Rappel du premier message :
Extraits du Coran, traduit de l'arabe par Régis Blachère,
Professeur à l'Université de la Sorbonne, Paris
G.P. MAISONNEUVE & LAROSE éditeurs 1966
s = sourate v = verset xxx/yyy xxx = Edition Flügel yyy = Edition du Caire
************************************************
Préambule :
Islam : est-ce une religion de justice, de bonheur, de bonté, de pardon, de tolérance, de paix, d'indulgence, de miséricorde, etc... ?
Oui, voir la page
=> Soufisme <=
Mais aussi : conditionnement sectaire, fanatisation des masses et irréalisme dominateur !
Cette étude est effectuée avec l'hypothèse que Mahomet est un faux prophète.
Démonstration dans la page
=> Jésus et Mahomet <=
************
L'islam compris par un agnostique
Dans notre pays la France, il appartient au juge de concilier liberté d'expression et liberté religieuse.
Ceci est normal dans notre république; encore faut-il se mettre d'accord sur les critères à utiliser pour pouvoir juger en connaissance de cause.
Or, juger des faits qu'un français de souche juge indécents, cruels, mauvais, au nom de notre conception de la morale, faits qui sont condamnables par les lois de notre justice, qui vont à l'encontre des Droits de l'Homme, mais faits qui sont recommandés "par Dieu ou Allah" dans les versets d'un livre religieux, cela pose un sérieux problème.
Prenons comme exemple l'Islam, le Coran et les hadith :
Les politiciens français se désintéressent des religions puisque nos gouvernements sont laïcs et que, de ce fait, la religion n'est jamais abordée dans ses détails. Aussi les politiciens, lorsqu'ils sont confrontés à des revendications islamiques, ne voient en eux que des possesseurs de cartes d'électeur, donc des personnes à amadouer et à ne pas contrarier afin d'obtenir leurs votes.
C'est de la vue à court terme de la part de ces politiciens, qui se désintéressent de ce sujet et ignorent les conséquences futures de leurs actes. En d'autres mots, ces politiciens savent-ils ce qu'est exactement l'islam ?
Or ce sont ses propres écrits qui peuvent nous permettre de nous faire une opinion objective sur ce qu'est l'Islam.
« L'islam, sous ses formes révolutionnaires aussi bien que conservatrices ou fondamentalistes, prétend fonder le droit sur la révélation et les exigences sociales et morales du Coran -puis des hadith qui le complètent.»
(Hadith = paroles ou comportements de Mahomet rapportés par ses compagnons. Les hadith sont un complément des versets coraniques.)
« L'islam est non pas une religion au sens restrictif où l'entend l'Occident, mais une communauté, une allégeance et un mode de vie (trois suspensions). L'islam est politique ou n'est rien. Car dans l'islam, la religion n'est pas, comme dans le christianisme, un secteur où une province de la vie réglementant certains domaines tandis que d'autres échappent à son entreprise ; la religion islamique intéresse la vie tout entière - exerçant une juridiction non point limité mais globale.»
Bernard Lewis, le retour de l'islam, 1985
Les deux références sacrées des islamiques sont le Coran et les hadith.
Qualifier l'islam de "religion" semble être une erreur de jugement car l'islam est plus qu'une religion puisque c'est un mode unique de vie et de pensée régissant tout, jusque dans des détails parfois étonnants pour un occidental. 1 exemple :
Hadith : récit de Abu Qatada, Bukhari LXIX 534 : “ Le Prophète a dit : - [...] Quand vous urinez, ne touchez pas votre pénis avec la main droite. Et quand vous vous lavez après la défécation, n’utilisez pas la main droite. ”
« Par essence, dans l'Islam la séparation du temporel et du spirituel n'est donc pas concevable, ce qui entraîne de grosses difficultés d'adaptation dans les démocraties laïques.
« D'autre part, on peut dire qu'il y a deux islam dès le départ, celui de Médine et celui de la Mecque. Le Coran lui-même reflète cette dualité.
