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    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"...

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 14:33

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    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"



    La vie complexe sur Terre est un miracle cosmique, selon un spécialiste

    par ALEX HERBIL, le 26 janvier 2021 07:14

    C’est une question qui empêche certains scientifiques de dormir. La vie complexe sur Terre est-elle miraculeuse ? Pourrait-il y avoir quelque part d’autres formes de vie intelligente ? Se pourrait-il que nous soyons vraiment seuls dans l’immensité de l’Univers ? Le professeur Toby Tyrrell, spécialiste du système terrestre à l’université de Southampton, nous a récemment partagé ses réflexions à ce sujet, issues d’une expérience poussée.
    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... 5q2a

    L’habitabilité de la Terre : une chance immense, et durable

    Le professeur Tyrrell a tenté de formuler une estimation de la probabilité pour une planète de conserver un environnement favorable au développement de la vie intelligente telle que nous la connaissons. Il explique que la Terre est restée habitable continuellement pour notre forme de vie pendant plus de 3 milliards d’années. Ainsi, il a tenté de calculer les probabilités pour qu’une autre planète ait pu conserver des conditions similaires, pendant une durée équivalente.

    Selon ses estimations, nous avons été très, très chanceux. En effet, l’état d’une exoplanète peut changer radicalement au cours du temps. Cela peut être dû à des évènements internes ou externes, en fonction de la position dans le système solaire, ou même à des évènements prenant place à l’extérieur de celui-ci. Par exemple, il a été établi récemment que Jupiter aurait presque pu devenir une étoilehttps://www.tomsguide.fr/jupiter-aurait-pu-devenir-une-etoile-annihilant-toute-chance-de-vie-sur-terre/, transformant notre système solaire en système binaire, et annihilant toute chance de vie sur Terre.

    D’autre part, la Terre a été épargnée d’évènements cosmiques tels qu’une collision avec un astéroïde, les rayonnements gamma, et a été protégée des vents solaires par la Lune/. « Un climat continuellement stable et habitable sur Terre est relativement étonnant. Nos voisins, Mars et Vénus, n’ont pas de températures favorables à la vie, même si Mars en avait autrefois. La Terre a non seulement une température habitable actuellement, mais elle l’a maintenue continuellement pendant 3 à 4 milliards d’années. Une période de temps géologique incroyable. » explique Toby Tyrrell.

    La vie sur terre sommes-nous ici par hasard



    Terre : existe-t-il d’autres planètes ayant gardé des conditions favorables à la vie pendant aussi longtemps ?

    Pour faire ce test, le professeur a utilisé le calculateur de l’université de Southampton. Grâce à la découverte récente de milliers d’exoplanètes,https://www.tomsguide.fr/les-astronomes-nont-meme-plus-le-temps-de-nommer-les-exoplanetes/ la communauté scientifique dispose de données réelles sur les différents types d’environnements possibles. Il a tenté de reproduire l’évolution des conditions de 100 000 planètes, pendant 3 milliards d’années, et partant de conditions initiales données et en appliquant des évènements aléatoires. Il a ensuite simulé cette durée d’évolution 100 fois sur chacune des 100 000 exoplanètes. Si une planète devient inhabitable sur la durée de l’expérience, la vie (hypothétique) disparaitrait sur celle-ci.

    En résumé, l’expérience montre que le facteur chance est énorme. Une seule planète est restée habitable 100 fois sur 100, sur les 100 000 testées. Celle-ci a développé des mécanismes de stabilisation des conditions à sa surface, qui lui ont permis de maintenir des conditions favorables, peu importe les changements climatiques. Pour le reste, la plupart des planètes ayant maintenu des conditions habitables l’ont fait moins de 10 fois sur 100. Le facteur chance est donc énorme, mais insuffisant. L’expérience montre que les planètes ayant des conditions initiales créées afin de ne pas réguler le climat n’ont jamais passé le test.

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 14:35

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    Ésaïe 65:11 Mais vous, qui abandonnez l'Eternel, Qui oubliez ma montagne sainte, Qui dressez une table pour Gad, Et remplissez une coupe pour Meni,...

    DIEU DE LA CHANCE, DIEU DU DESTIN

    Au temps d’Isaïe, les Juifs apostats s’adonnaient au culte du “ dieu de la Chance ” (héb. : gadh) et du “ dieu du Destin ”. (héb. : meni.) Les adorateurs de ces dieux dressaient devant ceux-ci une table chargée de nourriture et de boisson. Jéhovah déclara à ces adorateurs qu’il les destinerait au carnage par l’épée. — Is 65:11, 12.

