Les témoignages des apostats Protestants et Évangéliques
Paul Ohlott / La parole est aux «déçus des églises évangéliques» !
Paul Ohlott / La parole est aux «déçus des églises évangéliques» !
Cachez ces «déçus des églises évangéliques» que l’on ne saurait voir…
La récente chronique du pasteur Samuel Foucart sur la «désertification des églises» a libéré la parole d’un certain nombre de chrétiens déçus par les églises évangéliques. Et si on en parlait enfin sans tabou ?
Le succès et la croissance à l’échelle mondiale du mouvement évangélique ne doivent pas occulter un phénomène qui connaît une ampleur importante, celui des «déçus des églises». Non, ces «déçus» ne sont pas tous des aigris qui vomissent leur amertume… mais ils sont, pour la plupart, des amoureux du Seigneur qui n’acceptent plus certaines dérives au sein des églises locales. D’ailleurs, malgré leur déception, certains d’entre-eux restent tout de même fidèles à leur assemblée et certains officient comme diacre ou ancien.
Ce phénomène des «déçus» ne date pas d’hier. Il y a 13 ans déjà, le pasteur et conférencier Dany Hameau, avait écrit un livre intitulé «Lettres ouvertes à des chrétiens blessés (et à leurs pasteurs)», aux éditions Farel. Dans cet ouvrage assez unique en son genre, il raconte six histoires fictives, mais inspirées de faits réels et tente d’y apporter une solution biblique : «Audrey étouffe dans son assemblée et se demande si le problème vient d’elle ou de l’église» ; «Jacques lutte pour ne pas perdre sa foi suite à la division qui a déchiré son assemblée» ; «Martine est amie d’une jeune femme dont la vie semble contrôlée par le responsable de l’église dont elle est membre» ; «François est banni de son église pour avoir contesté certaines prophéties extravagantes de son pasteur» ; «Delphine ne comprend pas que le conseil d’anciens ose porter un jugement sur les choix de vie d’une amie de son assemblée» et enfin : «Isabelle est anéantie par l’adultère de son pasteur».
Dany Hameau a compris l’importance d’affronter courageusement toutes ces réalités qui blessent tant de chrétiens et qui affaiblissent l’Eglise. Il ne s’agit pas d’un épiphénomène, mais d’un véritable sujet d’actualité. «Ce que les chrétiens blessés ont en commun, c’est le sentiment d’avoir subi un coup dur, trop difficile à encaisser. Toute personne soucieuse d’accompagnement pastoral ne peut éluder la question des chrétiens blessés. Mon ministère personnel d’ancien pasteur et de conférencier itinérant me donne à penser que la question des chrétiens blessés est un sujet d’actualité», explique-t-il dans le préambule de son livre.
Le livre de Linda Caille, «Soldats de Jésus. Les évangéliques à la conquête de la France[/url]», paru cette année aux éditions Fayard, en est une parfaite confirmation. Cette journaliste a d’ailleurs consacré tout un chapitre à ces nombreux «déçus».
Afin de comprendre les raisons multiples de ces déceptions, elle a pris le temps d’écouter les récits de plusieurs d’entre eux. Tout d’abord, Philippe, 55 ans, explique avoir tout laissé tomber dans son église locale «après vingt-cinq ans de bons et loyaux services chez les évangéliques», tout en précisant cependant, qu’il ne regrette pas d’avoir servir le Seigneur parmi eux. Cela peut surprendre, mais comme le souligne Linda Caille, «mêmes les évangéliques les plus écoeurés par les pratiques de leurs coreligionnaires, gardent la foi en Jésus». Avec son épouse Régine, Philippe, décident de quitter l’église évangélique après une «overdose». Celle-ci s’explique premièrement par l’étroitesse d’esprit des membres de leur ancienne communauté au sujet de l’évangélisation. Philippe raconte : «Pour certains évangéliques, tu dois parler de Jésus, distribuer des évangiles, sinon tu perds ton temps. Faire trop de social, c’est perdre ton âme !». Régine surenchérit : «Rien n’est discutable. Ils pensent connaître la vérité avec un grand V. Si tu ne crois pas comme eux, tu es une hérétique. Pour certains, la vraie foi serait apparue au 19ème ou au 20ème siècle. Ils font fi des dix-huit premiers siècles de la chrétienté. Faut pas pousser !». Et ce n’est pas tout ! Régine poursuit : «Un croyant doit être irréprochable. Surtout ne jamais partager ses faiblesses. ‘’Dieu est bon’’ : cette expression est inlassablement rabâche, alors que parfois dans un couple, il y a des hauts et des bas… Une absence prolongée ? C’est le signe d’une perte de foi». Ils fréquentent actuellement une église protestante traditionnelle. Philippe et Régine ont été épuisés par le manichéisme et l’étroitesse d’esprit de certains évangéliques [NDLR : ce qui n’est pas sans rappeler les «Lucky-Luke du Seigneur» et les «Terminator du Seigneur»].
