Forum des Religions - Les Origines

La Tour de Babel :: l'origine de l'empire mondial des religions

    Les Croyances et la Religion

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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:34

    Les Croyances et la Religion


    Religion, religions

    Toutes les croyances du monde

    Depuis qu'ils sont en mesure de réfléchir, les êtres humains s'interrogent sur l'origine du monde, leur place dans la création et le sens de leur existence, en cherchant chacun à leur manière une réponse à la question de fond posée par Leibniz : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ».


    Pour la plupart, hier comme aujourd'hui, il apparaît inconcevable de vivre dans l'ignorance de leurs origines ou/et en n'ayant d'autre but que de satisfaire au jour le jour les besoins physiologiques. Beaucoup ressentent aussi le besoin de se concilier le sort et de se rassurer sur leur avenir...


    Les religions, ensembles de croyances, de mythes et de pratiques (célébrations, rituels alimentaires, inhumation...), sont le fruit de ces exigences. Elles sont aussi un facteur de cohésion sociale. Le mot même de religion, qui vient du latin relegere, aurait même origine que le mot relier selon certains linguistes... La religion est à l'origine ce qui relie et rapproche les hommes entre eux.
    Curieusement, dans la Rome antique, le magistrat qui avait en charge l'organisation des cultes était aussi celui qui, dans les premiers temps de la cité, s'occupait de la gestion des ponts. On l'appelait pour cela pontife (le titre demeure attaché au pape, chef suprême de l'Église catholique). Toutes les grandes religions actuelles sont nées, notons-le, dans le sous-continent indien ou le Moyen-Orient.
    Panthéisme, polythéisme


    Les premiers hommes ont conçu le monde comme un ensemble divin. Cette croyance s'exprime par le terme : panthéisme (du grec pan, tout). Dans le panthéisme, le dieu créateur est le monde lui-même et toutes les composantes du monde possèdent une parcelle de divinité. Dans leurs moments de frayeur ou de crainte, les hommes invoquent la protection de l'une ou l'autre d'entre elles (divinité de la foudre, des moissons, de la chasse, de la pluie...). Souvent, ils se tournent vers les sorciers ou chamans pour apaiser les éléments ou deviner l'avenir... Les religions qui prêtent une âme divine à tous les éléments de l'univers : rochers, rivières... peuvent être dites aussi animistes (du latin anima, souffle vital). Le shintoisme, religion officielle du Japon, est la plus connue des religions animistes.


    Les premières cités, il y a environ 10.000 ans, avaient chacune un dieu ou une déesse attitré. Ces cités se sont rapprochées pour constituer des États importants, comme en Égypte, ou pour commercer entre elles, comme en Grèce, en Arabie... Leurs habitants ont alors pris l'habitude de prier indifféremment les dieux de l'une ou l'autre cité. C'est ainsi que s'est développé le polythéisme, religion qui admet l'existence de plusieurs dieux ou divinités (le mot polythéisme a été forgé avec les mots grecs polus, nombreux, et theo, dieu). L'hindouisme est la principale religion polythéiste d'aujourd'hui (et la troisième religion par le nombre de ses fidèles, près d'un milliard). L'hindouisme compte des dissidences comme le jaïnisme, minoritaire mais influent.


    Le polythéisme et le panthéisme se sont épanouis dans les communautés en contact avec une nature exubérante ; dans les pays de la mousson, dans les forêts, le long des rivages tempétueux de la Méditerranée.



    Monothéisme
    Les horizons plus sereins et semi-arides du Moyen-Orient, des plateaux iraniens et de l'Égypte ont vu la naissance de religions fondées sur un Dieu unique et tout-puissant, existant de toute éternité.


    À la grande différence des divinités panthéistes, ce Dieu est extérieur au monde, transcendant. Ce Dieu est au cœur des religions dites monothéistes. Les religions de l'Égypte pharaonique constituent une transition entre le panthéisme des origines et le monothéisme. Isis et Osiris, dieux principaux des Égyptiens, sont partie prenante d'une divinité supérieure représentée par le Soleil, Rê ou Aton.


    Vers 1200 avant JC, une communauté originaire de Chaldée et établie dans la vallée du Nil a émigré vers la Palestine sous la conduite d'un chef mythique nommé Moïse. Celui-ci a renouvelé la foi religieuse de sa communauté, les Hébreux. Il a imposé un monothéisme strict, le premier sans doute (d'après les mots grecs mono, unique, et theo, dieu).


