Texte de la conférence tenue le 31 octobre 2011 à la Salle Maisonneuve du Château Champlain, Hôtel Marriott, Montréal. Activité organisée dans le cadre de « La fête des morts » en partenariat par le Consulat général du Mexique à Montréal, le Centre de l'Histoire de Montréal et l'Éco-musée de l'Au- de-là.
Au cours de mes recherches sur la mort, un phénomène religieux particulier m’a intrigué. C’est l’engouement amoureux des gens de la rue pour la
Santa Muerte ou la
Santisima Muerte (la Sainte ou de la Très Sainte Mort). Je tiens à vous en parler, non pas en connaisseur du Mexique - de son histoire et de sa culture - mais en simple curieux qui s’interroge sur la signification de cette dévotion populaire répandue parmi les plus démunis de la société à Mexico, la capitale du Mexique, mais aussi à Los Angeles, plus particulièrement chez les chicanos.
Vous savez qu’au Mexique, le Jour ou la Fête des morts est loin d'être morbide ou triste. Bien au contraire, elle est pleine de vie et de lumière, d’imagination et de sensualité.
La Muerte ou la Mort est généralement représentée par un squelette, couvert d'une tunique de couleur plutôt sombre recouvrant également sa tête, tenant d'une main une faux et de l'autre main, le monde. Mais ce soir, je voudrais vous amener dans les rues de Tepito, l’un des quartiers pauvres de la ville de Mexico, un quartier « spécial et unique, chaleureux et dangereux, fascinant et familier […], souvent très obscur où « la vie ne vaut pas grand-chose » et où « la violence peut être extrême » (ce sont les paroles d’un sociologue et ethnologue qui a bien connu Tepito dans les années 70 - 80 et qui y retourne de temps en temps).
Or, là à Tepito, la
Santa Muerte est revêtue d'une longue robe blanche et porte une couronne en or sur sa tête. Les nombreuses statuettes, riches en couleurs, que l'on expose de la
Santa Muerte ne sont pas sans manifester certaines ressemblances avec la Vierge Marie. Le culte de la Sainte Mort est orienté vers la vie et vers la libération, la santé et le bonheur, l'amour et la protection des exclus qui sont les victimes d’un environnement où règne la culture de la mort. En effet, la Santa Muerte rassemble tout ce petit peuple de gens exposés quotidiennement à la drogue, à la prostitution, au crime, à la délinquance, aux rivalités et aux rixes. Au creux de leur misère matérielle, physique et morale, la Sainte Morte vient à leur secours sous les apparences d'une femme, aussi bonne que belle, qui les accueille dans ses bras avec tendresse et leur donne de l’espoir au sein de leur détresse. À leurs yeux, la
Santa Muerte est une sainte supplémentaire que, dans leur langage, ils appellent « Notre Dame des ombres », « Notre Dame Noire », « Notre Dame Blanche » ou « Petite Sainte ». Elle est l’ultime secours, s’il n’y a ni dieu ni diable pour les aider, il y a la Sainte Mort !
Dans les limites de cette communication, je tenterai de situer cette figure contemporaine de la Santa Muerte dans le cadre des représentations de la Mort du passé précolombien et du présent mexicain moderne, mais aussi en lien avec d'autres figurations de la mort dans la culture médiévale européenne. Après ce survol historique, nous essayerons de saisir les enjeux sociaux de la dévotion populaire de la Sainte Mort, en lien étroit avec le processus d’urbanisation réclamé par les besoins de notre XXI ° siècle.
