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La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Contes de fées

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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:46

    Contes de fées de Perrault et de Grimm : fées, ogres et magiciens

    d’origine indo-européenne ?
    (D’après « Revue de philologie française et provençale : recueil trimestriel consacré à l’étude des langues, dialectes et patois de France », paru en 1893)


    A la fin du XIXe siècle, le linguiste et indianiste Paul Regnaud, avant de prendre l’exemple du Petit Poucet, entreprend de montrer d’une façon générale et à la suite du célèbre médiéviste Gaston Paris, que tous les contes où figurent les personnages typiques des contes de Perrault et de Grimm sont d’origine indo-européenne et ont leur source dans les anciens chants liturgiques des peuples de ces contrées, les fées symbolisant les liqueurs prophétiques, le magicien celui qui instrumente, les ogres personnifiant l’enfer


    La plupart des contes de Perrault et de Grimm reposent, par leurs traits les plus importants, sur une conception du monde où les fées, les magiciens et les ogres jouent un rôle prépondérant et caractéristique. Il y a là comme une religion sui generis, tout à la fois fantastique et athée, en ce sens qu’elle semble ignorer le nom des dieux, une religion systématique dans sa bizarrerie et signalée par une physionomie trop particulière pour qu’on puisse en faire le domaine banal de n’importe qui.


    Contes de fées Ogre-Perrault


    La fée Berliquette donne
    une baguette magique à Brimborion


    A bien y regarder, on s’aperçoit bien vite avec le célèbre médiéviste et philologue romaniste du XIXe siècle Gaston Paris que nos contes de fées, ceux qui ont circulé de tout temps en Europe, ou bien encore, ce qui revient au même, les récits que les mères-grands de nos villages racontent depuis des siècles aux bambins qu’elles élèvent, sont d’origine indo-européenne, c’est-à-dire qu’ils appartiennent au groupe ethnique dont les principaux rameaux sont devenus les Hindous, les Perses, les Grecs, les Latins, les Slaves, les Germains et les Celtes, et qu’ils remontent à une période antérieure à la cause quelconque qui a brisé l’unité primitive de ces peuples.


    Les contes dits populaires, et qui le sont devenus en ce sens qu’ils se conservent surtout parmi les vieilles femmes de nos campagnes, n’avaient rien de populaire à l’origine. En pareille matière, les grand-mères n’inventent rien et la perpétuité de ces contes sous des formes à peu près invariables, en est le sûr indice. Ajoutons que toute tradition ancienne, qui n’est que tradition pure, a eu, même sous ses aspects les plus humbles, la religion pour point de départ, elle seule ayant eu l’autorité doctrinale suffisante pour donner le branle aux enseignements, quels qu’ils soient, que les générations des illettrés se sont depuis lors indéfiniment transmises ; dans tel village où ce qu’on appelle le folklore sera resté vivant, personne n’aura gardé, le souvenir traditionnel de l’histoire de ce même village s’il s’agit seulement de remonter à soixante ou quatre-vingts ans.


    En fait, les contes du genre de ceux de Grimm et de Perrault sont des restes de la religion (ou de la mythologie, ce qui est tout un) indo-européenne. Chez les peuples en question, aux époques qui ont précédé de plus ou moins loin et suivi de près leur séparation, toute la liturgie était dans le sacrifice, c’est-à-dire dans l’entretien au sein de chaque famille d’un feu perpétuel considéré comme sacré et qu’on alimentait avec des essences inflammables (huile, beurre, alcool ou résine). A ce feu étaient adressés des hymnes dans lesquels on célébrait en langage métaphorique l’union des liquides sacrés et des flammes qu’ils nourrissaient, l’éclat de ces flammes, leurs crépitements, leur développement, non sans adresser des objurgations à toutes les circonstances qui pouvaient retarder ces effets de la cérémonie.


    Dans la phraséologie des hymnes, en vue d’en amplifier et d’en animer les détails, on personnifiait d’ailleurs les différents phénomènes que présentait l’allumage du feu sacré. Les flammes assimilées à des êtres vivants servirent de base à l’idée des dieux (les brillants), leurs crépitements devinrent les vois divines considérées comme omniscientes et prophétiques à mesure que la notion des dieux acquit des caractères merveilleux et mystiques, leur expansion fut comparée à des édifices resplendissants, à des parures magnifiques, à des objets de métal précieux. Quant aux obstacles imaginaires qu’on s’amusait à regarder comme retardant la manifestation des splendeurs et des enchantements du sacrifice, on les symbolisa sous la forme d’êtres malfaisants localisés dans les parties basses et obscures de l’autel, au sein des liqueurs sacrées que le feu n’avait pas encore atteintes ; ce ténébreux séjour fut le prototype des enfers, comme ses habitants fictifs furent ceux des démons.