    Les Assyriens et les Babyloniens préparaient souvent à manger et à boire pour leurs dieux. Les habitants de Harân faisaient des vœux et espéraient être agréés par le “ Seigneur de la Chance ”. Dans un commentaire sur Isaïe 65:11, Jérôme écrivit que “ dans toutes les villes, et particulièrement en Égypte et à Alexandrie, existait une vieille coutume idolâtrique : le dernier jour du dernier mois de leur année, les gens disposaient sur une table toutes sortes d’aliments et une coupe remplie de vin doux, pour s’assurer la chance sur la fécondité, soit de l’année passée, soit de celle à venir ”. — Corpus Christianorum, Series Latina, LXXIII A, S. Hieronymi presbyteri opera, Pars. 1, 2A, Tyrnholt, 1963, p. 754.

    https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200001731

    גַּד (Gad) - Strong 01408

    גַּד (Gad) est un terme hébreu trouvé 1 fois dans la Bible. Ce terme peut être traduit en français par Gad. 

    Traduction littérale
    Gad = "dieu de fortune" 

    Définitions

    1.une divinité Babylonienne

    Versets
    Esaïe 65.11 Mais vous, qui abandonnez l'Eternel, Qui oubliez ma montagne sainte, Qui dressez une table pour Gad (Gad), Et remplissez une coupe pour Meni,

    https://www.lueur.org/bible/strong/gad-h1408
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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 14:36

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    GAD (dieu)

    (=Fortune). Dieu cananéen du Bonheur, dont le culte fut adopté par certains Hébreux (Esa 65:11 ; Ost. : « armée des cieux »).

    Son nom paraît dans certains noms composés, d'endroits : Baal-Gad, Migdal-Gad, ou de personnes : Azgad (voir ces mots). 


    La Bible en français courant > Ésaïe > 65 : 11 

    11. J'en viens à vous maintenant, à vous qui m'abandonnez, et qui avez oublié, le chemin de la montagne qui m'est consacrée, qui servez des repas à Gad, le dieu de la chance, et offrez des vins mélangés à Méni, le dieu du destin !

    https://lire.la-bible.net/76/detail-traduction/chapitres/verset/%C3%89sa%C3%AFe/65/11/BFC

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 14:37

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    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Xpxy
    Relief du Temple du Gadde , Dura-Europos représentant le dieu "Gad" de Dura (au centre), le roi Seleucus I Nicator (à droite) et Hairan fils de Maliko fils de Nasor (à gauche).

    Gad était le nom du dieu pan- sémitique de la fortune, généralement représenté comme un homme mais parfois comme une femme, et est attesté dans les anciens registres d' Aram et d' Arabie . Gad est également mentionné dans la Bible comme une divinité dans le livre d'Isaïe (Ésaïe 65:11 - certaines traductions l'appellent simplement (le dieu de) Fortune), comme ayant été adoré par un certain nombre d'Hébreux pendant la captivité babylonienne . Gad était apparemment différent du dieu du destin , connu sous le nom de Meni . Le verbe racine dans Gad signifie couper ou diviser , et de là vient l'idée que le destin est infligé .

    Connexion israélite
    Il est possible que le fils de Jacob nommé Gad soit nommé d'après Gad, ou que gad soit un nom théophorique ou descriptif. Bien que le texte présente une raison différente, la citation ( ketub ) de Zilpa (la mère de Gad) donnant la raison du nom de Gad pourrait être comprise de cette façon.

    La diffusion du culte de Gad, la divinité, à l'époque cananéenne peut être déduite des noms de Baalgad , une ville au pied du mont Hermon , et de Migdal-gad , sur le territoire de Juda . Comparez aussi les noms propres de Gaddi et Gaddiel dans les tribus de Manassé et de Zabulon (Nombres 13:10, 11). En même temps, il ne faut pas supposer que Gad a toujours été considéré comme une divinité indépendante. Le nom était sans doute à l'origine un appelatif, signifiant le pouvoir qui l'attribue . Par conséquent, n'importe lequel des plus grands dieux censés favoriser les hommes pourrait être considéré comme le donateur de la bonne fortune et être adoré sous ce titre; il est possible que Jupiter , la planète, ait été le Gad ainsi honoré - parmi les Arabes, la planète Jupiter était appelée la plus grande Fortune ( Vénus était appelée la moindre Fortune ).

    Gad est le patron d'une localité, d'une montagne ( Kodashim , tractate Hullin 40a), d'une idole (Genesis Rabbah, lxiv), d'une maison ou du monde ( Genesis Rabbah , lxxi.). Par conséquent, la «chance» peut aussi être mauvaise ( Ecclésiaste Rabbah , vii. 26). Un canapé ou un lit pour ce dieu de la fortune est mentionné dans le traité mishnaïqueNedarim 56a). 

    Définition de "Gad"

    Gad = "dieu de fortune"


      • Une divinité Babylonienne
      • Bonheur, bonne fortune




    Gad a été trouvé dans 2 verset(s) :


    Référence

    |

    Verset



    Genèse 30 : 11



    Léa dit : Quel bonheur (Gad) ! Et elle l'appela du nom de Gad.