    Sur les plateaux iraniens est né aussi vers 600 avant JC une confession monothéiste originale et puissante, le mazdéisme ou zoroastrisme, qui professe l'immortalité de l'âme et est organisée autour d'un clergé de mages chargés d'interpréter les révélations divines. Après avoir séduit la Perse ancienne, cette religion ne rassemble plus qu'un très petit nombre de fidèles.
    En Judée, à l'époque de l'occupation romaine, un prédicateur du nom de Jésus attire les foules... Ses disciples présentent comme Dieu, Fils de Dieu. Sous l'influence de Paul de Tarse, le christianisme rompt avec le judaïsme et devient une religion à vocation universelle, proclamant pour la première fois l'unité de tous les hommes en Dieu, sans distinction de sexe, de statut ou de race.
    Six cents ans plus tard, dans le désert d'Arabie, un prophète, Mahomet, se proclame envoyé de Dieu et fonde la troisième des grandes religions monothéistes, l'islam. Comme le christianisme, avec lequel elle entre en concurrence, c'est une religion à vocation universelle. Il s'ensuit dans le monde euro-méditerranéen une scission du monde occidental entre société islamique et société chrétienne. Christianisme et islam sécrètent régulièrement des dissidences. Ainsi sont apparus à l'époque contemporaine l'Église des Mormons et le bahaisme.


    Le monde chinois, qui représente selon les époques le cinquième ou le quart de l'humanité, adhère en partie, depuis deux millénaires, à la doctrine de Bouddha, un prédicateur indien du VIe siècle avant JC. Le bouddhisme ignore le concept de Dieu. Il ne se soucie pas de l'existence éventuelle d'un Dieu et l'on pourrait le dire... agnostique (un mot forgé avec le suffixe privatif grec a- et le mot gnosis qui désigne la connaissance).


    Cette religion est à proprement parler un «athéisme», fondé sur une cosmogonie subtile et de grandes exigences morales. Rien à voir toutefois avec l'athéisme laïc qui s'est en bonne partie substitué à la foi chrétienne en Europe et se traduit par l'indifférence à l'égard des interrogations métaphysiques sur le sens de la vie et la création du monde.


    À l'encontre des lieux communs qui ont cours en Europe, notons que la religion n'a pas de responsabilité directe dans la plupart des grandes tragédies qui ensanglantent périodiquement la planète. Ainsi est-elle totalement absente des grands drames du XXe siècle (plus de 100 millions de victimes) : guerres mondiales, répressions nazies et communistes, génocides (les Juifs, comme les Arméniens et les Tutsis, n'ont pas été exterminés en raison de leur religion mais de leur prétendue «race»).
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:35

    Toutes les religions ne se valent-elles pas?


    Le spectacle des Hindous qui prient sur les bords du Gange à Bénarès ou des Musulmans du Maghreb qui arrêtent tout travail et se prosternent en pleine rue à l'appel du muezzin pose toujours à l'homme de culture occidentale une question fondamentale. Le Christianisme est-il vraiment une voie privilégiée pour aller à Dieu ? Les autres religions ne sont-elles pas également bonnes ? Le choix d'une religion n'est-il pas question de tempérament, de civilisation et donc simplement de naissance ? Pour essayer de répondre à ces questions, nous examinerons successivement :

    I - L'attitude de l'homme en quête d'une religion.
    Il - Le tableau des divers types de religions entre lesquelles le choix est possible.
    III - Quelques suggestions pratiques pour guider la recherche.
     

    A LA RECHERCHE D'UNE RELIGION
    On peut se poser la question de la pluralité des religions simplement par curiosité ; mais une telle attitude d'esprit ne permet qu'un regard superficiel sur le fait religieux. Il n'en est pas de même quand l'homme, qui s'interroge à ce propos, est déjà à la recherche de Dieu. En effet, il a alors découvert que l'Absolu était une personne parfaitement libre et souveraine. Il désire Le rencontrer mais il sait que Dieu ne peut être rejoint en dehors d'un rendez-vous concret qu'Il a Lui-même révélé à l'homme. Celui-ci doit donc interroger ceux qui se disent envoyés par Dieu pour savoir si leur mission est effectivement vraie. Cependant, face à la multiplicité de témoignages qui s'offrent à lui, il est dérouté.
    a) Des éléments communs dans des perspectives contradictoires
    Une première solution semble toute simple. Dans toutes les religions, on trouve des rites semblables (repas, purification), des prières de même type (adoration, demande, action de grâces), des images apparentées (création, catastrophe initiale, fin du monde, royauté divine), des institutions comparables (sacerdoce, enseignement, consécration à Dieu). Mais en même temps on observe des options religieuses contradictoires. N'est-ce pas le signe du mal qui ronge le cœur des hommes ? Ne faudrait-il pas réduire toutes les religions à leur commun dénominateur pour y découvrir la trace de Dieu ? Mais, faire cela serait appauvrir effroyablement le message de chacune d'elles. Cela équivaudrait à établir le portrait robot d'un homme qui ressemblerait à une centaine d'individus pris au hasard.