    Les hymnes liturgiques, avec tous les développements dus à la rhétorique qui leur était propre, devinrent naturellement la base et la matière même de la tradition religieuse sous toutes ses formes ; c’est d’eux que sortit toute l’efflorescence mythologique de l’Inde, de la Grèce et de toutes les contrées que peuplèrent les Indo-Européens. Mais le privilège des choses religieuses est de pénétrer partout. La mythologie des hymnes ne fut pas seulement l’objet des brillantes variations auxquelles la soumirent les poètes qui, comme Homère et Hésiode en Grèce, tirèrent leurs chants des anciens documents sacrés.


    Grâce aux incantateurs de bas étage, aux prêtres de condition inférieure qui devinrent les sorciers, les formules liturgiques avec leur cortège habituel de tours proverbiaux, d’expressions énigmatiques ou paradoxales, de récits pleins d’invraisemblances, descendirent dans le peuple dont elles constituèrent tous les souvenirs traditionnels et l’équivalent de la littérature des classes instruites. C’est ainsi que les hymnes amorcèrent les contes de fées, cette monnaie de la mythologie, et dont la ressemblance avec elle s’explique si bien par la communauté des sources originelles. Cette esquisse succincte des rapports du folklore indo-européen avec les monuments primitifs de la religion de nos pères rendra facile maintenant l’identification des principales figures typiques des contes qui s’y rattachent avec leurs antécédents liturgiques, c’est-à-dire avec les éléments et les phénomènes du sacrifice que les hymnes ont commencé à personnifier.


    Contes de fées Magicien-Grimm


    Dornröschen, version des frères Grimm du conte de
    La Belle au bois dormant de Perrault


    Les fées (fat-va, celle qui parle, qui révèle ; cf. fat-um, le destin considéré comme la révélation de l’avenir, -fans dans infans, celui qui ne parle pas, fa-ri, parler, etc.) qui résident auprès des fontaines sont les sœurs des nymphes, fatidiques comme elles, et qui, comme elles aussi, sont les habitantes des eaux. Les unes et les autres symbolisent les liqueurs du sacrifice et les crépitements prophétiques qu’elles font entendre quand elles se transforment en flammes sacrées.


    Le magicien (dont le radical est apparenté à celui de stratagème et de ce qui instrumente, machine, édifie, construit) est, dans les contes qui nous occupent, l’équivalent ou le substitut dudéva (ou dieu) des hymnes védiques. A l’instar des dévas, les magiciens développent, à l’aide de leur baguette d’or (figure du feu sacré), toutes les merveilles qu’il leur plaît d’évoquer. Dans la mythologie grecque, le prototype par excellence du magicien des traditions populaires est Héphaistos (dieu du feu, des forges et des volcans), l’artisan sans pareil qui fabrique toutes les choses admirables ou merveilleuses dont les dieux ont besoin. Le même rôle est rempli dans les hymnes védiques soit par Tvastar (le fabricant), soit par le déva Varuna. Du reste, c’est comme magiciens suprêmes que, dans l’une et l’autre mythologie, les dieux sont considérés comme les créateurs du ciel et de la terre, images primitives du sacrifice dont ils sont les inventeurs.


    Les ogres (latin Orcus, l’enfer personnifié ; cf. Hadès qui, dans la mythologie grecque, désigne à la fois l’enfer et le dieu des enfers) correspondent traits pour traits aux Raksas ou Raksasas des Védas (la racine est peut-être la même), les reteneurs ou les empêcheurs (du sacrifice). Ogres et Raksasas (dans la mythologie postérieure de l’Indre) sont des êtres horribles, aux formes monstrueuses, qui se nourrissent de chair humaine, voyagent la huit (dans l’obscurité des sacrifices non allumés), et que le héros qui personnifie le feu sacré triomphant des obstacles, est prédestiné à tuer au moment de sa radieuse expansion sur l’autel.