    Esaïe 65 : 11



    Mais vous, qui abandonnez l'Eternel, Qui oubliez ma montagne sainte, Qui dressez une table pour Gad (Gad), Et remplissez une coupe pour Meni,
    https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-gad-1408.html




    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... 62py  

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... 4wyy
    Baal Gad 

    Ésaïe 65:11 PDV2017

    « Mais vous autres, vous m’abandonnez, vous oubliez ma montagne sainte, vous offrez de la nourriture à Gad, le dieu de la chance, vous offrez des vins mélangés à Méni, le dieu du destin.

    PDV2017: Parole de Vie 2017

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 19:36

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    MÉNI

    (= Destin). Divinité inconnue par ailleurs, nommée avec Gad, dieu cananéen de la Fortune, comme étant l'objet de repas sacrés et de libations païennes (Esa 65:11). On a rapproché Méni de Menat, idole arabe de La Mecque (Coran 53:20), et de Mené, la Lune chez les Grecs. Le prophète joue sur le nom du dieu : « Destin... je vous destine aussi à l'épée... »

    Les anciennes versions, y voyant un nom commun, le rattachaient à la racine hébraïque mânâh = compter : « ... autant qu'on en peut compter, je vous compterai aussi... » (Ost., Mart., Vers. angl. autor.).

    Définition de "Meniy"
    Meni = "destin, sort" ou "fortune"
    Dieu que les Juifs adoraient en Babylonie
    https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-meniy-4507.html


    L'idôle "Méni" condamnée dans la Bible

    Ésaïe 65:11

    Mais vous, qui abandonnez l'Éternel, Qui oubliez ma montagne sainte, Qui dressez une table pour Gad, Et remplissez une coupe pour Meni

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... 2hm4

             Méni. -. Dans la Bible, la déesse Méni est la Lune. Jérémie (VII, 18 et XLIV, 17, 18) en parle sous le nom de Reine du ciel, et Isaïe (LXV, 11), sous le nom de Méni. L'un et l'autre montrent que son culte était fort commun dans la Palestine, et que les Hébreux y étaient fort attachés. Méni est apparemment la même qu'Astarté, honorée surtout parmi les Phéniciens et les Carthaginois. C'est des Phéniciens ou Cananéens que les Hébreux avaient pris le culte de cette divinité.Isaïe leur reproche de dresser une table à Gad, qui est le Soleil, et de faire des libations à Méni :

       Qui ponitis Fortunea (Hebr. Gad) mensam, et libatis super eam (l'Hébreu, et libatis Meni).

    Jérémie dit que pour honorer la Reine des cieux, les pères allument le feu, les femmes pétrissent des gâteaux, et les enfants amassent le bois pour cuire ces gâteaux, en l'honneur de la Reine du ciel :

       Filii colligunt ligna, et patres succendunt ignem, et mulieres conspergunt adipein, ut faciant placentas reginae caeli.

    Ailleurs les Hébreux déclarent au même Jérémie que, malgré ses remontrances ils continueront à honorer la Reine du ciel, en lui offrant des oblations, comme ont fait leurs pères; que depuis qu'il ont cessé de sacrifier à la Reine du ciel, ils ont été consumés par l'épée et par la famine. On voit par Strabon (lib. XII), que Men, le mois ou la Lune, avait plusieurs temples consacrés à son honneur dans l'Asie Mineure et dans la Perse, et qu'on jurait souvent par le Men du roi, c'est-à-dire par sa fortune.
    Source : cosmovisions.com

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Taaj
    ............................................................................Lune
    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Ihv7

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... B13l

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Jhzf

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... 8am2

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Ew1e

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... B2xk

    Jérémie 7:18
    Les enfants ramassent du bois, Les pères allument le feu, Et les femmes pétrissent la pâte, Pour préparer des gâteaux à la reine du ciel, Et pour faire des libations à d'autres dieux, Afin de m'irriter

    Juges 10:6
    Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Éternel; ils servirent les Baals et les Astartés, les dieux de Syrie, les dieux de Sidon, les dieux de Moab, les dieux des fils d'Ammon, et les dieux des Philistins, et ils abandonnèrent l'Éternel et ne le servirent plus.

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... F84b
    la Lune
    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Sbm3La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Pgyw

    GAD (dieu)
    (= Fortune). Dieu cananéen du Bonheur, dont le culte fut adopté par certains Hébreux (Esa 65:11 ; Ost. : « armée des cieux »).
    Son nom paraît dans certains noms composés, d'endroits : Baal-Gad, Migdal-Gad, ou de personnes : Azgad. Cette divinité était d'origine araméenne ou arabe, mais non babylonienne.


