Le mystérieux manuscrit Voynich
Le manuscrit Voynich apparaît le 19 août 1666, lorsque le recteur de l'Université de Prague, Joannes Marcus Marci, l'envoie au célèbre jésuite Athanase Kircher qui était entre autres choses spécialiste de cryptographie. Il se présente comme un octavo de 15 cm sur 27, la couverture manque et selon la pagination, vingt-huit pages sont perdues. Le texte est enluminé de bleu, de jaune, de rouge, de brun et de vert. Les dessins représentent des femmes nues de petite taille, des diagrammes (astronomiques ?) et environ quatre cents plantes imaginaires.
" Le manuscrit de Voynich est un livre ancien écrit à l'aide d'un alphabet inconnu, et dont le sujet reste également un mystère. Son contenu n'a pour l'instant pas été déchiffré. Selon les estimations les plus couramment admises, il aurait été écrit entre 1450 et 1520.
Le livre tire son nom d'un de ses anciens propriétaires, Wilfrid M. Voynich, qui l'acquit en 1912 auprès des Jésuites de Frascati, une ville près de Rome. En 1962, Hans Kraus fait une description du manuscrit sur son catalogue de vente.
Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Beinecke de l’université Yale. D'après les travaux récents de Gordon Rugg, il pourrait s'agir d'une supercherie. Le mystère demeure entier quant à la nature exacte de ce manuscrit puisque les thèses les plus diverses s'affrontent.
L'intégralité du manuscrit a été publiée pour la première fois par un éditeur français, Jean-Claude Gawsewitch, en octobre 2005, afin que le grand public puisse enfin avoir accès tant au mystérieux texte qu'aux énigmatiques images. "
" la plupart des chercheurs croient que le VMS est un texte crypté. Comme le chercheur américain Newbold a confondu la syllabe "an" avec la syllabe "mi", il a lu de travers "michiton oladabas multos te tccr cerc portas" et en avait conclu que c'était une phrase latine "michi dabas multas portas" à laquelle il donnait la signification : "tu m'as donné beaucoup de portes". C'est pourquoi Newbold était sûr que le texte était crypté. "
Une nouvelle interprétation plus originale fait abstraction des dessins de plantes et autres problèmes de cryptologie et prend comme piste une langue ancienne sans caractère de ponctuation et faisant référence a un passé révolu de l'histoire humaine ; celui ou les dieux visitaient la terre et repartaient.; cette idée très Von Daniken ou Sitchin dans l'essence est appuyée par des indices intéressants en particulier :
Révélations sur le manuscrit de Voynich
par Erhard LANDMANN
Traduction de François de SARRE
Le 17 décembre 2005 paraissait dans la "Frankfurter Allgemeine Zeitung", ainsi que dans d'autres journaux, un article sur ce qu'on appelle le Manuscrit de Voynich. Bien que je m'occupe d'études comparées des langues depuis 40 ans, et depuis 30 ans des écritures hiéroglyphiques en particulier, et que j'aie consacré tout un livre à leur déchiffrement ( "Weltbilderschütterung - die richtige Entzifferung der Hieroglyphenschriften" = Bouleversement dans l'image du monde - le vrai déchiffrement des écritures hiéroglyphiques ), je n'avais alors pas encore entendu parler du Manuscrit de Voynich. Pour moi il était clair - c'est ce que je montre dans mon livre - que nos égyptologues et autres archéologues, spécialistes des Assyriens ou des Mayas, n'ont jamais su lire le moindre mot de façon correcte sur les inscriptions et représentations anciennes. Bien évidemment un tel livre, publié voici 14 ans déjà, a été complètement ignoré des médias. On ne lui a guère prêté attention.
Comme l'article dans la Frankfurter Allgemeine avait été écrit de façon présomptueuse et négligée par un journaliste qui n'y connaissait rien ( titre : "Enfin un remède efficace contre la migraine" ), et que j'avais encore bien des sujets d'études en cours à traiter, j'avais alors pensé que ce vieux manuscrit n'était vraiment pas si intéressant que cela, et je l'oubliai. Mais peu de jours plus tard, je reçus une carte de vœux de Noël d'un monsieur du Baden-Würtemberg, que je ne connaissais pas alors, et qui venait juste d'acquérir mon livre. Il en avait été très enthousiasmé et avait joint à son envoi la copie d'une page extraite du Manuscrit de Voynich, publiée par un autre journal que celui de Francfort. Je n'avais à l'époque pas de connexion Internet, mais pouvais me brancher sur le net pendant trois heures, une fois par semaine dans un club de seniors. C'est ce que je fis dans les semaines qui suivirent, et je pus enfin m'occuper du Manuscrit de Voynich. D'après ce que je savais, il était écrit dans une langue inconnue au moyen d'une écriture également inconnue.
La plupart des gens en Allemagne ont chez eux un "Duden" ( l'équivalent du "Larousse" français ), ce qui leur permet de vérifier la bonne orthographe d'un mot. Ce Monsieur Duden fut l'un des premiers à vouloir donner à chaque mot une orthographe fixe et définitive. Toute personne qui s'occupe d'inscriptions anciennes sait qu'il n'y avait alors pas d'orthographe réglementée. Un mot, comme "aufsteigen" ( monter ) en allemand, pouvait s'écrire au sein d'un même texte : "ufstic", "uff stig", "ufsteic", "up stic", "ufstich", ou même d'autres variantes. Comme on le voit, il n'y avait également pas de frontières bien définies aux mots. C'est extrêmement important de faire ici cette remarque. Les mots pouvaient être découpés de manière différente ! C'est quelque chose qu'oublient tous nos chercheurs de l'Antiquité, les spécialistes des langues anciennes, les archéologues sans bonnes connaissances linguistiques, pourtant déchiffreurs autoproclamés.
Cette réalité d'une lecture faisant intervenir des parties de mots de part et d'autre de l'espace entre eux, avec une lettre qui doit se lire avec le mot qui suit, ou un groupe de lettres qui concerne le mot d'avant, caractérise non seulement le Manuscrit de Voynich, mais également tous les textes mayas, aztèques, voire les textes latins - et c'est d'une extrême importance.