    Le rapprochement de tous les détails des contes de fées qui coïncident avec les données de la mythologie des nations d’origine indo-européenne, prise à leur source dans les hymnes védiques, demanderait un volume. Ceux que nous venons d’indiquer sont assez caractéristiques, à mon avis, pour dispenser d’une comparaison plus étendue ; ils suffisent du moins pour permettre-de localiser avec certitude dans le domaine indo-européen l’ensemble de ces contes, surtout si au parallèle général qui précède nous ajoutons l’examen analytique, d’après la même méthode, d’un conte particulier choisi parmi les plus répandus de la série dont il s’agit, soit le Petit Poucet.


    Ce récit célèbre nous est connu par deux versions principales assez différentes l’une de l’autre, dont la première est celle de Perrault, tandis que là seconde, dont les variantes sont innombrables, a été l’objet d’un remarquable travail de Gaston Paris, qui a paru d’abord dans les Mémoires de la Société de linguistique de Paris.


    1° Le Petit Poucet de Perrault
    Agni, le dieu-feu, avant de briller sur l’autel, est caché ou perdu dans l’obscurité que suppose l’absence du sacrifice, si l’on n’a que lui en vue et qu’on le considère (c’est très souvent le cas dans les hymnes) comme la lumière, le jour, le soleil, ou le ciel par excellence.
    Il y est petit, pareil à un fœtus, disent et redisent les textes, il ne sera grand qu’une fois allumé et qu’il se dressera devant le sacrificateur sous la forme d’une flamme brillante.


    Il est sage ou savarit (vidvan), par emploi régressif en quelque sorte de l’épithète à laquelle il a droit quand il brille, quand il est éclairé et qu’il fait entendre sa voix omnisciente.


    Les libations qui le contiennent en puissance et auxquelles il est identifié si souvent sont au nombre de sept – elles sont sœurs (ou frères quand on les personnifie au masculin). La forêt où le Petit Poucet se perd avec ses frères et la maison de l’Ogre où il trouve un abri pendant la nuit sont deux figures différentes d’un même objet, l’obscurité du non-sacrifice.


    Contes de fées Ogre-Perrault


    L’ogre s’apprête à tuer ses filles. Illustration par Gustave Doré pour Le Petit Poucet


    Le Petit Poucet tue l’ogre comme Agni tue le Raksas. Celui-ci et celui-là s’emparent alors des richesses de leur victime, qui ne sont autres que les eaux abondantes et nourricières des libations auxquelles ils doivent la vigueur et l’éclat.


    2° Le Petit Poucet d’après les versions recueillies par Gaston Paris Ici, au lieu de conduire ses frères, Poucet dirige, soit des bœufs, soit des chevaux, soit un chariot, soit une charrue. Rien de plus fréquent dans le Rig-Véda que les vaches (ou bœufs)-libations, ou les chevaux, ou les chars, figures des flammes du sacrifice, qui traînent ou portent les libations sous la conduite d’Agni.
    D’ailleurs comme il s’agit du petit Agni, d’Agni-fœtus, il est encore invisible et caché, tantôt à l’intérieur des vaches-libations, tantôt dans le ventre du loup, tantôt enfin dans l’oreille du cheval ou du bœuf. Il y fait entendre sa voix qui représente ses crépitements et qui est généralement le signal de sa délivrance : on ne l’entend qu’au moment où il va échapper à l’obstacle et sortir de l’obscurité.
    Pour se rendre compte de la circonstance d’après laquelle le Petit Poucet serait le guide des sept bœufs de la Grande-Ourse, il suffit de se rappeler qu’en pareil cas, comme dans beaucoup d’autres du même genre, la mythologie indo-européenne : s’est transformée en astronomie, où plutôt celle-ci a emprunté à celle-là sa nomenclature primitive. Les sept bœufs de la Grande-Ourse ont passé du ciel du sacrifice au ciel réel, à la faveur surtout du double sens (ours et chose lumineuse) du mot sanscrit Riksa.