    b) La personnalité de chaque religion

    Au contraire, il faut se rappeler que dans une religion c'est l'homme qui cherche a exprimer son contact avec Dieu grâce à des manières de faire humaines. Celles-ci sont comme une langue dont le vocabulaire n'est pas infini. Il est tout normal que, pour exprimer une purification, on se serve spontanément du symbole du bain, que l'autorisé prenne les traits d'un roi et que la création apparaisse comme une fabrication du monde par un Dieu artisan. Ce qui compte alors ce ne sont pas les images utilisées, mais leur sens synthétique, la relation à Dieu qu'elles incarnent. Chaque religion a sa personnalité, son originalité. C'est dans ses profondeurs qu'il faut chercher l'écho de Dieu. Seulement, si Dieu est unique, il n'apparaît pas possible qu'Il se révèle aux hommes de façon contradictoire. Dans la mesure où elles s'opposent, les religions ne peuvent donc être toutes révélées de façon équivalente. Comment alors concilier cela avec le fait qu'un Dieu unique est le Dieu de tous les hommes ? N'est-il pas scandaleux qu'Il se révèle à quelques privilégiés? Mais derrière la question se cache un présupposé. Chaque homme souhaite, plus ou moins consciemment, que la révélation divine se présente à lui sans intermédiaire, à la manière d'un Q  Chemin de Damas f qui l'obligerait à croire. Mais, forcer Dieu à intervenir dans le monde de cette façon uniforme, c'est limiter sa liberté et sa puissance. Il apparaît au contraire beaucoup plus conforme à la Sagesse divine que Dieu respecte les libertés qu'il a créées en les chargeant de transmettre une révélation confiée à quelques-uns. Aussi, à l'action proprement divine, il faut ajouter les contre-courants créés par la paresse, l'égoïsme, l'ignorance, la faiblesse et le péché des hommes qui en sont les échos. Il y a là de quoi expliquer la multiplicité des religions.

    c) Découvrir un ordre de valeurs

    En poussant à la limite les explications précédentes, on sera tenté d'affirmer que toutes les religions se valent, qu'elles sont comme des voies, toutes imparfaites, qui convergent à l'unique sommet de la montagne. C'est évidemment une hypothèse qu'il est possible d'émettre mais, à nouveau, elle réduit l'acte de révélation à une action unique de la liberté divine, répercutée de diverses façons, toutes équivalentes. Or, on peut également supposer que Dieu, avec une pédagogie consommée ne se révèle pas tout entier du premier coup mais agit avec mesure, préparant peu à peu l'humanité à la Révélation définitive. Seule une telle hypothèse rend parfaitement compte du fait religieux judéo-chrétien. Elle suppose que les religions n'ont pas la même valeur. Chacune présente une attitude face à l'Absolu divin plus ou moins parfaite ; et, en même temps, annonce et promet un dépassement de sa figure historique limitée.
    Appartenir à une religion donnée, y adhérer de toutes ses forces, c'est donc être animé d'un mouvement divin qui pousse à la recherche. Supposons un Hindou qui vient en pèlerinage à Bénarès. Il fait ainsi un acte authentique d'adhésion à Dieu mais, pour être véritablement religieux, il faut qu'il découvre que ce n'est pas un geste magique ou superstitieux qui lui achèterait le salut. Il faut qu'il attende une grâce divine qui dépasse ce qu'il en expérimente dans les rites qu'il effectue. Dans certaines circonstances, l'individu ira jusqu'à percevoir des raisons suffisantes pour quitter la religion dans laquelle il est né et pour en adopter une autre qu'il découvrira meilleure. Dans d'autres cas, de telles raisons ne peuvent être découvertes que par un observateur d'une religion plus haute. C'est ainsi que les Juifs et les Musulmans comprennent mieux les insuffisances du fétichisme que les païens vivant dans la terreur de leur sorcier.
    Dans les pages qui suivent c'est un chrétien qui examine les diverses attitudes religieuses pour essayer de trouver la vérité qui est en chacune d'elles ainsi que l'élan de recherche de Dieu qui les anime et dont il trouve le courant principal dans l'Histoire Sainte judéo-chrétienne.

    LES TYPES RELIGIEUX FONDAMENTAUX
    L'étude des diverses religions permet de classer en deux types fondamentaux les attitudes de l'homme face à l'Absolu.
    Dans les religions naturelles, l'homme découvre Dieu comme créateur à partir de ses traces dans l'univers. Il répond à cette connaissance par une réaction spontanée. Mais, à cette occasion, il prend conscience de ses diverses aspirations insatisfaites et se pose le problème du mal et de la souffrance. L'ébauche de solution qui y est apportée s'avère inadéquate et oblige à une nouvelle recherche.
    Les religions issues de l'Ancien Testament reconnaissent Dieu à partir de son intervention dans l'histoire où Il se choisit un peuple, le guide et le sauve. Le judaïsme et l'islam recueillent le sens de cette histoire, Q  La Parole de Dieu ", sous la forme d'un Livre. Le Christianisme croit que cette Parole divine est totalement réalisée dans l'Homme-Dieu : Jésus-Christ.
     
    A - LES RELIGIONS NATURELLES
    Les comportements de l'homme face à la divinité dans les religions naturelles se distinguent selon l'importance qu'elles accordent, comme source de la connaissance de Dieu, au message des forces de vie, à celui de la conscience humaine ou encore à la constitution sociale de l'humanité.
    1) Les religions primitives
    Dans les religions dites Primitives, Dieu est découvert comme l'auteur de la vie. Il est, par le fait même, maître de la mort. Pour se sauver du malheur, il faut communier à la puissance divine et pénétrer ses secrets.
    a) Chez les peuplades au stade de la cueillette, la divinité est sentie comme une Providence qui assure à l'homme sa pitance quotidienne grâce aux fruits qu'il trouve dans la forêt.
    b) Chez les peuples chasseurs, la divinité se rencontre dans le combat à mort avec des bêtes ou des hommes. Elle est la puissance invincible qui réclame soumission à ses serviteurs, mais se communique à eux.
    c) Chez les peuplades à civilisation agraire, Dieu est représenté par les forces de fécondité et d'ordre de l'univers qui assurent à l'homme la nourriture. la santé, la sécurité. La mort n'est qu'un hiver auquel succède le printemps de nouvelles naissances. L'homme est appelé à collaborer spontanément à ce cycle de morts et de renaissances qu'il observe dans ses champs et dans son bétail. Par le sacrifice, il réalise un merveilleux échange en offrant à la divinité les prémices de ses possessions et en recevant en retour toute sorte de bénédictions. Mais ce sacrifice prend toute sa valeur grâce à la prière qui l'accompagne. On peut donc en déduire qu'il y a au fond du cœur de l'homme une lumière qui lui permet d'être en contact avec le ciel. Rechercher cette lumière et la favoriser, c'est le but que se proposent les religions mystiques.

    2) Les religions mystiques

    Dans ces religions et l'exemple le plus connu en est donné par les religions de l'Inde, ou les philosophies religieuses de l'antiquité gréco-romaine, l'homme découvre l'Absolu dans le mystère qu'il perçoit au fond de son propre cœur. En effet, dès qu'il réfléchit sur sa propre vie, l'homme y discerne des profondeurs infinies et des possibilités de domination de tout l'univers. Mais, paradoxalement, alors même qu'il se sent capable de tout comprendre, il est faible, ballotté par les forces de la nature. Le mal et la souffrance viennent de là. Ils ont pour origine l'illusion (maya), le mensonge par lequel l'homme qui porte l'Absolu au-dedans de lui, s'attache aux choses particulières, extérieures et qui passent pour atteindre à la libération (moksha) qui est vie dans l'Absolu, il faut donc se détacher de tous désirs qui lient l'homme aux choses mortelles. Ce détachement ne saurait être purement négatif comme celui de l'ascète, du yogin. En effet, c'est en donnant positivement tout ce que l'on possède et jusqu'à sa propre vie, pour réellement ne rien s'approprier que l'on découvre un jour son véritable Soi qui est l'Absolu.
    Le Boudhisme a poussé jusqu'à la limite ce don de soi. La libération elle-même, découverte du mystère divin du Nirvana, doit être communiquée. Le mystique se transforme alors en prédicateur. La mission bouddhique sort de l'Inde pour rayonner dans le reste de l'Asie et jusqu'aux confins de l'Europe. L'Absolu apparaît maintenant comme se manifestant à travers l'influence. historique de ses fidèles. C'est ce qui nous amène à considérer un nouveau type de religions les religions d'Empire.