    MÉNI
    (= Destin). Divinité inconnue par ailleurs, nommée avec Gad, dieu cananéen de la Fortune, comme étant l'objet de repas sacrés et de libations païennes (Esa 65:11). On a rapproché Méni de Menat, idole arabe de La Mecque (Coran 53:20), et de Mené, la Lune chez les Grecs. Le prophète joue sur le nom du dieu : « Destin... je vous destine aussi à l'épée... »

    Les anciennes versions, y voyant un nom commun, le rattachaient à la racine hébraïque mânâh = compter : « ... autant qu'on en peut compter, je vous compterai aussi... » (Ost., Mart., Vers. angl. autor.).

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 19:40

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    Un titre comme «seigneur

    Ainsi certains grands dignitaires ou lieux avaient des noms accolés au titre « Baal ».

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Xk3p

    Baal est une appellation générique d'un dieu, accompagnée d'un qualificatif qui révèle quel aspect est adoré :

    - Baal Marcodés, dieu des danses sacrées
    - Baal Shamen, dieu du ciel
    - Baal Bek, le Baal solaire ; et surtout,
    - Baal Hammon, le terrible dieu des Carthaginois.

    Ainsi, chaque région avait son dieu, son Baal local.


    exemples :

    Des personnes et des lieux
    Genèse 36:38 Saül mourut; et Baal Hanan, fils d'Acbor, régna à sa place.
    Exode 14:2 Parle aux enfants d'Israël; qu'ils se détournent, et qu'ils campent devant Pi Hahiroth, entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal Tsephon; c'est en face de ce lieu que vous camperez, près de la mer.

    Nombres 22:41 Le matin, Balak prit Balaam, et le fit monter à Bamoth Baal, d'où Balaam vit une partie du peuple.

    Josué 11:17 depuis la montagne nue qui s'élève vers Séir jusqu'à Baal Gad, dans la vallée du Liban, au pied de la montagne d'Hermon. Il prit tous leurs rois, les frappa et les fit mourir.

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Vg3q

    Baal est aussi appelé Moloch (Canaan) dans certains passages bibliques :
    Actes 7:43 Vous avez porté la tente de Moloch Et l'étoile du dieu Remphan, Ces images que vous avez faites pour les adorer! Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 19:48

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    Les "dieux"

    • Il est difficile de savoir quels dieux étaient adorés à la Mecque, puisque tout a été détruit lors des prises successives de la Mecque (celle de Mahomet en 630 bien sûr, mais aussi celle d'Ibn Saoud en 1920).

    • Les Arabes vénéraient des idoles et croyaient en plusieurs divinités, masculines et féminines. Chaque tribu avait sa divinité principale : cette statue était placée dans une tente sacrée chez les nomades, ou elle était posée dans un sanctuaire bâti, chez les sédentaires.


    En plus de ce culte, chaque tribu pouvait rendre hommage à d’autres divinités, adorées par d'autres tribus. Max Müller a défini ce système de religion avec le terme d’hénothéïsme.

    • La religion des Arabes se rattachait aux antiques religions sémites, par la hiérarchisation du divin. Ainsi, les Arabes croyaient en un Dieu supérieur entouré de divinités subalternes qui pouvaient lui être affilées et qui servaient d'intercesseurs auprès de lui :


    La Kaaba abritait les idoles de quatre divinités, mais le maitre du sanctuaire, c'est-à-dire le dieu Houbal, dit  Allah. Les trois déesses al-Lât, al-Uzzâ et Manât étaient considérées comme ses filles ou ses épouses.

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... 8db1

    Almaqah : C’est le principal dieu solaire des Sabéens, prototype masculin de Shams; la nation sabéenne dit descendre de ce dieu. il régi aussi l’agriculture et l’irrigation. Son nom reste encore inexpliqué. Son temple est à Mârib, prés d’un oasis, qui a été irrigué artificiellement sous ses auspices. Son animal attribut est le taureau (accompagné éventuellement de vigne).

    Athtar : C'est un dieu de l'orage et de l'irrigation naturelle par la pluie. L’étymologie de son nom sérait « ‘thr » : « être riche, irriguer ». Entre le VIIIème siècle au Ier siècle avant notre ère, il était en première place dans le panthéon d'Arabie méridionale. Ce dieu du tonnerre fut surnommé Sharîquan (l'oriental), ou encore « celui qui se couche » par analogie à Ishtar, déesse du soir et du matin, qu’on lui associe; vengeur, il est invoqué contre les violateurs de sépultures.
    Il est aussi prié dans les rites de chasse (avec le dieu Kirwam), et dans les rites pour appeler la pluie. La gazelle est son attribut.

    Djad (ou Gad) est un dieu sémitique des sources. C'est un génie "Djinn" protecteur des puits et des points d'eau. Pour chaque clan, il s'identifierait à l’ancêtre qui a creusé le puit. al-Djalsad est un dieu connu en Hadramaout ( au Yémen). C'est le principal dieu de la tribu Kinda; il est représenté par un rocher blanc qui a forme d'un homme corpulent. C'était une divinité oraculaire: le consultant d'adressait directement à lui.
    Selon Fadh ("yaqût"), al-Djalsal était un dieu ventriloque dont la voix était semblable "au roulement du tonnerre".

