XVIe siècle. Emprunté du latin fanaticus, « serviteur du temple », puis « inspiré, rempli d'enthousiasme », dérivé de fanum, « temple ».
☆1. Vieilli. Qui se croit inspiré par la divinité.
☆2. Passionné, emporté par un zèle intransigeant pour une religion, une croyance ; dominé par une foi aveugle et intolérante. Un ligueur fanatique. Une secte fanatique. Par méton. Une dévotion fanatique. Subst. Voltaire combattait le fanatisme et les fanatiques. La brutalité de ces fanatiques dessert leur religion.
☆3. Animé d'une passion violente et exclusive pour une doctrine, une opinion, un parti. Un nationaliste fanatique. Par méton. Qui est inspiré par une telle passion. Un cœur fanatique. Un patriotisme fanatique. L'attachement fanatique à un chef politique. • Par affaibl. Subst. et fam. Les fanatiques du bel canto. Les fanatiques de Wagner. C'est un fanatique du cirque.
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_________________________________________________________________________________________________________ Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions
La "religion" est le masque de "satan", elle divise, tue, exploite et écrase.
« La religion fut partout l’invention d’esprits ambitieux et habiles qui, ne pouvant trouver en eux-mêmes la force de gouverner leurs semblables à leur gré, cherchèrent dans le ciel l’autorité qui leur manquait et en firent descendre la terreur ». Diderot.
Étymologie de "religion".
Etymologie du mot religion Le mot religion est dérivé du latin "religio" (ce qui attache ou retient, lien moral, inquiétude de conscience, scrupule) utilisé par les romains, avant Jésus Christ, pour désigner le culte des démons.
L'étymologie du terme religion
Pas de trace de "religion" dans les textes sacrés
La notion de "religio" et pas "religion", a été reprise par la chrétienté entre le 2e et 4e siècle. Ils en ont changé presque complètement le sens, l’ont introduite dans le monothéisme, l’ont transformée en définition du christianisme , compris comme la vraie religion, et l’ont universalisée comme type valable pour tous les hommes de tous les temps.
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_________________________________________________________________________________________________________ Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions
Le prophète a dit: "celui qui quitte sa religion, tuez le !."Sahîh Bukhari : 6411
Un cheikh saoudien: "Le terrorisme est voulu par Allah et le Prophète"
Coran : «Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce que Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés. » (sourate 9 verset 29).
Youssef al-Qaradawi: «Si nous abolissions le châtiment pour apostasie, l'islam n'existerait pas aujourd'hui"
Un bon aveu d'un homme qui est considéré comme l'une des plus hautes autorités de l'islam sunnite, s'adressant à 60 millions de personnes chaque vendredi par l'intermédiaire du réseau de Qatar Al-Jazira.
L’autorité spirituelle des Frères musulmans Pendant des décennies, Al-Qaradawi a animé une émission de télévision la « charia et la vie » sur Al-Jazeera, regardée par des dizaines de millions de musulmans dans le monde. Selon Matthew Levitt, un ancien responsable de la lutte antiterroriste au FBI, il est « l’une des personnalités les plus publiques de l’aile radicale des Frères musulmans ».
l'Obligation à Tous les Musulmans de migrer vers les pays de Allah (هِجْرَة, Hijra)
l'Imam Abu Mussab Wajdi Akkari vous informe que les Musulman-mécréants sont obligés de migrer vers un pays de Allah et cela sans excuse. Allah promet l'enfer à tous les Musulmans qui désirent coexister dans un pays de mécréant.
An Nawawiy a dit : « Nos compagnons et d’autres parmi les savants ont dit : la hijrah de la terre de mécréance (dar al harb) à la terre d’Islam reste en vigueur jusqu’au jour de la résurrection ».
La hijrah est le fait de quitter une terre d’où on est originaire pour une terre où s’applique la shari’ah
« Je me désavoue de tout musulman vivant parmi les associateurs »
Il est interdit pour le musulman de vivre sur une terre de mécréance et faire la hijrah de cette terre est obligatoire, et ce, jusqu’au lever du soleil à l’ouest. De même, quitter la terre où se commettent constamment des péchés pour une terre d’obéissance est une obligation pour chaque musulman. Cette règle est mutaffaq ‘alayhi, unanime dans l’école malikite.
Allah a dit : « Ceux que les anges font mourir alors qu’ils sont injustes avec eux-mêmes, ils leur diront : « où étiez-vous ? ». Ils diront : « nous étions faibles sur la terre ». Ils diront : « La terre d’Allah n’était-elle pas assez large pour que vous y fassiez hijrah ? » Voilà ceux dont la demeure est l’enfer et quelle mauvaise destination ! ».
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Dernière édition par Arlitto le Sam 8 Juin 2024 - 13:31, édité 3 fois
_________________________________________________________________________________________________________ Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions
Un repositionnement historique et géographique s'impose avant d'aborder les secrets et mystères de cette ville et culture.
