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    Les Évangiles sont-ils véridiques

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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 9:05

    Les Évangiles sont-ils véridiques

    Les Évangiles du Nouveau Testament sont-ils la vraie histoire du témoignage oculaire de Jésus Christ, ou se
    pourrait-il que l’histoire ait été modifiée au fil des années ? 

    Doit-on simplement accepter les récits du Nouveau. Testament sur Jésus par la foi, ou existe-t-il des preuves de leur fiabilité ?

    Peter Jennings, l’ancien hôte de l’émission d’information de la chaîne ABC, était en Israël en train de diffuser
    une émission spéciale sur Jésus Christ. Son programme, qui s’intitulait ”À la recherche de Jésus”, examinait la
    question de la véracité historique du Jésus du Nouveau Testament.

    Jennings présenta les invités qui allaient partager leurs opinions sur les récits de l’évangile : un professeur de
    De Paul nommé John Dominic Crossan, trois des collègues de Crossan du Jesus Seminar (La Conférence Jésus),
    et deux autres érudits de la Bible. 

    (Le Jésus Seminar regroupe divers intellectuels qui discutent les paroles et actes de Jésus et, ensuite, utilisent des perles rouges, roses, grises ou noires pour indiquer leur vote sur la
    fiabilité qu’ils attribuent aux exposés des évangiles.)

    Certains des commentaires furent stupéfiants. Là, devant la télévision nationale, Dr. Crossan ne se contenta pas
    de jeter le doute sur plus de 80 pourcent des paroles de Jésus, mais il réfuta aussi les revendications de Jésus
    concernant sa divinité, ses miracles et sa résurrection. Jennings était clairement intrigué par l’image de Jésus
    telle qu’elle était dépeinte par Crossan.

    La quête de la véritable histoire biblique fait toujours les grands titres, ce qui explique pourquoi, chaque année,
    Time et Newsweek présentent, en couverture de leurs magazines, un reportage concernant la vérité sur Marie,
    Jésus, Moïse ou Abraham. Ou—qui sait ? —peut-être cette année, s’agira-t-il de Bob : l’histoire cachée du 13ème
    disciple manquant.


    Nous parlons ici de divertissement et, par conséquent, nous ne verrons jamais la fin de l’enquête qui, d’ailleurs,
    n’apportera aucune réponse, à moins de risquer d’éliminer l’opportunité de futures émissions. Au contraire, on
    convoque des personnalités d’opinions radicalement opposées qui, à l’instar d’un épisode de Survivor, sont
    jetées dans l’arène d’un débat où chacune tourne désespérément la question dans tous les sens au lieu d’y
    apporter de la clarté.

    Mais le reportage de Jennings focalisa cependant sur un sujet digne de réflexion. Crossan sous-entendit que les
    récits originaux de Jésus avaient été embellis par la tradition orale et n’avaient été écrits qu’à une date
    postérieure au décès des apôtres. 
    Au résultat donc, ils seraient essentiellement non fiables et n’offriraient pas
    une description exacte du véritable Jésus. Comment peut-on savoir si c’est réellement vrai ?
    Perdu dans la traduction ?


    Alors, de quelles preuves disposons-nous ? Nous allons commencer par deux simples questions : quand les
    documents originaux du Nouveau Testament ont-ils été écrits ? Et qui les a écrits ?

    L’importance de ces questions devrait sembler évidente. Si les récits sur Jésus ont été écrits après la mort des
    témoins oculaires, personne ne pourrait en vérifier l’exactitude.
     Mais si les récits du Nouveau Testament ont été
    écrits tandis que les apôtres d’origine étaient toujours en vie, alors leur authenticité pourrait être établie. 


    Pierre pourrait s’exclamer, concernant l’usage non-autorisé de son nom : Dites-donc, ce n’est pas moi qui ai écrit cela
    ! Et Matthieu, Marc, Luc ou Jean pourraient répondre aux questions ou aux doutes concernant leurs récits sur Jésus.

    Les rédacteurs du Nouveau Testament ont prétendu fournir des témoignages oculaires sur Jésus. L’apôtre Pierre
    le déclare ainsi, dans l’une de ses lettres :
     Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues,
    que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est
    comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux.
     (2 Pierre 1,16 Bible Louis Segond, 1910).
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 9:06

    Les 13 lettres de l’apôtre Paul adressées aux jeunes églises et à certains particuliers constituent la majeure
    partie du Nouveau Testament. 

    Les lettres de Paul sont datées entre les années 45 et 65 (12 à 33 ans après
    Christ) et elles représentent les témoignages les plus anciens sur la vie et l’enseignement de Jésus


    Will Durant écrit sur l’importance historique des lettres de Paul : La preuve chrétienne de Christ commence par les lettres
    attribuées à Saint Paul. …Personne n’a remis en question l’existence de Paul, ou de ses multiples rencontres
    avec Pierre, Jacques et Jean; et Paul admet avec envie que ces hommes ont connu Christ dans la chair


    Mais est-ce vrai ?

    Dans les livres, magazines, et documentaires télévisés, le Jésus Seminar suggère que les évangiles ont été écrits
    aussi tard que 130 à 150 A.D., par des auteurs inconnus. Si ces dates tardives sont correctes, il existerait un
    fossé d’environ 100 ans depuis la mort de Christ (les experts situent la mort de Jésus entre 30 et 33 A.D.)
    Et
    puisque tous les témoins oculaires seraient déjà morts, les évangiles pourraient seulement avoir été rédigés par
    des auteurs inconnus et faux.


    Donc, quelle preuve avons-nous concernant la date à laquelle les récits de l’évangile ont véritablement été écrits ? 

    Le consensus de la plupart des érudits indique que les évangiles furent rédigés par les apôtres au cours du
    premier siècle.
     Ils invoquent plusieurs raisons que nous analyserons plus loin dans cet article. Pour l’instant,
    toutefois, il est à remarquer que trois types essentiels de preuves semblent établir une base solide pour leurs conclusions :


    les premiers documents émanant d’hérétiques tels que Marcion et l’école de Valentin, citant des livres,
    thèmes et passages du Nouveau Testament (voir “Le sourire de Mona-Lisa”)
    de nombreux écrits provenant de sources chrétiennes anciennes, telles que Clément de Rome, Ignace et Polycarpe
    des copies découvertes de fragments de l’évangile datés au carbone aussi tôt que 117 A.D.

    L’archéologue biblique, William Albright, a conclu, d’après ses recherches, que tous les livres du Nouveau
    Testament avaient été écrits du vivant de la plupart des apôtres.
     Il écrit : Nous pouvons déjà déclarer avec
    certitude qu’il n’y a désormais plus de raison justifiable de dater quelconque des livres après environ 80 A.D.,
    deux générations complètes avant la date se situant entre 130 et 150 A.D., indiquée par nos critiques
    contemporains plus radicaux à l’encontre du Nouveau Testament.
     

    Ailleurs, Albright situe la rédaction de la totalité du Nouveau Testament très probablement quelque part entre approximativement 50 A.D. et 75 A.D.

    John A. T. Robinson, un intellectuel célèbre pour son scepticisme, date le Nouveau Testament plus tôt que la
    plupart des érudits les plus conservateurs. Dans son ouvrage, Redating the New Testament [Un nouveau datage
    du Nouveau Testament], Robinson affirme que la plus grande partie du Nouveau Testament fut écrite entre 40 et
    65 A.D.
     Cela situe la rédaction de celui-ci aussi tôt que sept ans après la vie de Christ. Si cela est vrai, toute
    erreur historique aurait été immédiatement exposée, tant par les témoins oculaires que par les ennemis du Christianisme.

    Alors, considérons la chaîne d’indices qui nous guide des documents d’origine à nos copies contemporaines du Nouveau Testament.
    Qui a besoin de la photocopie à débit commercial ?

    Les écrits d’origine des apôtres étaient extrêmement respectés. Les églises les étudiaient, les partageaient, les
    préservaient soigneusement et les conservaient à l’abri, comme des trésors cachés.

    Mais, malheureusement, les confiscations romaines, le passage de 2000 ans, et la seconde loi thermodynamique
    ont fait des dégâts. 

    Donc, à l’heure actuelle, que reste-t-il de ces écrits d’origine ? Rien. Les manuscrits
    originaux sont tous partis (bien que chaque semaine, les experts de la Bible épient sans doute l’émission
    Antiques Roadshow (Exposition d’antiquités) dans l’espoir qu’une copie surgisse).
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 9:06

    Néanmoins, le Nouveau Testament n’est pas seul à partager ce destin ; aucun autre document comparable de
    l’histoire ancienne n’existe non plus aujourd’hui. 

    Les historiens ne sont pas dérangés par l’absence de manuscrits originaux s’ils disposent de copies fiables à examiner. 

    Mais a-t-on à notre disposition des copies anciennes du Nouveau Testament, et si c’est le cas, sont-elles fidèles aux originaux ?

    A mesure que les églises se sont multipliées, des centaines de copies ont été soigneusement reproduites sous la
    supervision des chefs de l’église. Chaque lettre a été méticuleusement inscrite à l’encre sur parchemin ou
    papyrus.
     

    Et donc, aujourd’hui, les experts peuvent étudier les copies qui ont survécu (et les copies des copies, et
    les copies des copies des copies—vous comprenez), pour en déterminer l’authenticité et pour parvenir à
    l’approximation la plus proche des documents originaux.

    En fait, les érudits qui étudient la littérature ancienne ont créé la science de la critique textuelle pour examiner les
    documents tels que l’Odyssée et les comparer à d’autres documents anciens afin d’en déterminer l’exactitude.
    Plus récemment, Charles Sanders, un historien militaire, a élargi la critique textuelle en déterminant un test en
    trois étapes qui tient compte non seulement de la fidélité de la copie, mais aussi de la crédibilité des auteurs. 
    Ces étapes sont les suivantes :

    1. Le test bibliographique
    2. Le test de la preuve interne
    3. Le test de la preuve externe 

    Voyons ce qui se produit quand nous appliquons ces tests aux premiers manuscrits du Nouveau Testament.
    Le test bibliographique
    Ce test compare un document de l’histoire ancienne à un autre de la même période. Il pose ces questions :
    Combien existe-t-il de copies du document d’origine ?
    Quel type d’intervalle dans le temps existe-t-il entre les écrits originaux et les plus anciennes copies ?
    Comment le document se compare-t-il à d’autres éléments de l’histoire ancienne ?


    Supposez que nous ne possédions que deux ou trois copies des manuscrits originaux du Nouveau Testament.
    L’échantillon serait si petit que nous ne pourrions pas réalistiquement en vérifier l’exactitude. Par contre, si nous
    en avions des centaines, voire même des milliers, nous pourrions facilement localiser et éliminer les erreurs des
    documents mal reproduits.


    Alors, comment le Nouveau Testament se compare-t-il à d’autres écrits anciens, par rapport au nombre de ses
    copies et à l’intervalle de temps le séparant des originaux ?
     

    Plus de 5000 manuscrits du Nouveau Testament
    existent aujourd’hui dans la langue grecque d’origine. Si nous comptons les traductions en d’autres langues, le
    nombre est phénoménal : 24.000—datant des 2ème et 4ème siècles.


    Comparez cela au second manuscrit historique le mieux documenté, l’Iliade d’Homère, avec ses 643 copies. Et
    rappelez-vous que la plupart des ouvrages historiques anciens ont bien moins de manuscrits existants que
    celui-là (ordinairement moins de. 

    Bruce Metzger, un érudit du Nouveau Testament, a fait remarquer : Par
    contraste avec ces chiffres [d’autres manuscrits anciens], le critique textuel du Nouveau Testament est débordé
    par la richesse de ce matériel. 


    L’intervalle de temps

    Non seulement le nombre de manuscrits est remarquable, mais l’intervalle de temps entre la rédaction de
    l’original et la date de la copie l’est aussi.
     En l’espace d’un millier d’années de copie, on ne peut pas dire à
    quel point un texte aurait pu évoluer—Mais c’est bien différent si l’intervalle n’est que de cent ans.
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 9:07

    Le monastère convint d’offrir le manuscrit au Tsar de Russie, le protecteur de l’Église grecque. En 1933, l’Union
    soviétique vendit le manuscrit au British Museum pour 100.000 livres sterling.


    Le Codex Sinaiticus est l’un des plus anciens manuscrits complets du Nouveau Testament en notre possession,
    et il figure parmi les plus importants. 

    Selon certaines spéculations, il pourrait être l’une des 50 Bibles que
    l’Empereur Constantin avait commissionnées d’Eusèbe au début du quatrième siècle. Le Codex Sinaiticus a été
    d’une énorme assistance aux experts cherchant à déterminer l’exactitude du Nouveau Testament.
    Le test de la preuve interne.

    A l’instar des bons détectives, les historiens vérifient la fiabilité en examinant les indices internes. De tels indices
    révèlent les motifs des auteurs et leur volonté de fournir des détails et autres caractéristiques qui pourraient être
    vérifiables. 

    Les indices internes clef que ces experts utilisent pour tester la fiabilité sont les suivants :

    la cohérence des rapports de témoins oculaires
    les détails des noms, lieux et événements
    les lettres à des particuliers ou à de petits groupes
    les caractéristiques qui pourraient embarrasser les auteurs
    la présence de matériel sans pertinence, voire même à contre-courant
    le manque de matériel pertinent
     

    Prenons pour exemple le film Friday Night Lights. Il prétend être basé sur des événements historiques, mais
    comme tant de films peu fidèles aux événements réels, il nous laisse avec la question constante :
     Est-ce que les
    choses se sont véritablement passées de cette manière ? Alors, comment pourrait-on en vérifier la fiabilité
    historique ?

    La présence de matériel sans pertinence pourrait constituer un indice. Supposons qu’au milieu du film,
    l’entraîneur reçoive, sans motif apparent, un coup de fil l’informant que sa mère a un cancer du cerveau. Cet
    événement n’a rien à voir avec l’histoire et n’est jamais plus mentionné. La seule explication pour l’existence de
    ce fait sans pertinence serait qu’il s’est vraiment produit et que le directeur souhaitait donner cette précision
    historique.

    Autre exemple, même film. Comme nous suivons le déroulement du drame, nous souhaitons voir les Permian
    Panthers remporter le championnat d’état. Mais ils perdent. Cela semble aller à contre-courant du drame, et nous
    savons toute suite que cette information est là parce que les Permian ont vraiment perdu ce jeu dans la réalité. La
    présence de matériel à contre-courant est aussi un indice d’exactitude historique.

    Finalement, l’utilisation des villes réelles et de points de repère géographiques familiers, tels que l’Astrodôme de
    Houston, nous amènent à accepter ces éléments de l’histoire racontée comme des faits historiques parce qu’ils
    seraient trop faciles à vérifier pour être falsifiés.

    Ce ne sont que quelques exemples de la manière dont la preuve interne amène à la conclusion qu’un document
    est, ou n’est pas, fiable d’un point de vue historique.
     

    Nous allons considérer brièvement la preuve interne de
    l’historicité du Nouveau Testament.


    Plusieurs aspects du Nouveau Testament nous aident à en déterminer la fiabilité, sur la base de son propre
    contenu et de ses qualités.


    La cohérence

    Les faux documents omettent les rapports de témoins oculaires, ou bien comportent des incohérences. Donc des
    contradictions évidentes parmi les évangiles prouveraient qu’ils contiennent des erreurs. Mais en même temps, si
    chaque évangile disait exactement la même chose, cela éveillerait des soupçons de collusion. Ce serait similaire
    aux membres d’un complot qui s’efforceraient de s’accorder sur tous les détails de leur histoire. Trop de
    cohérence est aussi suspect que trop peu.
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 9:07

    Les témoins d’un crime ou d’un accident racontent généralement les grands événements correctement, mais
    chacun de sa propre perspective. 


    De même, les quatre évangiles décrivent les événements de la vie de Jésus
    avec des perspectives différentes.
     

    Cependant, indépendamment de ces différentes perspectives, les érudits de la
    Bible sont émerveillés par la cohérence de leurs récits et la clarté de l’image de Jésus et de son enseignement
    qu’ils forment par leurs récits complémentaires.


    Les détails

    Les historiens raffolent des détails dans un document parce que ceux-ci leur rendent la tâche facile pour en
    vérifier la fiabilité. Les lettres de Paul sont remplies de détails. Et les évangiles en abondent

    Par exemple, l’Évangile de Luc, tout comme son Livre des Actes s’adressent à un noble nommé Théophile qui était sans
    doute une personne connue à l’époque.


