[center][size=17][size=22]La récompense en Islam[/size][/size][/center]
[center][size=17][b]Le Lupanar d’Allah[/b][/size][/center]
[b][size=17]Afin de recruter des candidats au martyre, les imams promettent aux musulmans soixante-douze vierges à quiconque se ferait exploser au milieu des infidèles et sacrifierait ainsi sa vie dans le chemin d’Allah.[/size][/b]
[size=17]Les clips vidéos de jeunes femmes accueillant le chahîd au Paradis sont largement diffusés dans les médias arabes, surtout palestiniens, de même que les prêches de responsables religieux tout émoustillés à l’idée de rejoindre ces créatures idylliques. Cet enseignement, qui est source de moqueries et sujet de caricatures en Occident, se base sur le Coran et le hadith, en effet, les mahométans en sont convaincus, des dizaines de vierges leur tiendront compagnie dans l’éternité.[/size]
[center][size=17][b]Les Houris[/b][/size][/center]
[b][size=17]Dans une esquisse des plaisirs du Paradis, Allah projette d’unir les croyants à des épouses « purifiées » (2.25, 3.15, 4.57), c’est-à-dire, d’après les exégètes, qu’elles n’auront ni menstruation, ni semence, ni souillure, ni grossesse, ni péché, elles ne feront pas leurs besoins et ne cracheront pas.[/size][/b]
[size=17]On les appelle les « houris aux grands yeux noirs » (44.54, 52.20, 56.22). Leurs regards sont chastes (37.48, 38.52, 55.56), d’égale jeunesse (38.52, 56.37, 78.33) - trente-trois ans, dit-on, comme l’âge du Christ quand Dieu l’éleva à lui - elles sont semblables à des perles cachées (37.49, 56.23), vertueuses, et aussi belles que le rubis et le corail (55.58, 55.70). [/size][b][size=17]Dieu les a créées parfaites (56.35), avec une poitrine magnifique aux « seins arrondis » (78.33) qui « ressemblent à des grenades, ils ne tombent pas et sont naturellement redressé[/size][/b][size=17]s », commente Ibn Qayyim (m. 1350) ; [/size][size=17][u]Gibril Fouad Haddad observe que la lecture de ce dernier verset provoque, chez les pieux, l’émission d’une substance jugée impure par la jurisprudence :[/u][/size][size=17] « certains d’entre eux auront besoin de faire les ablutions après avoir entendu le verset : des (belles) aux seins arrondis, d’une égale jeunesse. Quant à nous, nous pouvons le lire et le lire sans que cela ne nous fasse de l’effet ». [/size][b][size=17]Les houris sont enfermées dans des tentes (55.72), à l’abri des regards[/size][/b][size=17], indique l’imam Moslim bin al-Hajjâj, et [/size][b][size=17]n’ont jamais connu d’homme ni de djinn[/size][/b][size=17] (55.56, 55.74). [/size][size=17]Qu’ils soient de la descendance d’Adam ou de la race des djinns, les musulmans pourront jouir à outrance de ces femmes à l’hymen immaculé, [/size][size=17]« les gens du Paradis seront, ce jour-là, dans une occupation qui les remplit de bonheur » (36.55), [/size][b][size=17]Ibn Kathîr rapporte que « leur passe-temps consiste à déflorer des vierges[/size][/b][size=17] », cependant, [/size][size=17][u]nulle obligation pour eux de les épouser avant de passer à l’acte, car au Paradis l’illicite devient licite, la fornication, qui est puni sur Terre de cent coups de fouet (24.2), est tolérée dans l’au-delà :[/u][/size]
[size=17]Le mot tazwij signifie à l’origine « rendre une personne partenaire à une autre ». Plus tard, il devint employé abondamment dans le sens de « mariage ». Selon le deuxième sens, les hommes du Paradis seront mariés techniquement aux houris. C’est le sens apparent du verset (44.54). Cependant, les habitants du Paradis ne seront légalement pas obligés d’observer les préceptes de la charia, le but du mariage est de les honorer. Par conséquent, cela ne devrait pas soulever d’objection. Si l’on prend le premier sens du mot, les houris seront données comme partenaires aux hommes du Paradis. Les houris leur seront offertes dans ce cas comme un cadeau. Il n’y aura pas besoin de contrat de mariage comme cela se fait dans ce monde.[/size]
[size=17]Il est communément admis chez les ‘oulemâ’ que les plaisirs interdits ne le sont plus dans l’autre monde. [/size][size=17][u]Alors qu’une musulmane s’étonne de cette doctrine, le Cheikh al-Mounajid lui répond sans langue de bois : [/u][/size][size=17]«[/size][b][size=17] quant à l’interdiction par Allah de certaines pratiques ici-bas pour récompenser celui qui s’en prive dans l’au-delà (comme le vin, l’adultère, l’usage de la soie par les hommes, etc.), c’est bien ce qu’il plaît à Allah d’accorder en guise de récompense à ceux qui Lui auront obéi et auront persévéré dans la maîtrise des passions de leurs âmes durant leur vie d’ici-bas »[/size][/b][size=17].[/size][size=17][u] Le juriste égyptien Mohammed bin ‘Omar al-Boujayrami enseigne même par la voix du savant andalou al-Qortobi que le sexe avec les membres de sa propre famille est dépénalisé :[/u][/size][size=17] « al-Qortobi a déclaré qu’il lui ait permis (au croyant) d’épouser tous les mahâram sauf la mère et la fille ».[/size]
[size=17]Les traditions prophétiques fournissent bien plus de détails concernant les houris et le coït dans l’au-delà, mais leur authenticité est souvent discutée au sein du cercle très fermé des mouhaddithin. On dit que « les houris ont été créées de safran », que la paupière d’une vierge « ressemble à l’aile d’un aigle » - il s’agit probablement d’une image représentative des longs et beaux cils entourant ses grands yeux - que les bijoux de la créature brillent de mille feux et pourraient éclairer « tout l’espace existant entre l’orient et l’occident », elle porte soixante-dix robes dont la dernière est aussi belle « que les anémones qui poussent sous l’arbre Tuba », et le visage de son époux se reflète dans sa joue, ainsi que dans son foie. Sachant cela, le tabi’i et traditionaliste Mohammed bin Ka’b al-Qorazi s’est exclamé : « par Dieu, en dehors de qui il n’y a pas d’autre Dieu, si une houri se trouvant près du Trône montrait son bracelet, il éteindrait par sa lumière celle du soleil et celle de la lune. Que dire alors de la beauté de celle qui le porte ? » [/size][size=17][u]La dulcinée est vêtue de vêtements transparents et son corps est translucide, si bien que ses organes, son sang, et même la moelle de ses os, sont visibles :
[/u][/size]
[size=17]‘[/size][size=17][u]Abdullah bin Mas’oud a rapporté que le Prophète a dit :[/u][/size][size=17] « la blancheur de la jambe d’une femme du Paradis sera visible à travers soixante-dix robes, à un point que sa moelle sera aussi visible. Dieu a dit : « et [ces femmes] seront [belles] comme le rubis et le corail » (55.58). Le rubis est une pierre, si vous le percez d’un fil et le nettoyez, vous pourrez voir le fil à l’intérieur ».[/size]
[size=17]Comme les musulmanes, les houris sont voilées, mais leur peau respire le parfum, contrairement aux croyantes qui n’ont pas l’autorisation d’oindre leurs cous d’une essence exhalante : « chaque fois qu’une femme se parfume, dit le Prophète, et passe près de gens afin qu’ils sentent l’odeur de son parfum, elle commet l’adultère ».[/size]
[b][size=17]Le nombre de femmes que le fidèle se voit attribuer varie selon sa pratique de l’islam. Le Coran permet d’épouser jusqu’à quatre femmes (4.3)[/size][/b][size=17] et de posséder un nombre illimité d’esclaves concubines (23.6, 70.30). Il n’en est pas ainsi au Paradis. À propos des mauvais musulmans, Mahomet inculquait à ses disciples que « la personne possédant le plus bas statut au Paradis […] aura certainement soixante-douze épouses parmi les houris en plus de ses épouses à lui dans ce monde » ; at-Tirmidhi a recensé une tradition semblable, et souligne dans un hadith hassan sahih gharîb que la récompense du martyre est équivalente. Le martyre ne fait pas le bon croyant, néanmoins, sa place est assurée au Paradis. D’après une autre tradition, le serviteur de Dieu s’unira à soixante-dix femmes, tandis que le « hadith as-sour » parle de soixante-douze épouses dont deux sont issues de la descendance d’Adam parmi les musulmanes. Ibn Majah a répertorié une tradition opposée dans laquelle les houris sont minoritaires par rapport aux autres femmes, ces dernières seraient les épouses des infidèles que Dieu sortira de l’enfer [/size][b][size=17]afin de les offrir à ses adorateurs :[/size][/b]
