths et autres propos qu’on trouve dans les livres sunnites mais aussi chiites. Les deux écoles le respectent et le considèrent comme une source fiable. Comme lui-même n’a pas connu le prophète, on ne trouvera jamais une chaine de narration « d’après Moudjahid d’après le prophète ». On va souvent trouver Aicha, ou Ibn Abass ou Ibn Omar intercalé entre lui et le prophète.
    [4] : Abdullah Ibn Omar Ibn Al Khattab : nom à retenir. Il revient très souvent dans les livres des hadiths y compris Sahih Boukhari et Muslim. C’est le fils d’Omar Ibn al Khattab, le second calife. En termes de promotion de la mentalité et de la culture du califat dans l’islam, il serait l’équivalent d’Aicha. Aicha – en plus d’être l’épouse du prophète – était la fille du premier calife.
     
    Source :
    Moussanaf Ibn Abi Chayba
    De : Ibn Abi Chayba
    Tome 3, page 359
    NB : les histoires d’Ibn Abi Chayba sont souvent référées d’après leur numéro d’ordre dans son livre. Comme ici 7798. Il n’est pas recommandé de faire confiance à cette numérotation parce qu’elle change d’une édition à l’autre.
     
    Problème :
    Illustration parfaite de la mentalité des gens de pouvoir et de leurs proches. Ils souhaitent que les gens se comportent comme des ânes et abandonnent toute réflexion et conscience propre.
    Notez le renvoi en bas de page au sujet de cette histoire: il est dit que sa chaine de narration est de niveau « sahih » (authentique).
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Mousanaf-volume-3-pdf-207x300
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:45

    Le Caliphe Omar maudissait ceux qui posaient des questions

    Islam Critique - Page 2 Omar-no-questions

    — Début de la traduction —
    131 – Nous avons appris de Muslim ben Ibrahim, que Hamad ben Yazid al Mouqari a dit, d’après son père que :
    Un homme est venu chez Ibn Omar et lui a posé une question sur je ne sais quel sujet.
    Ibn Omar lui dit: ne pose pas de questions sur ce qui n’est pas, j’ai entendu Omar Ibn al-Khattab maudire celui qui pose des questions sur ce qui n’est pas !
    — Fin de la traduction —
     
    Notes de traduction
    [1] : Ibn Omar, c’est Abdellah Ibn Omar Ibn al-Khattab. C’est le fils d’Omar, le second calife. Il reste une source importe d’histoire et de hadiths dans les livres.
     
    Pages(s) :
    Islam Critique - Page 2 Hj-207x300

    Source :
    Sunnan al Darami
    De : Al-Darami
    Page 127
     
    Analyse :
    Livre après livre et de la bouche de leurs proches, on apprend la mentalité des califes. Ibn Omar, nous l’avions déjà rencontré dans un autre livre (Moussanaf Ibn abi Chayba cliquez-ici) demander aux gens de se comporter comme des ânes. En fait, monsieur Ibn Omar est trop gentil avec son père. Ce dernier pas seulement maudissait ceux qui posaient des questions, mais n’hésitait pas à les torturer pendant des semaines comme raconté à cette page.
    Cette mentalité de « ne pas poser de questions » existe jusqu’à maintenant dans les sociétés arabo-islamiques. Dans beaucoup de cas, quand un musulman se pose des questions, il est immédiatement encerclé par des inquisiteurs de sa propre famille qui le font taire. Sans l’omerta et la terreur intellectuelle, comment pourrait-on raconter aux enfants que les califes et autres hommes politiques sont le comble de la justice, de la bonté et de la sagesse alors que tous les livres de l’islam racontent l’opposé ?
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Sunnan-al-Darami-pdf-201x300
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:45

    Le Caliphe Omar torture un homme qui pose des questions sur le Coran

    Islam Critique - Page 2 Coran-Omar

    — Debut de la traduction (section 1) —
    154 – Nous avons été informés par Abu al Nouaman, d’après Hamad bin Zayd, d’après Yazid bin Hazim, d’après Soulayman bin Yassar que :
    Un homme est qui s’appelle Sabigh est arrivé à Médine et a commencé à poser des questions au sujet des versets difficiles du Coran .
    Omar a demandé qu’on aille le chercher et il a préparé des tiges de palmier.
    Omar demanda à l’homme : qui es-tu ?
    L’homme répondit : Je suis Abdallah ibn Sabigh
    Omar prit une des tiges de palmier et commença à le fouetter en disant :
    – Et moi je suis le serviteur d’Allah Omar !
    Il a continué à le frapper jusqu’ à ce que sa tête commence à saigner.
    L’homme criait :
    – C’est bon Emir des Croyants, ce que j’avais en tête est parti.
    — Fin de la traduction (section 1) —





    — Debut de la traduction (section 2) —
    158 – Nous avons été informés par Abdallah ibn Salah que : Al Layth m’a dit que : J’ai été informe par Ibn Ajlane, d’après Nafi’a que :
    Sabigh l’irakien a commencé à poser des questions aux groupes de musulmans au sujet du Coran. Ceci l’amena jusqu’en Egypte.
    Amr ibn al Aass l’a envoyé chez Omar.
    Quand le messager est arrivé avec la lettre, Omar l’a lue et a demandé : il est où l’homme ?
    Le messager répondu : il est sur le cheval
    Omar répondit : fais attention qu’il ne prenne pas la fuite et que je te punisse de manière très douloureuse.
    Le messager s’en alla chercher Sabigh.
    Omar dit : tu poses de nouvelles questions ?
     