    Si ces écrits avaient été de simples inventions des apôtres, de faux noms de personnes, de lieux et
    d’événements auraient vite été repérés par leurs détracteurs juifs et romains.
     

    Cela aurait tourné en Watergate du premier siècle. En outre, une foule de détails du Nouveau Testament ont été prouvés par des vérifications
    indépendantes. L’historien de la période antique, Colin Hemer, par exemple, identifie 84 faits dans les derniers
    16 chapitres des Actes, confirmés par la recherche archéologique. 


    Dans les quelques siècles précédents, les analystes sceptiques de la Bible se sont attaqués tant à la paternité de
    l’auteur Luc qu’aux dates qu’il avait fournies, affirmant que le Livre des Actes avait été rédigé au second siècle
    par un auteur inconnu.
     

    L’archéologue, Sir William Ramsey, était convaincu qu’ils avaient raison, et il entama des
    recherches. Après une longue étude, l’archéologue changea d’opinion. Ramsey concéda Luc est un historien
    de première classe. …Cet auteur devrait figurer parmi les plus grands historiens. …L’histoire de Luc est inégalée
    en termes de fiabilité.


    Le Livre des Actes raconte les voyages missionnaires de Paul, énumérant les lieux qu’il visite, les gens qu’il
    rencontre, les messages qu’il communique et la persécution dont il fait l’objet. Tous ces détails auraient-ils pu
    être inventés ?
     L’historien de Rome, A. N. Sherwin-White, écrit : En ce qui concerne les Actes, la confirmation
    de leur caractère historique est débordante. …Toute tentative de rejet de son historicité de base doit sembler
    absurde maintenant. Les historiens de Rome l’ont acceptée depuis longtemps


    Des récits des évangiles aux lettres de Paul, les auteurs du Nouveau Testament ont ouvertement décrit les
    détails, allant même jusqu’à citer les noms de personnes qui vivaient à l’époque. Les historiens ont vérifié au
    moins trente de ces noms
    .

    Les lettres aux petits groupes

    La plupart des textes falsifiés émanent de documents de nature tant générale que publique, comme cet article de
    magazine (sans aucun doute, d’innombrables faux documents sont déjà en circulation sur le marché noir).
    L’expert historique, Louis Gottschalk, remarque que les lettres personnelles s’adressant à de petites audiences
    ont une forte probabilité de fiabilité. 


    Dans quelle catégorie les documents du Nouveau Testament tombent-ils ?

    Eh bien, certains d’entre eux ont clairement été destinés à une vaste circulation. Mais de grandes portions du
    Nouveau Testament consistent en lettres personnelles écrites à l’intention de petits groupes et de particuliers.
    Ces documents, au moins, ne seraient pas considérés comme des candidats de choix pour la falsification.

    Les caractéristiques embarrassantes

    La plupart des auteurs ne souhaitent pas se créer d’embarras public. Les historiens ont observé, par conséquent,
    que les documents contenant des révélations embarrassantes sur les auteurs sont généralement dignes de
    confiance. Qu’est-ce que les auteurs du Nouveau Testament ont dit à leur propre sujet ?
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    Message  Arlitto Lun 26 Oct 2020 - 9:08

    Étonnamment, les auteurs du Nouveau Testament se sont présentés bien trop fréquemment comme simples
    d’esprit, lâches et dénués de foi.
     

    Par exemple, considérez le reniement à trois reprises de Jésus par Pierre, ou
    les disputes des disciples concernant lequel d’entre eux serait le plus grand—ces deux événements étant
    racontés dans les évangiles.
     

    Puisque le respect des apôtres était crucial au sein de la première église, l’inclusion
    de ce type de matériel n’aurait aucun sens, à moins que les apôtres n’aient fait un rapport honnête.


    Dans son The Story of Civilization [Histoire de la civilisation], Will Durant écrit au sujet des apôtres : Ces hommes
    n’étaient guère de la sorte que quelqu’un aurait sélectionnée pour refaire le monde. Les évangiles différentient
    leurs personnalités et exposent franchement leurs fautes.