[size=17][u]Abi Oumâma a rapporté :[/u][/size]
[size=17][u]Le Messager de Dieu a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]personne n’entrera au paradis sans que Dieu le Tout-puissant ne le marie avec soixante-douze femmes, deux seront des épouses parmi les houris, et les soixante-dix autres seront son héritage parmi les gens du feu […] [/size][/b][size=17]».[/size]
[size=17][u]Hichâm bin Khâlid a dit :[/u][/size][size=17] les mots « son héritage parmi les gens du feu » désignent les hommes qui entreront dans le feu et les habitants du paradis hériteront de leurs femmes, comme on héritera de la femme de Pharaon.[/size]
[size=17]De son côté, al-Boukhâri appuie ce récit puisqu’il mentionne, idem, deux houris pour chaque habitant du Paradis. Les savants se sont toutefois accordés sur la gratification que recevront les élus. Ceux-ci pensent a fortiori qu’à la septantaine d’houris, viendront s’ajouter dans le harem des pieux, deux femmes supplémentaires, soit musulmanes, soit impies, issues de la descendance d’Adam. Dieu rend licite la copulation avec les épouses des incrédules dans ce monde (4.24) comme dans l’autre, où les mahométans pourront les violer éternellement. Après avoir cité Ibn Majah, Ibn Kathîr explique que « c’est un hadith très étrange, et le hadith mahfouz précédemment cité, où il est fait mention de deux filles d’Adam et de soixante-dix houris, le contredit. Et Allah est plus savant ». [/size][b][size=17]C’est là la plus petite des récompenses offerte à quiconque franchira les portes de la demeure d’Allah, et si un musulman se marie quatre fois, il possédera au minimum soixante-seize épouses dans l’au-delà.[/size][/b][size=17] L[/size][b][size=17]es rigoristes, ceux qui se dévouent corps et âme dans l’application de la loi islamique, eux ne seront point lésés. Dans leurs somptueux palais, Mahomet leur a promis d’innombrables houris réclamant toutes le phallus de leurs conjoints respectifs, dans une tradition d’al-Bayhaqi[/size][/b][size=17] authentifiée par al-Haythami (m. 1566) : « [/size][size=17]l’homme parmi les gens du paradis épousera cinq cent houris, quatre mille vierges, et huit mille veuves.[/size][size=17] Chacune d’entre elles ne cesse de l’embrasser durant le reste de sa vie d’ici-bas ». Des propos similaires ont été rapportés par Ibn Sâbit, et Abou Nou’aym al-Asbahânî (m. 1038) a relevé un hadith da’îf où il est question « de quatre mille vierges, huit mille femmes esclaves, et cent houris ». Dans son chef d’œuvre al-Itqân fi ‘Ouloum al-Qor’ân, l’imam as-Souyouti (m. 1505) a consigné un hadith forgé (mawdou’) stipulant que le nombre d’houris s’élève à plusieurs centaines de milliers :[/size]
[size=17][u]Abi Horayra a rapporté:[/u][/size]
[size=17][u]On a interrogé le Messager de Dieu au sujet du verset « des demeures excellentes au jardin d’Éden » (9.72). Il a répondu :[/u][/size] [b][size=17]« ces lieux sont bâtis d’émeraudes et de rubis, et dans chaque construction il y aura soixante-dix chambres de couleur rouge, et dans chaque chambre il y aura soixante-dix sous-chambres de couleur verte, et dans chaque sous-chambre il y aura un trône, et sur chaque trône soixante-dix lits de couleurs variées, et sur chaque lit se trouvera une houri. Il y aura soixante-dix tables par chambre, et soixante-dix sortes d’aliments sur chaque table. Il y aura sept filles dans chaque chambre. Le matin, il sera donné tant de force au croyant, qu’il pourra coucher avec elles »[/size][/b][size=17].[/size]
[size=17]Cela fait un total de trois cent quarante-trois mille houris en plus de quatre cent quatre-vingt-dix autres femmes. En réalité, bon ou pas, on fournira au musulman des femmes par millions, par milliards et bien plus encore, si tel est son désir, c’est la conclusion qu’en ont tiré les ‘oulemâ’ à partir de l’analyse de l’ensemble des traditions abordant ce sujet, à l’instar d’Ibn Kathîr qui écrit « qu’en plus d’elles (les deux femmes qui descendent d’Adam), Dieu accorde à l'homme autant d’houris qu’il veut ». Notons enfin, l’existence d’une « reine des houris » partant à la recherche d’hommes dans « les jardins sous lesquels coulent les ruisseaux » (3.136), certainement dans le but d’assouvir ses pulsions sexuelles : « au paradis se trouve une houri appelée « al-‘Aynâ’ ». Elle se déplace en compagnie de soixante-dix mille valets, en disant : « où sont ceux qui ordonnent de faire le bien et interdisent le mal ? ».[/size]
[size=17]Allah, s’il l’avait voulu, aurait pu pareillement à ses fidèles épouser une houri et copuler avec elle pour avoir un enfant, [/size][size=17][u]le Coran dit :[/u][/size][size=17] « si Nous avions voulu prendre un lahou, Nous l’aurions pris(e) de ce qui est auprès de Nous si Nous l’avions fait » (21.17). Lahou peut signifier « jeu », « divertissement », mais aussi « femme ». Ibn Kathîr a observé :[/size]
[size=17]Al-Lahou est la femme selon la langue des gens du Yémen. Ibrâhîm an-Nakha’i a dit : « Nous l’aurions prise » des houris aux grands yeux. ‘Ikrima et as-Souddi ont dit : « le signification par al-lahou est ici l’enfant ». Cette (interprétation) et la précédente se complètent, c’est comme de dire : « si Dieu avait voulu prendre un enfant, il aurait choisi ce qui lui plait dans ce qu’il a créé, Dieu est unique et Tout-puissant ».[/size]
[size=17][u]Le Coran ne nie pas que Dieu ait la possibilité d’avoir une descendance : [/u][/size][size=17]«[/size][b][size=17] dis : si le Tout Miséricordieux avait un enfant, alors je serais le premier à l’adorer » (43.81), mais il faut d’abord pour cela qu’il ait une femme : « comment aurait-Il un enfant, quand Il n’a pas de compagne ?[/size][/b][size=17] » (6.101). Or, il n’en a pas voulu : « en vérité notre Seigneur, que Sa grandeur soit exaltée, ne s’est donné ni compagne, ni enfant ! » (72.3).[/size]
[size=17]En ce qui concerne le coït, après chaque rapport, l’hymen des habitantes du Paradis se reconstitue[/size][size=17], leurs maris ne les souilleront point avec leur semence et la raideur de leurs sexes ne faiblira pas, [/size][size=17][u]le Prophète ayant déclaré :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]à chaque relation charnelle, elle redeviendra vierge et ne se plaint pas de ses étreintes, et lui demeure en érection.[/size][/b][size=17] Cependant, il ne connaît pas d’éjaculation. Alors qu’il est dans cet état, on l’appelle en ces termes : « nous savons que tes relations ne souffrent pas d’ennui mais tu as d’autres épouses ». Il sort et rend visite à chacune d’entre elles successivement ». [/size][b][size=17]Il est précisé dans ce même hadith que les épouses issues d’Adam sont les premières à être déflorer[/size][/b][size=17].[/size][size=17][u]Mahomet a également dit à propos des parties intimes des femmes et des hommes :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]chacune d’entre elles aura un vagin délicieux et il aura un pénis qui ne pourra perdre son érection[/size][size=17] ». Si le mahométan ne peut connaitre l’orgasme, il sera évidemment, face à ces créatures lubriques, en perpétuel érection, ceci explique cela. La tradition islamique va jusqu’à rapporter la fréquence des rapports sexuels ; [/size][b][size=17]le récit d’Abou Nou’aym al-Asbahânî, que nous avons mentionné plus haut, relate en outre que les croyants visiteront leurs milliers de femmes « en l’espace de sept jours [/size][/b][size=17]». At-Tabarâni notifie dans son ouvrage al-Mou’jam al-Aswat que le Messager de Dieu a répondu, lorsqu’on le questionna sur l’acte de chair au Paradis, que [/size][b][size=17]« l’homme sera capable d’avoir des relations sexuelles avec cent vierges en une seule journée ». Ceci est un hadith authentique 'Sahih".[/size][/b]
[size=17]Cette fresque du Paradis, ce lieu de débauche et de plaisir débridé tel qu’il est décrit par Mahomet, a suscité chez ses compagnons de vives interrogations.[/size][size=17] Inquiets, ils pensaient ne pas être en mesure de satisfaire autant de femmes en si peu de temps. Mais leur angoisse s’est aussitôt envolée, quand la nouvelle se répandit parmi eux, qu’une puissance sexuelle inégalée et incomparable dans tout l’univers leur sera octroyée par la grâce de Dieu ![/size]
[size=17][u]Anas a rapporté que le Prophète a dit : [/u][/size][size=17]« [/size][size=17]on dotera le croyant au Paradis d’une telle puissance pour le rapport sexuel… [/size][size=17]». On lui a demandé : « Ô Messager de Dieu, en sera-t-il vraiment capable ? » Il a répondu : «[/size][b][size=17] on lui donnera la force d’une centaine (d’hommes)[/size][/b][size=17] ».33[/size]
[size=17][u]En plus de cela, les élus seront pourvus d’organes génitaux exceptionnels, il a été dit :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]il sera donné à chacun d’entre vous au Paradis un pénis semblable à un palmier dont le bout ne peut être aperçu, ou un vagin qui sera capable de le contenir »[/size][size=17]. De son vivant, le Prophète possédait déjà une libido de notoriété publique, on disait qu’elle égalait celle de dizaines d’hommes, ou plutôt de milliers, puisque Moujâhid bin Jabr a rapporté « [/size][b][size=17]qu’on a donné au Messager de Dieu la puissance sexuelle de quarante hommes du Paradis[/size][/b][size=17] », ce qui correspond à la concupiscence de quatre mille hommes terrestres. Toujours est-il que cela ne faisait pas de lui un bon amant, puisqu’il couchait avec toutes ses épouses en un temps record de soixante minutes. C’est ce que l’on découvre en feuilletant le Sahih al-Boukhâri :[/size]
[size=17]Qatâda a rapporté :[/size]
[size=17]Anas bin Mâlik a dit : « [/size][b][size=17]le Prophète visitait toute ses femmes en une heure, de jour comme de nuit, et elles étaient au nombre de onze [/size][/b][size=17]». J’ai demandé à Anas : « en avait-il la force ? » Il a répondu : « nous avions l’habitude de dire qu’on lui avait accordé la force de trente (hommes) ». Et Sa’id a rapporté sur l’autorité de Qatâda qu’Anas lui a parlé seulement de neuf femmes.[/size]
[size=17]Notre éjaculateur précoce n’a pas toujours été précédé de cette réputation sulfureuse de libidineux, car il souffrit pendant un long moment de troubles de l’érection, en réalité, il était impuissant. Dieu remédia à son problème en lui faisant parvenir du « viagra céleste » qui redonna à son pénis toute la fougue de sa jeunesse : « j’étais le plus faible des hommes jusqu’à ce que Dieu me fasse descendre des boulettes de viande (al-koufît) ». Bien qu’as-Souyouti ait affaibli cette tradition, elle fut commentée dans Kanz al-‘Oumâl sous la plume d’Alâ ad-Dîn al-Mouttaqi al-Hindi (m. 1568) : [/size][b][size=17]« les boulettes de viande : transmises en quantité depuis le ciel, il les a mangées et cela lui a donné de la puissance sexuelle [/size][/b][size=17]». Peut-être s’agissait-il de la période où l’Envoyé de Dieu était encore marié avec Khadija, celle-ci était avancée en âge, de quinze ans son aînée, et sa vieille peau fripée ne devait plus lui faire beaucoup d’effet. Au moins deux autres traditions au sein du même ouvrage ont rapporté cette histoire : « le Prophète a dit : « on m’a donné le koufît ». On lui a demandé : « et qu’est-ce que le koufît ? » Il a répondu : [/size][b][size=17]« la puissance de trente hommes dans le rapport sexuel » [/size][/b][size=17]; [/size][size=17]« Gabriel m’a apporté un pot de koufît, alors je l’ai mangé et cela m’a donné la puissance sexuelle de quarante hommes »[/size][size=17] ; et al-Haythami dans son corpus de traditions Majma’ az-Zâwa’id a transcrit un hadith analogue muni d’une bonne chaine de transmission : « Jâbir a rapporté : on a donné au Messager de Dieu le koufît. J’ai dis à Hassan : « qu’est-ce que le koufît ? » Il a répondu : « le rapport sexuel ». L’anecdote est également présente dans les chroniques chiites et rapportée sur l’autorité de l’Imam ‘Ali bin Moussa ar-Ridhâ (m. 818) dans l’œuvre de Mohammed Baqir Majlisi, Hayât al-Qulub.[/size]
[size=17]Signalons en dernier lieu que dans l’autre monde, à l’intérieur du quartier des dames de Mahomet, réside une vierge pas comme les autres, elle est communément appelée « Mère de Dieu » chez les catholiques, et c’est la bienheureuse qui a enfanté Jésus, son nom est Marie. Le hadith se décline en plusieurs versions et son authenticité n’a pas été approuvée par les ‘oulemâ’ : « Abi Oumâma a rapporté :[/size][size=17][u] j’ai entendu le Messager de Dieu dire à ‘Aicha :[/u][/size][size=17] « j’ai appris que Dieu m’a marié au Paradis avec Marie, fille d’Imrân, Kaltham, la sœur de Moïse, ainsi qu’avec la femme du Pharaon »[/size][size=17].[/size]
[center][size=17][b]Le funeste destin des musulmanes[/b][/size][/center]
[size=17]La condition des musulmanes au ciel n’est pas meilleure que sur Terre[/size][size=17]. Certes, elles logeront dans de splendides châteaux, mais compte tenu de leur situation ici-bas, le luxe est le seul avantage qu’elles tireront en échange d’une vie entière dédiée à l’adoration de leur Seigneur. Elles n’auront aucune relation sociale si ce n’est qu’avec leurs époux qui passeront fréquemment les déflorer. Les pieuses seront séquestrées dans leurs résidences, comme les houris, et ne pourront en sortir. [/size][size=17][u]Le Docteur Ibrahim Mahmoud décrit leur triste sort comme suit :[/u][/size]
[b][size=17]Fait remarquable, l’absence de toute présence physique particulière pour la femme (…). Les plaisirs du Paradis sont réservés aux hommes (…)[/size][/b][size=17]. Les discussions, les ruisseaux, le langage qui dans son élocution apporte la joie, ainsi que les teintures, sont voués aux hommes dans l’énonciation des plaisirs du Paradis (…). Les anges étreignent les croyants, et s’il y a des femmes, elles sont embrassées par les mâles présents, il y a aussi des éphèbes qui reçoivent les hommes croyants admis au Paradis et sont à leur disposition. Des dizaines d’houris aux grands yeux noirs sont impatientes de rencontrer leur époux terrestre et les accueilleront avec des chants ! Mais il n’y a aucune référence aux croyantes méritant le Paradis, elles sont accueillies par des anges, néanmoins on ne trouve aucune mention d’un quelconque éphèbe serviteur qui les reçoit, ni de houris qui chantent, ni de mâle étant ravi de les rencontrer.[/size]
[size=17]Le Coran donne très peu de détails sur la récompense des musulmanes, on dit qu’elles auront « des demeures excellentes » (9.72), et Dieu leur restituera, en plus de l’hymen, leur beauté d’antan. Il n’y a pas de femmes âgées dans le lupanar d’Allah. Les versets 35 à 37 de la sourate de « l’évènement » concernent aussi bien les houris que les pratiquantes :[/size]
[size=17][u]Al-Hassan a rapporté:[/u][/size]
[size=17][u]Une vieille femme est allée trouver le Prophète et dit :[/u][/size][size=17] «[/size][size=17][u] Ô Messager de Dieu, prie Dieu pour moi afin qu’Il me laisse entrer au Paradis ». Il a répondu [/u][/size][size=17]: « [/size][size=17]Ô Oumm intel, les vieilles femmes n’entrent pas au Paradis [/size][size=17]». [/size][size=17][u]Elle est rentrée chez elle en pleurant, puis il a dit : [/u][/size][size=17]« dites-lui que les vieilles femmes n’entrent pas au Paradis, Dieu dit : que Nous avons formées, en perfection, et que Nous avons gardées vierges, coquettes, d’égale jeunesse (56.35-37) ».[/size]
[size=17]Les croyantes ont tout de même un rang supérieur aux houris, « grâce à l’adoration qu’elles consacraient à Dieu dans la vie d’ici bas », indique le hadith as-sour.[/size]