Ancienne ville de Mésopotamie fondée au IIIème millénaire sur l'Euphrate par les Akkadiens . C'est vers 2225 qu'émerge la première dynastie babylonienne avec le déclin de la civilisation sumérienne. La religion babylonienne est l'héritage des anciennes traditions sumeriennes et Akkadiennes mais une divinité propre à Babylone va peu à peu dominer : Marduk
Mais ce n'est vers 1750 av JC que la ville de Babylone prend une réelle importance sous le règne d' Hammourabi.
Centre de la civilisation assyro-babylonienne, elle fut la ville la plus peuplée et la plus riche du monde ancien avant de voir ensuite s'installer de nombreux envahisseurs successifs : Hittites, Kassites, Elamites et Assyriens
Détruite puis reconstruite par les Chaldéens, il faudra attendre le règne de Nabuchodonosor II vers 650 av JC pour qu'elle retrouve de sa splendeur passée. Aujourd'hui, Babylone serait située au sud de l'Iraq.
Les différetentes periodes Babyloniennes
Babylonien ancien (env. 2225 - 1595) Au début du IIème millénaire de nombreuses cités voient le jour : Mari, Iamhad (Alep) et Assour, qui plus tard donnera son nom à l'Assyrie. La gloire de Babylone fut établie par Hammourabi, roi de 1792 à 1750, mais le pouvoir babylonien commença à décliner quelques années après sa mort tandis que les Hittites, venus de Thrace qui avaient installé un puissant royaume en Anatolie ravagèrent Babylone en 1595 mettant fin à sa dynastie. S'ensuivit une longue période obscure qui dura presque 2 siècles.
Babylonien Kassite (1595 - 1154) Black out de deux siècles pou Babylone sous gouernance d'une dynastie kassite.On sait très peu de choses sur les kassites, on ne connait pas plus d'une centaine de mots de leur langue, car ils utilisaient le sumérien pour leurs inscriptions et le babylonien pour les autres documents tandis que leur panthéon était un mélange éclectique de divinités proche-orientales. Malgré tout, la légitimité de leur dynastie était reconnue par les babyloniens, les rois kassites étant "rois de babylonie". La dynastie kassite tomba en 1154 à la suite d'une invasion Elamite
Babylonien Chaldeen (1154 - 625) - Periode Néo Bayblonienne Période également appelée néo-babylonie. C'est Nabuchodonosor Ier (1125-1104) qui rend son prestige à Babylone en conduisant plusieurs campagnes contre ses voisins, et surtout l' Elam qui perd son hégémonie. Peu de temps après, les Assyriens occupent Babylone, mais Nabopolossar prendra le dessus en détruisant toutes les villes assyriennes et fonde la dynastie chaldéenne.
Détruite puis reconstruite par les Chaldéens il faudra attendre le règne de Nabuchodonosor II vers 650 pour qu'elle retrouve de sa splendeur passée. À cette époque, elle couvre une surface d'environ 975 hectares : c'est la plus vaste ville de la Mésopotamie antique.
La chute de la Babylone antique Elle va connaitre ensuite un nouveau cycle de declin politique , d'invasions ( perses, Alexandre le Grand, Parthes etc....) La fin de la Babylone antique (wikipedia)
Les Parthes arsacides prennent le pouvoir en Babylonie entre 141 et 122 av JC. Babylone poursuit son déclin, mais reste le conservatoire de la civilisation mésopotamienne antique, et c’est de l’Esagil que provient le dernier document écrit en cunéiforme, une tablette astrologique de 67 apres JC. Pline l' ancien écrit vers la même époque que le temple continue à être actif, bien que la cité soit en ruines. Il semble que la population urbaine abandonne définitivement le site au II eme siècle. À l'emplacement de la ville s'installent des agriculteurs qui utilisent les briques de la Ziggourat pour enrichir leurs terres et plantent des palmeraies au cœur de l'ancien quartier commercial. Désormais Babylone est reléguée au rang de mythe... jusqu' à la redecouverte par des archéologues allemands à la fin du XIX eme siècle.
Les ruines de Babylone - Actuelement Sud de l'actuelle Bagdad (Irak)
Mésopotamie
Il était une fois la Mésopotamie (Le pays entre les deux fleuves)
Arte - Il était une fois la Mésopotamie (Le pays entre les deux fleuves)
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Dernière édition par Arlitto le Sam 8 Juin 2024 - 20:13, édité 1 fois
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Pour son nouveau documentaire qui clôt sa "trilogie du mal", Barbet Schroeder est parti en Birmanie, au cœur du racisme quotidien, à la rencontre du "Vénérable W"...
Birmanie: La haine d'Ashin Wirathu contre les musulmans Rohingyas
L'adversité morbide entretenue par Ashin Wirathu contre les musulmans n'a pas de limites. La preuve nous est donnée par cette vidéo dans laquelle on voit et on entend le bonze extrémiste exprimer clairement sa haine contre ses compatriotes Rohingyas qui subissent depuis des années toutes sortes de persécutions juste parce qu'ils sont musulmans.