Cela fait 20 ans que je lis ces textes en débordant d'un mot sur l'autre, et ce que je découvre, ce sont invariablement des textes en vieil allemand, ou plus précisément en "E li diutic spraha", c'est-à-dire dans la langue elidiutique, celle du dieu E li.
Un manuscrit viennois du Mondsee affirme déjà que cette langue elidiutique, qui s'est au mieux préservée en ( vieil ) allemand, dans les langues mayas et aztèques, dans l'ancienne langue de l'île de Pâques et des Maoris, ainsi que dans d'autres langages "exotiques", fut non seulement la langue-mère sur Terre, mais également celle de l'Univers tout entier. C'est cette langue de Dieu et du Cosmos que l'on cherche maintenant de façon délibérée à éradiquer par le déferlement de pseudo-anglicismes et d'un anglais dévoyé issu du charabia américain.
L'Internet déborde littéralement d'articles sur le Manuscrit de Voynich ( VMS ). C'est là que se mêlent dans une cohue joyeuse les véritables scientifiques et les pseudo-scientifiques, les cryptoanalystes, les doux-dingues religieux et bien sûr tout l'éventail des chercheurs ésotériques, sans oublier les sceptiques qui sont toujours là pour manifester du scepticisme. Ces gens qui se croient obliger de douter de tout sont bien ce qu'il y a de plus bête au monde. Ils essayent par tous les moyens de nier phénomènes et la réalité des choses, et ils n'en discutent même plus sous des arguments fallacieux ou imbéciles.
Pour les sceptiques, le VMS n'est naturellement qu'une blague, une imposture, ou ce qu'on appelle un "hoax", car c'est d'après eux sans doute du pseudo-anglais. A côté de ceux-ci, on trouve ceux qui recopient tout sans esprit critique, comme il y en a beaucoup dans les cercles de linguistes et dans les sciences humaines. On attribue sans fondement le VMS au savant anglais Roger Bacon, et c'est ce que croient jusqu'à maintenant une majorité d'auteurs, même s'ils savent que l'Américain Currier avait établi que 7 à 8 scribes s'étaient succédés dans la rédaction de l'ouvrage. Je ne sais pas s'il y en avait vraiment eu autant, en tout cas ils ont été plusieurs.
On a supposé toutes les langues possibles, même certaines qui n'ont jamais existé. Cela va du mongol au nabatéen. Par exemple, on pensait lire ( du fait d'un mauvais ordre des lettres ) le mot "oladabas", on l'a comparé à "olazabal" et l'on a tenu le VMS pour catalan. Mais "olazabel" est du basque, donc on a parié ensuite sur l'occitan et le provençal.
Mais la plupart des chercheurs croient que le VMS est un texte crypté. Comme le chercheur américain Newbold a confondu la syllabe "an" avec la syllabe "mi", il a lu de travers "michiton oladabas multos te tccr cerc portas" et en avait conclu que c'était une phrase latine "michi dabas multas portas" à laquelle il donnait la signification : "tu m'as donné beaucoup de portes". C'est pourquoi Newbold était sûr que le texte était crypté.
Tous les programmes possibles d'ordinateur, les recherches statistiques et mathématiques, les lois de Zipf, les méthodes cryptologiques des services secrets, ont été mis en œuvre. Mais à quoi servent la meilleure méthode, l'ordinateur le plus puissant, le programme le plus raffiné, quand on on utilise des données absurdes ? Déjà quand je travaillais dans les années 70, au début de l'ère informatique, chez un fabricant d'ordinateurs, on disait : « Si l'on rentre quelque chose d'absurde, il en sort également de l'absurde ». C'est comme si vous recherchez un œuf de Pâques que personne n'a caché. Essayez de décrypter un texte qui n'a pas été crypté ! Comme la lecture d'un texte se résume à un problème de langue, je ne peux l'aborder qu'en recherchant des solutions linguistiques, et en donnant des réponses linguistiques en conséquence. J'ai également entendu dire que la National Security Agency ( NSA ), autrement dit le puissant "Big Brother" qui écoute nos communications téléphoniques à travers le monde et qui prépare les actions de la CIA, avait essayé depuis sa fondation à la fin de la 2ème guerre mondiale, de déchiffrer le VMS. Mais elle a échoué, malgré ses puissants moyens technologiques et financiers, dans cette tâche relativement simple. Cela m'a bien tranquillisé. Même ces gens ne sont pas tout-puissants. Et de toute façon pas très intelligents !
Après que j'eus lu une douzaine d'articles la plupart du temps assez absurdes sur le VMS, en 7 ou 8 langues, pour me faire une idée globale, je trouvai enfin sur l'un de ceux-ci les adresses Internet qui allaient me permettre de consulter le manuscrit lui-même. Quand j'eus fait des copies et que je les parcouru, j'éclatais presque de rires. L'écriture "inconnue" dans une langue "inconnue" était rédigée dans un alphabet "latin" assez normal complété par quelques caractères vieux-allemands. Ainsi la lettre "h" en liaison avec le "t" dans "th" s'écrivait toujours de façon latine, alors que quand elle était seule ou avec un "ch", c'était comme en vieil-allemand. Bien sûr, j'avoue que l'écriture est très "cochonne" et tarabiscotée, comme si cela avait été fait à la hâte. C'est effectivement très difficile à lire.
De plus, c'est parsemé de ligatures. Ce sont des ensembles de lettres liées, comme en sténographie. La plupart des articles en anglais sur le VMS parlent de "gallows", c'est-à-dire de potences. Par chance, 95 % ou plus de ces ligatures sont toujours les deux mêmes : "qot" et "pot", en allemand "Gott" ( dieu ) et "Bote" ( messager ), en vieil-allemand : "poto", "boto", "podo" et "bodo". Mais cela ne signifie pas toujours ces deux mots, mais selon les lettres qui précèdent ou qui suivent, la combinaison des lettres "q", "o" et "t", ou "p", "o" et "t". Il faut remarquer que ces lettres peuvent appartenir à deux mots différents qui se suivent, car le Manuscrit de Voynich doit se lire de façon continue, c'est-à-dire que la fin d'un mot peut se rattacher au suivant. On a fait des tentatives de reconstitution de "l'alphabet Voynich", mais la plupart ne mettent dans l'ordre que 4, 6 ou 8 lettres de façon exacte.
Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est une lettre que je connaissais des anciennes écritures mayas, comme dans les "Annales de Cakquiquel". Elle ressemble au chiffre 4 et se prononce comme "g, k, q". Les gens qui ont fait des statistiques sur les lettres du VMS ont remarqué que cette lettre revient 1296 fois sur quelques pages seulement. La plupart du temps, c'est la première lettre d'un mot. Quelle est l'explication linguistique de cela ? Ils s'étonnaient aussi de ce que le même mot pouvait être répété deux fois, voire trois ou quatre fois de suite. Quelle en est l'explication ? Même si l'on attribue le manuscrit à l'Anglais Bacon, on s'étonne de ce qu'il n'y a dans le VMS que peu de mots d'une ou deux lettres, qui sont si fréquents dans la langue anglaise, comme I, a, at, am, be, of, it, me , my, to, etc.
Pourquoi donc les mêmes mots peuvent-ils se suivre dans un texte ? Par exemple, quand il y a des signes de ponctuation entre eux. Quand la phrase précédente finit avec un mot, et que la suivante continue avec le même mot.
Comme dans la plupart des écritures anciennes, le VMS n'a pas de signes de ponctuation. C'est pourquoi les mêmes mots peuvent se trouver à la suite. Comme explique-t-on la fréquence des lettres "g, q, k-" en début de mot ? Je disais déjà plus haut que les textes anciens ne connaissaient pas de règles orthographiques fixées, avant que Monsieur Duden n'institue cette pratique. Les rédacteurs du VMS ont cependant essayé quelque chose de similaire. Pas comme Duden qui attribuait à chaque corps de mot une seule orthographe, mais en introduisant une forme fixe et rigide pour le début des mots. Prenons comme exemple le mot "gah", "gaho" = vite, qui peut s'écrire "gah, gach, gaho, gacho, cah, caho, cach, chach". Tous les mots commencent soit par une voyelle ( a, e, i, o , u ) soit par le son "g, k, q" qui vaut aussi pour "c" et "ch". On peut remarquer qu'en vieil-allemand la lettre "c" se prononce aussi "s" ou "ch". Devant un "t", le "c" donne le son "st".
Ainsi nous avons dans le VMS seulement des mots qui commencent par a, e, i, o, u, gh ( le son "k" ), g, c ou ch. Le son "ch" est une forme vieille-allemande et ressemble au chiffre 8. Les exceptions sont les ligatures et la combinaison de lettres "th", quand elle est au début d'un paragraphe ou d'une ligne. Newbold a donc tort quand il lit le mot "michiton". Dans le Manuscrit Voynich, il n'y a aucun mot qui commence par un "m". La seule exception est constituée par les noms de mois qui apparaissent sur certaines pages.
La dernière page du VMS forme quelque chose à part. Cette page est sans conteste l'œuvre d'un rédacteur qui signe ici son unique contribution, ce n'est pas la peine d'être un expert en écritures pour l'affirmer. Ce rédacteur utilise des caractères qui n'apparaissent nulle part ailleurs dans le manuscrit. On trouve par exemple le "s" long du vieil-allemand, le "g" n'est pas celui du reste du manuscrit à la forme de 4 ( une fois seulement ) et le son "k" n'est pas orthographié "qh" mais "q", le "h" a une forme spéciale, le "f" est un "p" avec une barre transversale en dessous, comme en cyrillique, et on a un "b" au lieu du "p" dans "bach" ( "en arrière" ) comme presque partout dans le reste du manuscrit.
On coupe donc chaque mot de façon à ce qu'il commence avec l'une des lettres que nous venons de nommer. La phrase qui suit, que j'ai reconstituée, contient tous les indices qui montrent comment il faut lire le manuscrit de Voynich. "Ohne Wort ging er fort an den Orte dort im Norden" [ "sans dire un mot il s'en alla vers le lieu au nord" ]. Dans le VMS, cette phrase s'écrirait ainsi : "Ohn ew ort gin gerf ort and en ort ed ort imn ort en".
Il y a cependant 5 ou 6 endroits dans le manuscrit où cette règle semble avoir été transgressée, mais cela doit provenir de l'écriture rapide et bâclée, on a laissé plus d'espace dans le mot.
Avant que j'en vienne à étudier des parties du contenu du VMS, je dois mettre quelque chose au point. L'Internet est rempli d'exposés écrits par des ésotériques de droite et des idéologistes, qui traitent des disques volants des nazis et de leurs contacts supposés avec des extraterrestres venus du système solaire d'Aldébaran. Cela a fait réagir par contrecoup les idéologistes de gauche qui de manière basique rejettent toute allusion à des extraterrestres, et dénigrent ces gens comme "ésotériques de droite" ou "néonazis".
Je ne me suis pas préoccupé de ces exposés. Comme le contenu du VMS ( ainsi que beaucoup de textes anciens des Mayas, Aztèques, Maoris, Pascuans, et des documents latins ) oblige de parler de l'origine des ancêtres de l'humanité venus du cosmos, des extraterrestres et d'Aldébaran, je crains qu'il n'y ait quelques recoupements ou méprises ( malentendus ), mais c'est par hasard. L'auteur de cet article est issu d'une famille qui a eu maille à partir avec les socialistes bruns comme plus tard avec les socialistes rouges. Son père est mort à cause des nazis, et toute sa famille a par la suite dû fuir devant les communistes et quitter la zone orientale de l'Allemagne. C'est pourquoi l'auteur est contre toute idéologie. Il est un expert indépendant en linguistique, ne se sent responsable que de la recherche de la vérité et de ses propres investigations : rien qu'à cause de cela, il s'élève contre toute forme d'ésotérisme. C'est pourquoi l'auteur considèrera tout reproche d'une appartenance ou d'un lien avec des ésotériques de droite, de gauche ou religieux, comme une attaque personnelle diffamatoire, et éventuellement il procédera à une action en justice.
