Survivance de l'Esprit
Survivance de l'Esprit
Phénomènes dits de l'Au-delà
Une approche scientifique
Conformément aux buts que l'institut se propose de réaliser nous vous soumettrons régulièrement des études de synthèse sur ce sujet : l'au-delà. Sujet qui nous interpelle tous selon les périodes et les drames que nous rencontrons au cours de notre vie.
Les illustrations nombreuses - bien que compressées -, que comporte cet article nécessiteront parfois un délai de téléchargement . Elles sont indispensables à une bonne compréhension de cet exposé.
De l’impossible mort de l’Esprit
Théorie sur la survivance de la conscience
Ceci est un sujet qui ne laisse personne indifférent. En effet, le problème qui se pose à l’homme dès qu’il réfléchit au sens de la vie est : y a-t-il quelque chose après la mort, est-ce qu’un au-delà existe ?
Dans le cadre de nos travaux et recherches concernant les phénomènes paranormaux, nous avons été amenés tout “ naturellement ” à aborder la notion des liens entre Esprit et Matière. Les physiciens de l’infiniment petit (physique quantique ainsi que ceux qui s’intéressent à l’infiniment grand (les astrophysiciens ou cosmologistes) affinent leurs recherches sur les éléments ultimes de la matière que sont les particules élémentaires fondamentales. Ces particules que l’on ne peut encore observer existent pourtant bel et bien. On ne décèle leur présence qu’en les forçant à se collisionner sous la “ houlette ” de champs magnétiques d’une extraordinaire puissance.
Ce sont les traces laissées par ces violentes collisions qui permettent de déceler la présence et la nature de ces particules. Par ailleurs la physique quantique a pu, suggérer d’abord, puis démontrer ensuite, que lors des expériences l’observateur modifiait involontairement par sa seule présence le “ comportement ” des dites particules. Autrement dit, qu’une expérience perdait de sa “ neutralité ” lorsqu’elle se déroulait en présence d’un ou plusieurs observateurs. Vous comprendrez que cette constatation fut l’une des pistes privilégiée lorsqu’il s’est agi d’élaborer des théories cohérentes sur l’origine des effets Psi. Ce constat nous imposait d’aller plus avant sur le concept : conscience – esprit – âme en faisant le point sur l’état des lieux que nous proposent les physiciens des quanta et les spécialistes en neurosciences.
Des particules psychiques…
Tout ceci nous ramène à la grande question : mais de quoi donc peut être constitué ce que nous appelons l’Esprit , l’Âme, la Conscience ? Et puis qu’est-ce qui pourrait nous amener à considérer que cet Esprit va perdurer après la mort physique ? De plus en plus de physiciens, de neurophysiologistes, de biologistes inscrivent dans leurs concepts théoriques la notion de particules “ psychiques ”. Ces particules seraient les supports de la pensée, de la Conscience, de l’Esprit. Le cerveau étant alors le vecteur/décodeur de ces particules, sachant que les propres spécificités de ce dernier liées notamment à l’hérédité vont déterminer des caractéristiques propres à chaque individu. Ce qui doit nous interpeller ici est la notion de non-localisation spatio-temporelle de la Conscience. Le camp des animistes est encore majoritaire, considérant que c’est le cerveau qui « secrète » la conscience. Certaines pathologies (tumeurs, ischémies cérébrales) ou traumatismes ont permis aux neurochirurgiens de localiser après exérèse thérapeutique, des aires corticales (zones du cerveau) ayant un rôle spécifique comme par exemple le langage si l’aire de Broca est atteinte (aphasie) . D’autre part le rôle vital du cerveau pour le bon fonctionnement de notre système neurovégétatif (système qui est quasi indépendant de notre volonté tel que , pour exemples, notre rythme respiratoire ou cardiaque, notre système endocrinien, notre péristaltisme intestinal, etc.) est évident. Certes nous en savons un peu plus sur les mécanismes biochimiques qui permettent la rétention mnésique (mémoire, souvenirs engrangés principalement dans l’hippocampe) dans certaines zones du cortex, mais tout ceci ne nous indique pas pour autant où se “ loge ” cette entité appelée Esprit ou Âme. Nul doute qu’il existe des rapports étroits voire vitaux entre toutes les fonctions que l’on vient d’aborder y compris celle de ce que l’on nomme Esprit. Tout concoure à admettre que des particules spécifiques constitueraient un “ agrégat ” cohérent formant notre Conscience. … « transportent » l’information.
Ces particules que le physicien J. Charon a nommées “ éons ” ,“ psychons ” pour Dobbs, Josephson, Pribram ; particules de psychomatière (E.Ransford)ou encore « psytrons » (Girard), seraient chargées d’un contenu informationnel. Ces milliards de psytrons formant un “ nuage ”, une “ brume ” invisible, interpénétrant des sites récepteurs de notre cortex. Un échange permanent s’effectuant (feed-back) entre ce “ nuage”, notre cerveau et le monde extérieur. Ce paquet de particules qui donne l’impression de stationner entre cerveau et environnement serait le siège et la nature de notre Esprit. Notons que ce type de particules élémentaires fondamentales supports de la Conscience, de l’Esprit seraient “ reliées ” entre elles par un “ fil ” quasi immatériel (d’ordre Spirituel ) qui assurerait la cohérence de la pensée dans sa globalité : Conscience, Esprit (ou Âme), conscient, subconscient, inconscient, inconscient collectif. Ces particules “ vivent ” indéfiniment et n’ont besoin d’aucune nourriture au sens où on l’entend habituellement. Cet agrégat particulaire psytronique qui compose notre Esprit et qui est différent pour chaque individu va au fil de notre vie s’enrichir affectivement, intellectuellement, spirituellement au prorata de notre désir d’évoluer. Un champ de cohérence quantique va s’amplifier au fil de l’écoulement du temps. Chacun d’entre nous dispose d’un caryotype (empreinte génétique) différent, il en va de même pour notre Esprit qui est différencié et aura un parcours qui lui sera propre. Lors de la mort physique, tout ce contenu de Conscience, d’Esprit , n’a plus de relation d’échanges : particules /cerveau / monde extérieur, mais demeure “ vivant ” avec tout son contenu informationnel accumulé (champ de cohérence quantique). Ceci nous permet de mieux comprendre qu’il puisse exister un mode relationnel entre un Esprit lié à son “ support ” biologique encore vivant et l’ Esprit “ échappé ” du corps d’un défunt. Cette communication étant d’autant plus facilitée, on le comprendra, que des liens affectifs, familiaux, intellectuels très forts existaient entre eux. Pourquoi est-il crédible de considérer que ce lien perdure entre incarnés et désincarnés ? En clair une partie de notre conscience sera constituée d’une partie de la conscience de l’autre (voir les schémas). Exemple : du vivant des protagonistes, se sont créés des liens affectifs. Nous avons –inconsciemment bien sûr -, tissé un lien via les particules élémentaires de psychomatière par un corrélat indissociable et … indestructible. Indestructible ? A ce point de notre propos nous ne devons pas perdre de vue que les particules élémentaires qui composent tout l’Univers, notre Planète, les végétaux, les minéraux et tout organisme vivant sont déjà âgées de … plus de 14 milliards d’années, c'est-à-dire issues de l’expansion initiale de cet hyper condensat de matière et d’énergie : le Big Bang. Ce Big Bang succédant lui-même à un Big Crunch (Univers précédant se rétractant après un Big Bang et ainsi de suite). C’est ce que pensent très sérieusement les astrophysiciens. Les particules de psychomatière n’échappent pas à cette éternité !
Nous avons vu que nos particules « psychiques » sont éternelles d’une part, que notre cerveau a cette capacité à les agréger formant ainsi notre champ de conscience. Lorsque notre enveloppe charnelle meurt, ces particules agrégées n’étant pas de même nature, ne meurent pas.L’esprit est alors dissocié de son support organique et migre dans un lieu qui nous est inconnu. Nous avons choisi de faire une comparaison avec le récepteur de télévision qui reçoit des ondes hertziennes et qui a la capacité de les transformer en images et en sons. Ledit téléviseur reçoit simultanément toutes les chaînes, mais selon votre choix vous n’en recevrez qu’une. Si vous souhaitez conserver le programme vous allez l’enregistrer sur votre graveur de DVD. Lorsque le téléviseur n’est plus fonctionnel, les ondes porteuses des émissions télévisées continuent à être propagées. Schématiquement il en est de même pour le cerveau qui est bombardé d’informations. Selon votre hérédité, votre milieu socioculturel et professionnel, vos passions ; vous n’allez sélectionner via votre cerveau ( votre « téléviseur ») que ce qui correspond à votre personnalité et retenir au sein de votre hippocampe (votre « graveur de DVD ») centre essentiel de la mémoire. En résumé toute l’information passée, présente et future, nous est potentiellement disponible. Dans les faits la « capture » de l’information passée et ou future n’est possible que pour ceux qui ont des capacités de clairvoyance.
Il est des exemples qui nous montrent que la conscience peut dans certaines circonstances s’échapper de notre cerveau et nous prouver ainsi que l’esprit ne serait que le locataire du cerveau. Il s’agit principalement des décorporations ou voyages hors du corps (Out of the Body Experiment) et des E.M.I. , expériences de mort imminente (NDE : Near Death Experiment. . Les artistes/médiums qui expriment les œuvres des esprits défunts seraient également les témoins actifs de la survie de l’esprit après la mort. On citera le peintre inspiré Casparetto qui reproduit les œuvres de peintres disparus tels que Toulouse – Lautrec, Van Gogh, Picasso et bien d’autres, avec une rapidité extraordinaire ! Rosemary Brown, n’est pas en reste avec les contacts médiumniques qu’elle avait avec les plus grands compositeurs : Bach, Litz, Chopin, etc. Elle a confondu les plus grands musicologues !
Voyages hors du corps une « évasion » de la conscience ?
Les expériences de voyages hors du corps, effectuées en laboratoire, dans des conditions opératoires rigoureuses, appuient la notion de non localisation spatiotemporelle de la conscience. Certes les O.B.E. n’ont bénéficié que de peu d’expériences scientifiques rigoureusement contrôlées. Mais le peu qui ont été effectuées se sont révélées probantes, notamment aux USA au laboratoire de la société américaine de recherches psychiques avec le sensitif Ingo Swann.
Expérience contrôlée à l’université de Californie
La première expérience d’OBE - ou sortie en astral, contrôlée par un strict protocole de laboratoire a été conduite par le docteur Charles Tart, à l'université de Californie. Il choisit un sujet qu'il appelle Mme Z..., qu'il sait avoir connu des manifestations OBE depuis l'enfance. Un électro-encéphalogramme mesure les ondes cérébrales du médium spontané pendant le sommeil, au cours duquel se produit le phénomène. Sur une étagère, au-dessus du divan, est déposée une feuille de papier sur laquelle le savant a inscrit un nombre au hasard. A côté de la feuille de papier, une horloge à affichage numérique. Mme Z... doit lire l'heure lorsqu'elle sort d'elle-même, les fils de l'électroencéphalographe étant trop courts pour qu'elle puisse voir sur l'étagère sans débrancher tout le système. Il faut attendre la deuxième nuit pour que se produise quelque chose. Le lendemain, elle se rappellera avoir lu nettement 3 h 15 lors de sa sortie en astral. Sur l'électro-encéphalogramme apparaissent des anomalies exactement à cette heure. La quatrième nuit, elle est capable de lire le nombre sur le papier. Elle situe sa sortie entre 5 h 30 et 6 h, car elle a pu lire tous ces chiffres et ne sait exactement lequel est le bon. L'électro-encéphalogramme marque une courbe insolite à 5 h 57. Elle a ramené correctement le message. On ne peut nier qu'il se soit passé quelque chose qui plaide favorablement pour une « migration » (sans doute partielle ?) de l’esprit hors du corps, confirmant ainsi que la conscience – l’esprit – l’âme seraient indépendants du corps physique dans certaines circonstances … y compris après la mort de son « support » physiologique: le cerveau. !