[size=17]Contrairement aux hommes, si une femme s’est mariée plusieurs fois, elle n’aura droit qu’à un seul conjoint ; le tout est de savoir lequel. La tradition propose deux hypothèses, la première, d’après les dires du Prophète, est « qu’elle choisira celui qui a le meilleur caractère », mais ce hadith est faible, tandis que la seconde suggère que « la femme appartiendra à son dernier mari », et cela est une tradition plus sûre car sa chaine de transmission est solide ; c’est aussi l’avis privilégié par les théologiens et la raison pour laquelle Mahomet a interdit à ses femmes de se remarier après sa mort (33.53) : « Hodhayfa a dit à son épouse : « si tu veux être mon épouse au Paradis, ne te remaries pas après ma mort, car au Paradis la femme sera l’épouse de son dernier mari ici-bas. Voilà pourquoi Dieu a interdit aux épouses du Prophète de se remarier, car elles seront ses épouses au Paradis ».[/size]
[size=17]Pour ce qui est des femmes qui n’ont jamais eu la joie de connaitre la vie maritale sous l’islam, elles auront la possibilité de convoler avec l’homme de leur choix étant donné « qu’au Paradis, il n’y a pas de célibataires ». Le jurisconsulte wahhabite Ibn al-‘Othaymîn a abordé cette question dans Majmou’ al-Fatâwa, toutefois, son opinion n’est pas en total adéquation avec le susdit hadith :[/size]
[size=17]Si une femme fait parti des gens du Paradis et ne s’est pas mariée, ou si son mari n’est pas des gens du Paradis, quand elle entrera au Paradis il y aura des hommes qui ne se sont pas mariés, et ces hommes auront des épouses parmi les houris et des épouses parmi les gens de ce monde s’ils le souhaitent. Pareillement, en ce qui concerne la femme qui n’a pas eu de mari, ou qui avait un mari dans ce monde mais qui n’est pas rentré au Paradis avec elle, si elle veut se marier elle aura alors inévitablement ce qu’elle désire, à cause du sens général de ces versets (41.31, 43.71).[/size]
[size=17]Les célibataires ont plus de chance d’accéder au Paradis que les femmes mariées, car les musulmanes se comportent généralement de façon désagréable avec leurs maris et s’attirent les foudres des vierges de l’au-delà qui les maudissent.[/size][size=17][u] On rapporte que le Prophète a dit :[/u][/size][size=17] « toutes les fois qu’une épouse ici-bas fait du mal à son mari, son épouse parmi les houris lui dit : « ne lui fait pas de mal ! Que Dieu te combatte ! Il n’est auprès de toi que comme un passant sur le point de te quitter pour venir chez nous ». Dans un célèbre hadith d’al-Boukhâri, Mahomet prétend avoir vu les gens de l’enfer – qui pourtant n’y seront qu’au Jour de la Résurrection – est-ce là une vision du futur ou une maladresse des traditionalistes ?[/size]
[size=17][u]Le Messager de Dieu (…) a dit [/u][/size][size=17]: « [/size][size=17]Ô femmes ! Faites la charité parce que j’ai vu que la majorité des habitants de l’enfer sont des femmes[/size][size=17] ». [/size][size=17][u]Elles ont demandé : « pourquoi en est-il ainsi, Ô Messager de Dieu ? » Il a répondu :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]vous maudissez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos maris[/size][/b][size=17]. [/size][size=17]Je n’ai jamais rien vu de plus déficient en intelligence et en religion que vous. [/size][size=17]Un homme sensible et sensé pourrait être égaré par quelques-unes d’entre vous ». [/size][size=17][u]Elles ont demandé :[/u][/size] [b][size=17]« Ô Messager de Dieu ! Qu’y a t-il de déficient dans notre intelligence et notre religion ? »[/size][/b][size=17][u] Il a dit :[/u][/size][size=17] «[/size][size=17] la preuve apportée par deux femmes n’est-elle pas équivalente à celle d’un seul homme [/size][size=17]? »[/size][size=17][u] Elles ont répondu : [/u][/size][b][size=17]« oui »[/size][/b][size=17]. [/size][size=17][u]Il a continué :[/u][/size][size=17] «[/size][b][size=17] c’est là qu’est le manque d’intelligence. N’est-il pas vrai qu’une femme ne peut ni prier ni jeûner pendant ses menstrues ? » [/size][/b][size=17][u]Elles ont répondu :[/u][/size] [b][size=17]« oui »[/size][/b] [size=17][u]Il a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]ceci est l’insuffisance en matière de religion[/size][/b][size=17] ».[/size]
[size=17]Et le mouhaddith chaféite Abi ‘Awâna, qui fut l’un des cheikhs d’at-Tabarâni, a recueilli la tradition suivante : [/size][size=17][u]« le Messager de Dieu a dit : [/u][/size][size=17]«[/size][b][size=17] peu d’habitants du Paradis sont des femmes[/size][/b][size=17] ». Alors qu’on pensait que la quasi-totalité des musulmanes échoueraient dans le gouffre de la perdition, Mohammad bin Tâhir al-Fatni a récolté un hadith où [/size][size=17][u]« le Messager de Dieu a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]je suis entré au Paradis et j’ai vu que la majorité de ses habitants était des femmes[/size][size=17] ». À première vue, une simple confusion du transmetteur semble être à l’origine de cette variante, cependant, al-Qortobi préfère accorder les récits en avançant l’explication ci-après :[/size]
[size=17]« [/size][b][size=17]Peu d’habitants du Paradis sont des femmes [/size][/b][size=17]» (…) Il peut s’agir de la période durant laquelle les femmes sont en enfer et qui précède l’intercession et la miséricorde de Dieu le Tout-puissant qui les en sortira, car il n’y laissera personne parmi ceux qui ont dit : « il n’y a de Dieu que Dieu ». Par la suite, les femmes seront majoritaires au Paradis.[/size]
[size=17]Ibn Kathîr soutiendra un siècle plus tard cette même thèse dans son livre Al-Bidâya wa-n-Nihâya. D’abord sévèrement battue par son mari ici-bas, la femme musulmane sera ensuite brûlée vive par Allah, puis convertie en objet sexuel pour l’éternité. Elle passera d’un enfer à un autre.[/size]
[center][size=17][b]La procréation[/b][/size][/center]
[size=17]En ce haut lieu de luxure et de dépravation immodérée,[/size][size=17] la jeune communauté s’est interrogée sur l’éventualité de l’enfantement. S’il n’y a pas d’éjaculation, subséquemment, les femmes ne tomberont pas enceinte. [/size][size=17][u]Dans le corpus d’Ahmad ibn Hanbal, Mahomet assure que[/u][/size][size=17] « les pieuses pour les pieux auront autant de plaisir que vous en avez dans la vie d’ici-bas, sauf qu’il n’y aura pas de procréation ». Cela rentre en contradiction avec la parole d’Allah : « Nous somme vos protecteurs dans la vie présente et dans l’au-delà, et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez » (41.31) ; « et il y aura là [pour eux] tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux » (43.71). Dieu cède à tous les caprices de ses fidèles, si bien qu’un homme stérile en ce monde qui souhaite fonder une famille, devrait voir son vœu exaucé au Paradis. La tradition, par l’intermédiaire d’at-Tirmidhi, répond à cette difficulté théologique de la manière suivante : [/size][size=17][u]« le Messager de Dieu a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]si le croyant désire avoir un enfant au paradis, la conception et l’accouchement ne dureront qu’une heure, puis l’enfant aura l’âge que l’homme voudra [/size][size=17]», ensuite le mouhaddith nous fait prendre part au débat qui agitait les ‘oulemâ’ en ce temps-là :[/size]
[size=17]Il y a divergence d’opinion parmi les savants à ce sujet. Certains d’entre eux disent qu’il y a des rapports sexuels au Paradis mais sans donner naissance à des enfants, c’est ce qui a été rapporté par Tâwous, Moujâhid, et Ibrâhîm an-Nakha’i. Et Mohammed a rapporté qu’Ishaq bin Ibrâhîm a dit que le hadith du Prophète indique que si un croyant désire avoir un enfant au Paradis, il en aura un en l’espace d’une heure exactement comme il le désire, mais s’il n’en veut pas, il n’en aura pas. Mohammed a dit : « on a rapporté d’Abi Razîm al-‘Oqayli que le Prophète a dit : les gens du Paradis n’auront pas d’enfant ».[/size]