    Il est enfermé dans une enceinte où l'on parquait chameaux et moutons. Les bêtes qui s'égaraient dans son périmètre devenaient les propriétés du sanctuaire.
    Des sacrifices de sang animaux étaient versés sur l'idole. Celui qui désirait poser une question devait mettre deux vêtements spéciaux loués aux gardiens (sâdin) du sanctuaire (clan des Kinda, les Banû Allâq).

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... N978

    Dusares ou Dhû-Shara: divinité des arabes du nord et des nabatéens; c'est le dieu de la végétation. Une tribu arabe, les Dawssites lui porte un culte dans des bois sacrés.

    Selon Dussaud, les nabatéens surnommait ainsi A'ara, le dieu de la végétation de la ville de Pétra. Dusarès, dit aussi Dhû-Shara, est le maitre de la chaîne de montagnes Shara, prés de Pétra. Ce nom signifiant, «du mont Sharâ», «Sha» veut dire «le soleil ».

    On retrouve son nom dans les tablettes babyloniennes, il y est représenté comme un taureau protecteur de la végétation. A Ghariyé-Shoubeih, sa statue est celle d'un dieu barbu à la tunique plissée, il porte la corne d'abondance (attribut d'Astarté en Syrie). En Syrie (à Bostra), et en Jordanie, (à Petra), était honorée la pierre noire de Dusarès. Ce bétyle était une pierre cubique, symbole du culte solaire des Nabatéens au IVème siècle. Plus tard, les grecs le reliront au culte de Dionysos.

    al-Fals est un dieu vénéré par la tribu des Tay'. Il est le protecteur des fugitifs, et permet le droit d'asile. A l'origine, il était représentait par une saillie rouge dans le flan d'une montagne noire, ressemblant à une tête humaine.
    Un sanctuaire lui était dédié dans une enceinte sacrée avec un puit.


    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Znrl

    Houbal, dit Allah  : Son nom est proche du mot "esprit" en araméen, et de "Baal", divinité des cananéens. Il est associé au dieu nabatéen Dushara/Dusarès. Il descendrait aussi du dieu babylonien lunaire Sîn.

    Houbal représentait la fertilité. Dieu lunaire, le croissant était un de ces symboles. Peut-être est-il à l'origine du croissant musulman?

    Cette divinité oraculaire est représentée primitivement par une pierre sacrée; ce dieu appartenait d'abord à un groupement tribal des Kinâna et des Qurayshites dont il garantissait l'union. Grâce à ces derniers, il est entré dans le panthéon mecquois.
    Il était adoré comme le seigneur de la Kaaba, le chef de panthéon de la Mecque, parmi les 360 bétyles.

    Il est personnifié sous la forme d'un homme amputé du bras gauche: il prend l'aspect d'un dieu archer, car les sorts et la divination se faisaient sous sa tutelle avec des flèches. L'historien Ibn Ishaq avance qu'il est représenté à la Kaaba par une idole de cornaline, au dessus d'une fontaine desséchée où les croyants jetaient des offrandes. Dans son sanctuaire, le haram de la Kaaba, les pélerins venaient consulter son oracle (cléromancie).

    On le dit en lien avec les trois déesses de la Kaaba, Manat, al-Lat et al-'Uzza, déesses principales vénérées à la Kaaba. Mais les avis divergent comme quoi il serait soit leur père, soit leur mari.
    Certains disent qu'à l'origine de la religion musulmane, Mahommet a adoré Houbal, et qu'il a rejeté les trois déesses, en gardant exclusivement le dieu lunaire. On sait que suivant les différents peuples arabes, et leur succession,
    il a été donné différents noms au Lune-dieu : Aglibol (Palmyre en Syrie), Amm (région du Qataban au Yemen), ...
    Citation (Matricien.org) : Une inscription sur une roche à Adumattu en Arabie dit : “Puisse Allat (la Déesse) exhausser tous nos vœux.” Les anciens Arabes prêtaient serment par la prière : "Par le sel, par le feu et par Al-Lat qui est la plus grande de tous."

    Une autre inscription dit : "Shalm-Allat", "la paix de la Déesse" - semblable à "la paix de Dieu sur vous". Un geste de main de bénédiction accompagnait ces paroles. Avant l’avènement de l’Islam, on peut trouver le nom d’Allat dans certains prénoms composés, comme Wahaballat (Wahab – Allat - بﺏهﻩوﻭ تﺕآﺁلﻝلﻝاﺍ), c’est-à-dire "le don d’Allat", puis Shalamallat (مﻡلﻝشﺵ تﺕآﺁلﻝلﻝاﺍ) qui veut dire « la paix d’Allat ».