    Omar se fit ramener des tiges fraiches de palmier et le fouetta jusqu’à ce que son dos ruisselle de sang. Puis, il l’a laissé jusqu’à ce qu’il guérisse et recommença à le frapper. Puis, il le laissa encore guérir et le fouetta.
     
    Sabigh disait : si ton intention est de me tuer, tue-moi de manière clémente. Et si ton intention est de me soigner, je suis guéri.
    Omar le libera mais a écrit a Abi Moussa al-Achaari pour interdire aux musulmans de le fréquenter.
    — Fin de la traduction (section 2) —
     



    Notes de traduction :
    [1] : Selon certains récits, il cherchait l’explication des premiers versets de la Soura 51 du Coran (voir ici)
    [2] : Jeu de mots. En Arabe « Abdallah » veut dire « serviteur d’Allah ». L’homme s’appelle Abdellah et le calife en le fouettant lui dit qu’il est le serviteur d’Allah Omar.
    [3] : sobriquet que les dirigeants politiques sunnites aiment se donner
    [4] : il a été en fait mis aux arrêts et emmené d’Egypte à Médine en tant que prisonnier. Un messager accompagnait le convoi muni d’une lettre expliquant le « crime ».
    [5] : beaucoup d’historiens considèrent Omar comme un calife particulièrement obtus et brutal. Les textes à son sujet rapportent qu’il parlait tout le temps avec agressivité et servait libéralement les menaces.
    [6] : la torture a du durer des mois parce qu’il le laissait arriver jusqu’à la guérison complète et le fouettait de nouveau.



    Page(s) :
    Islam Critique - Page 2 Sunnan-al-Darami-page-131-203x300

     
    Source :
    Sunnan al Darami
    De : Al-Darami
    Page 131
     
    Analyse:
    Le calife Omar, exemple de bonté et de justice chez les musulmans dès l’école primaire, était en fait une brute d’une ignorance crasse. C’est pour cette raison qu’il n’aimait pas les questions.
    Le salafiste Ibn al-Jawziya, pourtant très pro-califat, a été obligé d’écrire en un moment d’honnêteté qu’Omar était un ignorant. Le texte disait : «  Omar était plus ignorant qu’une femme ! ». (source à venir)
    Dans un récit d’Ibn Taymiyyah (source à venir), il a tué un homme pour une question banale.

    Se retrouvant au pouvoir en tant que calife, il devenait automatiquement un super-imam. Les gens venaient vers lui pour les questions religieuses qu’il devait trancher. Son ignorance le complexa au point qu’il terrorisait les gens pour qu’ils ne posent et ne se posent aucune question. Le sort de cet Irakien reste une triste illustration du style d’Omar.

    A noter que dans son prédécesseur Abu Bakr – celui qui aime bruler les gens vivants – avait l’insulte facile quand on lui posait des questions (voir ici).
    NB : très officiellement, Omar fait partie des « Moubacharoune bil Janah ». C’est-à-dire un groupe de gens – des califes surtout – que l’islam considère au-dessus de la justice divine. Allah leur donne un accès direct au paradis quelque soient leurs crimes. On a encore une fois une religion qui ne proclame pas une justice absolue et égalitaire, mais une justice à deux vitesses : le musulman lambda est puni pour avoir oublié de mouiller correctement ses pieds lors des ablutions (voir Boukhari) alors que l’homme de pouvoir peut faire ce qu’il veut et cette justice ne l’atteint pas.
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Sunnan-al-Darami-pdf-201x300
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    Message  Arlitto Mar 17 Nov 2020 - 15:46

    Le prophète faisait des razzias avec les juifs

    Islam Critique - Page 2 Islam-razia

    —- Début de la traduction —-
    100 – Celui qui fait des razzias avec des idolâtres et leur donne leur part
    33709 Hafs bin Ghiat nous a dit, d’après Ibn Jourayj d’après al-Zouhari que : « le messager d’Allah a fait des razzias avec des gens parmi les juifs et leur a donné leurs parts »
    33710 – Nous avons été informés par Waki’a qui a dit : nous avons été informés par Soufiane, d’après Ibn Jourayj d’apres al Zouhari que : « le prophète faisait des razzias avec les juifs et leur donnaient des parts comme les parts des musulmans ».
    33711 – Waki’a nous a informés : Soufiane a dit d’après Yazid bin Yazid bien Jabir d’après al-Zahari que : « le prophète faisait des razzias avec les juifs et leur donnaient leurs parts »
    — Fin de la traduction —
     
     
    Page(s) :
    Islam Critique - Page 2 Moussanaf-388-285x400

     
    Source :
    Moussanaf ibn Abi Chayba
    De : Ibn Abi Chayba
    Volume 11 pages 388
     
    Analyse :
    Les livres d’Histoire, de Sira (biographie du prophète) ou de Charia ont tous des chapitres importants sur les razzias. Les questions de partage de butin y occupent une place essentielle : est-ce que l’esclave prend la même part que l’homme libre ? Est-ce le cavalier prend la même part que le fantassin ? Que donner à celui monte un âne au lieu d’un cheval ?…
    Ces passages ne sont glorification de l’agression, de la destruction et du pillage. Allah est bien sûr d’accord parce que, de façon mystérieuse, ces évènements permettent de propager sa religion de miséricorde.
     
    Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :
    Islam Critique - Page 2 Moussanaf-Ibn-Abi-Chayba-Volume-11-pdf-281x400
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