    Ainsi, nos contes de fées ne sont ni une sorte de proles sine matre creata (progéniture engendrée sans mère), comme certains folkloristes ont voulu le croire, ni d’éternels vagabonds dont le pèlerinage a commencé on ne sait où. On pourrait encore montrer que, parmi les contes considérés à la fois comme « ethniques » et peu anciens, un grand nombre ne doivent cette apparence qu’à la mise en oeuvre, avec quelques détails nouveaux inspirés par le lieu de l’époque où la refonte s’est produite, de vieux thèmes légendaires, dont la véritable origine remonte aux hymnes liturgiques du genre de ceux que les Védas nous ont conservés.
    Et ceci explique comment tel conte de l’Inde peut avoir son correspondant en Occident (exemple : la légende de Purûravas et d’Urvaçi auprès de la fable de Psyché et celle de Mélusine) sans qu’il y ait eu influence directe d’une version sur l’autre. L’hypothèse, justifiée par tant de faits de la communauté d’origine à une très haute époque et sous une forme extrêmement rudimentaire, explique les ressemblances de tel récit du Pancatantra avec tel fabliau développé par les jongleurs, sans qu’il soit besoin d’admettre d’intermédiaires quelconques.
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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:46

    Contes traditionnels de Bretagne

    Auteur : Evelyne Brisou-Pellen
    illustrations : Sourine, Stéphane Girel
    Editions Milan Jeunesse, 1992, rééditions 2005, 2008.


    Contes de fées Sans-t11


    Quatrième de couverture :
    Savez-vous que la grotte des korrigans se trouve parmi les rochers de la côte et qu'elle regorge de trésors? Que le roi Marc'h a un terrible secret? Que la ville d'Ys a un jour disparu dans les flots ? Et que Banéad, le bossu, a fini par perdre sa bosse?


    Tous ces contes ont un point commun : ils ont pour cadre la Bretagne, de l'océan au centre du Massif armoricain, en passant par le Trégorrois, le pays de Guérande et la Cornouaille.


    Ils mettent en scène les grands personnages de la mythologie celtique. korrils et korrigans, fées et Petites Coudées, diables et princesses, mais aussi les boulangers et les marins, les moines et les meuniers, qui nous entraînent à la découverte des contes traditionnels de Bretagne.


    Table des matières :


    - Les Korils et les deux bossus
    - Le Voyage à Paris
    - Les Morgans de l'île d'Ouessant
    - La fontaine de Margatte
    - La ville d'Ys
    - Jean des Pierres
    - La grotte des Korrigans
    - Les navets du recteur
    - La Roche aux Fées
    -  Les oreilles du roi Marc'h
    - L'alliance
    - Jean l'Or
    - L'âne du Jaguen
    - Comorre
    - Le boulanger
    - Les Petites Coudées
    - Le moulin du diable
    - Petit Moine et Grand Moine
    - Les mains les plus blanches
    Postface


    Bien qu'il soit publié chez un éditeur jeunesse, j'ai fait le choix de poster cet ouvrage dans la section générale Contes et mythologies, car il s'adresse tout autant aux adultes qu'aux enfants. Chaque conte est représentatif d'une part de l'imaginaire breton, mettant en scène personnages et thèmes que l'on retrouve fréquemment dans les diverses versions de ce patrimoine oral traditionnel. L'ouvrage est idéal pour qui veut aborder ce répertoire, avant d'aller vers des recueils plus complexes, et pour les parents qui souhaiteront lire et raconter ces histoires à leurs enfants.
    L'auteur, écrivaine bretonne renommée, s'est inspirée des récits populaires recueillis par les grands collecteurs tels que Paul Sébillot, Adolphe Orain, F.M. Luzel, Emile Souvestre, ou Anatole Le Braz,  restant fidèle à la trame originale, et en les adaptant avec un style fluide et dynamique.
    Dans la postface, elle indique quelques pistes de compréhension de ces contes.
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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:47

    Contes d'Irlande, l'Ile enchantée

    Contes de fées 9782706819179FS

    Textes choisis, traduits et présentés par Sylvie Muller,
    illustrations de Catherine Reisser,
    motifs traditionnels de George Bain

    Editions Maisonneuve & Larose, 2006
    217 pages
    ISBN : 2-7068-1917-0

    4ème de couverture :
    Le jour où le chemin de fer a été installé entre Ballycastle et Ballymoney, ils ont arraché tous les buissons. Or je me souviens bien de ce que disait ma grand-mère. Elle affirmait que la nuit suivante, tout le monde avait entendu des pleurs et des cris épouvantables. C'était le petit peuple qui venait d'être chassé de chez lui, car les rails passaient au beau milieu de ses buissons. !
    Le petit peuple désigne les fées ou les lutins qui habitent sous terre dans les collines. Ce sont les habitants originels de l'Ile, ses propriétaires légitimes que tous les irlandais doivent respecter s'ils veulent y vivre en paix.