    Matériel sans pertinence ou à contre-courant

    Les évangiles nous disent que la tombe vide de Jésus fut découverte par une femme, bien qu’en Israël, le
    témoignage des femmes fût considéré comme pratiquement sans valeur et ne fût pas même admissible au
    tribunal. Il est dit que la mère de Jésus et sa famille déclarèrent qu’il avait perdu la tête.
     

    Il est également dit que certaines des dernières paroles de Jésus sur la croix sont : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

    Et la liste continue des incidents relatés dans le Nouveau Testament, qui vont à contre-courant si l’intention de
    l’auteur était autre que la communication exacte de la vie et de l’enseignement de Jésus Christ.

    Le manque de matériel pertinent

    Il est ironique (ou peut-être logique) que peu des grandes questions dont traitait l’église du premier siècle—la
    mission envers les non-juifs, les dons spirituels, le baptême, l’encadrement—aient fait directement l’objet des
    paroles rapportées de Jésus. Si ses fidèles produisaient ce matériel dans le but unique d’encourager l’église
    croissante, il est inexplicable qu’ils n’aient pas fabriqué d’explications de la part de Jésus à ce sujet. Dans un
    cas particulier, l’apôtre Paul déclare carrément sur une certaine question :
     En ce qui concerne cela, nous
    n’avons aucune instruction du Seigneur.


    Le test de la preuve externe

    La troisième et dernière mesure de la fiabilité d’un document est le test de la preuve externe, qui pose la
    question suivante :
     Les connaissances historiques, en dehors du Nouveau Testament, en confirment-elles la
    fiabilité ? Alors, qu’ont dit les historiens non-chrétiens sur Jésus Christ ?


    Dans l’ensemble, au moins dix-sept écrits non-chrétiens relatent plus de cinquante détails concernant la vie,
    l’enseignement, la mort et la résurrection de Jésus, ainsi que des détails concernant la première église. C’est
    stupéfiant, étant donné le manque d’autre histoire que nous possédons de cette période. 

    Jésus est mentionné par plus de sources que les conquêtes de César durant la même période. Cela est même encore plus étonnant
    puisque ces confirmations des détails du Nouveau Testament datent de 20 à 150 ans après Christ, relativement
    tôt selon les normes de l’historiographie ancienne.
     

    La fiabilité du Nouveau Testament est encore confirmée par plus de 36.000 documents chrétiens hors du
    contexte biblique (citations de chefs de l’église des trois premiers siècles) datant aussi tôt que dix ans après le
    dernier écrit du Nouveau Testament).


    Si toutes les copies du Nouveau Testament étaient perdues, vous
    pourriez les reproduire à partir de ces autres lettres et documents, à l’exception de seulement
    quelques versets.

    Professeur émérite de Boston University, Howard Clark Kee conclut : Le résultat de l’examen des sources
    externes au Nouveau Testament, qui portent …sur notre connaissance de Jésus, vient confirmer son existence
    historique, ses pouvoirs extraordinaires, le dévouement de ses fidèles, l’existence continue du mouvement après
    sa mort …et la pénétration du Christianisme …dans Rome-même d’ici la fin du premier siècle. 


    Les preuves externes viennent s’ajouter, de cette manière, aux preuves fournies par les autres tests. En dépit de
    la conjecture de quelques sceptiques radicaux, le portrait du vrai Jésus Christ, tel que peint par le Nouveau
    Testament, est vraiment sans bavures. 

    Bien qu’il y reste quelques contestataires comme le Jesus Seminar, il est
    à noter que le consensus des experts, indépendamment de leurs croyances religieuses, confirme que le Nouveau
    Testament que nous lisons aujourd’hui représente fidèlement les paroles, aussi bien que les actes, de la vie de
    Jésus.


    Clark Pinnock, professeur d’interprétations à McMaster Divinity College, l’a bien résumé en disant : Il n’existe
    aucun document du monde ancien attesté par un ensemble aussi excellent de témoignages textuels et
    historiques. …Une [personne] honnête ne saurait rejeter une source pareille. Le scepticisme à l’égard des qualités
    historiques du Christianisme se base sur l’irrationnel.

      La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024 - 14:09