La première surprise a été que les nombreuses représentations de plantes ( 56 pages doubles ) et les ustensiles "pharmaceutiques" présents sur les illustrations d'autres pages, n'ont rien à voir avec le texte du VMS. Comme je savais que souvent dans les textes anciens les illustrations contiennent de l'écriture, je m'aperçus tout de suite qu'une écriture ancienne avait été effacée, noircie ou qu'on avait réécrit dessus, soit par les rédacteurs du VMS, ou bien plus tard.
La raison possible : Sans doute le VMS a-t-il été écrit par plusieurs personnes en grande hâte, et dans la peur d'être découvert. Comme dans l'urgence ( et par souci d'économie ) ces gens n'avaient pas à leur disposition un parchemin vierge, ils ont réutilisé les pages d'un autre volume, ou de plusieurs livres, et ont surajouté des lignes écrites dans les illustrations. En certains endroits, on peut encore reconnaître des lettres.
Mais aussi les rédacteurs du VMS ont utilisé de l'écriture dans leurs dessins. Les coiffures des femmes sont constituées de mots écrits, mais cependant dans la plupart des cas ce n'est plus lisible. Notamment à la page f 80 v, sur la femme du haut : on peut lire distinctement "Urana" ( en allemand, "Urahnin", aïeule originelle ) en retournant la feuille. A la page f 73 v, on reconnaît également le mot "wib" ( "Weib", femme ) sur la figure située à 12 heures, cercle extérieur, à gauche, et ce même mot "…wib", les premières lettres étant illisibles, sur la représentation féminine à 3 heures ( position sur un cadran de montre ).
A l'évidence, les rédacteurs du VMS ont disposé de moyens optiques qui leur permettaient d'écrire très petit. Ainsi, les nombreuses étoiles que l'on voit dessinées dans le VMS se composent de mots écrits tellement petits que même avec une loupe nous ne pouvons pas les lire. Chaque étoile contient donc, en elle-même, selon la façon dont elle a été dessinée ( avec 6, 7, 8 ou 9 pointes, parfois arrondies ) du texte et son nom. Dieu merci, j'ai quand même trouvé 2 noms qui étaient encore lisibles. Je reviendrai là-dessus.
Malheureusement, je n'ai que de mauvaises copies en noir et blanc, et je ne dispose pas des instruments d'optique appropriés. Mais il y a de l'espoir que d'autres personnes qui ont le VMS sur des feuilles qui peuvent être projetées sur un écran, ou qui disposent de la technologie nécessaire, puissent lire les noms qui se trouvent dans les étoiles, dans les coiffures des femmes, dans les récipients, vases et tonnelets représentés dans le VMS.
Le manuscrit de Voynich comporte des pages avec des représentations de femmes qui tiennent des étoiles dans leurs mains. Sur chacune de ces pages, il est écrit l'un de nos noms de mois. D'après ce qu'on dit habituellement, le mois de Juillet - et le calendrier julien - ont été appelés ainsi d'après Jules César, le mois d'Août d'après l'empereur Auguste ; quant à Septembre, Octobre, Novembre et Décembre, ce sont les chiffres latins pour 7, 8, 9 et 10, parce que l'année commençait en Mars, et ainsi Septembre était le 7ème mois, et ainsi de suite jusqu'à Décembre qui était le 10ème mois. Cependant je savais que le calendrier julien n'avait rien à voir avec César, mais qu'il avait été nommé ainsi d'après les "ancêtres ( de l'humanité ) venus du Jul". Dans le texte maya "Chilam Balam de Chumayel", le Jul est indiqué comme la description d'une position dans l'univers ( "181. Yuul at S. Dik 92 n hele" ), et hele est le mot hollandais ou bas-allemand pour dire "cosmos", "univers". Dans les pays scandinaves, Noël s'appelle aujourd'hui encore "Jul". Mais on ne sait plus que c'est la fête de l'arrivée des "ancêtres venus du Jul".
Revenons aux noms des mois. On a beaucoup d'indices qui laissent penser que l'année commençait originellement non pas en Mars, mais en Avril. Dans ce cas, le mois de Septembre n'était évidemment pas le 7ème, mais le 6ème mois, et Décembre non pas le 10ème, mais le 9ème mois. D'autre part, si les mois avaient été nommés d'après les chiffres romains, ils auraient dû s'appeler septem, octo, novem, decem, ou septem mensis, et ainsi de suite.
Par ailleurs dans le VMS, le mois d'Octobre s'écrit "octembre". D'où vient donc ce "ber" ? Dans tout ce qu'on appelle la langue latine, il n'y a pas de mot "ber". Une petite recherche sur les anciens noms de mois a donné que les noms de mois étaient écrits autrefois en plusieurs tronçons: "Sept em ber", "Oct em ber" ( une forme "oct im ber" est attestée dans des textes en moyen-latin du Moyen-Age ), "nov em ber", "dec em ber", et même Février était "fe ber" ou "phe ber", ou encore "phe ber wah", "phe ber uari".
Dans certains dictionnaires, comme en hongrois, on trouve encore aujourd'hui "Feber" pour Février. Brièvement, nos noms de mois ont été nommés d'après des planètes de la Grande Ourse, en vieil-allemand : "ber" = ours. C'est pourquoi l'on peut lire sur la dernière page du VMS : « por ea ber Ramen fut zi, fer qan chito, no ea bach qum, E coch q [ ui ]c tet, tar te veg por cach g [ i ] ng. ( suivent quelques mots illisibles sur ma copie ) - vix qah cag mat [-] iag or or cticy ra E cheh ub ren fon im gasmic ho". En allemand moderne, cela se transcrit : "Hoch zur Galaxie Bär strebte die Fut( arche ), der Fährkahn ( ge ) tut nun zurück in die Galaxie kommen, quick tat der ( Gott ) E ziehen, da den Weg in die Höhe ging er schnell. [... - ...] zum ( Sternbild ) Fisch, schnell jagte der mächtige Sachse( ngott E ) ins Ur( all ), ins Ur( all ) steigt der Strahl des ( Gottes ) E, schnell rennt er auf, von ihm hoch geschmissen ». En français : « En haut dans la galaxie de l'Ours, l'arche Fut cherche à atteindre, le vaisseau retourne dans la galaxie, le ( dieu ) E la tire vite, parce que le chemin vers le haut il va vite. […-…] vers ( la constellation ) Poisson, s'en allait vite le puissant ( dieu E ) saxon, dans le ( cosmos ) originel monte le rayon du ( dieu ) E, vite il monte, jeté par lui vers le haut ».
Pour comprendre ce texte, il va falloir quelques explications sur les mots, car le vocabulaire vieux-allemand transmis est très limité. Qui sait donc que "ea" veut dire "galaxie" ? La "via lact ea", que l'on traduit par "voie lactée", se lit littéralement "voie de la galaxie lactée". "E" ou "E li", parfois appelé seulement "li" dans le VMS, est le dieu saxon, le "E li" ou "E loh im" ( le Dieu "E dans le feu flambant" ) de la Bible chrétienne. En aucun cas "yahwe" ne veut dire Dieu, mais il s'agit du vieux-allemand "ah weh", "oh weh", l'équivalent de "hélas" en français. Quant à "ra", cela signifie "rayon" ( en vieil-allemand, également "strala" ).
Ainsi les extraterrestres, et aussi déjà nos ancêtres, voyagent ou voyageaient au moyen de rayons. Rien à voir avec notre technique primitive de la fusée, qui coûte des sommes faramineuses et qui occasionne de nombreuses pannes. Dans la Bible chrétienne Vulgata et dans bien des textes "latins", il y a "heb ra ea", en allemand moderne "hebt der Strahl in die Galaxie" : le vaisseau cosmique, "le rayon qui fait monter dans la Galaxie".
Ce "heb ra ea" n'est donc pas du tout un peuple du nom de "Hébreux" qui n'a jamais existé. "Israhel" est en allemand "der Strahl aus dem Hel", c'est-à-dire : "le rayon qui vient du cosmos", et ne se réfère pas à un état historique, et "Israeli" est "der Strahl des ( Gottes ) E li", c'est-à-dire : "le rayon du ( dieu ) E li". Au moment où j'écris ces lignes, une guerre est menée contre l'État d'Israël qui n'existait pas dans l'Histoire ancienne. On voit ici les répercutions ( conséquences ) importantes et dangereuses issues d'une interprétation totalement défaillante des sciences des langues et des sciences humaines, et de puissantes pseudo-religions, qui ne savent pas - ou ne veulent pas - lire et traduire correctement leurs propres livres saints.
La constellation de la Grande Ourse s'appelle "boréale" dans les textes anciens, ce qu'on traduit par "nordique", mais qui se lit "bor ea lis", c'est-à-dire la "haute galaxie du ( dieu ) E li". C'est la résidence d' E li, le dieu des Saxons et des Angles. On en a tiré "anges". Dans la langue hongroise actuelle, "homme" se dit toujours "ember", en allemand "im Bären", c'est-à-dire "dans l'ours" ( à sa maison ) ; de même "hombre" en espagnol, le "home im Bären", le "chez soi dans l'ours". Il s'agit bien sûr de la constellation de la Grande Ourse.
Le lieu d'origine effectif des premiers ancêtres de l'humanité qui sont arrivés sur Terre est le cosmos, Ur( all ) en allemand, qu'on trouve sous la forme de "or" dans le VMS et dans d'autres textes, ou parfois les deux formes en alternance, "ur" et "or". L'Ur comprend les constellations actuelles du Taureau, du Bélier, du Triangle jusqu'aux Poissons. L'Ur se retrouve dans "taurus", qui ne signifie pas "taureau", mais c'est en vieil-allemand "ta ur us", ce qui veut dire : "là, venant de l'Ur". Dans la langue allemande actuelle, il y a toujours le mot "Ursprung" qui signifie "origine", "provenance". Le "Sprung" ( saut ) depuis l'Ur( all ) ( espace ) vers la Terre était ainsi la signification d'Ursprung. Et c'est ce qui est montré dans le Manuscrit de Voynich. A la page f 68 r 3, il y a les représentations des Pléiades et de l'étoile Aldébaran. Partant des Pléiades, il y a une ligne incurvée ( constituée par de toutes petites lettres qu'on ne peut plus lire ) qui va vers notre système solaire, représenté sous la forme d'un visage de soleil. A côté de cette ligne de liaison, on peut lire en grandes lettres : "ot ea coe" = "vers la galaxie d'ot".
Les insulaires de l'île de Pâques et les Maoris considèrent les Pléiades comme la région natale de leurs ancêtres. Ils parlent de "Mata riki", le "puissant empire", les "puissants seigneurs" ( en vieil-allemand, "rihhi", "ricki" ou "rike" signifient aussi bien "empire" que "seigneurs" ). En outre, les Maoris parlent aussi, ce qui est très étonnant, de "A ot ea roa", pour désigner aussi bien le pays de leurs ancêtres que celui où ils vivent maintenant. Ils racontent également : « Ces étoiles ( les Pléiades ) sont au début de tout, pour nous les Maoris. Toutes nos histoires ont pour origine cette partie du ciel ».
Il nous faut préciser ce qu'est la galaxie "ot, od, odd, odi, oti ou oth" ( dans le VMS, c'est presque toujours oth ou ot ). En allemand, il y a le mot "Kleinod" qui veut dire "joyau", quelque chose de précieux et d'irremplaçable. La vieille langue avait "othil" ( le "saint ot" ) dans le sens de "terre natale" et "richesse". Actuellement "Heimat" veut dire "terre natale", mais les formes plus anciennes faisaient allusion à la galaxie d'ot : "heimoti", "heimuoti", "heimuot", "heimuote". Les chercheurs ésotériques de droite ont fait d'othil une rune. Qui a assisté à ma conférence sur mon livre "Weltbildererschütterung" ( Bouleversement dans l'image du monde ) sait qu'il n'y avait pas de runes. Les runes sont des espaces intercalés entre les lettres "latines" qui ont été sculptées dans la pierre ou taillées dans le bois. Dans les textes "latins", on trouve "clen odi um" et "all odi um", ou "all od io". "God Odin" ou "God oddin" n'est pas un dieu germanique ou scandinave, mais cela veut dire : "God ( dieu ) dans ( la galaxie ) od, odd ou oth". C'est ce que veut dire le nom "Theoderich", qui se décompose en "the od E rich", c'est-à-dire "od est l'empire du dieu E li".
On peut lire bien distinctement sur le dessin de l'étoile Aldébaran dans le VMS les lettres "AN". Et â côté : un "M" et un "i". On reconnaît ici le nom de "Mani" qui serait celui du plus vieil ancêtre de l'humanité. Dans la Bible chrétienne ( chez Isaï et Matthieu ), il y a deux passages qui annoncent la venue de Jésus. On y retrouve "E Manu hel", ce qui veut dire : le dieu "Manu qui vient du cosmos".
Plus haut j'ai indiqué que la fête de Noël s'appelle "fête du Jul" en Scandinavie, la fête de l'arrivée des ancêtres qui venaient du Jul, et du grand aïeul Mani qui venait du cosmos. En ce qui concerne le nom d'Aldébaran : "beran" veut dire en vieil-allemand "engendrer, enfanter", "alde" est "vieux", mais aussi "haut". Aldébaran signifie donc : "là-haut où les anciens sont nés". On peut aussi considérer "alde" en 2 mots : "al" = "Univers", et "de" = "là", qui indique l'origine. On a donc : "nés là dans le cosmos". Dans les deux cas, les ancêtres sont venus de là-haut. On pense que les noms d'étoiles sont en arabe, en fait l'arabe est une sorte de vieil-allemand ( voir mon livre "Weltbilderschütterung" ). On a ainsi "Aldabaran", et aussi "Hadl al hajm" qui veulent dire "la terre natale ( heim en allemand ) dans le cosmos" ( pour ceux qui en doutent encore ).
A la page f 107 v, il y a encore un nom d'étoile lisible, la douzième en haut. On peut lire "hamal". Dans l'ancienne langue allemande, "hamal, hamul" signifie "mouton" ( d'où le nom de la constellation du Bélier ). Mais "hamal" peut aussi vouloir dire "ham im al", ce qui s'écrit en allemand moderne "heim im all", et veut dire : "pays natal dans le cosmos". Dans leurs textes anciens, les Basques parlent aussi du "hamalau". Le terme "au, aue, owi, awa, awi" ne se rapporte pas seulement à "Au" ou "Aue" ( prairie ) en allemand moderne, mais veut dire aussi "île". Actuellement, les Basques utilisent ce mot "hamalau" pour dire quatorze, mais il y a eu confusion avec un autre mot, comme chez d'autres peuples. En fait, "hamalau" signifie "l'île ( habitée ) dans le cosmos" d'où sont venus les ancêtres.
Pour finir, venons-en à la langue hongroise. Dans celle-ci, "odavalo" ou "odvaloan" ont le sens de "qui est à sa place". L'homme appartient donc à "l'od au dans le cosmos", c'est-à-dire "l'ancêtre qui est à sa place dans l'od av". On a aussi "odanyul", c'est-à-dire "l'ancêtre od qui vient du Jul".
Dans la Bible, le livre de Samuel ne concerne pas un prophète, mais c'est "Samen ( en allemand moderne, "graine" ) du hell", donc "la graine de l'humanité dans le cosmos". Celui qu'on croit être le père des Sémites, Sem, est un mot qu'il faut rapprocher de l'allemand "Samen", "graine". Les Sémites ne descendent pas d'un "Sem".
A la page f 80 v du VMS, on a la représentation d'une femme avec un objet singulier dans la main tendue. Sur la pointe de l'objet, on découvre une écriture minuscule. Dans la coiffure de la femme ( si on la met à l'envers ), on peut lire "Urana" ou "Uranu". Nous avons ainsi, à côté de l'ancêtre premier "Mani" également une femme, notre aïeule à tous, qui correspond à "Mariana", comme on l'appelle dans les écrits vieux-allemands. A partir de "Mariana", en laissant de côté les deux dernières lettres "na", l'Eglise catholique en a fait "Maria", la Vierge-Marie. Dans les textes latins, celle-ci s'appelle "di ana", Diane. Les Romains en ont fait la déesse de la chasse. Par ailleurs, les Frisons appellent leur mère primordiale "Freya", et les Mayas parlent de "sac quib", ce que l'on peut interpréter comme "Sachsenweib", en français : "femme saxonne".
A la page f 82 r, on voit la même femme représentée sur la gauche ( avec un autre mot, malheureusement illisible dans sa coiffure ). Avec la main, elle montre sur sa droite. Juste au dessus, il y a le mot "othil" qui signifie "la sainte galaxie d'Ot" ( en allemand, "heil" = "saint" ). Sur la même page, on voit deux étoiles reliées par une ligne, et un vaisseau spatial en forme de croix, avec quelque chose qui en sort. Dans l'objet volant, on a "Uruekan", c'est-à-dire "le vaisseau ( "Kahn", en allemand ) du ( dieu ) E". Le mot "Urkan", "Hurakan", est présent dans les textes anciens, du Tibet jusqu'à chez les Mayas. En espagnol, "hurakan" signifie toujours "ouragan", "Orkan" en allemand. Ce mot provient de "Urkahn", c'est-à-dire le vaisseau spatial originel, le vaisseau spatial du dieu des Saxons, "E li".