    Nasr est le dieu des morts. « Nesr » signifie « vautour » en arabe, cet animal est son emblème. Ce dieu s’est conservé dans l’islam dans un rôle marginal de roi des morts. Il est aussi à l’origine du nom ou prénom de Nasser.

    al-Manât: Elle est la déesse de la lune, de la mort, de la magie, voyance, des mystères et de la nuit; elle descendrait de la déesse Ishtar. Elle ressemble aussi sous certains aspects, à la déesse égyptienne Maat, déesse de la justice, du destin, et de la mort. Elle serait "la destinée" chez les nabatéens et les thamudéens qui lui dédirent un bétyle à Petra. Les Nabatéens la considéraient comme la mère ou la femme du dieu Houbal. Elle fut la divinité principale des tribus Aws et Hazrâg et serait la plus ancienne du panthéon d'Arabie. Sa forme primitive serait un rocher selon l’historien Fahd. Ses premiers adorateurs appartenaient aux tribus des Hudayl et des Khuzâ'a, qui nomadisaient le sud de Médine (ancienne ville de Yathrib), et le nord de la Mecque. Ensuite, son culte s'est répandu jusqu’à Palmyre, et fut adorée par de nombreuses tribus comme divinité du Destin, avant d'être dominante chez les Qurayshites.

    Ruda: c'est la déesse la plus ancienne mentionnée dans des inscriptions assyrienne d'Assarhaddon. Elle fut vénérée par plusieurs tribus d'Arabie centrale et par les thamudéens; puis un culte lui fut dédié à Palmyre. On l'identifie à Vénus, elle est représentée par une femme nue. On retrouva de nombreuses invocations thamudéennes lui faisant appel, pour ses vertus protectrice, la sagesse, la joie, l'amour, la vengeance, la compassion, et la guérison.

    Shams : déesse du Soleil vénérée surtout au Qataban et en Hadramaout (Yémen). Contrairement au dieu lunaire Houbal et à Athtar, elle est connue sous un même nom pour l’ensemble des peuples sud arabiques. Mais elle a quelques surnoms :

    Pour les sabéens : « Dhât-Himyâm », celle qui darde ses rayons, ou l’incandescente ; «Dhât-Ba’adân », celle qui est éloignée ; « Samayhat », la céleste ; « Tadûn », celle qui se couche, ou la méprisée ; « Tanûf », celle qui est élevée, la sublime... 
    On l’invoque par l’expression « celle de... », « la Dame de... », suivi du nom du sanctuaire. Les sentiments à l’égard de cette divinité était divers (crainte, désirs, etc): cultivateurs et nomades la considéraient sûrement différemment, d’où la multiplicité des adjectifs. Il semble que la déesse Athirat (Ashirtu babylonienne, Ashérat de Ras Shamra, Ashêrâh de la Bible) appartienne aussi au cycle solaire.

    Suwâ' : Un bétyle lui est consacré. Elle est la déesse protectrice de la tribu des Hudhaylites, qui nomadisaient entre Médine et la Mecque.

    Tagout: il est cité dans le Coran. Ce dieu est assimilé à Thot, lui-même associé au Hermès Trismégiste hellénistique.

    al-Uqaytsir : C'est un dieu vénéré en particulier par les tribus Âmila, Djudhâm, Ghatafânlakh, et Qudâ'a. Sûrement originaire du sud de la Syrie, il se rencontre jusque dans tribus du nord de l'Arabie, représenté par des bétyles. On lui faisait des sacrifices de sang, lors de processions accompagnées de chants. Couvert d'un vêtement rituel sur lequel on prêtait serment, on lui donnait des offrandes de farine, mêlée à des cheveux coupés (il existait une coutume où le pèlerin se rasait les cheveux pour apporter l'offrande).
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    al-Uzzâ : C’est la déesse de l'étoile du matin, représentée primitivement sous la forme d'un d’arbre sacré. La déesse al-Uzzâ restera célèbre dans la région syro-palestinienne, où on l'identifiera à la planète Vénus. Les auteurs classiques évoquent eux aussi Vénus pour parler de al- Uzzâ.C'est une déesse Vierge et guerrière, avec Houbal, une des plus populaires du monde Arabe. Les Qurayshites lui vouait un culte ardent, grâce à la proximité de ses sanctuaires. Le plus primitif de ceux-ci se trouvait dans la vallée Hûrad, au nord de la Mecque, à l'ombre de trois acacias. L'idole était enfermée dans une enceinte sacrée, où il y avait aussi un gabgab (une aire ou une pierre, où l'on égorge les moutons destinés à la divinité; la viande sacrifiée était partagée entre les participants). Les pèlerins venaient de toute l'Arabie pour consulter son oracle. Sur ordre de Mahomet son arbre fut abattu et son sanctuaire détruit en l'an 8 de l'Hégire.