Dans le temps des Aztèques
«
Pour l’habitant de Paris, New York ou Londres, la mort est ce mot qu’on ne prononce jamais parce qu’il brûle les lèvres. Le Mexicain, en revanche, la fréquente, la raille, la brave, dort avec, la fête, c’est l’un de ses amusements favoris, et son amour le plus fidèle », écrit Octavio Paz (poète, essayiste et diplomate mexicain, prix Nobel, 1914-1998). Cette familiarité avec la mort trouve son incarnation la plus éclatante dans une longue tradition très ancienne et toujours vivante depuis 3 500 ans. Alors que le dernier empereur Aztèque était encore vivant, le peuple venait sur la tombe des défunts pour danser et chanter. Chez les Aztèques, les rites d’hommage aux morts étaient liés au calendrier agricole. Ils marquent la fin du cycle annuel de la culture du maïs. Au début des récoltes, le premier grand banquet, après les longs mois de la saison sèche, était organisé et partagé entre tous, y compris les défunts qui séjournaient dans un endroit terrifiant et sinistre, froid et obscur. C’est pourquoi les vivants invitaient leurs morts à leurs festivités et leur offraient une abondance de nourriture et de dons à apporter dans leur inconfortable séjour souterrain sans soleil ni chaleur ni lumière.
Dans un contexte religieux plus vaste, notons que les Aztèques versaient du sang, qu’ils appelaient « eau précieuse », afin que le dieu soleil puisse survivre et éclairer le monde. Les sacrifices humains –des prisonniers, même des enfants – doivent être interprétés dans la perspective de la survie de l’espèce menacée par la noirceur de la mort. La religion des Aztèques n’est donc pas construite selon l’axe éthique du bien et du mal, mais selon l’axe existentiel de la vie et de la mort. Afin de braver la mort (avec une minuscule), qui les prive de la vie, l’imaginaire populaire invente la Mort (avec une majuscule), figure mythique ou mystique, maîtresse ou amie, donneuse de vie aux individus et de survie à la nation.
Les Aztèques avaient deux fêtes des morts distinctes (juillet-août): l’une pour les enfants (
Miccaihuitontli), l’autre 20 jours plus tard, pour les adultes (
Hueymiccalhuitl). Les colons espagnols n'ont pas pu éradiquer ces fêtes, même s’ils ont beaucoup essayé. Cependant, pour se conformer au calendrier de l’Église Catholique, c'est maintenant à la Toussaint (le 1er novembre) qu'a lieu officiellement le Jour des morts pour les enfants, tandis que le 2 novembre les adultes célèbrent le Jour des morts. Depuis l'avènement de l'Halloween, les enfants, déguisés comme les autres enfants du monde, se promènent, dans les rues, la veille du 1er novembre, comme c’est le cas aujourd’hui même le 31 octobre.
L’Europe du Moyen-Âge
Il y a des ressemblances entre les débordements joyeux du
Dia de los Muertos au Mexique et les jeux et spectacles autour du personnage de la Mort dans l’Europe du Moyen-Âge. Le XVe siècle, marqué par la Guerre de cent ans (1337-1453), garde en mémoire le souvenir terrible des ravages de la grande Peste (la mort noire) de 1348 qui décima près d'un tiers de la population de l'Europe. À cette époque, la mortalité infantile resta toujours très élevée et l'espérance de vie était faible. La mort était partout. La sensibilité du petit peuple s'en trouve exacerbée, tandis que les plus riches se noient dans un excès de luxe et de plaisir. Écrivains, peintres, sculpteurs et musiciens sont nombreux à exprimer les inégalités sociales devant la mort.
Dans ce contexte de « hyper-sensibilisation » de la crise est née
La Danse macabre qui est une sarabande qui mêle morts et vivants. Un rôle prépondérant y était vraisemblablement attribué aux sept frères macchabées (d'où le mot « macabre ») à leur mère et à Eléasar. Une représentation eut d'ailleurs lieu à Paris dans le cloître des Innocents en leur mémoire. D'autres théories prétendent que le mot macabre vient de l'arabe
makabir qui signifie « tombeaux », ou encore d'un peintre du nom de
Macabré. La danse macabre prit souvent une forme de bal masqué, comme à Paris en 1422 et à Bruges en 1449. Des hommes déguisés en squelettes dansaient avec des personnages incarnant les différentes classes de la société.