[center][size=17][b]Le Lupanar d’Allah[/b][/size][/center]
[b][size=17]Afin de recruter des candidats au martyre, les imams promettent aux musulmans soixante-douze vierges à quiconque se ferait exploser au milieu des infidèles et sacrifierait ainsi sa vie dans le chemin d’Allah.[/size][/b]
[size=17]Les clips vidéos de jeunes femmes accueillant le chahîd au Paradis sont largement diffusés dans les médias arabes, surtout palestiniens, de même que les prêches de responsables religieux tout émoustillés à l’idée de rejoindre ces créatures idylliques. Cet enseignement, qui est source de moqueries et sujet de caricatures en Occident, se base sur le Coran et le hadith, en effet, les mahométans en sont convaincus, des dizaines de vierges leur tiendront compagnie dans l’éternité.[/size]
[center][size=17][b]Les Houris[/b][/size][/center]
[b][size=17]Dans une esquisse des plaisirs du Paradis, Allah projette d’unir les croyants à des épouses « purifiées » (2.25, 3.15, 4.57), c’est-à-dire, d’après les exégètes, qu’elles n’auront ni menstruation, ni semence, ni souillure, ni grossesse, ni péché, elles ne feront pas leurs besoins et ne cracheront pas.[/size][/b]
[size=17]On les appelle les « houris aux grands yeux noirs » (44.54, 52.20, 56.22). Leurs regards sont chastes (37.48, 38.52, 55.56), d’égale jeunesse (38.52, 56.37, 78.33) - trente-trois ans, dit-on, comme l’âge du Christ quand Dieu l’éleva à lui - elles sont semblables à des perles cachées (37.49, 56.23), vertueuses, et aussi belles que le rubis et le corail (55.58, 55.70). [/size][b][size=17]Dieu les a créées parfaites (56.35), avec une poitrine magnifique aux « seins arrondis » (78.33) qui « ressemblent à des grenades, ils ne tombent pas et sont naturellement redressé[/size][/b][size=17]s », commente Ibn Qayyim (m. 1350) ; [/size][size=17][u]Gibril Fouad Haddad observe que la lecture de ce dernier verset provoque, chez les pieux, l’émission d’une substance jugée impure par la jurisprudence :[/u][/size][size=17] « certains d’entre eux auront besoin de faire les ablutions après avoir entendu le verset : des (belles) aux seins arrondis, d’une égale jeunesse. Quant à nous, nous pouvons le lire et le lire sans que cela ne nous fasse de l’effet ». [/size][b][size=17]Les houris sont enfermées dans des tentes (55.72), à l’abri des regards[/size][/b][size=17], indique l’imam Moslim bin al-Hajjâj, et [/size][b][size=17]n’ont jamais connu d’homme ni de djinn[/size][/b][size=17] (55.56, 55.74). [/size][size=17]Qu’ils soient de la descendance d’Adam ou de la race des djinns, les musulmans pourront jouir à outrance de ces femmes à l’hymen immaculé, [/size][size=17]« les gens du Paradis seront, ce jour-là, dans une occupation qui les remplit de bonheur » (36.55), [/size][b][size=17]Ibn Kathîr rapporte que « leur passe-temps consiste à déflorer des vierges[/size][/b][size=17] », cependant, [/size][size=17][u]nulle obligation pour eux de les épouser avant de passer à l’acte, car au Paradis l’illicite devient licite, la fornication, qui est puni sur Terre de cent coups de fouet (24.2), est tolérée dans l’au-delà :[/u][/size]
[size=17]Le mot tazwij signifie à l’origine « rendre une personne partenaire à une autre ». Plus tard, il devint employé abondamment dans le sens de « mariage ». Selon le deuxième sens, les hommes du Paradis seront mariés techniquement aux houris. C’est le sens apparent du verset (44.54). Cependant, les habitants du Paradis ne seront légalement pas obligés d’observer les préceptes de la charia, le but du mariage est de les honorer. Par conséquent, cela ne devrait pas soulever d’objection. Si l’on prend le premier sens du mot, les houris seront données comme partenaires aux hommes du Paradis. Les houris leur seront offertes dans ce cas comme un cadeau. Il n’y aura pas besoin de contrat de mariage comme cela se fait dans ce monde.[/size]
[size=17]Il est communément admis chez les ‘oulemâ’ que les plaisirs interdits ne le sont plus dans l’autre monde. [/size][size=17][u]Alors qu’une musulmane s’étonne de cette doctrine, le Cheikh al-Mounajid lui répond sans langue de bois : [/u][/size][size=17]«[/size][b][size=17] quant à l’interdiction par Allah de certaines pratiques ici-bas pour récompenser celui qui s’en prive dans l’au-delà (comme le vin, l’adultère, l’usage de la soie par les hommes, etc.), c’est bien ce qu’il plaît à Allah d’accorder en guise de récompense à ceux qui Lui auront obéi et auront persévéré dans la maîtrise des passions de leurs âmes durant leur vie d’ici-bas »[/size][/b][size=17].[/size][size=17][u] Le juriste égyptien Mohammed bin ‘Omar al-Boujayrami enseigne même par la voix du savant andalou al-Qortobi que le sexe avec les membres de sa propre famille est dépénalisé :[/u][/size][size=17] « al-Qortobi a déclaré qu’il lui ait permis (au croyant) d’épouser tous les mahâram sauf la mère et la fille ».[/size]
[size=17]Les traditions prophétiques fournissent bien plus de détails concernant les houris et le coït dans l’au-delà, mais leur authenticité est souvent discutée au sein du cercle très fermé des mouhaddithin. On dit que « les houris ont été créées de safran », que la paupière d’une vierge « ressemble à l’aile d’un aigle » - il s’agit probablement d’une image représentative des longs et beaux cils entourant ses grands yeux - que les bijoux de la créature brillent de mille feux et pourraient éclairer « tout l’espace existant entre l’orient et l’occident », elle porte soixante-dix robes dont la dernière est aussi belle « que les anémones qui poussent sous l’arbre Tuba », et le visage de son époux se reflète dans sa joue, ainsi que dans son foie. Sachant cela, le tabi’i et traditionaliste Mohammed bin Ka’b al-Qorazi s’est exclamé : « par Dieu, en dehors de qui il n’y a pas d’autre Dieu, si une houri se trouvant près du Trône montrait son bracelet, il éteindrait par sa lumière celle du soleil et celle de la lune. Que dire alors de la beauté de celle qui le porte ? » [/size][size=17][u]La dulcinée est vêtue de vêtements transparents et son corps est translucide, si bien que ses organes, son sang, et même la moelle de ses os, sont visibles :
[/u][/size]
[size=17]‘[/size][size=17][u]Abdullah bin Mas’oud a rapporté que le Prophète a dit :[/u][/size][size=17] « la blancheur de la jambe d’une femme du Paradis sera visible à travers soixante-dix robes, à un point que sa moelle sera aussi visible. Dieu a dit : « et [ces femmes] seront [belles] comme le rubis et le corail » (55.58). Le rubis est une pierre, si vous le percez d’un fil et le nettoyez, vous pourrez voir le fil à l’intérieur ».[/size]
[size=17]Comme les musulmanes, les houris sont voilées, mais leur peau respire le parfum, contrairement aux croyantes qui n’ont pas l’autorisation d’oindre leurs cous d’une essence exhalante : « chaque fois qu’une femme se parfume, dit le Prophète, et passe près de gens afin qu’ils sentent l’odeur de son parfum, elle commet l’adultère ».[/size]
[b][size=17]Le nombre de femmes que le fidèle se voit attribuer varie selon sa pratique de l’islam. Le Coran permet d’épouser jusqu’à quatre femmes (4.3)[/size][/b][size=17] et de posséder un nombre illimité d’esclaves concubines (23.6, 70.30). Il n’en est pas ainsi au Paradis. À propos des mauvais musulmans, Mahomet inculquait à ses disciples que « la personne possédant le plus bas statut au Paradis […] aura certainement soixante-douze épouses parmi les houris en plus de ses épouses à lui dans ce monde » ; at-Tirmidhi a recensé une tradition semblable, et souligne dans un hadith hassan sahih gharîb que la récompense du martyre est équivalente. Le martyre ne fait pas le bon croyant, néanmoins, sa place est assurée au Paradis. D’après une autre tradition, le serviteur de Dieu s’unira à soixante-dix femmes, tandis que le « hadith as-sour » parle de soixante-douze épouses dont deux sont issues de la descendance d’Adam parmi les musulmanes. Ibn Majah a répertorié une tradition opposée dans laquelle les houris sont minoritaires par rapport aux autres femmes, ces dernières seraient les épouses des infidèles que Dieu sortira de l’enfer [/size][b][size=17]afin de les offrir à ses adorateurs :[/size][/b]