    Le dieu Wadd, dont le sens serait "ami", et "amour". Il fut primitivement le dieu-lune des Minéens qui l'ont introduit à Dédan. Son nom ayant été trouvé le long de la route du commerce des aromates, on suppose qu’il était lié à ce commerce. Il fut adoré surtout à Dûmat al-Djandal, au nord ouest de l'Arabie. Pourtant on retrouva son temple jusque dans le sud, dans le royaume yéménite du Qataban. Il est assimilé à Apollon et à Adonis (qui est un dieu d'origine syrienne, entré dans le panthéon grec); mais aussi à Hadad, dieu de l'orage, même si certains contestent ce fait et le voit comme lunaire. Des inscriptions thalmudéennes l'évoquent sous les noms de Wadad, Adad, Ud, et Dad. On le présente sous l'aspect d'un homme de grande taille, vêtu d'un ample habit et d'un second vêtement sur épaule; il est aussi armé d'une lance et d'un carquois rempli de flèches.

    Yagûth est une divinité du groupe tribal Madhidj, représenté sous forme de lion. Il est le protecteur des artisans, de plus c'est un dieu qu'on priait pour apporter la pluie. Il fut adoré dans le sud de l'Arabie, notamment au Yémen
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    La Kaaba, un héritage et un vestige de Babylone

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 19:53

    Stèle de Mésa

    Date: 9ème siècle avant notre ère.
    La stèle de Mésa, également appelée “pierre moabite”. Ce qui est extraordinaire concernant cette découverte archéologique est que cette stèle n’a pas été trouvée au cours de fouilles mais gisait simplement à la surface du sol.
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    Il existe plusieurs versions de son histoire. Selon l’ouvrage “Sur la pierre et l’argile” d’Henri Michaud, (édité par Delachaux et Niestle - paru en 1958), la stèle aurait été découverte par F. A. Klein, missionnaire allemand, à Dibon (actuellement Dibhan), en 1868. Mais Clermont-Ganneau s’impose de toute évidence comme celui qui l’aurait découvert en premier. À cette époque il travaillait au consulat de Jérusalem. Il entendit parler de cette stèle et en commanda un estampage. Cette reproduction peut être vue au Louvre, aux côtés de la stèle de Mésa originale. Il avait compris que la stèle était d’une valeur inestimable. C’est pour cette raison qu’il en avait commandée la copie. Dès que ce fut réalisé, la reproduction a été mise en pièces lors de combats entre les populations. Clermont-Ganneau voulait acheter la stèle mais les Arabes étaient méfiants. Il était trop impatient. Les autochtones ne comprenaient pas pourquoi il tenait tant à acheter une pierre “sans valeur”. Ils ont alors pensé qu’il y avait un trésor caché à l’intérieur. Afin de le découvrir, ils ont allumé un feu autour, et quand elle a été bien chaude, ils ont déversé de l’eau dessus. La différence de température a fait éclater la stèle en morceaux. Il n’y avait pas de trésor caché à l’intérieur. Clermont-Ganneau a pu acheter les morceaux qui sont maintenant au Louvre. La stèle actuelle a été reconstituée à partir des fragments et du plâtre, selon la reproduction qui avait pu en être faite.
    Le matériau de cette stèle est le basalte. Sa dimension est de 124 cm de hauteur sur 71 cm de large. Elle est écrite en Phénicien. Elle date d’environ 800 avant notre ère. Sur cette stèle, Mesha, roi de Moab, raconte l’histoire de sa conquête d’Israël. Pour mieux comprendre le contexte, mentionnons qu’il était un adorateur du dieu Kemosh.

    Nous pouvons lire :

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... 56hq

    « C’est moi, Mesha, fils de Kamosh (gad), roi de Moab, le Dibonite.

    Mon père a régné trente ans sur Moab et moi, j’ai régné après mon père. J’ai construit ce sanctuaire pour Kamosh de Qerihoh, (sanctuaire) de salut car il m’a sauvé de tous les agresseurs et il m’a fait me réjouir de tous mes ennemis. 

    Omri fut roi d’Israël et opprima Moab pendant de longs jours, car Kamosh était irrité contre son pays. Son fils lui succéda et lui aussi il dit : “J’opprimerai Moab”. 

    De mes jours, il a parlé (ainsi), mais je me suis réjoui contre lui et contre sa maison. Israël a été ruiné à jamais. Omri s’était emparé du pays de Madaba et (Israël) y demeura pendant son règne et une partie du règne de son fils, à savoir quarante ans : mais de mon temps Kamosh l’a habité. J’ai bâti Ba’al-Me’on et j’y fis le réservoir, et j’ai construit Qiryatan. 

    L’homme de Gad demeurait dans le pays de ’Atarot depuis longtemps, et le roi d’Israël avait construit ’Atarot pour lui-même. J’attaquai la ville et je la pris. Je tuai tout le peuple de la ville pour réjouir Kamosh et Moab. 