Entre le message reçu à la Mecque, moral, miséricordieux, oecuménique et celui révélé ensuite à Médine, guerrier et vengeur, voire obscurantiste, la différence est radicale.
De là vient la théorie des deux Coran ou des deux islam, qui incite les musulmans opposés au fanatisme et à la violence à se réclamer de l'islam de la Mecque afin de promouvoir un islam tolérant et spiritualiste, mais au risque d'être frappé d'accusation de déviation ou d'innovation (bid'a), péché capital dans l'islam orthodoxe. »
« Enfin, la force de la tradition. Les premiers siècles de l'islam ont été caractérisés par une créativité intellectuelle intense permise par l'utilisation de la raison humaine dans l'effort d'interprétation des textes sacrés.
Mais des IXe et Xe siècle, les autorités musulmanes en place, les abbassides, ont décrété que l'interprétation des textes sacrés était épuisée et c'est dans ce contexte de fixation définitive du dogme qu'a été instaurée la science des versets abrogés et abrogeant, arrêtant définitivement les hadiths authentiques, et que rétablit la suprématie de l'intuition sur le raisonnement humain.»
« Quant à la philosophie grecque, les grands savants musulmans orthodoxes El-ashari et Ghazali ont décidé qu'elles n'avaient nulle utilité pour la compréhension de l'islam.»
« C'est ainsi que le concept de " falsafa ", c'est-à-dire la faculté de raisonner en dehors du dogme et sans s'y opposer -- celle-là même qui a permis l'essor intellectuel de l'Occident à partir du XIIe siècle -- a été mis sous le boisseau et que les plus grands penseurs musulmans comme Avicenne ou Averroès ont été embêtés ou embastillés à cause des diktats des savants docteurs de la foi.»
« En terre d'islam même, un certain nombre de musulmans ont dénoncé ces atteintes à la liberté de conscience et prôné la séparation de la mosquée de l'État.»
(Avec libres emprunts à A. del Valle.)
Extraits du Coran, traduit de l'arabe par Régis Blachère,
Professeur à l'Université de la Sorbonne, Paris
G.P. MAISONNEUVE & LAROSE éditeurs 1966
s = sourate v = verset xxx/yyy xxx = Edition Flügel yyy = Edition du Caire
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Préambule :
Islam : est-ce une religion de justice, de bonheur, de bonté, de pardon, de tolérance, de paix, d'indulgence, de miséricorde, etc... ?
Oui, voir la page
=> Soufisme <=
Mais aussi : conditionnement sectaire, fanatisation des masses et irréalisme dominateur !
Cette étude est effectuée avec l'hypothèse que Mahomet est un faux prophète.
Démonstration dans la page
=> Jésus et Mahomet <=
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L'islam compris par un agnostique
Dans notre pays la France, il appartient au juge de concilier liberté d'expression et liberté religieuse.
Ceci est normal dans notre république; encore faut-il se mettre d'accord sur les critères à utiliser pour pouvoir juger en connaissance de cause.
Or, juger des faits qu'un français de souche juge indécents, cruels, mauvais, au nom de notre conception de la morale, faits qui sont condamnables par les lois de notre justice, qui vont à l'encontre des Droits de l'Homme, mais faits qui sont recommandés "par Dieu ou Allah" dans les versets d'un livre religieux, cela pose un sérieux problème.
Prenons comme exemple l'Islam, le Coran et les hadith :
Les politiciens français se désintéressent des religions puisque nos gouvernements sont laïcs et que, de ce fait, la religion n'est jamais abordée dans ses détails. Aussi les politiciens, lorsqu'ils sont confrontés à des revendications islamiques, ne voient en eux que des possesseurs de cartes d'électeur, donc des personnes à amadouer et à ne pas contrarier afin d'obtenir leurs votes.
C'est de la vue à court terme de la part de ces politiciens, qui se désintéressent de ce sujet et ignorent les conséquences futures de leurs actes. En d'autres mots, ces politiciens savent-ils ce qu'est exactement l'islam ?
Or ce sont ses propres écrits qui peuvent nous permettre de nous faire une opinion objective sur ce qu'est l'Islam.
« L'islam, sous ses formes révolutionnaires aussi bien que conservatrices ou fondamentalistes, prétend fonder le droit sur la révélation et les exigences sociales et morales du Coran -puis des hadith qui le complètent.»
(Hadith = paroles ou comportements de Mahomet rapportés par ses compagnons. Les hadith sont un complément des versets coraniques.)
« L'islam est non pas une religion au sens restrictif où l'entend l'Occident, mais une communauté, une allégeance et un mode de vie (trois suspensions). L'islam est politique ou n'est rien. Car dans l'islam, la religion n'est pas, comme dans le christianisme, un secteur où une province de la vie réglementant certains domaines tandis que d'autres échappent à son entreprise ; la religion islamique intéresse la vie tout entière - exerçant une juridiction non point limité mais globale.»
Bernard Lewis, le retour de l'islam, 1985
Les deux références sacrées des islamiques sont le Coran et les hadith.
Qualifier l'islam de "religion" semble être une erreur de jugement car l'islam est plus qu'une religion puisque c'est un mode unique de vie et de pensée régissant tout, jusque dans des détails parfois étonnants pour un occidental. 1 exemple :
Hadith : récit de Abu Qatada, Bukhari LXIX 534 : “ Le Prophète a dit : - [...] Quand vous urinez, ne touchez pas votre pénis avec la main droite. Et quand vous vous lavez après la défécation, n’utilisez pas la main droite. ”
« Par essence, dans l'Islam la séparation du temporel et du spirituel n'est donc pas concevable, ce qui entraîne de grosses difficultés d'adaptation dans les démocraties laïques.
« D'autre part, on peut dire qu'il y a deux islam dès le départ, celui de Médine et celui de la Mecque. Le Coran lui-même reflète cette dualité.
Entre le message reçu à la Mecque, moral, miséricordieux, oecuménique et celui révélé ensuite à Médine, guerrier et vengeur, voire obscurantiste, la différence est radicale.
De là vient la théorie des deux Coran ou des deux islam, qui incite les musulmans opposés au fanatisme et à la violence à se réclamer de l'islam de la Mecque afin de promouvoir un islam tolérant et spiritualiste, mais au risque d'être frappé d'accusation de déviation ou d'innovation (bid'a), péché capital dans l'islam orthodoxe. »
« Enfin, la force de la tradition. Les premiers siècles de l'islam ont été caractérisés par une créativité intellectuelle intense permise par l'utilisation de la raison humaine dans l'effort d'interprétation des textes sacrés.
Mais des IXe et Xe siècle, les autorités musulmanes en place, les abbassides, ont décrété que l'interprétation des textes sacrés était épuisée et c'est dans ce contexte de fixation définitive du dogme qu'a été instaurée la science des versets abrogés et abrogeant, arrêtant définitivement les hadiths authentiques, et que rétablit la suprématie de l'intuition sur le raisonnement humain.»
« Quant à la philosophie grecque, les grands savants musulmans orthodoxes El-ashari et Ghazali ont décidé qu'elles n'avaient nulle utilité pour la compréhension de l'islam.»
« C'est ainsi que le concept de " falsafa ", c'est-à-dire la faculté de raisonner en dehors du dogme et sans s'y opposer -- celle-là même qui a permis l'essor intellectuel de l'Occident à partir du XIIe siècle -- a été mis sous le boisseau et que les plus grands penseurs musulmans comme Avicenne ou Averroès ont été embêtés ou embastillés à cause des diktats des savants docteurs de la foi.»
« En terre d'islam même, un certain nombre de musulmans ont dénoncé ces atteintes à la liberté de conscience et prôné la séparation de la mosquée de l'État.»
(Avec libres emprunts à A. del Valle.)