    3) Les religions d'Empire

    Lorsqu'une société politique adopte une attitude religieuse qu'elle perçoit comme universelle, elle trouve dans cette expérience un élan qui la pousse à propager dans le monde qui l'entoure l'adhésion au même idéal. La perception de l'Absolu et la perception des forces d'expansion de la société s'identifient en quelque sorte. C'est ce que l'on trouve dans les religions aussi bien égyptienne qu'assyro-babylonienne, romaine ou perse. De nos jours, quelque chose d'analogue s'observe quand l'Occident déchristianisé identifie son expansion coloniale à la croisade pour le Progrès et la Liberté. Tout ce qui s'oppose au rayonnement de l'Empire est considéré comme force du mal. Suivant le cas, on représente le combat terrestre comme parallèle à un combat céleste du principe du Bien contre le principe du Mal (cf. la religion perse antique), ou au contraire, on divinise rois, empereurs et cités. Le culte de la personnalité du Chef, la fidélité patriotique, l'espérance invincible dans la victoire constituent la véritable religion du peuple.
    Cependant, à plus ou moins brève échéance, l'Empire est détruit sous le coup des forces adverses extérieures ou intérieures. L'Absolu, perçu dans les forces politiques, doit alors être cherché ailleurs. Celui qui ne veut pas revenir en arrière vers l'âge d'or des religions de la nature ou s'évader du monde dans un contemplation philosophique est amené à chercher une histoire sainte dans laquelle il puisse s'intégrer et qui ne soit pas sujette aux fluorations des civilisations. Une telle figure historique unique à travers laquelle Dieu se révèle et entre en dialogue avec l'homme se présente dans les religions issues de l'Ancien Testament.

    B - L'ANCIEN TESTAMENT ET SES CONTINUATIONS
    Lorsqu'on aborde la lignée religieuse judéo-chrétienne, on est frappé par un double phénomène. D'une part, ces religions annoncent une intervention de Dieu dans l'histoire ; d'autre part, elles insistent sur l'acte libre de foi par lequel l'homme adhère à la Parole de Dieu. On le verra successivement dans l'Ancien Testament et dans ses interprétations symétriques par le Judaïsme et l'islam.

    a) L'Ancien Testament

    Vers l'an 2000 avant notre ère, en réponse à un appel de Dieu, un nomade, Abraham, quitte la Mésopotamie pour s'installer en Palestine. Un peuple se constitue à partir de ses descendants. Dieu se révèle alors comme partenaire de ce peuple dans un dialogue qui se continue tout au long de 2 000 ans d'histoire. Il se manifeste comme une personne agissante, aimante et en même temps découvre l'homme à lui-même dans ses aspirations infinies, mais aussi dans les ingratitudes, les haines, les égoïsmes de son cœur. Les voies de Dieu ne sont pas les voies de l'homme. Mais, malgré la distance insondable qu'il y a entre le Créateur et sa créature pécheresse, Dieu promet aux siens qu'un jour ils goûteront l'unité avec Lui, unité réalisée dans l'Amour. Cela se fera-t-il par une intervention directe de Dieu ou, au contraire, par l'envoi d'un homme capable de vivre dans l'intimité de Dieu et d'y entraîner ses frères ? L'Ancien Testament ne tranche pas la question.

    b) Le Judaïsme

          
    Parmi les héritiers de l'Ancien Testament, le Judaïsme est celui qui refuse tout complément à la révélation consignée dans la Loi, les Prophètes, les Ecrits des Sages et que les Chrétiens appellent l'Ancien Testament. Cependant, l'attitude religieuse juive n'est pas identique à celle du peuple hébreu d'antan. La religion juive est essentiellement une religion du Livre. C'est dans la méditation de celui-ci et celle de ses commentaires aussi bien que dans l'obéissance minutieuse à la Loi qu'on réalise l'union avec Dieu. La promesse d'unité entre l'homme et Dieu semble ainsi déboucher sur une attitude qui, malgré sa grandeur, choque par les limites de son particularisme racial et de son légalisme littéral. Est-ce l'unique participation possible à la Tradition religieuse de l'Ancien Testament ?
    c) L'islam
    L'islam refuse les limitations du Judaïsme. Il y a un au-delà de l'Ancien Testament qui tranche les questions restées en suspens. Mahomet est le dernier des prophètes. Avec lui, la révélation est close. Il n'y a plus qu'à attendre le jugement dernier où Dieu, transcendant et miséricordieux, accueillera au Paradis ceux qui auront professé qu'il est le seul Dieu et reconnu la mission de Mahomet. Cette attente n'est pas passive ; au contraire, il' faut mettre toutes ses forces (guerre comprise) au service de la communauté islamique.
    Tout homme doit sinon croire, du moins reconnaître l'autorité de Dieu à travers la puissance politique musulmane. Cependant, la révélation faite à Mahomet reste consignée dans un livre : le Coran. Celui-ci n'indique pas clairement l'organisme capable de le commenter de façon vivante. Quel est le sens de ce livre pour l'homme d'aujourd'hui ? C'est ce que l'islam ne sait pas définir de façon suffisamment précise. Il s'enferme ainsi irrémédiablement dans le passé. C'est ce qui fait sa difficulté. Comment alors peut-il être porteur d'une Parole divine toujours actuelle ?
     
    C - LE CHRISTIANISME
    Face aux impasses rencontrées par le Judaïsme et l'islam, le Christianisme apporte une réponse paradoxale. Le dialogue entre Dieu et l'homme, annoncé dans l'histoire du peuple hébreu, a été parfaitement achevé. La venue de Dieu sur terre et l'Elévation totale d'un homme dans l'intimité divine sont un seul et même événement.
    Le Verbe, Parole de Dieu, s'est fait chair et Il a habité parmi nous, se faisant cet homme : Jésus de Nazareth, Fils de Dieu.
    La révélation personnelle de Dieu aux hommes et la réponse parfaite de l'homme à Dieu s'unifient parfaitement dans l'obéissance du Christ jusqu'à la mort et sa manifestation glorieuse dans la résurrection. Dieu respecte jusqu'au bout, jusqu'à la mort de son Fils, la liberté pécheresse de l'homme qui se coupe de la vraie vie et met le Christ en croix mais, en même temps, Il est victorieux de tout mal.
    C'est désormais la foi, c'est-à-dire la relation personnelle de l'homme avec Jésus-Christ qui est le centre de la démarche religieuse. Celui qui s'unit au Christ actuellement vivant car ressuscité, n'a plus à craindre ni le jugement de Dieu sur le péché, ni la souffrance, ni la mort. Il est déjà en un certain sens ressuscité, plus que cela, il est lui-même divinisé, habité par l'Esprit Saint, rendu Fils adoptif de Dieu.
    Cela est encore caché car nous ne sommes pas pleinement morts avec le Christ, mais nous attendons son retour où apparaîtront clairement au monde entier les dimensions du Ressuscité. L'Eglise est le lieu vivant de rendez-vous où le croyant peut rencontrer le Seigneur. Les sacrements quelle propose sont le prolongement des gestes mêmes du Christ en même temps qu'ils communiquent à l'homme la grâce d'une réponse personnelle et communautaire.
    Le Christianisme intègre ainsi les richesses des religions naturelles, mystiques et sociales, tout en achevant le mouvement de révélation de l'Ancien Testament. Le Christianisme se présente de la sorte comme une religion parfaite, dernier pas de l'homme en attendant la manifestation pleine et totale de Dieu dans la vie éternelle promise au croyant.
    Une difficulté surgit cependant devant cette totalité de la Révélation : les Chrétiens ne sont pas d'accord entre eux :
    Les Protestants mettent l'accent sur la manière dont on peut rejoindre le Christ de façon personnelle. Ils insistent sur le fait que le contact s'établit lorsque la Parole de Dieu, transmise par l'Ecriture, est rendue vivante dans la communauté croyante grâce à la prédication. Les structures sacramentelles et institutionnelles de l'Eglise servent avant tout à aider celle-ci. Mais, peut-on être réellement uni au Christ dans l'Amour sans sa présence corporelle, sans une obéissance concrète à ses ordres ? Aussi, les Catholiques insistent-ils sur la nécessité d'une Eglise dont l'autorité soit indiscutable en ce qui concerne la foi et qui trouve dans le sacrement de l'Eucharistie le centre d'où la présence corporelle du Christ, mort et ressuscité, rayonne son action aujourd'hui.
    Les Orthodoxes sont d'accord avec ce point de vue. Ils posent le problème au niveau de l'organisation de l'autorité ecclésiale. Ils insistent sur le fait que l'unité de l'Eglise se fait dans la charité. Pour cela, il suffit, d'après eux, de chercher l'accord, l'harmonie du corps des évêques sans avoir à recourir aux mesures coercitives d'une autorité romaine... Mais, n'est-ce pas oublier le péché qui persiste et qui provoque des conflits, même à l'intérieur de l'Eglise ? N'est-ce pas négliger l'intention du Christ de fonder le collège des apôtres lui-même comme une institution hiérarchisée, ayant Pierre pour porte-parole? Pour éviter cette difficulté, les Catholiques soulignent la nécessité d'un Pape, successeur de Pierre. Celui-ci, comme serviteur spécial de l'Unité, a le pouvoir d'arbitrage ultime quand les Chrétiens risquent de se diviser sur des questions de foi et de comportement ecclésial. Ils manifestent ainsi que le Christ a fait à son Eglise un don total de ses privilèges. L'Eglise n'est pas une foule qui trouverait son unité en dehors d'elle, immédiatement dans la personne du Christ. Cette unité, leChrist la lui a donnée effectivement avec les moyens de l'assurer à toute heure de l'histoire. L'institution de la papauté en est, grâce à l'action de l'Esprit-Saint, un instrument et un témoignage.
     
    QUEL COMPORTEMENT ADOPTER ?
    Vous vous êtes posé la question de la diversité des religions, c'est que peut-être vous désirez revivifier vos propres relations avec Dieu. Pour cela, l'analyse nécessairement rapide et sommaire qui vient d'être faite ne saurait suffire. Chercher Dieu, c'est l'engagement de toute une vie, ce qui suppose en particulier trois types essentiels d'efforts qui se conditionnent mutuellement.

    a) La prière
    En premier lieu, on ne peut se mettre en quête de Dieu sans un effort de prière. Si Dieu est Dieu, Lui seul a l'initiative et l'homme doit s'y accorder par sa disponibilité et sa soumission. Il ne suffit pas d'en accepter le principe, il faut encore essayer d'y mettre toutes ses forces affectives et morales. Pour cela, il est indispensable de prendre le temps de prier. Au départ, ce peut être simplement l'invocation hypothétique Q  Dieu que l'on dit Amour, si tu existes éclaire-moi f , mais au cours de laquelle on essaie de réaliser au plus profond de soi l'ouverture de lumière aussi exigeante qu'elle puisse être. Si, au contraire, on a déjà des connaissances religieuses, il faut se servir de ce qu'on sait déjà de Dieu pour invoquer sa venue.

    b) L'action
    La seconde démarche est celle d'un effort moral, en direction des autres. Toute religion exige une démarche de cet ordre comme application concrète de la découverte de Dieu. Refuser une religion parce qu'elle est trop exigeante serait une malhonnêteté où des raisons théoriques ne feraient que cacher un égoïsme fondamental. C'est au contraire, en faisant l'expérience d'une authentique disponibilité à l'égard des frères que l'on apprend un peu ce que peut être la disponibilité à l'égard de Dieu.