L'une des œuvres picturales les plus anciennes apparut autour de 1360 dans l'église de Lübeck en Allemagne. La danse macabre y est représentée sous sa forme la plus simple : vingt-quatre figures humaines, ecclésiastiques et laïques, dans l'ordre décroissant de pape, empereur, impératrice, cardinal, roi, jusqu'au paysan, jeune homme, jeune femme et enfant. Chaque personnage y danse toujours avec sa mort. Cette fresque fut détruite au cours de la Seconde Guerre mondiale pendant le bombardement de Lübeck. Deux vitraux réalisés par Alfred Mahlau en 1955-1956 rappellent aujourd'hui dans cette chapelle ce chef-d'œuvre disparu.
De la danse macabre, les femmes sont généralement exclues. Par contre, le thème de la Jeune fille et la mort a été très développé. Chez les anciens Grecs, le rapt de Perséphone (Proserpine chez les Romains) par Hadès (Pluton chez les Romains), dieu des Enfers, symbolise originellement la mort et la renaissance des fruits de la terre mis en terre et annonce le cycle des saisons. Les diverses cultures se saisiront de ce mythe pour exprimer, à travers les arts et les lettres la rencontre d'Eros (vie) et de Thanatos (mort). La figure de la jeune femme est, par excellence, associée aux promesses de la vie. Sa beauté, objet de contemplation et de désir, la rend fragile et vulnérable aux outrages du temps et du vieillissement, elle est soumise à l'oeuvre de la mort. La jeune fille est la préfiguration de la constante confrontation des deux contraires qui nous habitent: la vie et la mort.
Quatuor à cordes en ré mineur D. 810 (mars 1824) considéré comme son quatuor le plus achevé. Atteint de syphilis, Schubert puise de sa souffrance et de sa mort éminente une inspiration pour nous livrer une musique d'une rare profondeur afin d'accompagner le poème de Matthias Claudius (1740-1815):
La Jeune Fille Va-t'en, ah, va-t'en!
Disparais, odieux squelette!
Je suis encore jeune, disparais!
Et ne me touche pas! »
La Mort Donne-moi la main, douce et belle créature!
Je suis ton amie, tu n'as rien à craindre.
Laisse-toi faire! N'aie pas peur
Viens sagement dormir dans mes bras
La musique de ce quatuor est reprise dans le film
La Jeune Fille et la Mort de Roman Polanski (1994).
Aux Pays-Bas, en Allemagne et en Angleterre, la mort se présente sous une figure masculine sous le nom d’
Elckerlyc,
Jederman ou
Everyman. Ce nom signifie «Tous et chacun », aujourd'hui on dirait « Monsieur Tout le monde ». Le jeu Elckerlyc est mis en scène sur le parvis de l'église et tente, à travers le destin d'un homme vulnérable et mortel, de rendre la mort acceptable tout en enseignant à son public la bonne manière pour ne pas être effrayé de ce mal redoutable.
Impossible de raconter le récit en bref avec ses nombreuses anecdotes souvent hilarantes! Dieu se plaint de la perversion des humains. Il convoque Elckerlyc qui reçoit le mandat d’entreprendre un pèlerinage qui le mènera vers la mort. Il tente vainement de ruser avec la Mort, car celle-ci n’accepte aucun retard. En vain, il cherche des compagnons de route, mais ses amis, ses parents et ses biens refusent son invitation. Finalement accompagné de la Vertu, de la Connaissance de soi, de la Beauté, de la Force et de la Sagesse il se rend jusqu’à sa tombe ouverte. Seules la Vertu et la Connaissance de soi montent avec lui au ciel. Pendant son long voyage à travers la mort, il connaît toutes sortes d’aventures.
Elckerlyck « porte [en lui] sa propre mort et danse sa vie durant avec elle ». Il exprime « le contraste formé par la joie de vivre et l'arrivée brutale de la mort » (Ivan Illich). Le premier festival de Salzbourg s'est ouvert le 22 août 1920 par une représentation du
Jederman (Everyman) de Hugo von Hofmannstahl sur la place devant la Cathédrale, sous la direction de Max Reinhardt. Fait très significatif : le festival de Salzbourg commence, encore à chaque année, par une représentation de
Jederman sur la même place.