Discours de haine d' Ashin Wirathu contre les musulmans Dans cette vidéo, tout le discours du moine bouddhiste Ashin Wirathu tourne autour de la haine des musulmans. Ashin Wirathu ne fait pas dans la dentelle. Ses mots sont violents et ses comparaisons exécrables. Un discours à vomir. Une incitation claire et nette à la haine religieuse. Les Rohingyas birmans considérés comme des parias dans leur propre pays parce que musulmans font évidemment les frais de cette haine qui ne se limite pas au champs discursif. Les forces de sécurité birmanes ont été accusées de meurtres de masse et d’avoir orchestré une campagne de viols collectifs contre les femmes musulmanes vivant en Arakan, comme en témoigne un rapport de l'ONU.
Des vidéos circulant dans les réseaux sociaux montrent à l'évidence la violence des traitements infligés au peuple des Rohingyas : Egorgés, démembrés, brûlés vifs, pendus.. Femmes, enfants y compris. Le restant de la population Rohingyas tente d'échapper aux persécutions du pouvoir birman conduit par la Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi. Selon l'ONU, plus de 164 000 Rohingyas ont fuit la Birmanie. Au moment où une grande majorité d'internautes dénonce ces crimes contre l'humanité infligés aux Rohingyas, certains twitteurs de la fachosphère trouvent à ces crimes immondes de bien sombres justifications. C'est comme si des crimes commis contre des femmes et des enfants pouvaient avoir une quelconque justification ..
Birmanie : quand le bouddhisme prêche la haine
Ashin Wirathu, leader de Ma Ba Tha, l’acronyme birman du Comité pour la protection de la race et de la religion
Birmanie : quand le bouddhisme prêche la haine Birmanie - Manon Quérouil (texte) et Véronique de Viguerie (photos) / GEO - Jeudi 8 juin 2017
Le moine Ashin Wirathu est le plus influent des prêcheurs de haine en Birmanie. Une haine anti-Rohingya et plus largement islamophobe, loin des idéaux de non-violence et de tolérance attachés au bouddhisme. Le charismatique leader religieux fait l'objet du dernier documentaire de Barbet Schroeder, "Le Vénérable W.", au cinéma depuis le 7 juin. A cette occasion, nous publions ici l'intégralité de notre reportage sur le bouddhisme radical au pays d'Aung San Suu Kyi. Une enquête au cours de laquelle nos journalistes Manon Quérouil et Véronique de Viguerie ont - elles aussi - rencontré l'énigmatique "Vénérable".
Dans sa robe safran, face caméra, Ashin Wirathu ne se départit jamais de son petit sourire satisfait, même pour dire les pires atrocités. Barbet Schroeder le laisse déblatérer. Les musulmans ? "Comme les poissons-chats en Afrique, ils se reproduisent très vite et se mangent entre eux." Le bouddhisme ? "Une armée dont naissent des combattants. Il doit agir comme un rempart contre l'islam." Les Rohingya (minorité musulmane apatride persécutée en Birmanie depuis des décennies) ? "Il n'y a jamais eu d'ethnie rohingya dans l'histoire. Aussi, on le sait, c'est pour obtenir de l'aide internationale qu'ils brûlent leurs maisons." Images d'archives, images amateurs, entretiens, rapports et cartes à l'appui, Barbet Schroeder illustre et décortique avec finesse l'engrenage du mal : incitation à la haine et à la "protection de la race", propagande, culte de la personnalité… Une mécanique sidérante qui, en Birmanie, conduit aux persécutions dont sont victimes les minorités musulmanes, à commencer par les Rohingya. Glaçant (il est d'ailleurs interdit aux moins de 12 ans), le documentaire n'en est pas moins captivant.
Notre journaliste Manon Querouil, elle, n’est pas près d’oublier sa rencontre avec Ashin Wirathu. Elle se souvient d’avoir commis une "belle bourde" en s’installant sur une chaise face à lui. "D’un geste du bras, il m’a signifié que je devais prendre place à terre, à un niveau inférieur au maître. J’ai dû mener toute mon interview à même le sol !" En revanche, ce pro de la communication s’est prêté sans regimber à l’objectif de notre photographe, Véronique de Viguerie. Voici leur reportage.