[size=17][u]Abi Oumâma a rapporté :[/u][/size]
[size=17][u]Le Messager de Dieu a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]personne n’entrera au paradis sans que Dieu le Tout-puissant ne le marie avec soixante-douze femmes, deux seront des épouses parmi les houris, et les soixante-dix autres seront son héritage parmi les gens du feu […] [/size][/b][size=17]».[/size]
[size=17][u]Hichâm bin Khâlid a dit :[/u][/size][size=17] les mots « son héritage parmi les gens du feu » désignent les hommes qui entreront dans le feu et les habitants du paradis hériteront de leurs femmes, comme on héritera de la femme de Pharaon.[/size]
[size=17]De son côté, al-Boukhâri appuie ce récit puisqu’il mentionne, idem, deux houris pour chaque habitant du Paradis. Les savants se sont toutefois accordés sur la gratification que recevront les élus. Ceux-ci pensent a fortiori qu’à la septantaine d’houris, viendront s’ajouter dans le harem des pieux, deux femmes supplémentaires, soit musulmanes, soit impies, issues de la descendance d’Adam. Dieu rend licite la copulation avec les épouses des incrédules dans ce monde (4.24) comme dans l’autre, où les mahométans pourront les violer éternellement. Après avoir cité Ibn Majah, Ibn Kathîr explique que « c’est un hadith très étrange, et le hadith mahfouz précédemment cité, où il est fait mention de deux filles d’Adam et de soixante-dix houris, le contredit. Et Allah est plus savant ». [/size][b][size=17]C’est là la plus petite des récompenses offerte à quiconque franchira les portes de la demeure d’Allah, et si un musulman se marie quatre fois, il possédera au minimum soixante-seize épouses dans l’au-delà.[/size][/b][size=17] L[/size][b][size=17]es rigoristes, ceux qui se dévouent corps et âme dans l’application de la loi islamique, eux ne seront point lésés. Dans leurs somptueux palais, Mahomet leur a promis d’innombrables houris réclamant toutes le phallus de leurs conjoints respectifs, dans une tradition d’al-Bayhaqi[/size][/b][size=17] authentifiée par al-Haythami (m. 1566) : « [/size][size=17]l’homme parmi les gens du paradis épousera cinq cent houris, quatre mille vierges, et huit mille veuves.[/size][size=17] Chacune d’entre elles ne cesse de l’embrasser durant le reste de sa vie d’ici-bas ». Des propos similaires ont été rapportés par Ibn Sâbit, et Abou Nou’aym al-Asbahânî (m. 1038) a relevé un hadith da’îf où il est question « de quatre mille vierges, huit mille femmes esclaves, et cent houris ». Dans son chef d’œuvre al-Itqân fi ‘Ouloum al-Qor’ân, l’imam as-Souyouti (m. 1505) a consigné un hadith forgé (mawdou’) stipulant que le nombre d’houris s’élève à plusieurs centaines de milliers :[/size]
[size=17][u]Abi Horayra a rapporté:[/u][/size]
[size=17][u]On a interrogé le Messager de Dieu au sujet du verset « des demeures excellentes au jardin d’Éden » (9.72). Il a répondu :[/u][/size] [b][size=17]« ces lieux sont bâtis d’émeraudes et de rubis, et dans chaque construction il y aura soixante-dix chambres de couleur rouge, et dans chaque chambre il y aura soixante-dix sous-chambres de couleur verte, et dans chaque sous-chambre il y aura un trône, et sur chaque trône soixante-dix lits de couleurs variées, et sur chaque lit se trouvera une houri. Il y aura soixante-dix tables par chambre, et soixante-dix sortes d’aliments sur chaque table. Il y aura sept filles dans chaque chambre. Le matin, il sera donné tant de force au croyant, qu’il pourra coucher avec elles »[/size][/b][size=17].[/size]
[size=17]Cela fait un total de trois cent quarante-trois mille houris en plus de quatre cent quatre-vingt-dix autres femmes. En réalité, bon ou pas, on fournira au musulman des femmes par millions, par milliards et bien plus encore, si tel est son désir, c’est la conclusion qu’en ont tiré les ‘oulemâ’ à partir de l’analyse de l’ensemble des traditions abordant ce sujet, à l’instar d’Ibn Kathîr qui écrit « qu’en plus d’elles (les deux femmes qui descendent d’Adam), Dieu accorde à l'homme autant d’houris qu’il veut ». Notons enfin, l’existence d’une « reine des houris » partant à la recherche d’hommes dans « les jardins sous lesquels coulent les ruisseaux » (3.136), certainement dans le but d’assouvir ses pulsions sexuelles : « au paradis se trouve une houri appelée « al-‘Aynâ’ ». Elle se déplace en compagnie de soixante-dix mille valets, en disant : « où sont ceux qui ordonnent de faire le bien et interdisent le mal ? ».[/size]
[size=17]Allah, s’il l’avait voulu, aurait pu pareillement à ses fidèles épouser une houri et copuler avec elle pour avoir un enfant, [/size][size=17][u]le Coran dit :[/u][/size][size=17] « si Nous avions voulu prendre un lahou, Nous l’aurions pris(e) de ce qui est auprès de Nous si Nous l’avions fait » (21.17). Lahou peut signifier « jeu », « divertissement », mais aussi « femme ». Ibn Kathîr a observé :[/size]
[size=17]Al-Lahou est la femme selon la langue des gens du Yémen. Ibrâhîm an-Nakha’i a dit : « Nous l’aurions prise » des houris aux grands yeux. ‘Ikrima et as-Souddi ont dit : « le signification par al-lahou est ici l’enfant ». Cette (interprétation) et la précédente se complètent, c’est comme de dire : « si Dieu avait voulu prendre un enfant, il aurait choisi ce qui lui plait dans ce qu’il a créé, Dieu est unique et Tout-puissant ».[/size]
[size=17][u]Le Coran ne nie pas que Dieu ait la possibilité d’avoir une descendance : [/u][/size][size=17]«[/size][b][size=17] dis : si le Tout Miséricordieux avait un enfant, alors je serais le premier à l’adorer » (43.81), mais il faut d’abord pour cela qu’il ait une femme : « comment aurait-Il un enfant, quand Il n’a pas de compagne ?[/size][/b][size=17] » (6.101). Or, il n’en a pas voulu : « en vérité notre Seigneur, que Sa grandeur soit exaltée, ne s’est donné ni compagne, ni enfant ! » (72.3).[/size]
[size=17]En ce qui concerne le coït, après chaque rapport, l’hymen des habitantes du Paradis se reconstitue[/size][size=17], leurs maris ne les souilleront point avec leur semence et la raideur de leurs sexes ne faiblira pas, [/size][size=17][u]le Prophète ayant déclaré :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]à chaque relation charnelle, elle redeviendra vierge et ne se plaint pas de ses étreintes, et lui demeure en érection.[/size][/b][size=17] Cependant, il ne connaît pas d’éjaculation. Alors qu’il est dans cet état, on l’appelle en ces termes : « nous savons que tes relations ne souffrent pas d’ennui mais tu as d’autres épouses ». Il sort et rend visite à chacune d’entre elles successivement ». [/size][b][size=17]Il est précisé dans ce même hadith que les épouses issues d’Adam sont les premières à être déflorer[/size][/b][size=17].[/size][size=17][u]Mahomet a également dit à propos des parties intimes des femmes et des hommes :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]chacune d’entre elles aura un vagin délicieux et il aura un pénis qui ne pourra perdre son érection[/size][size=17] ». Si le mahométan ne peut connaitre l’orgasme, il sera évidemment, face à ces créatures lubriques, en perpétuel érection, ceci explique cela. La tradition islamique va jusqu’à rapporter la fréquence des rapports sexuels ; [/size][b][size=17]le récit d’Abou Nou’aym al-Asbahânî, que nous avons mentionné plus haut, relate en outre que les croyants visiteront leurs milliers de femmes « en l’espace de sept jours [/size][/b][size=17]». At-Tabarâni notifie dans son ouvrage al-Mou’jam al-Aswat que le Messager de Dieu a répondu, lorsqu’on le questionna sur l’acte de chair au Paradis, que [/size][b][size=17]« l’homme sera capable d’avoir des relations sexuelles avec cent vierges en une seule journée ». Ceci est un hadith authentique 'Sahih".[/size][/b]
[size=17]Cette fresque du Paradis, ce lieu de débauche et de plaisir débridé tel qu’il est décrit par Mahomet, a suscité chez ses compagnons de vives interrogations.[/size][size=17] Inquiets, ils pensaient ne pas être en mesure de satisfaire autant de femmes en si peu de temps. Mais leur angoisse s’est aussitôt envolée, quand la nouvelle se répandit parmi eux, qu’une puissance sexuelle inégalée et incomparable dans tout l’univers leur sera octroyée par la grâce de Dieu ![/size]
[size=17][u]Anas a rapporté que le Prophète a dit : [/u][/size][size=17]« [/size][size=17]on dotera le croyant au Paradis d’une telle puissance pour le rapport sexuel… [/size][size=17]». On lui a demandé : « Ô Messager de Dieu, en sera-t-il vraiment capable ? » Il a répondu : «[/size][b][size=17] on lui donnera la force d’une centaine (d’hommes)[/size][/b][size=17] ».33[/size]
[size=17][u]En plus de cela, les élus seront pourvus d’organes génitaux exceptionnels, il a été dit :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]il sera donné à chacun d’entre vous au Paradis un pénis semblable à un palmier dont le bout ne peut être aperçu, ou un vagin qui sera capable de le contenir »[/size][size=17]. De son vivant, le Prophète possédait déjà une libido de notoriété publique, on disait qu’elle égalait celle de dizaines d’hommes, ou plutôt de milliers, puisque Moujâhid bin Jabr a rapporté « [/size][b][size=17]qu’on a donné au Messager de Dieu la puissance sexuelle de quarante hommes du Paradis[/size][/b][size=17] », ce qui correspond à la concupiscence de quatre mille hommes terrestres. Toujours est-il que cela ne faisait pas de lui un bon amant, puisqu’il couchait avec toutes ses épouses en un temps record de soixante minutes. C’est ce que l’on découvre en feuilletant le Sahih al-Boukhâri :[/size]
[size=17]Qatâda a rapporté :[/size]
[size=17]Anas bin Mâlik a dit : « [/size][b][size=17]le Prophète visitait toute ses femmes en une heure, de jour comme de nuit, et elles étaient au nombre de onze [/size][/b][size=17]». J’ai demandé à Anas : « en avait-il la force ? » Il a répondu : « nous avions l’habitude de dire qu’on lui avait accordé la force de trente (hommes) ». Et Sa’id a rapporté sur l’autorité de Qatâda qu’Anas lui a parlé seulement de neuf femmes.[/size]
[size=17]Notre éjaculateur précoce n’a pas toujours été précédé de cette réputation sulfureuse de libidineux, car il souffrit pendant un long moment de troubles de l’érection, en réalité, il était impuissant. Dieu remédia à son problème en lui faisant parvenir du « viagra céleste » qui redonna à son pénis toute la fougue de sa jeunesse : « j’étais le plus faible des hommes jusqu’à ce que Dieu me fasse descendre des boulettes de viande (al-koufît) ». Bien qu’as-Souyouti ait affaibli cette tradition, elle fut commentée dans Kanz al-‘Oumâl sous la plume d’Alâ ad-Dîn al-Mouttaqi al-Hindi (m. 1568) : [/size][b][size=17]« les boulettes de viande : transmises en quantité depuis le ciel, il les a mangées et cela lui a donné de la puissance sexuelle [/size][/b][size=17]». Peut-être s’agissait-il de la période où l’Envoyé de Dieu était encore marié avec Khadija, celle-ci était avancée en âge, de quinze ans son aînée, et sa vieille peau fripée ne devait plus lui faire beaucoup d’effet. Au moins deux autres traditions au sein du même ouvrage ont rapporté cette histoire : « le Prophète a dit : « on m’a donné le koufît ». On lui a demandé : « et qu’est-ce que le koufît ? » Il a répondu : [/size][b][size=17]« la puissance de trente hommes dans le rapport sexuel » [/size][/b][size=17]; [/size][size=17]« Gabriel m’a apporté un pot de koufît, alors je l’ai mangé et cela m’a donné la puissance sexuelle de quarante hommes »[/size][size=17] ; et al-Haythami dans son corpus de traditions Majma’ az-Zâwa’id a transcrit un hadith analogue muni d’une bonne chaine de transmission : « Jâbir a rapporté : on a donné au Messager de Dieu le koufît. J’ai dis à Hassan : « qu’est-ce que le koufît ? » Il a répondu : « le rapport sexuel ». L’anecdote est également présente dans les chroniques chiites et rapportée sur l’autorité de l’Imam ‘Ali bin Moussa ar-Ridhâ (m. 818) dans l’œuvre de Mohammed Baqir Majlisi, Hayât al-Qulub.[/size]
[size=17]Signalons en dernier lieu que dans l’autre monde, à l’intérieur du quartier des dames de Mahomet, réside une vierge pas comme les autres, elle est communément appelée « Mère de Dieu » chez les catholiques, et c’est la bienheureuse qui a enfanté Jésus, son nom est Marie. Le hadith se décline en plusieurs versions et son authenticité n’a pas été approuvée par les ‘oulemâ’ : « Abi Oumâma a rapporté :[/size][size=17][u] j’ai entendu le Messager de Dieu dire à ‘Aicha :[/u][/size][size=17] « j’ai appris que Dieu m’a marié au Paradis avec Marie, fille d’Imrân, Kaltham, la sœur de Moïse, ainsi qu’avec la femme du Pharaon »[/size][size=17].[/size]
[center][size=17][b]Le funeste destin des musulmanes[/b][/size][/center]
[size=17]La condition des musulmanes au ciel n’est pas meilleure que sur Terre[/size][size=17]. Certes, elles logeront dans de splendides châteaux, mais compte tenu de leur situation ici-bas, le luxe est le seul avantage qu’elles tireront en échange d’une vie entière dédiée à l’adoration de leur Seigneur. Elles n’auront aucune relation sociale si ce n’est qu’avec leurs époux qui passeront fréquemment les déflorer. Les pieuses seront séquestrées dans leurs résidences, comme les houris, et ne pourront en sortir. [/size][size=17][u]Le Docteur Ibrahim Mahmoud décrit leur triste sort comme suit :[/u][/size]
[b][size=17]Fait remarquable, l’absence de toute présence physique particulière pour la femme (…). Les plaisirs du Paradis sont réservés aux hommes (…)[/size][/b][size=17]. Les discussions, les ruisseaux, le langage qui dans son élocution apporte la joie, ainsi que les teintures, sont voués aux hommes dans l’énonciation des plaisirs du Paradis (…). Les anges étreignent les croyants, et s’il y a des femmes, elles sont embrassées par les mâles présents, il y a aussi des éphèbes qui reçoivent les hommes croyants admis au Paradis et sont à leur disposition. Des dizaines d’houris aux grands yeux noirs sont impatientes de rencontrer leur époux terrestre et les accueilleront avec des chants ! Mais il n’y a aucune référence aux croyantes méritant le Paradis, elles sont accueillies par des anges, néanmoins on ne trouve aucune mention d’un quelconque éphèbe serviteur qui les reçoit, ni de houris qui chantent, ni de mâle étant ravi de les rencontrer.[/size]
[size=17]Le Coran donne très peu de détails sur la récompense des musulmanes, on dit qu’elles auront « des demeures excellentes » (9.72), et Dieu leur restituera, en plus de l’hymen, leur beauté d’antan. Il n’y a pas de femmes âgées dans le lupanar d’Allah. Les versets 35 à 37 de la sourate de « l’évènement » concernent aussi bien les houris que les pratiquantes :[/size]
[size=17][u]Al-Hassan a rapporté:[/u][/size]
[size=17][u]Une vieille femme est allée trouver le Prophète et dit :[/u][/size][size=17] «[/size][size=17][u] Ô Messager de Dieu, prie Dieu pour moi afin qu’Il me laisse entrer au Paradis ». Il a répondu [/u][/size][size=17]: « [/size][size=17]Ô Oumm intel, les vieilles femmes n’entrent pas au Paradis [/size][size=17]». [/size][size=17][u]Elle est rentrée chez elle en pleurant, puis il a dit : [/u][/size][size=17]« dites-lui que les vieilles femmes n’entrent pas au Paradis, Dieu dit : que Nous avons formées, en perfection, et que Nous avons gardées vierges, coquettes, d’égale jeunesse (56.35-37) ».[/size]
[size=17]Les croyantes ont tout de même un rang supérieur aux houris, « grâce à l’adoration qu’elles consacraient à Dieu dans la vie d’ici bas », indique le hadith as-sour.[/size]
