La NASA offre désormais un accès libre de droit à l'ensemble de sa base de données photos, vidéos et audios. L'occasion de découvrir les secrets qui se cachent derrière quatre images sélectionnées par l'astronome Pierre Bratschi.
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Dernière édition par Arlitto le Sam 4 Déc 2021 - 13:14, édité 1 fois
00:00 - Le petit peu qu'on voit 01:28 - Les dimensions démesurées 02:33 - Le centre et ses trous noirs 4:47 - Le Halo galactique 6:16 - Les galaxies satellites naines 8:53 - Le courant Magellanique 9:30 - Les bulles de Fermi 10:30 - Quand la galaxie était un quasar 11:33 - nɐǝʌɹǝɔ ǝן snoʌ zǝuɹnoʇǝɹ
Les galaxies présentent dans cette vidéo sont des cascadeurs professionnels Acteur principale : L'Univers - alias la Nature - dans son propre rôle Poste de commande textuelle: Théo Drieu Aux manettes du montage & prises de vues: Loic Adrien Musique : audionetwork Merci à EEMC Thibaud Courvoisier & Cyril Bertrand Images crédits: NASA / ESA / ESO / Chandra X observatory / NASA's Goddard Space Flight Center Conceptual Image Lab
songez que même en vous déplaçant à la vitesse de la lumière, il vous faudrait 1000 siècles de trajet pour espérer traverser de part en part ce disque 100 fois plus large qu’épais. D’ailleurs, si la distance séparant notre étoile de l'orbite de Neptune était réduite au point de tenir dans le volume d’une grosse bille, alors toute proportion gardé les dimensions de la Voie lactée seraient de l’ordre de celle de l'Europe.
En réalité notre galaxie est si vaste que toutes les étoiles que vous pouvez discerner à l'œil nu, tiennent dans cette petite sphère, une région de 1000 années de rayon, qui n'est qu'une infime partie d’un l’ensemble qui sur la balance pèse au bas mots et au minimum 600 milliards de fois plus lourds que notre soleil. Ressemblant à peu de chose près à une galaxie spirale barrée on pense que la voie lactée est dotée de 4 bras serrés s’enroulant dans le sens contraire à celui de la rotation autour d’un bulbe galactique large de quelques 10 000 années lumières et dans lequel se trouve une région extrêmement dense, où se concentre près de 5% de la masse visible de notre Galaxie, dans à peine 0.04% de son volume ! Là au niveau du noyau réside un trou noir supermassif (*Sagittarius A) lourd comme 4,5 millions de soleil et autour duquel, dans un rayon de 3 années lumières, existe vraisemblablement quelque 20 000 trous noirs stellaires.
On y trouve également une concentration particulièrement élevée de vieilles étoiles qui auraient été capturées au cours de fusions mineures avec d'autres galaxies mais aussi attiré depuis le disque par la masse monumentale de la région centrale agissant tel un puits gravitationnel. Et vu qu’au sein des régions centrales la masse combinée de ces étoiles excède plusieurs dizaines de millions de masses solaires on pense que leur présence trahit les secrets d’un passé ayant été par phase extrêmement agité.
Il fut un temps où notre galaxie connu des périodes de sursaut de formation stellaire se traduisant par l'explosion de plusieurs centaines de milliers d'étoiles en supernovae.
On y trouve également des régions où reignent des conditions infernales, où la température du milieu interstellaire constitué de restes de supernovae, de gaz chauds sous pression, de poussière et de nuages moléculaires peut avoisiner les 10 millions de degrés. Malgré tout ici, les nuages moléculaire continuellement brassés et turbulents, ne sont pas en mesure de donner naissance à de nouvelles étoiles qui, de manière générale, se forment exclusivement dans le disque galactique, à l’intérieur des bras spiraux, là où résident des nuages de gaz et de poussières suffisamment froid et dense pour en venir à s’effondrer sur eux même et allumer des soleils. Et si le buble comme les bras sont déjà en soit des structures de dimensions démesurées on en a découvert capable d’envelopper le disque galactique dans sa totalité.
C’est le Halo galactique, qui en s’étendant jusqu'à 260 000 années-lumière du centre et peut être même au delà, possède des dimensions qui défient l'entendement.
EN DIRECT : diffusion en direct de la Terre depuis l'espace (ISS) par la NASA
Il s'agit d'une vue de la Terre en direct de l'ISS qui se déroule actuellement depuis l'espace à la Station spatiale internationale. La Station spatiale internationale se trouve à 420 km au-dessus de la planète sur une orbite terrestre basse. Il faut 90 minutes à l’ISS pour effectuer une orbite autour de la Terre. Pendant ce temps, il passe du côté obscur de la terre pendant la moitié du temps. Pendant la période sombre, vous pourrez observer les orages et la lumière des villes. Régulièrement, l'ISS cessera de transmettre en raison d'une perte de connexion mais se rétablira automatiquement une fois la connexion rétablie. L'image passera à la vidéo archivée lorsque la connexion sera perdue (c'est-à-dire HORS LIGNE). Envie d'une vue différente ? Le flux en direct de la caméra d'aperçu depuis l'ISS peut être trouvé ici : https://youtu.be/dAoERnmY4VU
2 minutes d'une vertigineuse sortie dans l'espace depuis l'ISS
Embarquez avec Randy Bresnik, l'un des astronautes de la Station spatiale internationale, pour une sortie dans l'espace impressionnante. Lors de cette expédition, en octobre, l'astronaute américain a déclaré : "Parfois lors d'un #spacewalk (sortie spatiale), il faut juste prendre un moment pour profiter de la beauté de notre planète Terre". Cette vidéo provient de la Go-Pro de Randy Bresnik alors qu'il effectuait une sortie avec l'astronaute Joe Acaba pour réparer les bras robotiques du Canadarm2 et l'extension du bras robotique Dextre.
_________________________________________________________________________________________________________ Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions