Forum des Religions - Les Origines

La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Textes sacrés du bahaïsme

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    Message  Arlitto Jeu 15 Oct 2020 - 12:45

    Textes sacrés du bahaïsme


    Le Bahaïsme
     
    La foi bahá'íe est une religion indépendante mondiale qui a été fondée en Iran au milieu du XIXe siècle par Mírzá Husayn-'Alí Nuri, connu sous le nom de Bahá'u'lláh (un nom arabe qui signifie « Gloire de Dieu ») (1817-1892). Bahá'u'lláh est considéré par les bahá'ís comme le plus récent de tous les messagers envoyés par Dieu, dont Abraham, Moïse, Bouddha, Zoroastre, le Christ, Muhammad et le Báb – ce dernier étant prophète et précurseur de Bahá'u'lláh.
    Bahá'u'lláh enseignait qu'il n'existe qu'un seul Dieu « inconnaissable et indescriptible et dont les révélations successives de la volonté à l'humanité ont été la principale force civilisatrice dans l'histoire. L'objectif commun de ses messagers divins était d'amener le genre humain à une maturité spirituelle et morale ».
    Les enseignements bahá'ís sont axés sur l'unité de l'humanité, l'harmonie entre religion et science, l'égalité des sexes et l'établissement de la paix universelle. Leur thème central est que l'humanité forme une seule race.


    Selon un exposé des enseignements de Bahá'u'lláh tiré du site Web officiel de la religion, la foi bahá'íe considère que le principal défi auquel fait face l'humanité est celui d'atteindre l'unification de tous les peuples en une société globale et pacifique, et que cet objectif peut être atteint grâce à :


    • l'abandon de toutes les formes de préjugés ;

    • la garantie d'une égalité des chances pour les femmes et les hommes ;

    • la reconnaissance de la cohérence et de la relativité de la vérité religieuse ;

    • l'élimination de la pauvreté et de la richesse extrêmes ;

    • la réalisation de l'éducation universelle ;

    • la responsabilité de l'individu de s'engager dans une recherche personnelle de la vérité ;

    • l'instauration d'une communauté mondiale des nations ;

    • la reconnaissance de l'harmonie essentielle entre la raison et la quête de connaissances scientifiques et la religion authentique.


    ÉLÉMENTS RELIGIEUX


    Textes sacrés et doctrines

    • Il existe des doctrines et des textes sacrés qui font autorité.

    • Le texte le plus sacré de la foi bahá’íe est le Kitab-i-Aqdas, rédigé par Bahá’u’lláh. Les écrits du Báb (prophète et précurseur de Bahá’u’lláh), de Bahá’u’lláh et de son fils et successeur, ‘Abdu’l-Bahá, sont tous considérés comme des textes qui font autorité.

    • Les textes sacrés de toute autre grande religion du monde peuvent être inclus dans la prière et la méditation.


    Sacrements

    • Il n’existe aucun sacrement.


    Code de moralité

    • La foi bahá’íe impose à ses adeptes des normes morales élevées, prescrit des vertus telles que l’honnêteté, la magnanimité et la courtoisie, et interdit les jeux de hasard, la consommation d’alcool, l’abus de drogues, la promiscuité, les commérages et la médisance. Le mariage requiert le consentement des deux parties. Les couples doivent demeurer chastes avant le mariage, et fidèles après le mariage.


    Lieux de culte

    • Il existe sept temples bahá’ís dans le monde entier. La construction d’un huitième est actuellement en cours. Ils sont ouverts à tous. La structure à neuf côtés surmontés d’un dôme central, qui les caractérise tous, symbolise la diversité du genre humain et son unité essentielle. Des choeurs y chantent a cappella.

    • Jusqu’à ce que les temples locaux et nationaux soient établis, les bahá’ís se réunissent dans des centres bahá’ís locaux ou chez les membres pour tenir des réunions de prières et autres activités.


    Pratiques et offices religieux

    • Il n’y aucun rite public officiel.

    • Les programmes de dévotion sont simples et comprennent la prière, la méditation et la lecture de textes choisis parmi les textes sacrés de la foi bahá’íe et d’autres religions du monde.

    • Les bahá’ís doivent chaque jour réciter l’une des trois prières obligatoires, étudier les textes sacrés bahá’ís et consacrer du temps à la méditation.


    Organisation et gestion du clergé

    • Il n’y a ni prêtrise ni clergé. Dans toute municipalité où résident neuf bahá’ís ou plus, les neuf membres de l’Assemblée spirituelle locale sont élus annuellement par scrutin secret, sans nomination ni campagne électorale.

    • L’Assemblée spirituelle locale dirige la croissance et le développement de la communauté bahá’íe au niveau local, coordonne la célébration des fêtes des 19 jours et des jours saints, encadre l’éducation des enfants et autres activités éducatives, collabore avec d’autres groupes communautaires en vue de l’amélioration du bien-être matériel et spirituel de la collectivité dans son ensemble et sert de liaison avec l’Assemblée spirituelle nationale.

    • Les délégués élus aux « congrès régionaux » élisent les membres de l’Assemblée spirituelle nationale. Les limites des congrès régionaux sont établis, au besoin, afin d’assurer une distribution égale des délégués selon la population bahá’íe. L’Assemblée spirituelle nationale est responsable de promouvoir la religion, d’encourager et de coordonner les activités des assemblées locales, et de communiquer avec le Centre mondial bahá’í à Haïfa, en Israël. Le Centre mondial bahá’í est constitué de ce qui suit :




      • la Maison Universelle de justice;
      • le Centre d’enseignement international bahá’í;
      • les Archives internationales bahá’íes;
      • le Centre d’étude des textes sacrés;
      • la Bibliothèque internationale bahá’íe.


    Propagation de la foi

    • Chaque bahá’í est responsable d’assurer la propagation des enseignements de Bahá’u’lláh. Les efforts individuels « d’enseignement » sont inspirés et appuyés par les institutions bahá’íes à tous les niveaux.

    • On interdit aux bahá’ís de faire du prosélytisme.

    • Au Canada, les enseignements se transmettent au moyen de la publicité, à l’occasion d’événements publics ou par le partage que font les bahá’ís de leur expérience avec ceux qui se disent intéressés parmi leurs amis, leurs collègues ou les membres de leur famille. Les bahá’ís lancent également une invitation à la collectivité en général à participer à des cercles d’étude, à des cours pour enfants, à des groupes de jeunes de 12 à 14 ans et à des réunions de prières.


    CÉLÉBRATIONS ET FÊTES IMPORTANTES


    Jours d’observance réguliers

    • Dans la foi bahá’íe, il existe neufs jours saints pendant lesquels les adeptes ne doivent ni travailler ni aller en classe :




      • Naw-Rúz (nouvel an) : le 21 mars, l’équinoxe du printemps
      • Ridván (période pendant laquelle Bahá’u’lláh a déclaré sa mission) : premier jour, le 21 avril
      • Ridván : neuvième jour, le 29 avril
      • Ridván : douzième jour, le 2 mai
      • La déclaration du Báb relativement à sa mission : le 23 mai
      • Le décès du Bahá’u’lláh : le 29 mai
      • Le martyr du Báb : le 9 juillet
      • La naissance du Báb : le 20 octobre
      • La naissance de Bahá’u’lláh : le 12 novembre


    • Il existe deux autres jours saints pendant lesquels le travail peut se poursuivre normalement :

      • Le jour de l’Alliance : le 26 novembre
      • L’ascension de ‘Abdu’l-Bahá : le 28 novembre



    Fêtes spéciales

    • La Fête des dix-neuf jours est une activité en trois parties qui a lieu dans les collectivités bahá’íes tous les dix-neuf jours, le premier jour de chaque mois bahá’í. Tous les bahá’ís du secteur doivent s’efforcer d’y assister. Le programme comprend une partie spirituelle consacrée à la prière, une partie administrative liée au fonctionnement de la communauté et une partie sociale au cours de laquelle des rafraîchissements sont servis.

    • Le calendrier bahá’í compte 19 mois de 19 jours chacun. Les quatre autres journées intercalaires (cinq dans une année bissextile), qu’on appelle Ayyám-i-Há, sont consacrées à l’hospitalité et à l’échange de présents. Le jour bahá’í commence au coucher du soleil.


    Le jeûne bahá’í : du 2 au 20 mars.

    • La période de jeûne dure dix-neuf jours, du 2 au 20 mars.

    • Les bahá’ís âgés de 15 à 70 ans jeûnent du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil pendant cette période.

    • Le jeûne, tout comme les prières obligatoires, est considéré comme l’une des obligations spirituelles les plus importantes.

    • Les enfants, les femmes enceintes et les femmes qui allaitent, les malades, les personnes âgées, les voyageurs, les personnes qui effectuent de dures labeurs et les femmes qui ont leurs règles sont exemptés du jeûne.


    CODE VESTIMENTAIRE

    • Les femmes et les hommes ont les mêmes droits et s’habillent selon leur goût, bien que l’on mette l’accent sur la modestie.

    • Le port et la taille de la barbe sont laissés à la discrétion des hommes.


    CODE ALIMENTAIRE

    • La consommation d’alcool est défendue, y compris l’alcool utilisé pour la cuisson.


    CODE EN MATIÈRE DE SOINS MÉDICAUX ET DE SANTÉ

    • Transfusions sanguines : il n’y aucun fondement religieux justifiant de s’y objecter.

    • Transplantation d’organe : il n’y a aucune objection à la transplantation d’organes

    • Drogues : les drogues sont permises à des fins médicales; leur consommation est toutefois interdite à d’autres fins.


    MARIAGE

    • Une fois que les partenaires se sont choisis, leur mariage dépend du consentement des parents vivants.

    • L’Assemblée spirituelle locale ayant compétence sur le territoire dans lequel le mariage doit avoir lieu le supervise.

    • Avant d’autoriser le mariage, l’Assemblée spirituelle locale exige une preuve du consentement des parents et donne son approbation à l’égard des deux témoins choisis par les futurs mariés.

    • Il n’y a aucune cérémonie de mariage réglementaire, mise à part la récitation par les parties contractantes d’un verset prescrit : « En vérité, nous dépendons de la volonté de Dieu. »


    DÉCÈS ET FUNÉRAILLES

    • Les bahá’ís croient qu’il existe une vie après la mort ; ils traitent donc le corps des défunts avec un grand respect.

    • L’incinération est défendue.

    • Les funérailles doivent avoir lieu à un endroit situé dans un rayon d’une heure d’où la personne est décédée.

    • L’autopsie est permise, pourvu que le corps soit traité avec respect et reçoive une sépulture digne.

    • Une prière obligatoire doit être récitée aux obsèques.

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    Message  Arlitto Jeu 15 Oct 2020 - 12:46

    Les textes sacrés du bahaïsme sont le "Kitab-i-Aqdas" et le "Bayan".


    Le Kitab-i-Aqdas

    La doctrine du bahaïsme est fondamentalement contenue dans le "Kitab-i-Aqdas" ("le livre très saint"), dicté par Baha U'llah lui-même, entre 1871 et 1874.
    Le Kitab-i-Aqdas révèle les lois sociales et spirituelles destinées à l'élaboration de la charte de la future civilisation mondiale.


    Il réaffirme:


    • la valeur des grandes religions du passé,

    • l'unité de Dieu,

    • l'amour du prochain,

    • le but de la vie sur terre, qui est de connaître et d'aimer Dieu,

    • l'immortalité de l'âme (sans accepter le cycle des réincarnations).


    Il apporte de nouvelles perspectives dans:

    • la relation de l'individu avec Dieu,

    • les questions physiques et spirituelles de l'individu,

    • les relations entre individus et société.


    Le Bayan

    Juste avant Baha U'llah, un autre instructeur, le Bab, avait rédigé le "Bayan" (l'exposé, vers 1845) donnant les grandes lignes d'une nouvelle religion (très proche de celle contenue dans le Kitab-i-Aqdas, bien que Baha U'llah n'ait jamais connu le Bab ni lu le Bayan quand il a dicté son propre ouvrage).
    Le Bayan abolit certaines prescriptions de la loi musulmane et en propose d'autres comme par exemple l'égalité de l'homme et de la femme.
    Devant le succès de la nouvelle religion proposée, les autorités religieuses musulmanes font arrêter le Bab, qui est torturé à mort le 9 juillet 1850.





    Bahaïsme




    Introduction

    Le bahaïsme a été fondé par le grand instructeur iranien Baha U'llah (1817-1892).
    Il a été développé et répandu ensuite en Occident, par son fils Abdul Baha, malgré les hostilités.
    Le bahaïsme compte aujourd'hui 6 millions de fidèles, répartis dans le monde entier. La communauté internationale baha'ie est accréditée auprès des Nations Unies en qualité d'organisation non gouvernementale depuis 1948. Elle regroupe plus de 2000 tribus, races et ethnies réparties dans près de 200 pays indépendants, d'origines religieuses, de tenues vestimentaires et de coutumes très variées.

    La doctrine

    Baha U'llah a lui-même pris la plume pour transmettre à l'humanité la révélation qui lui a été faite. Il a aussi dicté son enseignement à des fidèles.
    Partant d'une branche chiite, il a fondé un courant tendant à l'unité religieuse sans dogmatisme.
    La doctrine, très élaborée, est fondamentalement contenue dans le "Kitab-i-Aqdas".
    L'unité constitue le thème principal de l'enseignement de Baha U'llah. Il y a:



    • un seul Dieu,

    • une seule race humaine,

    • les mêmes plans de Dieu pour l'humanité, révélés successivement par toutes les religions du monde.


    L'humanité étant arrivée à maturité, il est l'heure pour les peuples de former une société pacifique, la Terre ne formant qu'un seul pays, dont les hommes seront les citoyens.
    Principes préconisés par Baha U'llah:



    • unité de l'humanité,

    • égalité entre les hommes et les femmes,

    • suppression des préjugés,

    • rééquilibrage entre les riches et les pauvres,

    • recherche libre et indépendante de la vérité,

    • éducation universelle,

    • tolérance religieuse,

    • rapprochement entre la religion et la science,

    • communauté mondiale des nations,

    • langue auxiliaire universelle.


    Le code moral du bahaïsme est basé sur les Dix Commandements.


    Baha U'llah a souligné l'importance des qualités suivantes:



    • honnêteté et confiance,

    • chasteté,

    • service,

    • pureté des motivations,

    • générosité,

    • suprématie des actes sur les paroles,

    • unité,

    • travail.


    Le culte actuel

    Le culte est pratiqué dans la maison d'un des fidèles, car il n'y a pas d'édifice religieux. Il y a une dizaine de fêtes dans l'année, en rapport avec Baha U'llah et le Bab. Un jeûne est pratiqué du 2 au 20 mars (les Bahá'is ne mangent ni ne boivent du lever au coucher du soleil).


    Il y a des dispositions bien précises concernant les décès qui rappellent clairement la parenté avec l'islam; parmi celles-ci: les Bahaïs ne peuvent être enterrés à plus d'une heure du lieu de la mort ; le corps ne doit pas être embaumé, l'incinération est interdite. Il est à noter que la doctrine fondamentale avait su prendre ses distances; elle était la vision guidée d'un grand initié.
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    Message  Arlitto Jeu 15 Oct 2020 - 12:46

    Baha U'llah

    Baha U'llah a été un grand instructeur iranien (1817-1892). Il a reçu des enseignements de haut niveau qu'il a défendus avec une foi remarquable, malgré la prison, les calomnies et les persécutions. Il a développé le bahaïsme, que son fils a répandu ensuite en Occident.

    La jeunesse de Baha U'llah
    Mirza Hussayn-Ali qui deviendra plus tard Baha U'llah (en arabe signifie "Gloire et Lumière de Dieu") est né le 12 novembre 1817 à Téhéran. Son père était un ministre aisé, et ses ancêtres remontaient aux grandes dynasties de l'Iran impérial. Jeune, il reçoit une éducation de prince (équitation, escrime, calligraphie, poésie).

    En 1835, il se marie avec une fille de bonne famille et a trois enfants: un fils, Abdul Baha, né en 1844, une fille et un autre fils.
    Comme Bouddha deux mille ans plus tôt, Baha U'llah refuse la voie facile qui s'offre à lui. Il préfère se consacrer à diverses actions humanitaires qui le font appeler "Père des pauvres".
    L'appel

    Tout se gâte en 1844, lorsque Baha U'llah, après une première vision, devient l'un des chefs de file du mouvement crée par le Bab qu'il ne connaît pas et dont il n'a pas lu le livre, "le Bayan". L'extension rapide de ce mouvement entraîne de violentes persécutions de la part des autorités religieuses. Le Bab est emprisonné, puis torturé à mort en 1850. Baha U'llah est arrêté et sa mort, réclamée, est évitée par sa réputation, la position sociale de sa famille et les protestations d'ambassades occidentales.


    Il est cependant emprisonné à Téhéran dans la "Fosse noire" célèbre dans le Proche-Orient (ancien réservoir souterrain d'un bain public, où les prisonniers, pieds et le cou enchaînés, croupissaient dans l'obscurité, le froid et la puanteur).

    Son travail d'instructeur
    C'est dans ces conditions terribles qu'il reçoit une nouvelle révélation en octobre 1852. "Je n'étais qu'un homme comme les autres, endormi sur ma couche, lorsque le souffle du Tout-Glorieux est passé sur moi et m'a donné la connaissance de tout ce qui est". Dans cette "Fosse noire", Baha U'llah prend conscience de sa mission.

    En 1853, il est exilé avec ses proches à Bagdad. Il se retire en ermite dans les montagnes du Kurdistan, avant de revenir à Bagdad où il proclame publiquement sa mission divine en avril/mai 1863. Il doit s'exiler à nouveau, traversant des contrées bibliques (pays de Canaan, la Chaldée, la mer Noire, Constantinople) pour atteindre la Turquie en décembre 1863 où il séjourne. En 1867, il proclame solennellement sa mission auprès des chefs d'état et du pape. Il doit s'exiler à nouveau en Terre Sainte en août 1868 ou il est incarcéré à Saint-Jean d'Acre. En 1877, il est libéré. Il vit le plus souvent dans une tente sur le Mont Carmel.


    Il meurt près de Saint-Jean d'Acre le 29 mai 1892 et est enterré dans la demeure représentée ci-dessous.

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Une seule photographie de lui est visible dans le centre spirituel et administratif au Mont Carmel en Israël, aucun dessin aucune peinture de lui ne sont disponibles apparemment.


    Le bahaïsme
    Baha U'llah a lui-même pris la plume pour transmettre à l'humanité la révélation qui lui a été faite. Il a aussi dicté son enseignement à des fidèles.


    Partant d'une branche chiite, il a fondé un courant tendant à l'unité religieuse sans dogmatisme.


    La doctrine, très élaborée, est contenue notamment dans le "Kitab-i-Aqdas".
    La succession

    A sa mort, en 1892, son fils, Abdul Baha (1844-1920), prend la tête du mouvement après 40 ans passés en prison, en l'étendant au delà du Moyen-Orient. Il a laissé des écrits importants, notamment les "Causeries de Abdul Baha à Paris".


    Portrait de Abdul Baha
    par son ami le célèbre
    peintre et poète libanais
    Khalil Gibran (1883-1931).
    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    La communauté internationale baha'ie est accréditée auprès des Nations Unies en qualité d'organisation non gouvernementale depuis 1948.

    Compléments ésotériques

    Le Maître de Benjamin Creme (voir "La mission de Maitreya", tome III de Benjamin Creme), a donné le niveau d'évolution et les rayons de Baha U'llah. C'était un initié du 3 ème degré (pas un avatar), rayon d'âme 6, rayon de personnalité 6, rayon de corps mental 6, c'est-à-dire typiquement les rayons caractéristiques des martyrs et persécutés. C'était un disciple du Maître Jésus, mais il a aussi reçu des enseignements du Christ (Maitreya) sans toutefois être adombré. Baha U'llah s'est pris pour le Christ. Il a fondé le bahaïsme qui est considéré par Benjamin Creme comme la religion la plus proche à l'heure actuelle des enseignements du Christ.



    (1) Bab (en arabe signifie "porte") nom que s'est donné Mirza Ali-Muhammad (1819-1850), descendant de Mahomet, lorsqu'il a déclaré, après une vision le 23 mai 1844, qu'il était le"Promis de l'islam". Après un pèlerinage à La Mecque, il fonde une nouvelle religion, le "babisme". Devant le succès de celle-ci, les autorités religieuses le font arrêter et il est torturé à mort le 9 juillet 1850.
    (2) Livre sacré du babisme écrit par le Bab.
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    Message  Arlitto Jeu 15 Oct 2020 - 12:47

    La foi bahá’íe

    La foi bahá’íe est une religion mondiale et indépendante.

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    Jardins du Manoir de Bahjí à ‘Akká

    Son histoire débute en Perse en 1844. Son fondateur est Bahá’u’lláh, un noble persan qui a proclamé être le porteur d’une nouvelle révélation, un nouveau message divin, dont la finalité est d’établir l’unité des peuples de la terre.

    La Terre n’est qu’un seul pays
    et tous les hommes en sont les citoyens

    – Bahá’u’lláh

    Au cœur de son message se trouve la conviction que l’humanité forme une seule et même famille et que le moment est venu pour elle de s’unir en une société mondiale. Ceci implique une transformation des individus et des relations qui structurent la société.

    Dans les aspects spirituels et matériels de leurs vies, les bahá’ís s’efforcent de mettre en pratique les enseignements de Bahá’u’lláh, tels que :

    – l’âme rationnelle n’a ni sexe, ni race, ni ethnie, ni classe, ce qui rend inadmissible toute forme de préjugés
    – Dieu est un, au-delà des diversités culturelles et des interprétations humaines et toutes les religions du monde sont les expressions successives d’une seule et même foi
    – la religion et la science sont deux systèmes complémentaires de connaissance et de progrès pour la civilisation

    Considérez l’homme comme une mine riche en pierres précieuses d’une valeur inestimable
    – Bahá’u’lláh

    Après 170 ans d’existence, la foi bahá’íe compte six millions de croyants appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, et répartis dans plus de 235 pays et territoires dépendants, ce qui en fait la deuxième religion géographiquement la plus répandue[?] après le christianisme. Ses écrits sont traduits dans plus de 800 langues.

    Les bahá’ís s’efforcent de faire avancer la cause de l’unité, de promouvoir le bien-être de l’humanité et de contribuer à la solidarité mondiale. Ainsi, les bahá’ís et leurs amis, de toutes origines et convictions, se réunissent régulièrement pour prier, échanger sur des thèmes spirituels et collaborer pour l’éducation des jeunes et des enfants.

    .
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    Message  Arlitto Jeu 15 Oct 2020 - 12:50

    Enseignements essentiels

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
    Jardins de Riḍván

    Ô bien-aimés ! Le tabernacle de l’unité est dressé ; ne vous considérez pas comme des étrangers. Vous êtes les fruits d’un seul arbre, les feuilles d’une seule branche.
    – Bahà’u’llàh


    Les enseignements de la foi bahá’íe inspirent les individus alors qu’ils apprennent à améliorer leurs propres vies et à contribuer à l’avancement de la civilisation. Quelques enseignements essentiels sont présentés ci-dessous.


    Dieu est un et la religion est une

    Les enseignements bahá’ís considèrent qu’il n’existe qu’un seul Dieu, c’est-à-dire que l’univers et toutes les créatures qu’il contient ont été créés par un seul et unique force supérieur.

    L’essence même de Dieu est inconnaissable et inaccessible pour l’être humain. En effet, en général, la créature ne peut comprendre elle-même son créateur. Une table ne peut pas comprendre la nature du charpentier qui l’a créée par exemple. L’existence même du charpentier est incompréhensible pour les objets qu’il fabrique.
    C’est pourquoi d’âge en âge, Dieu nous fait parvenir ses enseignements à travers ses Messagers. Chacun d’eux éduque l’humanité, en délivrant un message adapté à la capacité de compréhension et aux besoins des hommes de son époque.
    Bien que nous ayons différentes conceptions de la nature de Dieu, bien que nous le priions dans différentes langues et lui donnions des noms différents nous parlons cependant du même et unique créateur.

    Ainsi les enseignements bahá’ís considèrent que « la vérité religieuse n’est pas absolue mais relative, que la révélation divine est un processus continu et progressif, que toutes les grandes religions du monde sont d’origine divine, que leurs principes de base sont en complète harmonie, que leurs buts et objectifs sont les mêmes, que leurs enseignements sont les facettes d’une même réalité, que leurs fonctions sont complémentaires, qu’elles ne diffèrent que dans les aspects secondaires de leurs doctrines et que leurs missions représentent les étapes successives de l’évolution spirituelle de la société humaine. » Shoghi Effendi


    L’humanité forme une seule famille

    Le principe de l’unité de l’humanité est le centre autour duquel gravitent les enseignements de Bahá’u’lláh.

    Pour nous inviter à comprendre que nous appartenons à une seule famille humaine, Bahá’u’lláh a comparé le monde au corps humain. Dans cet organisme, des millions de cellules, diverses dans leur forme et leur fonction, jouent leur rôle dans le maintien de la santé du système. Le principe qui régit le fonctionnement de l’organisme est la coopération. Ses diverses parties ne sont pas en concurrence pour les ressources, mais chaque cellule participe à un processus continu d’échange et de partage.
    Chaque individu est un membre du corps de l’humanité. Chacun est noble dans son essence, possède une âme unique. Tous partagent l’objectif commun de faire avancer une civilisation matérielle et spirituelle en constant progrès.
    Cette prise de conscience de notre patrimoine commun et de notre avenir interdépendant redéfinit notre compréhension de nous-mêmes et remet en cause le fonctionnement de la société contemporaine.
    L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient raciaux, religieux ou liés au sexe, soient totalement éliminés.
    Ce principe de l’unité appelle un changement fondamental de la conscience et une acceptation sincère de l’enseignement de Bahá’u’lláh que le temps est venu où chaque être humain sur terre peut contribuer au bien-être de toute la famille humaine.

    Le dessein fondamental qui anime la foi de Dieu et sa religion est de sauvegarder les intérêts et de promouvoir l’unité de la race humaine, de stimuler l’esprit d’amour et de fraternité parmi les hommes.
    – Bahà’u’llàh



    Tout préjugé est destructeur et doit être abandonné

    L’acceptation de l’unité de l’humanité exige que les préjugés, qu’ils soient liés à la race, à l’appartenance ethnique, à la nationalité, à la religion, à la classe sociale ou au sexe des individus, soient totalement éliminés.

    Les mauvaises compréhensions et les préjugés qui conduisent à considérer un groupe de personnes comme supérieur à un autre contribuent largement aux afflictions actuelles de l’humanité. Le préjugé est une idée fausse des autres, une idée préconçue, fondée sur l’ignorance. Il nous rend aveugle au fait que chaque personne est dans son essence un être spirituel doté de talents et de capacités uniques, une « mine riche en gemmes d’une valeur inestimable ».
    Établir des relations solides avec des gens de tous les horizons de la vie est l’antidote à la maladie corrosive du préjugé. « Recherchez plutôt la vérité avec diligence et faites de tous les hommes vos amis », disait ‘Abdu’l-Bahà, « Tous les êtres humains sont égaux. Il n’y a ni distinction, ni préférence pour aucune âme ».
    Cette égalité ne peut se traduire dans les faits que si chacun de nous s’efforce de se défaire de tout préjugé. Lorsqu’un sentiment de haine commence à se former dans nos cœurs, nous devons immédiatement le remplacer par un sentiment d’amour. Nous devons tout faire pour vaincre nos préjugés.

    Ô enfants des Hommes ! Ne savez-vous pas pourquoi Nous vous avons tous créés de la même poussière ? C’est pour que nul ne s’élève au-dessus des autres. Méditez sans cesse sur la manière dont vous fûtes créés. Puisque Nous vous avons tous fait d’une même substance, il vous incombe d’être comme une seule âme, allant d’un même pas, mangeant d’une même bouche et habitant la même terre afin que, du tréfonds de vous-mêmes, par vos actes et par vos œuvres, les signes de l’unité et l’essence du détachement puissent se manifester.
    – Bahà’u’llàh



    Les femmes et les hommes sont égaux

    L’égalité entre les hommes et les femmes est une question relativement récente dans l’histoire humaine. Son application dans les faits relève encore de nombreux défis, partout dans le monde.

    Bahá’u’lláh, a clairement affirmé, il y a un siècle et demi, que « les femmes et les hommes ont été et seront toujours égaux aux yeux de Dieu. »

    Les enseignements bahá’ís précisent que le progrès de l’humanité dépend de la mise en œuvre de ce principe d’égalité et que la paix, la prospérité et le bien-être ne seront atteints que lorsque les hommes et les femmes participeront de manière égale à la vie de la société. L’émancipation de la femme est donc l’une des conditions essentielles à l’avènement de la paix. Pourtant, son importance reste méconnue. Le refus d’une association à part entière des femmes, à tous les domaines de l’activité humaine, constitue une injustice à l’égard de la moitié de la population mondiale, qui ne peut se justifier par aucun critère moral, biologique ou pratique.
    Permettre aux femmes de trouver leur place dans l’organisation sociale actuelle ne suffit pas. Il faut que les femmes et les hommes travaillent au coude à coude à l’édification d’un nouvel ordre social reposant sur des principes spirituels, à la recherche de la justice, la paix et la prospérité collective.

    Depuis plus d’un siècle, les bahá’ís œuvrent à l’avancement des droits de la femme, partout dans le monde, à travers l’éducation, des projets économiques et sociaux, ainsi que de la participation de la Communauté internationale bahá’íe (ONG) aux Nations Unies en tant que membre consultatif.

    Le monde de l’humanité possède deux ailes – l’une est constituée par les hommes, l’autre par les femmes. Tant que les deux ailes ne sont pas également développées, l’oiseau ne peut voler. Si une aile demeure faible, le vol est impossible. Tant que le monde des femmes ne deviendra pas égal au monde des hommes sur le plan de l’acquisition des vertus et des perfections, le succès et la prospérité ne pourront être réalisés comme ils devraient l’être.
    – ‘Abdu’l-Bahà



    La science et la religion doivent être en harmonie

    Les enseignements bahá’ís dépassent la question de compatibilité et parlent de l’harmonie entre la science et la religion.

    Cette affirmation est fondée sur la conviction qu’il n’existe qu’une seule vérité ou réalité, même si celle-ci peut présenter plusieurs facettes.

    Ils se réfèrent à la science et à la religion comme deux systèmes complémentaires de connaissances et de pratiques qui contribuent au progrès de la civilisation.
    L’un de ces systèmes, la science, peut être comparé « à un miroir dans lequel sont révélées et réfléchies les formes et les images infinies des choses existantes. C’est la base même de tout développement individuel et national. Sans cette base de recherche le développement est impossible. »
    La religion, l’autre système de connaissance, écrit Shoghi Effendi, « possède un caractère fondamentalement mystique. Son objectif essentiel est le développement de l’individu et de la société par l’acquisition de vertus et de forces spirituelles. »
    Cette prise de position vis-à-vis de la science et de la religion ne prétend pas les définir mais permet des réflexions profondes et une nouvelle approche concernant la nature de leurs interactions, en particulier lorsqu’il s’agit des progrès de la civilisation.
    Concernant la relation entre la science et la religion, ’Abdu’l-Bahá écrit :
    « La religion et la science sont les deux ailes qui permettent à l’intelligence de l’homme de s’élever vers les hauteurs, et à l’âme humaine de progresser. Il n’est pas possible de voler avec une aile seulement. Si quelqu’un essayait de voler avec l’aile de la religion seulement, il tomberait bientôt dans le marécage de la superstition, tandis que, d’autre part, avec l’aile de la science seulement, il ne ferait aucun progrès mais sombrerait dans la fondrière désespérante du matérialisme. »


    La justice est une force pour parvenir à l’unité

    Au niveau de l’individu, la justice est cette faculté de l’âme humaine qui permet à chacun de distinguer le vrai du faux.

    Bahá’u’lláh affirme qu’elle est, aux yeux de Dieu, « la chose préférée » puisqu’elle donne à tout individu les moyens de voir par ses propres yeux et non par ceux des autres, de connaître par son propre jugement plutôt que par celui de son voisin ou de son groupe. Elle exige de nous un jugement impartial, un comportement équitable envers autrui ; elle nous accompagne donc dans chaque acte quotidien de la vie.

    Au niveau du groupe, le souci de justice est l’indispensable repère d’une prise de décision collective, car c’est le seul moyen de parvenir à l’unité de pensée et d’action. Loin d’encourager l’esprit punitif qui lui a si souvent servi de masque par le passé, la justice est l’expression concrète de la notion, qu’en matière de progrès, les intérêts de l’individu et ceux de la société sont inextricablement liés. Dans la mesure où la justice devient la règle des relations humaines, un climat d’échange s’installe qui permet alors d’examiner, sans passion, les options en présence et d’adopter une ligne de conduite appropriée. Dans un tel climat, les éternelles tendances à la manipulation et à l’esprit partisan ont bien moins de chance d’infléchir le processus de prise de décision. »

    « La justice est la seule force qui puisse transformer la conscience naissante de l’unité de l’humanité en une volonté collective capable d’ériger sereinement les structures nécessaires à une vie communautaire mondiale. »

    La justice est la lumière des hommes. Ne l’étouffez pas avec les vents contraires de l’oppression et de la tyrannie. Le but de la justice est de faire naître l’unité parmi les hommes. L’océan de la sagesse divine s’enfle à l’intérieur de ce mot sublime tandis que tous les livres du monde n’en peuvent contenir le sens profond.
    – Bahá’u’lláh



    La recherche de la vérité est une responsabilité personnelle

    Bahá’u’lláh insiste sur le devoir fondamental qu’a chaque être humain de développer ses connaissances en regardant le monde « par ses propres yeux et non par ceux d’autrui ».

    Il affirme également que nous ne devons pas adhérer à un mode de pensée simplement par tradition ou par reproduction de modèles, mais nous forger nous-mêmes nos propres idées car l’être humain a été doté de la capacité de distinguer la vérité du mensonge. Si un individu n’utilise pas cette capacité, et accepte sans questionnement certaines idées ou opinions, soit par admiration ou par peur de ceux qui les diffusent, alors il aura négligé ses facultés d’être humain. Dans la religion bahá’íe, nul n’a le droit d’interpréter les textes pour quelqu’un d’autre que lui-même. C’est pour cette raison que chacun est invité à lire les écrits saints et à prendre part à leur traduction dans la réalité de ce monde.

    Ne vous détournez pas de ceux qui ont des opinions différentes des vôtres. Tous cherchent la vérité, et bien des chemins y conduisent.
     La vérité présente quantité d’aspects mais elle demeure une, pour toujours et à jamais. Ne permettez pas aux divergences d’opinion ou aux différences de pensée de vous séparer de vos semblables ou de causer la discorde, d’introduire la haine et la dissension dans vos coeurs. Recherchez plutôt la vérité avec diligence et faites de tous les hommes vos amis.
    – ‘Abdu’l-Bahà



    Les extrêmes de richesse et de pauvreté doivent être abolis

    Les écrits bahá’ís enseignent que l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté est un principe dont la mise en œuvre est vitale pour parvenir à l’unification de la famille humaine et à l’édification d’une société mondiale pacifique.

    La question des extrêmes dans la pauvreté et la richesse porte essentiellement sur la nature des relations qui lient les individus, les communautés et les nations. De nos jours, la plus grande partie de la population mondiale vit dans des sociétés caractérisées par des relations de domination – que ce soit la domination exercée par une nation, un peuple, une classe sociale, un groupe religieux ou ethnique ou un sexe sur l’autre. Pourtant les sociétés ne peuvent s’épanouir dans un milieu qui favorise l’inégalité d’accès aux ressources, à l’acquisition des connaissances et à une participation véritable à la vie de la société.

    La richesse matérielle est sans nul doute essentielle à la réalisation des objectifs que se fixent les individus et groupes humains mais les ressources humaines et matérielles à disposition doivent être utilisées pour le bien de tous à long-terme et non à l’avantage de certains à court terme. Ceci n’est possible que lorsque la coopération devient la base d’une activité économique organisée. ‘Abdu’l-Bahá affirme que la coopération donne vie à la société tout comme l’organisme humain ne peut être maintenu en vie que grâce à la coopération des éléments qui le compose :

    La base de la vie est l’assistance mutuelle et l’entraide générale et (…) la suspension de cette réciprocité provoquerait aussitôt la destruction et le néant. Plus le monde aspire à la civilisation et plus cette importante question de coopération devient manifeste.
    – ‘Abdu’l-Bahà


    Ainsi l’abolition des extrêmes de richesse et de pauvreté doit être abordée au niveau mondial : « Poser les bases d’une civilisation mondiale revient à créer des lois et des institutions de nature et de portée universelles. »


    L’humanité en marche vers la paix mondiale

    La Grande Paix à laquelle ont aspiré profondément les gens de bonne volonté au fil des siècles, dont prophètes et poètes nous offrent la vision depuis d’innombrables générations et dont les livres saints de l’humanité ont toujours renfermé la promesse, se profile enfin à l’horizon mondial.

    Il est maintenant possible à chacun, pour la première fois dans l’histoire, de voir toute la planète et les innombrables peuples qui l’habitent, dans une perspective globale. La paix mondiale est non seulement possible mais inévitable, nous enseigne Bahà’u’llàh. C’est la prochaine étape de notre évolution.
    Les enseignements bahá’ís offrent la vision d’un monde uni et pacifique. L’humanité a maintenant la capacité de créer une telle société, fondée sur la justice. Pour autant, la réalisation de cette vision n’est pas une tâche facile et le privilège d’y prendre part n’est pas réservé à quelques personnes. Tous les peuples du monde sont appelés à développer une conscience aiguë de la nécessité d’avancer collectivement vers cet objectif.
    Chacun, jeune ou vieux, femme ou homme, pauvre ou riche, est invité à progresser dans cette nouvelle civilisation de prospérité.
    Le progrès ne peut venir que si nous développons une nouvelle compréhension de la nature humaine, spirituelle et unificatrice et non matérielle et conflictuelle. Nous avons tous besoin d’apprendre à entrer en relation les uns avec les autres d’une façon encourageante et bienveillante. Les institutions de la société devront également être remodelées afin que la justice soit le principe organisateur de la société.
    Un processus éducatif qui développe la capacité à servir l’humanité est le chemin nécessaire vers cet avenir. Sa première étape consiste, pour les bahá’ís, leurs amis, familles et collègues à partager des moments de prière, étudier les enseignements spirituels et organiser des cours pour les jeunes et les enfants, afin de contribuer autour d’eux à la réalisation progressive de cette vision.

    Ces luttes stériles, ces guerres ruineuses passeront, et la paix suprême viendra… […] Ces luttes, ces massacres et ces discordes doivent cesser et tous les hommes doivent être comme les membres d’une même famille… Que l’homme ne se glorifie pas d’aimer son pays, mais qu’il cherche plutôt sa gloire dans son amour du genre humain…
    – Bahà’u’llàh


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    Textes sacrés du bahaïsme Empty Re: Textes sacrés du bahaïsme

    Message  Arlitto Jeu 15 Oct 2020 - 12:51

    Écrits saints baha'is

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    Thème: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Appel collectif de Baha'u'llah durant son exil vers 1867 aux monarques (pape Pie IX, Napoléon III, tsar Alexandre II, reine Victoria, Nasiri'd-Din Shah, etc.) de l'Orient et de l'Occident pour qu'ils acceptent le Jour de Dieu et reconnaissent celui qui est le Promis des religions.
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