Ces bouddhistes qui prêchent la haine Septembre 2016. En un clin d’œil, le temple de Sulamuni est arraché à sa torpeur millénaire et transformé en fourmilière. Sur la pointe de leurs pieds nus, comme le veut la tradition bouddhiste, des centaines de fidèles bondissent pour échapper aux morsures du sol brûlant, franchissent en courant le cordon de sécurité et se précipitent au chevet du plus célèbre monument de Bagan, hélas privé de sa toiture et de sa flèche. La capitale du premier royaume birman, superbe site archéologique aux 2 000 pagodes construites entre le XIe et le XIIIe siècle, a été gravement endommagée par un tremblement de terre le mois précédent. Bientôt, les travaux officiels de reconstruction commenceront. En attendant, entonnant à pleins poumons l’air guilleret de l’hymne national birman, une foule prend d’assaut les échafaudages en bois et commence à déplacer de lourdes pierres sous un soleil de plomb. Juché sur un monticule de gravats, impérial dans sa robe safran, Ashin Wirathu joue avec naturel les chefs de chantier. Un téléphone à chaque oreille, le moine distribue ses consignes tout en prenant la pose pour les admirateurs qui l’accompagnent dans tous ses déplacements. Le leader charismatique de Ma Ba Tha, l’acronyme birman du Comité pour la protection de la race et de la religion, semble dans son élément sous les flashes qui crépitent et dans les forêts de portables qui s’érigent sur son passage.
Mégaphone au poing, le moine Sujana s’adresse aux membres de Ma Ba Tha, le Comité pour la protection de la race et de la religion, à Bagan, haut lieu du bouddhisme birman
Estrade, mégaphones, cameramen accrédités : chacune des apparitions publiques de Wirathu fait l’objet d’une mise en scène très éloignée de l’exigence ascétique de la religion. Ce jour-là, un drone sillonne même le ciel pour immortaliser l’événement – bourdonnement incongru dans la quiétude de ce lieu sacré. Pourtant, la consigne est de rester discret. C’est au terme de longues tractations que les portes du temple, fermées au public en attendant les travaux de rénovation, se sont ouvertes pour Wirathu et ses supporters. Et le gouvernement, visiblement soucieux que se propage la nouvelle de cette clique d’archéologues dilettantes sur un site candidat à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial, a simplement demandé au bonze adepte des réseaux sociaux de ne publier aucune photo sur son compte Facebook… Cet épisode en dit long sur l’influence de Wirathu, passé à la postérité en juillet 2013 en faisant la couverture du magazine Time, dont le numéro a été interdit de parution en Birmanie et au Sri Lanka. Titre du dossier : "Le visage de la terreur bouddhiste." Des termes a priori antagonistes, pourtant réconciliés par le moine iconoclaste à coups de discours haineux et de déclarations islamophobes.
Synonyme, aux yeux du monde, de paix et de tolérance, le bouddhisme n’échappe pas à une dérive fondamentaliste qui s’est développée sur la base d’un rejet violent d’une autre religion : l’islam. En Birmanie, au Sri Lanka, en Thaïlande ou en Inde, certains moines incitent à la violence envers les musulmans, vandalisent leurs commerces et brûlent les mosquées. Une hostilité dont les racines plongent dans un lointain passé :
"La destruction des grands centres bouddhistes par les musulmans aux XIIe et XIIIe siècles a été vécue comme un traumatisme historique qui a forcément laissé des traces", estime Sofia Stril-Rever, indianiste et biographe française du Dalaï-lama (avec lequel elle a cosigné l’ouvrage Nouvelle réalité, éd. des Arènes, 2016). L’université bouddhiste de Nalanda, dans le nord de l’Inde, rasée au XIe siècle par les musulmans, a d’ailleurs été récemment reconstruite. Mille ans plus tard. "Un besoin d’exorciser ce passé", explique Sofia Stril-Rever. Le dynamitage, il y a quinze ans en Afghanistan, des bouddhas de Bamyan par les talibans, et plus généralement l’essor de la mouvance islamiste radicale, ont contribué à l’émergence d’un courant fondamentaliste au sein du bouddhisme. L’opinion occidentale ignore souvent tout des subtilités de cette religion traversée par trois courants principaux (le mahayana, le theravada et le vajrayana), eux-mêmes divisés en plusieurs écoles de pensée.
En Birmanie où, d’après le recensement publié l’an dernier, 88 % de la population pratique le bouddhisme – essentiellement theravada – selon le recensement réalisé en 2014, religion et identité nationale sont étroitement liées. Les moines sont les gardiens du culte et de la nation. Et ce, depuis longtemps. Quand le pays se libéra de la tutelle britannique, en janvier 1948, les militaires qui accédèrent au pouvoir n’avaient qu’une obsession : préserver l’unité d’un pays caractérisé par sa pluralité ethnique, avec 137 minorités officiellement reconnues. Pour y parvenir, la junte s’est appuyée sur le sangha, la hiérarchie bouddhiste, en échange de la construction de monuments religieux et de dons publics particulièrement généreux. Mais en 2007, la "révolution de safran", initiée par des milliers de moines en colère (contre la flambée des prix du pétrole, notamment) et réprimée dans le sang, a installé une distance avec le pouvoir et initié le processus de démocratisation. Tout en modifiant l’équilibre des forces au sein de la communauté monastique :
"Au lendemain de la révolution, les religieux les plus progressistes ont été purgés du clergé ou se sont exilés pour échapper à la répression militaire, créant un vide au sein du sangha et permettant aux éléments les plus conservateurs de prendre le dessus", analyse Kirt Mausert, chercheur à l’Institut pour l’engagement politique et civique (iPACE), à Rangoun.
Tradition oblige, ces moinillons de Mandalay sortent aux aurores avec un éventail et un bol à offrandes pour quérir leur nourriture auprès des habitants. Une image paisible, dans une ville qui abrite par ailleurs le siège de Ma Ba Tha, le Comité pour la protection de la race et de la religion. Dans les années 2000, des moines originaires de l’Etat Mon, dans le sud du pays, ont lancé une campagne baptisée 969 – un chiffre sacré faisant référence aux trois joyaux du Bouddha – qui appelait au boycottage des commerces musulmans. Ashin Wirathu, fils d’un chauffeur de bus et d’une femme au foyer originaire de la région de Mandalay, prit la tête du mouvement à sa sortie de prison en janvier 2012, après avoir purgé une peine de onze ans pour incitation à la haine raciale. 969 fut interdit un an plus tard suite à de violentes émeutes interraciales. Alors, Wirathu créa Ma Ba Tha pour poursuivre sa croisade contre les musulmans.
Surfant sur une peur millénaire de déclin de la société, le groupe ultranationaliste connaît une croissance spectaculaire : il revendique aujourd’hui plus de dix millions de sympathisants (sur cinquante et un millions de Birmans), ainsi que 300 bureaux régionaux. Ses sources de financement sont obscures. Officiellement, Ma Ba Tha tire l’essentiel de ses revenus de ses activités de prêche et des donations de la communauté bouddhiste. Mais en réalité, le groupe dispose de moyens colossaux que le denier du culte ne suffit pas à expliquer : "Il faut voir le faste déployé à chaque congrégation ", note Htet Khaung Linn. Ce reporter au Myanmar Now, un quotidien en ligne, estime la fortune du groupement à "plusieurs millions de dollars" – les moines ne possédant rien en leur nom propre – et pointe certains cronies, les businessmen richissimes proches de la junte, comme des mécènes importants, mais discrets.
Cet argent est mis au service d’une propagande qui cible principalement les 1 500 000 Rohingya de l’Etat d’Arakan, dans l’ouest du pays. Depuis 1982, cette minorité musulmane ne fait plus partie des ethnies reconnues par la Constitution. Aujourd’hui, les enfants rohingya n’ont même plus droit à un certificat de naissance. Dans un silence assourdissant, ces apatrides survivent pour la plupart grâce à l’aide alimentaire internationale, dans un agglomérat de camps et de villages de désolation. L’emploi même du terme "Rohingya", qui signifie "habitant du Rohang", ancien nom de l’Arakan pour les musulmans de ces régions, est un point de contentieux. Selon les autorités, il s’agit de "Bengalis", des immigrés illégaux qui se seraient inventé une identité pour revendiquer des droits sur le sol birman.
Certains historiens estiment qu’ils seraient de lointains descendants de soldats et de commerçants arabes, turcs ou bengalis convertis à l’islam au XVe siècle. Mais pour la majorité des Birmans, ils ont été importés du Bangladesh voisin par des colons britanniques à la fin du XIXe siècle. Parmi la foule réunie à Bagan, plusieurs volontaires venus prêter main-forte au chantier arborent des tee-shirts avec un logo "No Rohingya". "Personne n’en veut ici !" affirme Ko Htein Lin, un petit commerçant de 36 ans qui a adhéré au mouvement 969 en 2012. A l’époque, des émeutes avaient secoué l’Arakan suite au viol d’une bouddhiste attribué à un musulman. Un point de fracture qui a marqué le début d’une série de massacres de Rohingya, accompagnés d’amalgames dangereux et de la crainte répandue d’une supposée progression de l’islam dans le pays.
Les résultats du recensement de 2014, publiés en juillet dernier, montrent qu’en réalité la part de la population musulmane est restée plutôt stable en trente ans, passant de 3,9 % en 1983 à 4,3 % (simple estimation officielle, les Rohingya, apatrides, n’ayant pas été formellement recensés). Des chiffres têtus, qui ne suffisent pas à rassurer les bouddhistes. "Les musulmans se reproduisent à la vitesse de l’éclair pour mieux nous envahir. Nous avons besoin de Ma Ba Tha pour préserver notre race !" La sentence émane d’une coquette octogénaire aux manières exquises, sanglée dans un sarong rose dans lequel elle tente de dissimuler un dos bossu. Mme Sadhama est une inconditionnelle de la première heure de Wirathu, qu’elle héberge gracieusement dans son petit hôtel de Bagan avec sa garde rapprochée.
Ashin Wirathu, au centre
Le Vénérable est là, comme un coq en pâte, sirotant un thé face à la jungle environnante, les yeux perdus dans le soleil couchant. Des joues rondes, l’œil pétillant et un sourire d’enfant, l’incarnation de la "terreur bouddhiste" n’a pas le physique de l’emploi. Comme pour mieux contredire cette étiquette d’extrémiste qui lui colle à la toge, le bonze ne se départit jamais d’un masque de bonté impénétrable.
Contrairement à la plupart de ses coreligionnaires, il est entré en religion sur le tard, à l’âge de 16 ans : "Mes parents avaient d’autres ambitions pour moi, dit-il. Ils me rêvaient roi, pas moine." Au fil des ans, Wirathu est parvenu à concilier ambitions personnelles et familiales, devenant en quelque sorte… le roi des moines. La formule le fait sourire, lui qui ne cache pas son appétence pour le pouvoir. Au monastère, le postulant délaissait volontiers les écrits de Bouddha pour des ouvrages de géopolitique, et se passionnait pour les manipulations et les coups tordus auxquels se livraient la CIA et le KGB au plus fort de la guerre froide. "Ces récits d’espionnage ont forgé mon sens tactique autant que ma conscience politique", confie-t-il.
L’école Ngwe Nant Thar, gratuite pour les élèves, a été ouverte en 2016 dans le district de Rangoun grâce au financement de Ma Ba Tha et ses riches mécènes
Pas question de céder à l’attentisme. Wirathu cherche coûte que coûte à diffuser ses idées en occupant le terrain. Son opération de restauration du patrimoine en témoigne, mais également ses collectes de sang, ses programmes de microcrédits ou d’assistance juridique. Sous son patronage, le premier établissement d’enseignement supérieur entièrement gratuit du pays a vu le jour en juin dernier à Ngwe Nant Thar, dans le district de Rangoun. Cent cinquante élèves en uniforme impeccable y étudient dans un calme impressionnant. L’immense bâtiment flambant neuf, construit grâce à une donation d’un riche homme d’affaires, tranche avec les établissements scolaires publics insalubres qui remontent à l’époque coloniale. Ma Ba Tha étend ses tentacules dans toutes les sphères de la société birmane, distillant au passage ses mantras islamophobes (comme :
"Il vaut mieux épouser un chien qu’un musulman.") Son centre monastique de Mandalay, le plus grand du pays, accueille 2 800 élèves qui reçoivent les enseignements de Bouddha. Et ceux, plus personnels, du maître des lieux. A l’entrée, un panneau tapissé de photos d’exactions imputées à des groupes djihadistes accueille le visiteur (voir photo ci-dessous). Des images insoutenables de têtes coupées et de cadavres sanguinolents, devant lesquelles le ballet des novices passe, sans plus les remarquer.
Le "mur de la terreur" Mais le goût de la provocation dont fait preuve Wirathu commence à embarrasser le comité de direction de Ma Ba Tha qui, depuis la victoire de la Ligue nationale démocratique – le parti dirigé par la Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi – aux élections de novembre 2015, prend ses distances avec ce trublion médiatique. Aujourd’hui, le docteur U Thaw Parka, porte-parole officiel du groupe, tient à préciser que les déclarations de Wirathu "n’engagent que lui", et se désole de cette image d’"extrémistes en robe" que ses partisans donnent dans les médias. Le groupe cherche à mettre en avant ses oeuvres sociales et délègue les actions politiques à des formations ultranationalistes comme l’Union des moines patriotes.
Ce groupe de jeunes bonzes virulents, qui reste discret sur ses effectifs, est à l’origine d’une série de manifestations organisées à Rangoun en septembre dernier. Leur but : protester contre la mission d’observation consacrée à la situation des Rohingya dans l’Etat d’Arakan, confiée à l’ancien secrétaire général de l’ONU. "Nous ne voulons pas de Kofi Annan, ce fils de p…", s’égosillait au micro, lors d’une de ces manifestations, U Thu Seikkta, secrétaire du mouvement et candidat sérieux à la réincarnation de la "terreur bouddhiste", sous des traits plus juvéniles. Le moine de 29 ans ne cache d’ailleurs pas son admiration pour Wirathu, son illustre aîné, et n’hésite pas à présenter les Moines patriotes comme le "bras armé" de Ma Ba Tha : "Bouddha a dit que nous devions protéger notre pays, explique-t-il. Je pense que c’est de la responsabilité des moines de défendre l’identité nationale."
A Rangoun en 2016, U Thu Seikkta, 29 ans, leader de l’Union des moines patriotes, a pris la tête d’une manifestation contre la venue de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, en mission d’observation sur la situation des Rohingya.
Quelques jours avant, le groupe a organisé le rachat et la libération de centaines de vaches et de moutons qui étaient destinés aux sacrifices pour l’Aïd el-Kébir. Depuis des années, cette fête religieuse, l’une des plus importantes pour les musulmans, cristallise les tensions entre communautés. Les lieux autorisés pour le sacrifice des moutons sont de plus en plus restreints et confinés en bordure des villes. C’est le cas à Meiktila. Dans cette ville endormie d’environ 900 000 habitants dans le centre du pays, l’importante communauté musulmane s’apprête à de discrètes célébrations pour l’Aïd. En 2013, elle a été au coeur d’une flambée de violence avec des citadins bouddhistes, causant la mort d’au moins une cinquantaine de personnes. "La première nuit, une horde de bouddhistes armés de couteaux a débarqué dans notre quartier, se souvient Shansull Nisa, 70 ans. Ils jetaient des pierres contre nos fenêtres en hurlant, nous étions terrifiés. Nous avons été plus de 2 000 à fuir pour trouver refuge au stade de football.
Si des moines ne nous avaient pas escortés, nous serions tous morts…" La vieille dame, les cheveux gris et les ongles orangés de henné, raconte son histoire, sans pathos. Cette nuit-là, elle a perdu son mari, son fils, son petit-fils de 6 ans et sa petite-fille de 9 ans, lynchés par une foule en furie. Elle n’a jamais regagné sa maison et vit toujours, comme une dizaine de familles, sous une tente près du stade, où elle ressasse son chagrin et son incompréhension. "Nos agresseurs sont les mêmes personnes avec lesquelles nous lavions chaque jour nos vêtements dans la rivière." Aujourd’hui, la jungle a envahi la mosquée centenaire de Meiktila. Après les émeutes, le cimetière musulman a été rasé par des bulldozers pour y construire un centre d’affaires – resté vide depuis –, et des pans entiers de quartiers restent fantômes.
Plusieurs mosquées de Meiktila ont fermé après la flambée de violence qui opposa, en 2013, les musulmans de la ville à des citadins bouddhistes. Les heurts ont fait une cinquantaine de morts. Depuis cette époque, la confiance n’est jamais revenue. Du côté des bouddhistes, elle a laissé place à un racisme ordinaire. Ti Ti Win, 55 ans, est professeure de mathématiques. Une femme sans histoires, habitée par la peur, mais aussi par la haine : "Les musulmans sont des fauteurs de troubles, affirme-t-elle. Ils prétendent garder des couteaux dans leurs mosquées pour les sacrifices d’animaux, mais nous, nous savons qu’ils peuvent s’en servir à tout moment contre nous." Ti Ti Win rêve à voix haute d’une Birmanie débarrassée de ses musulmans. Sa voisine, Daw Puu Suu, 51 ans, aussi :
"Nous n’avons rien à faire avec eux, dit-elle. Leur simple vision me met mal à l’aise." Meiktila est désormais coupée en deux par une frontière invisible. Sur la vingtaine de mosquées que comptait la ville, seules trois restent autorisées. "Depuis 2013, nous sommes traités comme une menace pour la sécurité nationale", se désole l’imam Mu Ishaquel, qui a vu trente et un des élèves de la madrasa du centre-ville où il enseignait brûlés vifs lors des attaques. L’homme se souvient de ce temps pourtant pas si lointain où il dormait dans les monastères et aidait les moines à traduire du sanskrit des textes sacrés. Aujourd’hui, le religieux dit avoir peur de marcher seul dans la rue avec sa barbe fournie. Il enlève sa calotte quand il voyage et rêve de quitter le pays. Des "cartes vertes" ont récemment été distribuées aux musulmans de Meiktila en remplacement de leurs papiers d’identité détruits lors des émeutes. Elles leur confèrent un statut de citoyen associé et les privent de nombreux droits, comme celui d’aller à l’université, de monter une entreprise ou encore de se présenter à des élections. "Nous sommes nés ici ! s’insurge l’imam. C’est une insulte, une façon de nous tuer une seconde fois." Un racisme institutionnalisé.