Autre histoire rapportée par Linda Caille, celle d’Isabelle, une artiste lyrique de 52 ans. «Tout ce qui au début la séduisait chez les évangéliques, a fini par l’étouffer, puis par la faire fuir», explique la journaliste. Isabelle raconte : «Chanter pour eux, ce n’est pas un métier ‘’selon Dieu’’, c’était ‘’se glorifier soi-même’’. Je sortais du conservatoire, j’aimais l’opéra et Mozart. Ils faisaient la grimace en me disant que, maintenant que j’étais chrétienne, je devais changer de métier. Pour eux, un chanteur était forcément une vedette maudite : Claude François ou Dalida».
Ces deux témoignages, comme divers autres rapportés par Linda Caille, rejoignent tout naturellement les propos des internautes d’Actu-Chrétienne.Net… qui ont épanché leur cœur sous la chronique de Samuel Foucart. Afin que la parole de ces «déçus» puissent enfin être entendue clairement, nous avons sélectionné des extraits de vos différents commentaires et nous les avons classés par thème.
Voici l’essentiel de vos nombreux commentaires :
1/ D’une église «famille» à un «système» froid générateur de «programmes»
«Ce que les gens recherchent, c’est aussi une famille, des relations vraies et profondes. Une communauté. Ce que devrait être l’église en fait. Peut-être devrions-nous revoir notre mode de fonctionnement centré sur l’organisation de programmes ou de réunions formelles et revenir à la base : une communauté relationnelle» (Nouvelle Saison).
«Dès lors qu’il y a une relation rémunérée, il faut se dire qu’il n’y a plus de famille, c’est le monde de l’entreprise, des organisations, des programmes, des rôles à jouer, du « faire » pour ne pas dire de l’activisme à démontrer, au lieu de la joie confiante de qui on est dans la famille de Dieu» (Yves)
«Ce qu’on appelle Eglise est devenu un véritable système liturgique et social -sans parler de l’aspect financier- et trop souvent entaché de manipulation par les pasteurs tout-puissants» (Franck).
«J’ai tenté de rejoindre une assemblée, mais comme je ne venais pas assez régulièrement j’ai été mise de côté. Pas assez assidue pour faire partie de la vraie famille en gros. (…) Je ne suis pas du style à m’asseoir et attendre, à consommer sans partager. Je vais vers les autres… mais quand on te dit que tu n’es pas assez ancré et assidu pour avoir une place réelle…» (Lili)
«Je me rappelle en Algérie, on faisait des kilomètres pour aller à l’Eglise (réunions de maison) on était si heureux de se retrouver pour louer le Seigneur, prier et partager nos expériences (témoignages) on partageait aussi le repas, ramenait de nouvelles personnes. On passait de bon moments ensemble. En France c’est différent…» (Farouja)
«Il ne nous faut pas plus de programmes, d’évènements, de concerts, d’intervenants visiteurs extérieurs (un peu ça va…). Cela nous donne l’illusion que dans l’église locale ils se passent des choses …….Mais dans le long terme, c’est une illusion qui se traduit bien par le solde des entrants et des sortants ! Oui, ce sont des papas et des mamans qu’il faut libérer dans cette fonction d’accueil, de prise en charge, d’accompagnement, de tutorat aimant sans autoritarisme. Les membres de nos églises locales crient en silence : je veux un papa, une maman, je n’en trouve pas !» (Pierre)
«A mon sens, nous vivons une routinière réunionnite. Dans la plupart des assemblées, c’est réunion sur réunion qui s’enchaînent, mais on ne se connaît pas. J’ai fait ma petite enquête à ce sujet et à part dans les très petites assemblées (15 membres maxi), dès 100 personnes, les gens ne se connaissent même pas. Je crois que parfois, on devrait supprimer une réunion et quand il fait beau organiser une sortie détente pour mieux se connaître et de même, scinder au cours de l’année avec des centres d’intérêt divers (rando, VTT….réunions de séniors…) de façon à lier les croyants entre eux pour une amitié fraternelle qui dépasse les mots» (Kipri)
«J’ai visité quelques églises et on ne peut que constater ces faits… On a l’impression que les membres de l’assemblée viennent pour venir… Bien que moi même dans une église qui tient depuis plusieurs années, avec ses défauts et ses qualités, je me dis qu’il faut une transformation complète de l’église locale et une remise en question COMPLETE…» (Jess)
«Dieu est-il présent dans nos églises actuelles si bien programmées… Ou bien attend-il dehors qu’on l’invite et que son Esprit touche des âmes et nous guide… Prêchons-nous Jésus et enseignons-nous Jésus (Actes 5) comme l’Eglise il y a 2000 ans ? Faisons-nous des disciples comme il nous l’a ordonné. Revenons à la source, et Jésus bâtira Son Eglise… L’église était un organisme vivant il y a 2000 ans, aujourd’hui elle est devenue une organisation voire même un business…» (Denis)
2/ La légèreté dans l’enseignement et le mépris de l’édification
«Nous avons tous à nous remettre en question. Mon église se vide faute d’enseignements profonds. J’avoue que je me fais moi-même violence pour m’y rendre chaque dimanche alors qu’autrefois c’était une fête… Je n’y suis plus édifié, mais je tiens à y rester car c’est là ma place. C’est dur. En complément je vais chercher ce qui me manque sur Internet» (Ebles)
«Je me souviens de ces vieux pasteurs pentecôtistes qui disaient qu’il ne devait pas y avoir de notes sur les Bibles, qui trouvaient à redire lorsqu’on s’instruisait trop profondément à leur goût. Je me souviens d’un vieux pasteur qui disait, alors qu’un curé lui offrait de nombreux ouvrages écrits par les pères de l’Eglise: Qu’avons-nous à faire de ces livres ?» (Esaïe)
«J’ai le souvenir très net de certains pasteurs de cette école, ignares et fiers de leur indigence ; sans doute n’avaient-ils pas bien saisi que l’Apôtre Paul était un rabbin de grande compétence, érudit non seulement dans les Écritures, mais même dans les œuvres profanes : autrement, on ne comprendrait pas qu’il puisse citer Epiménide en Ti. 1.12» (Fildeferiste)
3/ Le manque de suivi spirituel
«Dans l’ADD où j’allais, il y avait régulièrement des baptêmes, environ tous les 3 mois, avec environ 5 à 10 nouveaux baptisés. Eh bien, le nombre de fidèles dans cette Assemblée ne semblait pas changer au cours des années, toujours le même ou à peu près ? Mais où étaient passés les nouveaux convertis… ? Personnellement je suis né de nouveau dans une autre Eglise Evangélique et là, chaque nouveau venu né de nouveau bénéficiait de l’aide personnel d’un ancien Chrétien. Il y en avait beaucoup, pas seulement 4 ou 5 comme dans les ADD [Assemblée de Dieu] ou autres, mais quiconque semblait être un bon chrétien depuis un certain temps pouvait s’occuper d’un nouveau, un bébé chrétien comme on l’appelait. Et je pense que cela est une solution à la désertion ou retour au monde de nombreux nouveaux Chrétiens, ils sont seul toute la semaine, ils viennent à l’Eglise, ils sont touchés, mais souvent repartent seuls sans que personne ne leur parle car chacun des membres de l’Assemblée est occupé à parler à ses amis, et on oublie les nouveaux souvent, et ainsi de suite longtemps, et beaucoup abandonnent» (MemoriesToday)
«C’est le manque de suivi qui fait partir beaucoup de gens. Dans mon ancienne église, le groupe de jeunes a presque entièrement quitté l’église quand nous avons atteint une vingtaine d’années. Nous étions pourtant plusieurs à être actifs dans la foi et dans l’église. Mais pendant plusieurs années, malgré les appels du pasteur lors du culte, aucun adulte n’a voulu s’occuper du groupe de jeunes, nous laissant « livrés à nous-mêmes ». Une fois, on avait invité le groupe de jeunes adultes à partager un repas avec nous. Seulement 2 personnes sur une trentaine sont venues… un échec cuisant qui en disait long sur le peu d’implication de l’église envers les ados. Je crois qu’on aurait tous aimé à l’époque avoir chacun un référent plus mûr dans la foi. Ca nous aurait beaucoup soutenus. Et ne serait-ce qu’être invité à manger un dimanche midi de temps en temps chez une famille de l’église, pour ne pas rester seuls dans nos chambres d’étudiants, aurait été très encourageant pour nous. Bref, on se nomme pompeusement frères et soeurs, mais ce n’est souvent qu’un nom» (Aurore)
4/ Pouvoir pastoral & Soumission manipulatoire
«Supportez dans la crainte du Seigneur ! Malheureusement ce verset est devenu bien trop souvent un marteau pour faire taire les chrétiens et les soumettre à notre autorité. Je suis moi-même ancien de notre église depuis pas mal d’années, et je ne me sens nullement sur la défensive en lisant cet article, bien au contraire. C’est trop facile de balancer des versets (et je peux en sortir à la pelle des versets de ce genre) aux gens, car comme le disait si bien un de mes vieux formateurs qui est maintenant dans la gloire: « Pendant que les chrétiens supportent, les mauvais serviteurs s’engraissent! ». Et ce n’est pas remettre en cause une autorité quelconque que de regarder en face ce qui doit être éliminé. Bien sûr, un jour nous devrons tous rendre des comptes devant le tribunal de Christ, mais rien ne m’interdit ici-bas de secouer le joug de soi-disant conducteur qui aurait perdu de vue le vrais sens de « servir »! Le seul joug que le chrétien doit garder, c’est celui de Jésus, il a l’autorité sans être autoritaire» (Eider)
«Le modèle pastoral unique, glissant souvent dans l’abus de pouvoir et la manipulation, est à revoir, à reconstruire selon le modèle du Nouveau Testament : malheureusement ce ne sont pas les conventions pastorales qui pourront faire avancer cette question» (Pierre)
«Je crois très sincèrement que l’église (évangélico-pentecôtiste , dont je fais partie) doit remettre en cause son fonctionnement ministériel (marre de ces pasteurs-patrons! Ou ce pseudo conseil d’anciens soumis à la directive du patron) et sa mission intrinsèque : Faire des disciples de Jésus et non des moutons de panurge qui pensent que seul le règlement intérieur de leur église ou de leur dénomination peut sauver! Alors oui aux structurations qui permettent un développement de chaque personne rattachée à une église et qui seront le garde-fou de toutes dérives sectaires ! Et qui permettront à chacun de se retrouver selon sa sensibilité, sa disponibilité, son avancement inclus dans le corps de Christ. Mais non aux structures qui tentent d’uniformiser, de formater chaque croyant dans le moule du parfait sanctifié» (Stef)
«Arrêter de penser que les chrétiens dans les églises doivent être soumis à la pensée du conducteur et de son staff…..Sans opinion personnelle. Arrêter de penser que la culpabilisation assaini ces pécheurs invétérés. Certains Chrétiens lisent la Bible aiment le Seigneur et pourtant l’église les regarde « de haut » ….Faut chercher l’erreur, surtout lorsque leurs demande ont pour réponse, sous un air de fausse modestie une théorie qui les rend coupables…» (Eleusis)
5/ Pasteurs fonctionnaires et sans onction
«La vérité dans toute cette affaire de désertification des Eglise en France, est que beaucoup trop de pasteur ne sont plus du tout à l’écoute du Saint Esprit et n’ont aucune onction» (Vindigni)
6/ Le conflit tradition/modernisme & les nuisances sonores
«Il faut vivre avec son temps, bien sûr sans s’y conformer, mais pas au siècle passé non plus. Je ne suis pas pour les décibels pour un culte mais les chants grégoriens évangéliques, faut supporter le voyage aussi» (Etincelle).
«Le nombre vertigineux d’églises pentecôtistes, ces dernières années, à grand renfort de musique « rock » et autres « pitreries » (j’assume mes propos), avec le plus souvent à leur « tête », des pasteurs auto-proclamés, parasitant le vrai message de Notre Seigneur et profanant la Sola Scriptura, Laquelle se devant pourtant de n’être que la seule autorité en matière de foi évangélique ! Ces lieux (qui prônent aussi souvent « l’évangile de la prospérité ») attirent par leur extravagance qui ne les coupe en rien du monde, qui « brillent » beaucoup mais enferment ses membres dans l’obscurité : la nature de Notre Sauveur (..Je suis la lumière du monde..) s’en trouve entièrement dénaturée !» (Paris)
«Il y a bien entendu différentes raisons qui maintiennent des frères et sœurs, qui pourtant lisent leur Bible et prient chez eux, en dehors des Assemblées locales. En voici une : le nombre de décibels qui sort des haut-parleurs ! Un certain nombre de personnes âgées préfèrent rester chez eux car le volume sonore les fait souffrir à cause des acouphènes. Une autre raison ? On a abandonné les chants anciens pour ne plus chanter que des chants nouveaux trop souvent d’une grande pauvreté… La sagesse aurait voulu que nous sachions garder quelques-unes des richesses du passé». (Sergio)
«Je trouve qu’on en fait beaucoup pour les jeunes mais, combien d’activités existent pour les « adultes » ou même les personnes du 3ème âge, alors que celles-ci, comme on le sait, se sentent de plus en plus isolées, pour ne pas dire rejetées? D’autre part, en ce qui concerne la « musique » (je n’appelle pas cela de la « louange »…) j’ai parfois l’impression de m’être trompé d’endroit: au lieu d’être entré dans une église, j’ai dû franchir par erreur (horreur) la porte d’une disco avec un orchestre de mauvaise qualité…» (Luc)
«En ce qui me concerne, je suis membre des A.D.D depuis 1967, à ce jour je préfère la fréquentation des Eglises Traditionnelles appelées du nom de : Eglise Evangélique Protestante, pourquoi cette désertion de ma part : à cause du bruit parfois assourdissant provoquée par des amplis coûteux, à cause également de certains pasteurs qui hurlent dans les micros» (Parolier)
7/ Le rejet des handicapés
«Dieu nous a fait sortir de notre ADD ,j’ai un fils handicapé qu’un ancien refusait de prendre à l’école du dimanche alors qu’il comprend tout ,j’ai invité des personnes pour les accueillir et elles refusaient de venir à la maison à cause de mon fils ou on m’invitait mais pas mon fils et j’en passe ,j’aurai dû être à la louange mais personne pour surveiller mon fils qui ne demandais qu’une présence adulte à ses côtés juste en surveillance, en gros c’était prie chez toi, et à un moment donné en criant â Dieu il nous en a sorti» (Anne)
En contrepartie, parmi les nombreux commentaires, certains ont souhaité aussi mettre en garde contre une mode très actuelle, celle des «rebelles spirituels» :
«Pourquoi doit-on chercher à regagner les croyants alors qu’ils n’ont pas trop envie eux-mêmes de vivre leur foi dans une « église »? J’en connais pas mal qui font du chantage dans les églises en disant aux responsables si vous ne fonctionnez pas comme je veux, je vais partir d’ici. Quelques années plus tard, après avoir fait toutes les églises du coin, ils reviennent. Souvent leur refrain c’est de dire que le pasteur est un gourou, et que l’église n’est pas biblique et c’est l’église dans leur tête qui est biblique» (Georges)
«Je vais oser, mais j’en ai entendu des sans église, j’en ai même vu partir de l’église, en fait une majorité était pétri de conviction « l’église est apostate, tout le monde à tort à part moi, l’esprit ne souffle pas ici » et ensuite ça partait en médisance, rébellion, bref de vrais casse-pieds. Il faut juste avoir un regard lucide et justement l’église sait accepter le casse-pieds que je suis. Je suis venu dans mon église actuelle il y a peu d’année, imparfaite je me suis engagé, j’ai suis désormais au conseil et je prêche. Aujourd’hui je peux dire quand je ne suis pas d’accord, parce que j’ai commencé comme tout le monde humblement à accepter l’autorité, ce que je fais aujourd’hui encore. L’église doit se remettre en cause, tout à fait mais qu’aussi les sans églises le fassent car rare ceux qui humblement reconnaissent leurs torts. Et je ne parle pas de la minorité de dérives sectaires, mais de la majorité qui est juste insoumise et qui vient dans les églises pour consommer» (Jpeg)
Si vous vivez l’une de ces situations… transmettez cet article aux responsables de votre église et manifestez le désir d’entamer un vrai dialogue. Il temps de briser ce tabou et de réformer nos voies, d’un côté comme de l’autre. L’Eglise évangélique est-elle prête à se remettre en question en vue de s’améliorer ?
Paul OHLOTT