[size=17]Contrairement aux hommes, si une femme s’est mariée plusieurs fois, elle n’aura droit qu’à un seul conjoint ; le tout est de savoir lequel. La tradition propose deux hypothèses, la première, d’après les dires du Prophète, est « qu’elle choisira celui qui a le meilleur caractère », mais ce hadith est faible, tandis que la seconde suggère que « la femme appartiendra à son dernier mari », et cela est une tradition plus sûre car sa chaine de transmission est solide ; c’est aussi l’avis privilégié par les théologiens et la raison pour laquelle Mahomet a interdit à ses femmes de se remarier après sa mort (33.53) : « Hodhayfa a dit à son épouse : « si tu veux être mon épouse au Paradis, ne te remaries pas après ma mort, car au Paradis la femme sera l’épouse de son dernier mari ici-bas. Voilà pourquoi Dieu a interdit aux épouses du Prophète de se remarier, car elles seront ses épouses au Paradis ».[/size]
[size=17]Pour ce qui est des femmes qui n’ont jamais eu la joie de connaitre la vie maritale sous l’islam, elles auront la possibilité de convoler avec l’homme de leur choix étant donné « qu’au Paradis, il n’y a pas de célibataires ». Le jurisconsulte wahhabite Ibn al-‘Othaymîn a abordé cette question dans Majmou’ al-Fatâwa, toutefois, son opinion n’est pas en total adéquation avec le susdit hadith :[/size]
[size=17]Si une femme fait parti des gens du Paradis et ne s’est pas mariée, ou si son mari n’est pas des gens du Paradis, quand elle entrera au Paradis il y aura des hommes qui ne se sont pas mariés, et ces hommes auront des épouses parmi les houris et des épouses parmi les gens de ce monde s’ils le souhaitent. Pareillement, en ce qui concerne la femme qui n’a pas eu de mari, ou qui avait un mari dans ce monde mais qui n’est pas rentré au Paradis avec elle, si elle veut se marier elle aura alors inévitablement ce qu’elle désire, à cause du sens général de ces versets (41.31, 43.71).[/size]
[size=17]Les célibataires ont plus de chance d’accéder au Paradis que les femmes mariées, car les musulmanes se comportent généralement de façon désagréable avec leurs maris et s’attirent les foudres des vierges de l’au-delà qui les maudissent.[/size][size=17][u] On rapporte que le Prophète a dit :[/u][/size][size=17] « toutes les fois qu’une épouse ici-bas fait du mal à son mari, son épouse parmi les houris lui dit : « ne lui fait pas de mal ! Que Dieu te combatte ! Il n’est auprès de toi que comme un passant sur le point de te quitter pour venir chez nous ». Dans un célèbre hadith d’al-Boukhâri, Mahomet prétend avoir vu les gens de l’enfer – qui pourtant n’y seront qu’au Jour de la Résurrection – est-ce là une vision du futur ou une maladresse des traditionalistes ?[/size]
[size=17][u]Le Messager de Dieu (…) a dit [/u][/size][size=17]: « [/size][size=17]Ô femmes ! Faites la charité parce que j’ai vu que la majorité des habitants de l’enfer sont des femmes[/size][size=17] ». [/size][size=17][u]Elles ont demandé : « pourquoi en est-il ainsi, Ô Messager de Dieu ? » Il a répondu :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]vous maudissez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos maris[/size][/b][size=17]. [/size][size=17]Je n’ai jamais rien vu de plus déficient en intelligence et en religion que vous. [/size][size=17]Un homme sensible et sensé pourrait être égaré par quelques-unes d’entre vous ». [/size][size=17][u]Elles ont demandé :[/u][/size] [b][size=17]« Ô Messager de Dieu ! Qu’y a t-il de déficient dans notre intelligence et notre religion ? »[/size][/b][size=17][u] Il a dit :[/u][/size][size=17] «[/size][size=17] la preuve apportée par deux femmes n’est-elle pas équivalente à celle d’un seul homme [/size][size=17]? »[/size][size=17][u] Elles ont répondu : [/u][/size][b][size=17]« oui »[/size][/b][size=17]. [/size][size=17][u]Il a continué :[/u][/size][size=17] «[/size][b][size=17] c’est là qu’est le manque d’intelligence. N’est-il pas vrai qu’une femme ne peut ni prier ni jeûner pendant ses menstrues ? » [/size][/b][size=17][u]Elles ont répondu :[/u][/size] [b][size=17]« oui »[/size][/b] [size=17][u]Il a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][b][size=17]ceci est l’insuffisance en matière de religion[/size][/b][size=17] ».[/size]
[size=17]Et le mouhaddith chaféite Abi ‘Awâna, qui fut l’un des cheikhs d’at-Tabarâni, a recueilli la tradition suivante : [/size][size=17][u]« le Messager de Dieu a dit : [/u][/size][size=17]«[/size][b][size=17] peu d’habitants du Paradis sont des femmes[/size][/b][size=17] ». Alors qu’on pensait que la quasi-totalité des musulmanes échoueraient dans le gouffre de la perdition, Mohammad bin Tâhir al-Fatni a récolté un hadith où [/size][size=17][u]« le Messager de Dieu a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]je suis entré au Paradis et j’ai vu que la majorité de ses habitants était des femmes[/size][size=17] ». À première vue, une simple confusion du transmetteur semble être à l’origine de cette variante, cependant, al-Qortobi préfère accorder les récits en avançant l’explication ci-après :[/size]
[size=17]« [/size][b][size=17]Peu d’habitants du Paradis sont des femmes [/size][/b][size=17]» (…) Il peut s’agir de la période durant laquelle les femmes sont en enfer et qui précède l’intercession et la miséricorde de Dieu le Tout-puissant qui les en sortira, car il n’y laissera personne parmi ceux qui ont dit : « il n’y a de Dieu que Dieu ». Par la suite, les femmes seront majoritaires au Paradis.[/size]
[size=17]Ibn Kathîr soutiendra un siècle plus tard cette même thèse dans son livre Al-Bidâya wa-n-Nihâya. D’abord sévèrement battue par son mari ici-bas, la femme musulmane sera ensuite brûlée vive par Allah, puis convertie en objet sexuel pour l’éternité. Elle passera d’un enfer à un autre.[/size]
[center][size=17][b]La procréation[/b][/size][/center]
[size=17]En ce haut lieu de luxure et de dépravation immodérée,[/size][size=17] la jeune communauté s’est interrogée sur l’éventualité de l’enfantement. S’il n’y a pas d’éjaculation, subséquemment, les femmes ne tomberont pas enceinte. [/size][size=17][u]Dans le corpus d’Ahmad ibn Hanbal, Mahomet assure que[/u][/size][size=17] « les pieuses pour les pieux auront autant de plaisir que vous en avez dans la vie d’ici-bas, sauf qu’il n’y aura pas de procréation ». Cela rentre en contradiction avec la parole d’Allah : « Nous somme vos protecteurs dans la vie présente et dans l’au-delà, et vous y aurez ce que vos âmes désireront et ce que vous réclamerez » (41.31) ; « et il y aura là [pour eux] tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux » (43.71). Dieu cède à tous les caprices de ses fidèles, si bien qu’un homme stérile en ce monde qui souhaite fonder une famille, devrait voir son vœu exaucé au Paradis. La tradition, par l’intermédiaire d’at-Tirmidhi, répond à cette difficulté théologique de la manière suivante : [/size][size=17][u]« le Messager de Dieu a dit :[/u][/size][size=17] « [/size][size=17]si le croyant désire avoir un enfant au paradis, la conception et l’accouchement ne dureront qu’une heure, puis l’enfant aura l’âge que l’homme voudra [/size][size=17]», ensuite le mouhaddith nous fait prendre part au débat qui agitait les ‘oulemâ’ en ce temps-là :[/size]
[size=17]Il y a divergence d’opinion parmi les savants à ce sujet. Certains d’entre eux disent qu’il y a des rapports sexuels au Paradis mais sans donner naissance à des enfants, c’est ce qui a été rapporté par Tâwous, Moujâhid, et Ibrâhîm an-Nakha’i. Et Mohammed a rapporté qu’Ishaq bin Ibrâhîm a dit que le hadith du Prophète indique que si un croyant désire avoir un enfant au Paradis, il en aura un en l’espace d’une heure exactement comme il le désire, mais s’il n’en veut pas, il n’en aura pas. Mohammed a dit : « on a rapporté d’Abi Razîm al-‘Oqayli que le Prophète a dit : les gens du Paradis n’auront pas d’enfant ».[/size]