Tous les moines n’adhèrent pas à la propagande de Ma Ba Tha : ce monastère de Meiktila, dans le centre du pays, a recueilli et protégé des musulmans lors de violents affrontements avec des citadins bouddhistes en 2013
Le signe, aussi, que les religieux bouddhistes extrémistes ont su se faire entendre du pouvoir. En 2015, dans l’indifférence générale, quatre lois ont été entérinées par le Parlement. Particularité : c’est le comité exécutif de Ma Ba Tha qui les a rédigées. Elles interdisent les conversions et les mariages entre une bouddhiste et un musulman, et imposent un délai minimum de trois ans entre chaque naissance dans les régions à majorité musulmane. Comme beaucoup de musulmans, Ismaël, un professeur de Rangoun (qui préfère rester anonyme), avait eu l’espoir que les choses s’améliorent avec la victoire écrasante de la Ligue nationale pour la démocratie, le parti d’Aung San Suu Kyi, aux élections législatives en novembre 2015, pour laquelle la communauté a massivement voté. Aujourd’hui, son constat est amer :
"Nous ne sommes absolument pas protégés par ce nouveau gouvernement, qui cherche avant tout à ménager les militaires et les moines, dit-il. Les bouddhistes restent des citoyens de première classe, les chrétiens, de seconde classe, les musulmans, de troisième classe. Quant aux Rohingya, ils sont carrément en enfer !" Perçue dans un premier temps comme un camouflet pour Ma Ba Tha, qui avait activement soutenu le gouvernement sortant, la victoire d’Aung San Suu Kyi ne constitue pas le rempart attendu contre les violences religieuses. Comme le prouve l’assassinat, le 29 janvier dernier, de Kyi Ko Ni, conseiller juridique de la "dame de Rangoun" et grande voix de la tolérance dans le pays. Cet avocat musulman cherchait notamment à faire réviser les quatre lois sur la race et la religion, et travaillait à la rédaction d’un texte législatif afin de criminaliser les discours de haine. Un rempart juridique pour barrer la route aux mouvements extrémistes, après la flambée de violence de la fin de l’année dernière. Le 8 octobre 2016, des postes de police installés à la frontière avec le Bangladesh ont été pris pour cible par de petits groupes d’assaillants rohingya. L’attaque, qui a causé la mort de neuf policiers, a été revendiquée dans une vidéo reprenant les codes de l’Etat islamique. La violence djihadiste serait-elle en train de gagner le far west birman ? Aucune preuve n’en a été apportée, mais l’armée n’a pas attendu confirmation pour se livrer à des représailles, faisant des centaines de morts. En février, les Nations unies ont publié un rapport accablant sur les meurtres et les viols perpétrés contre les civils rohingya dans la région de Maungdaw, dans le nord de l’Etat d’Arakan. Lors de sa visite en France en septembre, le Dalaï-lama déclarait que "si la haine continue de répondre à la haine, la haine ne cessera jamais". Les moines en robe safran feront-ils mine de l’ignorer ?
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_________________________________________________________________________________________________________ Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions
« les non-juifs sont là pour nous servir, ils seront nos esclaves. Nous aurons chacun 2800 esclaves! »
Deux "rabbins" et leur future vision du monde
Deux rabbins israéliens extrémistes expliquent leur vision du monde : « les non-juifs sont là pour nous servir, ils seront nos esclaves. Nous aurons chacun 2800 esclaves! »
Talmud : Collection des lois civiles et religieuses juives; autorité suprême qui décide de la conduite des Juifs.
Torah : Les cinq premiers livres de l’Ancien Testament (Pentateuque).
Goy : Toute personne non-juive. (Au pluriel : goyim).
Citations du Talmud
« Nous te prions, Ô Seigneur, inflige ta colère sur les nations qui ne croient pas en Toi. Ô Seigneur, retire leur tout espoir. Détruit tous les ennemis de ton peuple. » Synagaga Judaica, p. 212. Minhagen, p. 23. Chaîne Crach, 480 Magah.
« Les enseignements du Talmud sont au-dessus de toutes les autres lois. Ils sont plus importants que les lois de Moïse. » Rabbin Issael, rabbin Chasbar, et autres.
« Il est plus mauvais de douter des paroles des rabbins que de celles de la Torah. » Michna Sanhedryn 11:3
« Il est interdit de divulguer les secrets de la loi. Celui qui le ferait serait aussi coupable que s'il détruisait le monde entier. » Jektat Chadasz, 171, 3
« Tout goy qui étudie le Talmud et tout Juif qui l'aide en cela, doit mourir. » Sanhedryn, 59a, Aboda Zora 8-6, Szagiga 13
« Communiquer à un goy quelque chose concernant nos lois religieuses équivaudrait à assassiner tous les Juifs, car si les goïm savaient ce que nous enseignons à leur sujet, ils nous mettraient à mort publiquement. » Libbre David 37
« S’il est demandé à un Juif d’expliquer une partie des livres rabbiniques, il ne devra donner qu’une fausse explication. Celui qui un jour violerait cet ordre devrait être mis à mort. » Libbre David 37
« Un Juif peut et doit faire un faux serment quand les goïm demandent si nos livres contiennent quelque chose contre eux. » Szaaloth-Utszabot, Le Livre de Jore Via 17
« Les Juifs sont des êtres humains, mais les nations du monde ne sont pas des êtres humains mais des bêtes... » Saba Mecia 114, 6
« Quand le Messie viendra, chaque Juif aura 2800 esclaves. » Siméon Haddarsen, fol. 56-D
13. « Jéhovah a créé le non-Juif sous forme humaine afin que le Juif n’ait point à être servi par des bêtes. Le non-Juif est donc un animal de forme humaine, condamné à servir le Juif jour et nuit. » Midrasch Talpioth, p. 225-L
Note. YHWH Dieu a créé l'homme à son image et toute l'humanité a été tirée d'un seul homme = Adam. Il n'existe pas de "race" supérieure ni de "race" inférieure. En réalité il n'existe pas de "race" du tout, nous sommes une seule et même espèce, l'espèce humaine.
Bible : La Bible du Semeur Actes 17:26 A partir d’un seul homme, il a créé tous les peuples pour qu’ils habitent toute la surface de la terre ; il a fixé des périodes déterminées et établi les limites de leurs domaines.
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_________________________________________________________________________________________________________ Psaumes 33:13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur coeur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions