Syncrétisme
Le syncrétisme est le processus par lequel les éléments d'une religion sont assimilées à une autre religion conduisant à un changement dans les principes fondamentaux ou de la nature de ces religions.
Il est l'union de deux ou plusieurs croyances opposées, de sorte que la forme de synthèse est une chose nouvelle. Il n'est pas toujours une fusion totale, mais peut être une combinaison de segments distincts qui restent identifiables compartiments. A l'origine un terme politique, un «syncrétisme» a été utilisé pour décrire la jonction des forces rivales grecques sur l'île de Crète, en opposition à un ennemi commun.
Le syncrétisme est habituellement associée au processus de communication. Il peut provenir de l'expéditeur ou le récepteur du message. L'expéditeur peut introduire des éléments syncrétiques dans une tentative consciente de la pertinence ou par la présentation d'une partie limitée et déformée du message. Il peut arriver inconsciemment à la suite d'une mauvaise ou insuffisante maîtrise du message. Le récepteur va interpréter le message dans le cadre de sa vision du monde. Cela peut fausser les données, mais propres à ses valeurs.
Plus précisément, nous sommes confrontés à un problème de sens. Ce qui est effectivement compris par les mots, des symboles, ou d'actions tel qu'il est exprimé dans les credos, ou l'application à certains besoins, est le test de la présence de syncrétisme. Le récepteur est celui qui assigne un sens. Il est donc essentiel que l'expéditeur de communiquer avec des mots ou des symboles qui ne sont pas seulement approximative équivalents, mais quasi-dynamique, du sens.
Dans la terminologie habituelle de l'histoire des religions, le syncrétisme désigne la fusion de deux ou de plusieurs religions, de deux ou de plusieurs cultes en une seule formation religieuse ou cultuelle. Mais ce terme est inapte à définir un phénomène religieux du point de vue de la véritable recherche historique.
Il est surtout réservé à présent à la polémique théologique entretenue par ceux qui opposent un christianisme authentique et originel à un christianisme « syncrétiste » qui se serait constitué sous l'influence d'apports païens et qui, comme tel, se serait transmis jusqu'à l'époque présente. Il s'agit là de la version moderne de l'ancienne polémique contre le « pagano-papisme », c'est-à-dire contre l'Église romaine en tant qu'on peut l'accuser d'être née sous l'influence du paganisme et sur des fondements païens ; cette polémique est aujourd'hui reprise et animée non seulement par les théologiens protestants mais aussi par les catholiques non conformistes.
Un tel débat repose sur la croyance en une vérité méta-historique du christianisme, vérité qui aurait été contaminée par ses réalisations historiques ; c'est précisément l'image hypothétique d'une telle contamination qu'on regarde comme étant le syncrétisme, lequel prendrait ainsi une forme objective pour la phénoménologie des religions. Mais, pour la science qu'est l'histoire des religions, la notion de l'objectivité d'un prétendu phénomène syncrétiste est parfaitement dépassée. Elle a eu son heure au temps où l'on cherchait, surtout à l'aide de modèles évolutionnistes, à expliquer chaque religion par une ou d'autres religions l'ayant précédée.
La reconnaissance du processus syncrétiste dans une formation religieuse n'est plus tenue actuellement pour un moyen d'expliquer cette dernière, mais n'a qu'une valeur descriptive, c'est-à-dire non scientifique.
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Système philosophique ou religieux qui tend à fondre plusieurs doctrines différentes. [Ex.: la foi Bahá'í]
Qu’est-ce que le « Syncrétisme » ?
Le syncrétisme est le processus par lequel les éléments d'une religion sont assimilées à une autre religion conduisant à un changement dans les principes fondamentaux ou de la nature de ces religions.
Il est l'union de deux ou plusieurs croyances opposées, de sorte que la forme de synthèse est une chose nouvelle. Il n'est pas toujours une fusion totale, mais peut être une combinaison de segments distincts qui restent identifiables compartiments. A l'origine un terme politique, un «syncrétisme» a été utilisé pour décrire la jonction des forces rivales grecques sur l'île de Crète, en opposition à un ennemi commun.
Le syncrétisme est habituellement associée au processus de communication. Il peut provenir de l'expéditeur ou le récepteur du message. L'expéditeur peut introduire des éléments syncrétiques dans une tentative consciente de la pertinence ou par la présentation d'une partie limitée et déformée du message. Il peut arriver inconsciemment à la suite d'une mauvaise ou insuffisante maîtrise du message. Le récepteur va interpréter le message dans le cadre de sa vision du monde. Cela peut fausser les données, mais propres à ses valeurs.
Plus précisément, nous sommes confrontés à un problème de sens. Ce qui est effectivement compris par les mots, des symboles, ou d'actions tel qu'il est exprimé dans les credos, ou l'application à certains besoins, est le test de la présence de syncrétisme. Le récepteur est celui qui assigne un sens. Il est donc essentiel que l'expéditeur de communiquer avec des mots ou des symboles qui ne sont pas seulement approximative équivalents, mais quasi-dynamique, du sens.
Dans la terminologie habituelle de l'histoire des religions, le syncrétisme désigne la fusion de deux ou de plusieurs religions, de deux ou de plusieurs cultes en une seule formation religieuse ou cultuelle. Mais ce terme est inapte à définir un phénomène religieux du point de vue de la véritable recherche historique.
Il est surtout réservé à présent à la polémique théologique entretenue par ceux qui opposent un christianisme authentique et originel à un christianisme « syncrétiste » qui se serait constitué sous l'influence d'apports païens et qui, comme tel, se serait transmis jusqu'à l'époque présente. Il s'agit là de la version moderne de l'ancienne polémique contre le « pagano-papisme », c'est-à-dire contre l'Église romaine en tant qu'on peut l'accuser d'être née sous l'influence du paganisme et sur des fondements païens ; cette polémique est aujourd'hui reprise et animée non seulement par les théologiens protestants mais aussi par les catholiques non conformistes.
Un tel débat repose sur la croyance en une vérité méta-historique du christianisme, vérité qui aurait été contaminée par ses réalisations historiques ; c'est précisément l'image hypothétique d'une telle contamination qu'on regarde comme étant le syncrétisme, lequel prendrait ainsi une forme objective pour la phénoménologie des religions. Mais, pour la science qu'est l'histoire des religions, la notion de l'objectivité d'un prétendu phénomène syncrétiste est parfaitement dépassée. Elle a eu son heure au temps où l'on cherchait, surtout à l'aide de modèles évolutionnistes, à expliquer chaque religion par une ou d'autres religions l'ayant précédée.
La reconnaissance du processus syncrétiste dans une formation religieuse n'est plus tenue actuellement pour un moyen d'expliquer cette dernière, mais n'a qu'une valeur descriptive, c'est-à-dire non scientifique.
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