Au Mexique contemporain Pour revenir à Mexico, Enriqueta Romero fut la première à dédier publiquement une chapelle au culte de la Santa Muerte, en face de chez elle, au 12 de la rue de Alfarería, dans la Colonia Morelos, l'un des quartiers les plus populaires. Elle habille et change les vêtements de la
Santa Muerte en principe le premier lundi du mois en fonction des saisons et selon les demandes des fidèles: le rouge pour la passion, le vert pour l'espérance tandis que le blanc et le bleu, couleurs de la Vierge Marie, symbolisent la pureté. Le jour de la fête des morts, la
Santa Muerte est vêtue entièrement de blanc, telle une mariée. C'est le jour de dévotion le plus important de l'année.
David Romo Guillèn, fondateur et primat de l'Église catholique et apostolique traditionnelle, évêque non reconnu par Rome, a su récupérer les dévots de la
Santa Muerte. Appelé « Le Seigneur des anneaux » (
El Señor de los Anillos), il s'est imposé comme leur chef de fil. S'il s'objecte à la pratique des changements de vêtements et leur signification ésotérique, il se défend, contre et âme, contre les accusations de « satanisme » de la part de ses détracteurs. David Romo affirme que certains anciens prêtres catholiques se sont reconvertis au culte de la Santa Muerte parce qu’ils le considéraient plus ouvert que le culte des morts de l'Église catholique. Père de cinq fond Santa Muerte ne diffère pas de celle vouée aux autres saints et qu'elle est un instrument d'évangélisation des exclus de la société. Il a fondé l'
Asociación Nacional de Altares y Santuarios de la Santa Muerte. Récemment, les autorités mexicaines ont levé l'autorisation d'exercer librement le culte à la
Santa Muerte. Le chef de l'Église catholique traditionnelle n'a pas manqué de crier au scandale et à la conspiration de la part de l'Église catholique mexicaine, du gouvernement et des plus hautes instances du Vatican. Mais en général les représentants de l'Église catholique romaine montrent une relative compréhension face à ce qu’ils appellent trop aisément une « superstition » alors qu’il s’agit d’une tradition ancestrale des indigènes. Ils ont, par ailleurs, raison d’associer la dévotion à la Santa Muerte à la situation économique et politique du pays et à la fracture sociale entre les riches et les pauvres. Cette référence à la réalité sociale nous mène à jeter un regard sociologique sur la dévotion de la Santa Muerte pour en comprendre mieux sa signification du point de vue éthique. Je soumets ces réflexions à votre jugement sachant qu’elles mériteraient sans doute de multiples nuances.
Un essai d'interprétation Les chansons anonymes abondent en incarnations de la Mort comme personnage dont on devient amoureux et qui nous accompagne sur la voie d'une vie meilleure. Voici un exemple dans une chanson de l’époque révolutionnaire, provenant de la Costa Chica d’Oaxaca :
Pour avoir une vie meilleure
je suis tombé amoureux de la mort,
je suis tombé amoureux de la mort
pour avoir une vie meilleure.
Il a été si bon, mon sort,
(et ma passion eut ses faveurs)
qu’aujourd'hui je domine la mort :
c’est que je suis son créateur.
Au sein de la détresse matérielle, physique et morale, la Mort nous guide vers une vie meilleure. C'est là que réside la valeur fondamentale du culte de la
Santa Muerte, culte jailli du creux de la crise sociale qui affecte la mégapole de Mexico et toutes les mégapoles du monde.