C'est ainsi que nous arrivons aux désignations pour les vaisseaux spatiaux, telles qu'on les trouve dans le VMS et dans d'autres textes anciens. J'ai déjà évoqué un peu plus haut la "Fut( arche )", ou "futur", la "Fut qui vient du cosmos". Les ésotéristes de droite ont naturellement refait une rune à partir de "Futharch". En Argentine, dans la province de Chubut, il y a une ville qui s'appelle "Futulaufquen", un lac "Futulaufquen", et puis une ville, un lac et un fleuve qui ont pour nom "Futaleufu", et encore un lac "Huichulafquen". Voici des noms géographiques à consonance bien allemande : "Fut geht ins All" ou la "Fut des All( gottes ) E ( geht ) uf" et "Weg ins All aufgehen". Le peuple d'origine qui vivait là-bas ( aujourd'hui il a disparu ) s'appelait "Alacalufe", en vieil-allemand "ceux qui vont et viennent dans le cosmos", parce que leurs ancêtres allaient et venaient ( "lufe" ) à travers l'univers.
A la page f 83 v du VMS, il y a une remarquable illustration. On y voit deux objets en forme de citrouille, desquels quelque chose jaillit. A côté de chacun d'entre eux, une femme flotte dans un récipient qui ressemble à un tuyau d'écoulement, duquel des "gaz d'échappement" sortent. Dans l'engin de gauche, on peut lire des lettres. Même avec beaucoup d'imagination, il serait difficile pour celui qui voit ce dessin de penser qu'il puisse s'agir de quelque chose en rapport avec les voyages spatiaux. Moi aussi je m'en abstiendrais, s'il n'y avait à côté un mot qu'on peut lire : "vet". Si l'on se rapporte à l'étymologie, on a : "vet, veth, pet, fet, phet, phed, prophet"…
En vieil-allemand, "phet, phed, phedem" veut dire "citrouille, melon, concombre". Si l'on se penche sur des rapports sérieux concernant des gens qui ont vu des OVNIs, on remarque que les témoins disent constamment que ceux-ci ressemblaient à des melons, à des ballons de football américain. Dans les textes anciens, "prophet, prophète" vient de "frophet" ( "fro" = seigneur, dieu, comme dans l'allemand moderne "Fronleichnam", Saint-Sacrement ), le "phet du dieu".
Un prophète est donc un engin spatial en forme de courge ou de citrouille. Les prophètes ne sont donc pas des voyants ou des envoyés, on peut donc tout oublier ce qui a trait à des prophéties. Les musulmans traduisent "prophète" par "ras sul", en allemand "soll rasen", ce qui se rapporte à la locomotion rapide de l'engin spatial.
Dans un livre à paraître, je traiterai en profondeur le sujet des traductions tout à fait fausses que l'on fait du Coran ou de la Bible ( si je trouve un éditeur et si l'on ne m'abat pas auparavant ).
Mais revenons encore une fois sur le mot "ra" qui signifie "rayon" dans le Manuscrit de Voynich et dans d'autres textes anciens. Pourquoi l'île de Pâques s'appelle-t-elle "Ra pan ui" ? On a : "ui" qui veut dire "saint", "pan" qui est la "voie". Cela donne donc "la sainte voie du rayon" ( qui vient du cosmos ), sur lequel les ancêtres voyageaient.
Voici peu de temps, il y a eu une querelle juridique entre l'auteur du "Da Vinci Code" et deux autres écrivains, à cause d'un prétendu vol d'idées sur le Saint-Graal. Le pauvre juge a dû faire le pour ou le contre de préjudices atteignant plusieurs millions de dollars. C'est typique d'une société qui perd complètement la tête. Quand je me suis penché sur l'étymologie du mot "Graal", j'ai trouvé : "Sangraal", en vieil allemand: "sang ra ( aus dem ) all", "le rayon descendait du cosmos". Il n'y a jamais eu de Saint-Graal, c'est encore l'une des fâcheuses inventions du Moyen-âge.
Les ancêtres de l'humanité ( et leurs ennemis, ceux qui ont assujetti l'humanité depuis 1000 ans, qui ont inventé l'esclavage, la propriété et les impôts, que les politiciens de gauche apprécient encore tant ) sont venus du cosmos et ont apporté avec eux la plupart des animaux. Aujourd'hui, les créationnistes se disputent avec les darwinistes sur le sujet des origines de l'homme. D'un côté on a une absurdité pseudoreligieuse, de l'autre une absurdité pseudoscientifique. D'un côté on a les tenants d'une "création", qui n'existe même pas dans les livres religieux, de l'autre les défenseurs d'une "évolution", comme elle n'a jamais eu lieu sur la Terre. En fait, nous n'en savons rien !
Peut-être y a-t-il eu quelque part dans le cosmos une évolution ( totalement différente de ce qu'enseignait Darwin ), peut-être y a-t-il eu une création dans l'univers ( totalement différente de ce que racontent les pseudosectes, qui ne savent même pas d'où vient le mot "religion", mais qui se prennent pour les grandes religions, les découvreurs d'une conception tout à fait fausse de "dieu", avec un symbolisme vide de sens et des rites absurdes ). Si nous laissons nos sciences naturelles exactes greffer une science des langues et une science humaine totalement ratées, si nous continuons à considérer comme de la science les idioties de Darwin, Marx et Freud, et si nous laissons des pseudoreligions, qui ne savent même pas lire de façon correcte un seul mot de leurs livres religieux ( ou qui ne le veulent pas, sinon ce serait leur fin ), fomenter des conflits entre elles, et les considérer comme des partenaires et des faiseurs d'opinion en politique et en culture, si des politiciens continuent à faire des révérences devant n'importe quel "dignitaire" religieux, eh bien, cette humanité ne va pas survivre, ou bien souffrir encore 1000 ans du manque de liberté.
NdT : voir aussi dans Pour la Science n°323 ( sept. 2004 ) l'article sur "Le mystère du manuscrit de Voynich", par Gordon Rugg. Extrait :
" Plusieurs chercheurs, comme Jorge Stolfi de l'Université de Campinas au Brésil, se sont demandé si le manuscrit de Voynich a été construit à l'aide de tableaux de production aléatoire de texte. Les cases de ces tableaux comprennent des syllabes, que l'utilisateur sélectionne, par exemple en jetant des dés, et combine de façon à former un mot. Cette technique pourrait engendrer certaines des régularités observées dans les mots voyniches. La première colonne du tableau pourrait contenir des syllabes constituant un préfixe tel que qo, qui n'apparaît qu'en début de mot, la seconde colonne, des infixes - syllabes apparaissant au milieu des mots - comme chek, et la troisième colonne des suffixes, tels que y. En choisissant séquentiellement une syllabe dans chaque colonne, on produit des mots possédant la structure caractéristique du voyniche. Des cases vides permettent de produire des mots dépourvus de préfixe, d'infixe ou de suffixe.
Certaines propriétés du voyniche ne sont cependant pas aussi simples à reproduire. Des caractères courants pris individuellement peuvent n'être que rarement associés à d'autres. Les caractères transcrits en a, e et l, ainsi que la combinaison al, sont fréquents, mais la syllabe el est très rare. Cet effet ne peut être produit en mélangeant de façon aléatoire des caractères contenus dans un tableau.
Le tirage aléatoire est cependant la notion clé. Ce concept n'a été précisé que longtemps après la réalisation du manuscrit, de sorte que dans une construction aléatoire médiévale, la combinaison des syllabes a probablement été effectuée autrement. Les mots formés ne seraient alors pas strictement aléatoires au sens statistique. Certaines caractéristiques du voyniche sont peut-être ainsi la marque d'un ancien système de codage.
Nous avons essayé de produire un document contrefait pour voir quels effets apparaîtraient. Quelle technique utiliser ? La réponse dépend de la date de création du manuscrit. Il est illustré dans le style du XVe siècle, et il existe un consensus sur le fait qu'il est antérieur à 1500. Pour autant, les oeuvres artistiques imitent souvent le style d'une période antérieure, innocemment ou pour faire paraître le document plus ancien. Le style ne permet pas de dater précisément le manuscrit. J'ai donc cherché une technique en vigueur durant une période plus large, entre 1470 et 1608.
La grille de Cardan, introduite par le mathématicien italien Girolamo Cardano en 1550, est une possibilité prometteuse. C'est une sorte de carte à trous. Lorsqu'on la superpose sur un texte apparemment anodin créé à l'aide d'une copie de la même carte, les fenêtres révèlent les mots du message caché. J'ai pensé qu'à l'inverse cette même grille de Cardan à trois fenêtres permet de sélectionner des groupes de préfixes, infixes et suffixes dans un tableau pour fabriquer des mots de style voyniche.
Un code, mais pas de message
Une page type du manuscrit de Voynich contient entre 10 et 40 lignes, chacune comptant 8 à 12 mots. En utilisant le modèle du voyniche à trois syllabes, un seul tableau de 36 colonnes et 40 lignes contient assez de syllabes pour produire une page entière du manuscrit avec une seule grille. La première colonne donne la liste des préfixes, la seconde celle des infixes et la troisième celle des suffixes. Les colonnes suivantes répètent ce motif. On aligne la grille sur le coin supérieur gauche du tableau pour créer le premier mot, puis on la déplace de trois colonnes vers la droite pour former le mot suivant. On peut aussi déplacer la grille d'une ligne vers le bas ou d'une colonne vers la droite. En plaçant successivement la grille sur différentes parties du tableau, on crée des centaines de mots voyniches. Le même tableau peut ensuite être utilisé avec une autre grille pour former les mots de la page suivante. Avec trois tableaux et une dizaine de grilles, j'ai produit en peu de temps environ 2 000 mots.
Cette méthode permet de reproduire aisément les caractéristiques du voyniche. On peut s'assurer que certains caractères ne se côtoient jamais en concevant soigneusement les tableaux et les grilles. Si les fenêtres de la grille sont sur des lignes différentes, les syllabes de cases adjacentes horizontalement ne seront jamais accolées, même si elles sont très courantes individuellement. La distribution binomiale des longueurs des mots est obtenue en mélangeant des syllabes courtes, moyennes et longues dans le tableau. En voyniche, les premiers mots d'une ligne ont tendance à être plus longs que les derniers. Il suffit pour reproduire cette propriété de placer les syllabes longues dans la partie gauche du tableau. Mes essais suggèrent qu'une personne aurait pu produire le manuscrit de Voynich en seulement trois ou quatre mois à l'aide de la méthode de la grille de Cardan.
Pour déterminer si le manuscrit n'est qu'un fatras insensé ou s'il recèle un message crypté, j'ai imaginé deux façons d'employer les grilles et les tables pour coder un texte en clair. La première est de convertir les caractères du texte en clair en infixes qui sont ensuite insérés entre des préfixes et des suffixes ayant un sens à l'aide de la grille de Cardan. Une seconde technique possible est d'assigner un nombre qui spécifie l'emplacement de la grille de Cardan sur le tableau à chaque caractère du texte en clair. Cependant, ces techniques aboutissent à des écritures beaucoup moins répétitives que le voyniche. Ce résultat suggère que, si la grille de Cardan a effectivement été employée pour rédiger le manuscrit de Voynich, l'auteur a sans doute transcrit des suites de mots incohérentes plutôt qu'un texte sensé.
Ces travaux ne démontrent pas que le manuscrit est un canular, mais ils montrent que sa réalisation était possible à l'époque. Le fait que l'érudit élisabéthain John Dee et son associé Edward Kelley se sont rendus à la cour de Rodolphe II dans les années 1580 renforce cette hypothèse. Kelley était un faussaire notoire, un mystique et un alchimiste familier des grilles de Cardan. Certains experts du manuscrit de Voynich le suspectent depuis longtemps d'en être l'auteur.
Avec une de mes étudiantes, Laura Aylward, nous cherchons actuellement à reproduire des caractéristiques statistiques plus complexes par la technique des grilles de Cardan. Pour ce faire, nous tentons d'automatiser la méthode, afin de produire de grandes quantités de texte. Peut-être parviendrons-nous ainsi à percer le secret plusieurs fois centenaire du plus mystérieux des manuscrits médiévaux. "
- G. Rugg, The Voynich manuscript : an elegant hoax? in Cryptologia, vol.28, n°1, janvier 2004.