    L'auteur :
    Sylvie Muller, ethnologue et traductrice, offre ici un choix de récits de l'Irlande mi-chrétienne mi-païenne de la première moitié du XXè siècle. Recueillis en gaélique et en anglais, ces textes témoignent d'une réflexion collective et d'un savoir-vivre bien enracinés dans la réalité naturelle...et surnaturelle.

    Mon avis : Un petit trésor de contes, d'anecdotes, de devinettes, et de dictons reflétant le patrimoine oral de l'Irlande, pleins d'humour et de poésie, mettant en scène : paysans, grand-mères, fées, lutins (qu'on nomme leprechaun), et bien sûr les personnages emblématiques comme Brigid (devenue Sainte Brigitte) ou Padrig (Saint Patrick).
    L'intérêt de cet ouvrage, concocté par une chercheuse passionnée de son sujet, est de comporter des notes très détaillées sur l'origine des contes, ainsi qu'un chapitre clés de lecture, et un glossaire.

    Table des matières

    -Avant-propos

    -Le monde et ses limites
    - Fées et lutins
    - Pierres, plantes et récoltes
    - Poissons , quadrupèdes et récoltes
    - Objets et inventions
    - Hommes, femmes et enfants
    - Magie et mystère
    - Le monde, sang et eau
    - Mort et transmission


    - Clés de lecture


    - lexique


    - index


    - Bibliographie


    - références


    - Table des matières.
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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:47

    Démons et génies du terroir au Moyen Age


    de C. Lecouteux

    Contes de fées 1567677_8924717

    Editeur : Imago
    ISBN : 2902702884


    • présentation de l'éditeur :


    Au sein d'une nature sauvage, indomptée, l'homme, exposé à d'invisibles périls, s'est longtemps éprouvé comme un intrus, un usurpateur. Toute installation, toute colonisation, fut d'abord une conquête sur une présence primitive et surnaturelle — le plus souvent menaçante — celle des démons et des génies du terroir. Scrutant les traditions populaires, les sagas et les récits, Claude Lecouteux, éminent spécialiste du Moyen Âge, retrouve les traces de la peur archaïque face aux innombrables créatures innommables qui hantent les espaces vierges. A l'origine de nombreux rites, il identifie la volonté de conjurer dangers et terreurs, de se rendre propice le génie et d'organiser, sur des sites précis, sa coexistence avec l'homme. Ce remarquable ouvrage éclaire ainsi le rôle primordial des lieux dans l'élaboration de maintes croyances et met au jour la racine d'un antique respect de la nature qui rejoint nos préoccupations écologiques les plus actuelles.


    • table des matières :


    un univers hanté
    1. manifestations insolites
    2. les premiers habitants de la terre
    3. démons et anges déchus
    4. vestiges de cultes
    5. les génies du terroir
    6. les dessous de l'idolâtrie
    7. le témoignage de la toponymie
    8. Sylvanus et consorts
    9. les métamorphses des génies
    10. bilan provisoire

    conquête et défense du sol
    1. la rencontre des génies du terroir
    2. la prise de possession du sol
    3. circumambulation
    4. les limites et leur marquage
    5. le clos est sacré
    6. le contrat avec les génies
    7. le circulaire et le rectangulaire
    8. la conquête de l'espace

    survivance et transformations
    1. eaux, sources et fontaines
    2. la forêt
    3. la montagne et ses génies
    4.le problème de la parédrie
    5. un lieu composite
    6. la lande
    7. croisement de mythes
    8. le retour des génies locaux

    bibliographie
    index
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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:48

    Aux origines du carnaval : Un dieu gaulois ancêtre des rois de France

    Anne Lombard-Jourdan

    Contes de fées 418384V520L._

    Edition Odile Jacob
    ISBN-10: 273811637X
    ISBN-13: 978-2738116376



    • présentation de l'éditeur :



    Carnaval est la fête païenne la plus célébrée dans le monde chrétien. Elle force l'Église à tolérer le port des masques - injures à l'idée d'un homme créé à
    l'image de Dieu -, les festins, les danses et les rires bannis du carême. Que signifie Carnaval ? Quelle en est l'origine ? Anne Lombard-Jourdan a mené son
    enquête dans toutes les directions que lui indiquait l'histoire de Carnaval. Et elle nous fait comprendre sa postérité. Carnaval, c'est tout à la fois le mythe du
    combat mythologique entre le cerf et le serpent qui assure le retour du printemps après les effrois de l'hiver. C'est aussi le moment où les cerfs perdent
    leurs cornes et sa fête tourne en dérision les cornes des cocus. Le cerf géant c'est encore notre héros national, Gargantua. Mais surtout le grand cerf, c'est l'ancêtre mythique des rois de France, dont le
    cerf volant est devenu l'emblème à la fin du XIVe siècle. Anne Lombard-Jourdan nous fait ainsi
    découvrir des pans entiers de notre passé religieux, culturel et politique qui nous font comprendre nos pratiques d'aujourd'hui.



    • table des matières




    le mythe du cerf et du serpent
    Rabelais rencontre Gargantua
    Carnaval. un momentpaïen au coeur du calendrier chrétien
    La chasse au cerf, une activité rituelle
    Le géant Gargantua et la fée serpente Mélusine
    Le cerf et les rois dee France
    Le dieu Cernunos et ses avatars
    Hellequin et sa mesnie
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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:48

    Bretagne celtique
    Mythes et croyances

    auteur Marc Déceneux
    photographies de l'auteur

    Editions Le Télégramme, collection "Esprit de Bretagne"
    parution 2004

    Contes de fées Deceneux-Marc-Bretagne-Celtique-Livre-869180806_ML

    *Présentation de l'éditeur :
    A la pointe la plus extrême du monde européen, face à l'infini de l'océan, la Bretagne est connue pour être l'ultime réduit occidental des traditions celtiques sur le continent.
    Plus que partout ailleurs, la mémoire populaire y a gardé les empreintes de très anciennes croyances, antérieures au christianisme.
    Cet héritage, issu pour une large part du passé gaulois de nos régions, témoigne aussi de parentés antiques avec les autres terres celtes, Cornouailles, Pays de Galles, Irlande...
    Loin de toute celtomanie, ce livre révèle la poésie exceptionnelle d'un univers pétri de merveilleux et l'authenticité d'une des richesses les plus fascinantes de la Bretagne.

    *L'auteur : Docteur en Histoire de l'art, spécialiste de l'architecture médiévale, Marc Decéneux est l'auteur d'ouvrages de référence sur le Mont-Saint-Michel, les monuments romans, les enclos et les calvaires. Ses études portent également sur l'histoire religieuse chrétienne et pré-chrétienne de nos régions.
    Il est décédé en avril 2009.

    *Table des matières :

    La quête d'un héritage 

    - Un remarquable prodige

    - Un patrimoine bien dégradé
    La solution de facilité - Des traditions démantelées - Gargantua : un dieu celtique ? - Gargantua et le Jupiter gaulois - Gargantua et le dieu guerrier - Gargantua et Saturne - Gargantua et l'Apollon des eaux - Une figure composite.

    - L'Armorique gauloise
    L'héritage de la préhistoire -  Des témoignages : l'archéologie et la leçon de César- Mercure et Jupiter - Mars - Apollon - Minerve - Le maintien tardif des croyances.

    - L'Armorique bretonne
    Parentés culturelles autour de la Manche - Les Bretons en Armorique - Les saints fondateurs : entre paganisme et christianisme - Une mémoire religieuse antique - Un cas remarquable - Des incertitudes.

    - Un héritage dispersé
    Des saints bien peu catholiques - Contes bretons et mythes celtiques - Les siècles du diable - L'ankou - Les Lavandières de nuit - Le roi Baco - L'ermite de Cézembre - Des images mystérieuses - Des visages d'au-delà du temps -La nudité magique - Une œuvre ambiguë - Aller plus loin.

    Une tradition toujours présente

    - Des mythes
    La ville d'Is - La fondation du Mont Saint Michel - Efflam, Arthur et le Dragon - Les dragons riedons.

    - Des sites
    Le Mont-Dol - Le Méné Bré - La forêt d'Huelgoat - L'Ile de Sein.

    - Des rites
    La Troménie de Locronan - Les chaînes de St Léonard - Les talismans des dieux - Les chiens du Yeun Elez.

    Pour conclure

    - Bibliographie
    Arlitto
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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:49

    La Sagesse des Contes
    Alejendro Jodorowsky

    Contes de fées 41crbnk77L_SS400_

    Présentation de l'éditeur
    Depuis la nuit des temps, l'homme apprend à son prochain comment aimer, vivre, mourir et renaître. Ce savoir, cette invitation à l'éveil ne se transmettent pas forcément par de longs discours et des démonstrations, mais plutôt par des contes et des récits. En quatre-vingt-douze histoires commentées, dont une dizaine propres à cette nouvelle édition, Alexandro Jodorowsky, conteur hors pair, nous initie à la sagesse universelle, du soufisme à la Chine en passant par les aventures de Nasrudin, les histoires juives, ou encore l'Inde et le bouddhisme. Par-delà la diversité des écoles, c'est notre voie personnelle qu'il nous invite à tracer.

    La table des matières
    - Histoire Orientales et Soufies
    - Les Histoires de Mulla Nasrudin
    - Histoires Juives
    - Histoire Hindoues
    - Histoires Chinoises
    - Histoires Taoïstes et Bouddhistes
    - En guise d'Epilogue

    Mon avis
    La Sagesse des Contes d'Alejendro Jodorowsky est un livre... étonnant, passionnant, énervant, drôle, coquin, violent... Bref, un livre que je lirais et relirais avec plaisir, ce qui sans me vanter n'arrive pas souvent
    (Je lis beaucoup et j'ai un sens critique très (trop) développé en ce qui concerne les livres...)!
    Je dirais que c'est un livre qui permet d'aller à la rencontre de nos défauts, et de réfléchir de façon très simple à leur sujet, et surtout qui nous propose une piste de réflexion pour évoluer. Ce sont de vrais contes, que Jodorowsky est allé pécher à la source, ils ne sont pas inventés!

    Un extrait, c'est un conte Soufis (les Soufis sont des pratiquants de la sagesse ésotérique de l'Islam) :
    Citation :
    Par une froide matinée, deux cavaliers chevau­chaient sur un chemin champêtre. L'un d'eux, qui était aveugle, laissa tomber son fouet. Il descendit de son cheval et, à genoux, palpa le sol à sa recherche. Il ne put le trouver, mais tomba sur un autre qui lui parut plus élégant, plus doux. Il enfourcha sa monture et poursuivit sa chevauchée.
    L'autre cavalier, qui y voyait, lui demanda ce qu 'il avait cherché à terre. L'aveugle lui répondit : «J'ai perdu mon fouet, et j'ai mis pied à terre pour le chercher, je ne l'ai pas trouvé, mais j'ai trouvé cet autre qui est plus long, plus doux et plus flexible que le premier.» L'homme qui y voyait lui dit : «Jette-le ! Ce que tu tiens à la main n'est pas un fouet, c'est un serpent endormi par le froid !»
    L'aveugle refusa de le jeter, persuadé que l'homme qui y voyait était jaloux de sa nouvelle cravache... Un peu plus tard, la chaleur du jour réveilla le serpent, qui mordit l'aveugle, l'empoisonnant.

    Les soufis disent qu'il faut écouter ceux qui gardent ouverts les yeux de leur coeur.
    La connaissance extraite de mots n'est que mots. La connaissance qui naît de l'expérience personnelle est réelle.
    Le cavalier aveugle, symbole d'un homme intel­lectuel - mental plein, coeur vide -, cherche un concept fixe. Pour lui, le monde est ce qu'il croit qu'est le monde. Il cherche une vérité qui dans le fond est «sa» vérité.
    Le cavalier qui voit, symbole de l'homme sage - mental vide, coeur plein -, approche le monde sans préjugés, l'acceptant tel qu'il est. Il ne cherche pas la vérité, mais l'authenticité.
    (Pris sur le site de la Fnac)

    Un autre, très pertinent, connu sous le nom des Contes du Mulla Nasrudin, est à la fois drôle, pauvre, riche, bref populaire dont se servent les maitres Soufis comme support iunitiatique au service de leur enseignements....

    Citation :Le mulla Nasrudin s'en était allé acheter un âne. La foire aux ânes battait son plein parmi la foule des paysans. Au milieu de ce tumulte, il entendit un quidam affirmer qu'il n'y avait là que des ânes et des paysans. Rien d'autre.
    -Es-tu paysan toi-même? lui demanda le Mulla
    -Moi? Non...
    -Alors, ne m'en dit pas plus!" ironisa Nasrudin

    Certaines personnes jugent le monde comme si elles n'en faisaient pas partie. Ce sont des outsiders. Elles dissent : "Le monde n'est pas moi. Je le juge. Je ne lui appartiens pas." Pourtant, comment ne pas en faire partie? Tout ce qui arrive dans le monde nous concerne.
    (Pris sur un blog)
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    Message  Arlitto Dim 11 Oct 2020 - 19:49

    La bible des Fées

    Par Teresa Moorey
    Editions Tredaniel
    ISBN-10: 2844459196
    ISBN-13: 978-2844459190
     
    Contes de fées La_bib10
     
     

    Introduction
     
     

    Que sont les fées ?
    Le cas des fées de Cottingley
    Les fées de Findhorn
    Source de connaissances sur les fées
    Pourquoi inviter les fées dans sa vie ?
    Percevoir la présence des fées.
    Joindre les fées
    Comment utiliser ce livre ?
    Apprendre à se détendre
    S'organiser
    Protection contre les fées maléfiques
     
     

    Le royaume des fées
     
     

    Où se trouve le royaume des fées
    Royaume distinctif des fées
    Paysages, cercles et sentiers des fées
    Nourritures et boissons des fées
    Atours des fées
    Musique et langage des fées
    Fêtes féeriques
    Arbres des fées
    Fleurs et plantes des fées
    Animaux des fées
    Le temps dans le pays des fées
    Processions, voyage et transport des fées
    L'or et les cadeaux des fées
    Protocole des fées

    Les fées de l'eau
    L'élément eau
    La Selkie
    L'Ondine
    Le Nyngyo
    La Gwargedd Annwn
    La Sirène
    Le Kelpie
    Le Nix
    Mélusine
    La Naïade
    La Néréide
    Lorelei
    Le Drac
    Trouver les fées de l'eau
    Attirer les fées de l'eau chez soi
    Attirer les fées de l'eau dans la nature
    Méditation pour se rapprocher des fées de l'eau
    Charme de beauté de la sirène
    Méditation pour la guérison féerique et d'autres dons
     
     

    Les fées de l'air
     
     

    L'élément air
    La Vila
    Odin, le Père éternel
    Les Walkyries
    Hermès
    La Leanan Sidhe
    Arianrod
    Lilith
    Thot le Sage
    White Buffalo Woman
    Les 7 corbeaux
    Les 4 vents
    Euros, seigneur de l'est et de l'air
    Notos, seigneur du sud et du feu
    Zéphyr, seigneur de l'ouest et de l'eau
    Borée, seigneur du nord et de la terre
    Le Griffon
    Le Sphinx
    Trouver les fées de l'air
    Fées de l'air dans la maison
    Fées de l'air dans la nature
    Charme de l'esprit de l'air pour la réussite aux examens
    Charme de l'esprit de l'air pour la communication
    Méditation pour entrer dans le monde des esprits de l'air
    Méditation pour recevoir le don des sylphes

    Les fées du feu
     
     

    L'élément feu
    Les Dragons
    Les Centaures
    Prométhée
    Les Feux Follets
    Les Djinns
    Wayland le forgeron
    Brighid
    Trouver les fées du feu
    Installer un autel pour les fées du feu
    Charme de l'esprit du feu pour la créativité
    Charme de l'esprit du feu pour la réussite
    Méditation pour se rapprocher de l'esprit du feu

    Les fées de la terre

    L'élément terre
    Le leprechaun
    Les nains
    Les frappeurs
    Cerridwen
    Pan
    Pixies et Piskies
    Gwyn ap Nudd
    L'homme vert
    Cernunnos
    Robin des bois
    Les géants
    Se rapprocher des fées de la terre
    Installer un autel pour les fées de la terre
    Trouver les esprits de la terre dans la nature
    Charme de l'esprit de la terre pour de l'argent
    Charme de l'esprit de la terre pour l'achèvement
    Méditation pour entrer en contact avec les esprits de la terre
    Méditation pour recevoir les dons des esprits de la terre
     
     

    Fées de la maison et de l'âtre
     
     

    Fées de la maison
    l'histoire d'Ugunsmate
    les familiers
    les Brownies
    Les Lares
    Les Pénates
    les Hobgobelins
    Honorer les fées de la maison
    Se rapprocher des esprits de la maison
    Charme pour protéger la maison
    Méditation pour se rapprocher des esprits de la maison

    Fées des fleurs

    La beauté des fées des fleurs
    Le récit Lakota de la rose sauvage
    Fée de la rose
    Fée de l'iris
    Fée de la lavande
    Fée du bouton d'or
    Fée du trèfle
    Fée de la pâquerette
    Fée de l'ajonc
    Fée de la primevère
    Fée de la fleur de coucou
    Fée du lys
    Fée de la bruyère
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