    J’emportai de là l’autel de Dodoh et je le traînai devant la face de Kamosh à Qeriyot où je fis demeurer l’homme de Saron et celui de Maharot. 

    Et Kamosh me dit : “Va, prends Neboh à Israël”.

    J’allai de nuit et je l’attaquai depuis le lever du jour jusqu’à midi. Je la pris et je tuai tout, à savoir sept mille hommes et garçons, femmes, filles et concubines parce que je les avais voués à ’Ashtar-Kamosh.

    J’emportai de là les vases de Yahwé et je les traînai devant la face de Kamosh. Le roi d’Israël avait bâti Yahas et il y demeura lors de sa campagne contre moi. Kamosh le chassa de devant moi. 

    Je pris deux cents hommes de Moab, tous ses chefs, et j’attaquai Yahas et je la pris pour l’annexer à Dibon. J’ai construit Qerihoh, le mur du parc et celui de l’acropole, j’ai construit ses portes et ses tours. J’ai bâti le palais royal et j’ai fait les murs de revêtement du réservoir pour les eaux, au milieu de la ville. Or, il n’y avait pas de citerne à l’intérieur de la ville, à Qerihoh, et je le dis à tout le peuple : 

    “Faites- vous chacun une citerne dans votre maison”. J’ai fait creuser les fossés (autour) de Qerihoh par les prisonniers d’Israël. J’ai construit Aro’er et j’ai fait la route de l’Arnon. J’ai construit Bet-Bamot, car elle était détruite. J’ai construit Bosor, car elle était en ruine, avec cinquante hommes de Dibon, car tout Dibon m’était soumis. J’ai régné ... cent avec les villes que j’ai ajoutées au pays. J’ai construit ... Madaba, Bet-Diblatan et Bet-Ba’al-Me’on. J’ai élevé là ....troupeaux du pays. Et Horonan où demeurait ...

    Et Kamosh me dit : Descends et combats contre Horonan”. J’allai (et je combattis contre la ville et je la pris ; et) Kamosh y (demeura) sous mon règne .... de là ... C’est moi qui ... »

    La suite du texte est trop détériorée pour pouvoir être traduite.

    En hébreu ancien, les mots étaient constitués de consonnes et se lisait de droite à gauche. La stèle est écrite dans une langue proche de l’hébreu. C’est de toute logique puisque les Moabites étaient les descendants de Lot, neveu d’Abraham.
    En ce qui concerne le nom divin, elle est d’une importance capitale. A la 18ème ligne, à droite, on peut voir écrit “YHWH”. La forme YHWH du nom divin était bien connue de Mesha et de ses contemporains.

    La vie complexe sur Terre ou "le dieu de la chance"... Rzzx


    Il est intéressant de noter que le récit biblique contenu en II Rois chapitre 3 se rapporte à la même période. Mesha est même mentionné au verset 4 : « Quant à Mésha le roi de Moab, il devint éleveur de moutons, et il payait au roi d’Israël cent mille agneaux et cent mille moutons mâles non tondus »
    Le livre “Het verhaal van de bijbel” (L’histoire de la Bible) pages 32-34 (publié par la Société Biblique Belge, 1985, première édition) déclare : "En II Rois chapitre 3, il est mentionné qu’une coalition d’armées d’Israël, Juda et Édom a pénétré le pays de Moab, quand Mesha se levait. Selon ce récit, Moab a été détruit et Mesha a été enfermé dans une forteresse. En sacrifiant son fils, il a évité une défaite totale.” Le récit biblique diffère fortement du rapport qu’en fait Mesha sur la stèle.


    Lien : 
    Kemosh, la Divinité des Moabites

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    Message  Arlitto Mar 26 Jan 2021 - 19:56

    .

    Kemowsh - [kem-oshe' ]
    (strong n°3645)

    Définition de "Kemowsh"
    Kemosch = "subjugueur, qui asservit"
    • La divinité nationale des Moabites et un dieu des Ammonites

      • Semblable à 'Baal-Peor', 'Baal-Zebub', 'Mars' et 'Saturne'
      • Le culte de ce dieu fut introduit à Jérusalem par Salomon et aboli par le roi Josias de Juda


    Origine du mot "Kemowsh"
    (Jérémie 48:7) Vient d'une racine du sens de subjuguer

    Type de mot
    Nom propre de divinité 

    2 Rois 23 : 13
    Le roi souilla les hauts lieux qui étaient en face de Jérusalem, sur la droite de la montagne de perdition, et que Salomon, roi d'Israël, avait bâtis à Astarté, l'abomination des Sidoniens, à Kemosch (Kemowsh), l'abomination de Moab, et à Milcom, l'abomination des fils d'Ammon.

    https://www.enseignemoi.com/bible/strong-biblique-hebreu-kemowsh-ou-kemiysh-3645.html

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