Dans les marges de la mégapole, à côté des quartiers bourgeois et petit-bourgeois, habités par des bons catholiques ou des évangéliques zélés, mais aussi par une jeunesse porteuse d'une contre-culture, une autre culture a émergé. En effet, le culte de la Santa Muerte est parvenu à rassembler un petit peuple hypersensible et exacerbé par la précarité, la faim, le chômage, la pauvreté, la maladie, la torture, le viol, la drogue, les armes et autres signes de la mort qui rôde dans ces quartiers. C’est comme dans le temps de la peste : la mort est partout. Il paraît que, parmi les victimes, on compte des criminels qui se sont rendus aux petits sanctuaires afin d'y trouver asile, comme c’était la coutume dans les temples et les cathédrales. Mexico compterait une dizaine de petits sanctuaires et 120 autels où la
Santa Muerte a installé ses quartiers au coeur même du crime et de la méfiance.
Véritable mouvement de résistance aux pièges d'un capitalisme sauvage, le culte de la
Santa Muerte véhicule une riche symbolique dotée d'un pouvoir authentique d'autotransformation. La figure de la
Santa Muerte remplit une fonction d'humanisation du « non-humain », c'est-à-dire de l'ensemble de tous les facteurs qui engendrent l'exclusion et qui menacent ou qui empêchent la convivialité ou le « bien vivre ensemble » de tous les humains. Prisonniers d'un régime de vie sans issue, dans l'impossibilité de mener une existence « choisie » et « voulue » par eux-mêmes, en se prévalant du pouvoir absolu de la Santa Muerte sur le monde, les fidèles ont trouvé accès à une puissance auto-créatrice.
Selon l'auteur mexicain Homero Aridjis, la
Santa Muerte est « une vierge sainte dans la religion du crime » (virgin saint in the religion of crime). Le roman d'Aridjis
La Santa Muerte. Tres Relatos de Idolatria Pagana (Alfaguara, 2004) est une fiction à partir de faits réels. L'auteur a découvert l'existence du culte de la Santa Muerte lors d'une fête à laquelle auraient participé des trafiquants de drogue et des fonctionnaires du gouvernement dans les années 1990.
Le culte de la Sainte Mort est un espace public d’« accueillance » ou d’« hospitalité » de la Ville. « La ville n’a de sens que dans sa relation avec l’individu » (Agnès de Gouvion Saint-Cyr, Des Hommes et la Ville, Musée du Havre, 2002, p. 3). Voici le paradoxe : Malgré toutes les vicissitudes des mégapoles, la dévotion populaire de la Sainte Mort peut rendre la ville habitable, peut rendre la vie vivable.
Dans quelle mesure ce processus d'humanisation de l'existence, entamé par la Santa Muerte, accomplit-il sa mission et favorise-t-il un processus d'urbanisation capable de transformer les espaces chaotiques des grandes villes en « un monde habité », libéré de la violence et de la suspicion, ou en un « lieu de convivialité et de paix », voilà une question qui mériterait d'être discutée. La définition du verbe habiter dans le Petit Robert est : « occuper une demeure ». Thierry Paquot a inventé une nouvelle définition : habiter, c’est « être présent au monde et à autrui » (
La ville. L’État des savoirs).
Sources
Élisabeth Legros, « Représentations de la mort dans le Mexique contemporain» dans L'Encyclopédie de la mort
http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/Representations_de_la_mort… Silvia Mancini, « La Santa Muerte et l'histoire des religions » dans Francis Mobio,
Santa Muerte. Mexico, la Mort et ses dévots, Paris, Auzas, « Imago », 2010.
La Santa Muerte d'Eva Aridjis. Film documentaire mexicain en couleur, 2007. Description: « Au Mexique, le culte de la Sainte-Morte commence à se propager à grande vitesse.
La Santa Muerte est considérée comme une sainte par ses fidèles et ‘satanique’ par l'Eglise catholique. Elle est vénérée par certains individus à la vie pleine de dangers et de violence : criminels, travestis, malades, drogués et familles qui habitent dans les quartiers les plus dangereux. Le film examine les origines du culte et nous emmène à travers les autels, prisons et quartiers du Mexique où se trouvent les dévots les plus fervents de
La Santa Muerte ».