Notes :
Lire « Encyclopédie du paranormal », Trajectoire 2005Quantum, au pluriel quanta : ce terme désigne depuis Planck (1900) la plus petite quantité d’énergie susceptible d’être apportée par une onde de fréquence ƒ . Cette quantité d’énergie , qu’on désigne par la lettre q , est liée à la fréquence par la relation :
q = hƒ
h étant une constante universelle (constante de Planck). Cette quantité élémentaire d’énergie, lorsque l’onde est une onde lumineuse visible ou invisible, est souvent appelée photon : on parle de photons de lumière ou de photons X. Lorsque un atome excité, passe d’un état stable à un autre état stable, il émet une quantité d’énergie égale à un quantum q = hƒ , ƒ étant la fréquence de la radiation qu’il émet (raie spectrale).
Donnons-nous une idée d’échelle de ces particules élémentaires : Une cellule de la peau mesure 10 -4 m (soit 1/10 ème de millimètre). Une molécule d’eau (H 2O) 10 -9 m, 1 atome d’oxygène mesure 10 -7 millimètres (soit : 0,000 000 1 mm). Au sein de l’atome le noyau serait 1 million de fois plus petit que l’atome lui-même : 10 -14m. Le proton mille fois plus petit que le noyau : 10 -15 m. Au cœur du proton sont inclus les quarks. La taille de ceux-ci échappe à la connaissance. Ils seraient au moins 10.000 fois plus petits que le noyau 10 -18 m ! Ne perdons jamais de vue que la matière, de l’infiniment petit - les particules élémentaires – aux atomes, à nos cellules, nos tissus, nos organes, bref notre corps ; forment un continuum indissociable et nous permet de mieux comprendre la notion de cohérencequantique informationnelle.
En réalité il s’agit de transfert .
Lire l’excellent ouvrage de mon ami le physicien Emmanuel Ransford « La Nouvelle Physique de l’Esprit ». Collection « Le Temps Présent » (JMG éditions 2007). Très accessible.
Vésicules pré-synaptique des faisceaux dendroniques. Les particules psytroniques créant alors une exocytose vésiculaire. Ces microstructures cérébrales (Hameroff 1994) de dimensions exprimée en nanomètres ( 1 nanomètre = 10 - 9 mètre soit 1 milliardième de mètre ! ) permettraient d’abriter des effets quantiques provoqués par les échanges particulaires.
En réalité les particules en question si elles se comportent comme si elles stationnaient en permanence au dessus et en dedans notre cortex, se déplacent à une vitesse supérieure à la lumière (C= 299 792 458 m/s) ce qui est possible car ne transportant pas d’énergie mais uniquement de l’information (transfert d’état) et nous traversent en permanence. Mais elles sont corrélées, c’est à dire que leur information se transmet instantanément d’une particule à l’autre et ainsi de suite (comme les ampoules d’une guirlande : elles s’allument successivement, mais c’est une même « énergie » ou plus exactement « information » qui les allume). Le cerveau serait capable d’une réduction de la fonction d’onde ou collapse psi. Se reporter en annexe pour plus de détails.
Cette notion est théorisée en physique des quanta sous l’appellation : “ théorie des supercordes ”. C’est une théorie d’unification des interactions fondamentales qui propose un élément ultime de la matière qui relie les quarks et les antiquarks. Ces “ cordes ” vibrantes sont de dimension 10 -33 cm ! Peut-on à cette échelle parler encore de matière ?
Les particules, comme toutes les particules qui nous composent ont déjà un « vécu » de 14 milliards d’années, car succédant au Big Bang (qui lui-même succèderait à un Big Crunch, qui ce dernier succéderait à un Big Bang et ainsi de suite.).
La Science et les Phénomènes de l'au-delà (2013)
744 pages + 120 illustrations et photographies
"La Science et les phénomènes de l'au-delà" est un ouvrage unique qui aborde pour la première fois une approche réellement scientifique des phénomènes dits de l'au-delà.La démonstration de la non-localité de la conscience prouve la survie de la conscience après la mort physique! Des expériences en apportent la preuve. JP Girard a tenu à s'assurer la collaboration de scientifiques, spécialistes en neurosciences, physique, médecine urgentiste, rédacteurs scientifiques et expérimentateurs chevronnés notamment en TCI (transcommunication instrumentée).
Enyclopédie de l'Au-delà.
Éditions Trajectoire nov. 2010
Collection "Les Incontournables"
Près de 700 pages, 250 photos et illustrations.
Table des matières complète après la couverture et le 4ème de couverture de l'ouvrage