    c) L'étude
    Mais, dès que l'on essaie loyalement ce double effort d'amour, on s'aperçoit de sa faiblesse, de son péché. Seule une révélation concrète de Dieu peut les bousculer et soutenir la bonne volonté vacillante. Pour cela, et c'est la troisième démarche, il faut s'attacher à pénétrer le sens profond de telle ou telle religion concrète. Il faut commencer par reprendre sur de nouvelles bases la religion de son enfance ou celle du milieu culturel dans lequel on vit. Si cette religion est autre que la religion chrétienne, il serait nécessaire de la comparer à la foi au Christ. Si, au contraire, on a été élevé dans le Christianisme une lumière supplémentaire peut venir de la considération parallèle de telle ou telle attitude religieuse actuelle (par exemple, l'islam ou une religion de l'Inde). A ce propos deux remarques sont à faire. En premier lieu, il faut prendre une religion comme elle est, sans en extraire les éléments qui nous plaisent pour en rejeter les autres. Si Dieu se révèle dans tel ou tel cadre, c'est un fait dont il faut respecter les éléments ; sinon, on se prend soi-même pour un fondateur de religion sans en avoir reçu mission. En deuxième lieu, il ne faut pas chercher à examiner toutes les religions pour prendre sa décision, comme il n'est pas nécessaire de connaître toutes les filles du monde avant de choisir celle que l'on aime. Il existe un critère interne qui permet d'apprécier rapidement la valeur d'une religion. Rencontrer Dieu, c'est rencontrer la personnalité la plus extraordinaire qui soit. Or, toute rencontre suppose que l'on se comprenne avec son interlocuteur, qu'on soit compris de lui et qu'on trouve ainsi dans la rencontre son propre épanouissement. Mais, également, tout dialogue est un contact avec quelqu'un d'autre qui nous bouscule et qui dérange nos habitudes de pensée et d'action. Quand il s'agit de rencontrer Dieu qui est l'Autre par excellence, l'infini, mais aussi le Créateur, la Sagesse même, le dérangement et l'arrangement doivent être maxima. La religion vraie répond parfaitement aux aspirations de l'homme en même temps qu'elle bouleverse infiniment son confort égoïste.
    Mais comment savoir qu'on est dans la bonne voie ? Lorsqu'on est devant une porte fermée avec un trousseau de clefs et que l'une d'entre elles ouvre la serrure, il n'est pas nécessaire de chercher une autre clef. Lorsqu'une démarche religieuse ouvre véritablement le cœur de l'homme à l'irruption de Dieu, il ne faut pas s'évader dans des études infinies. Il faut essayer effectivement de marcher dans la voie proposée. Une telle décision se prend en général progressivement. A force de chercher loyalement et concrètement, un jour, on s'aperçoit que la recherche continue, mais qu'il n'y a plus à revenir en arrière.
     
    CONCLUSION
    Le Chrétien qui vient de faire ces réflexions témoigne que dans le combat avec le Christ mort et ressuscité, homme et Dieu, il a trouvé la possibilité d'une amitié divine merveilleuse, victorieuse du mal, de la souffrance, du péché, mais aussi une exigence toujours renouvelée de don de soi, d'amour. La Parole du Christ lui a donné la réponse à tous les grands problèmes de la vie, mais u même coup, elle a suscité de nouvelles recherches. Arrangement et dérangement suscités par la découverte de la personne du Christ se sont révélés pour lui d'une ampleur maximum que l'étude de quelques-unes des grandes religions de l'humanité n'a fait qu'accentuer. Mais, ce témoignage est avant tout un appel au dialogue. Celui-ci vient à peine d'être ébauché par ces lignes, il faut maintenant le continuer de vive voix. Il n'y a pas de marche solitaire vers Dieu, parce que Dieu ne se trouve que dans un dialogue : l'important est de l'engager. Mais, cela suppose une décision que personne ne peut prendre à la place de l'intéressé. Cependant, quelle que soit sa réponse à cette invitation, le lecteur peut être sûr que la prière fraternelle des chrétiens l'accompagnera dans sa recherche pour l'aider et le soutenir.
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:35

    Tout sur votre religion: L'islam

    Tout d’abord, la religion islamique correspond à la fois à un système politique et social, et à la fois à une religion monothéiste dont le messager est l’Envoyé de Dieu Allah le prophète Mohammed – Que Dieu le garde en paix et sérénité.
    Aujourd’hui le monde comprend un peu près 1,8 milliard de fidèles pratiquants, appelés les musulmans. Ce chiffre ne cesse d’augmenter chaque année, grâce aux diverses conversions qui se produisent d’une religion à l’autre. L’islam fait parti des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme, avec lesquelles il possède quelques éléments en commun.

    A l’échelle internationale, l’islam se classe en tant que la deuxième religion mondiale qui regroupe le plus de fidèles après le christianisme et devant le judaïsme. Cette religion, qui est la notre, est basée sur un livre sacré qu’a envoyé Dieu à son messager le prophète Mohammed à travers l’ange Gabriel pendant le mois de Ramadan, et ce, pendant une durée de 23 ans.

    Cependant, le dogme islamique assure et certifie qu’il contient le recueil de la révélation de notre grand Dieu Allah, transmise par la voix orale au Prophète Mohammed. La plus grande vertu du Coran Munificent c’est qu’il est la Parole de Dieu qui l’a loué dans de nombreux versets comme dans ces Paroles divines « Ceci est un livre que nous avons révélé : un livre béni » (Coran, 6/92), « Oui, ce Coran conduit dans une voie droite » (Coran, 17/9), « L’erreur ne s’y glisse pas de nulle part » (Coran, 41/4).



    Dans le Hadith recensé par Bukhari et que rapporte « Uthmân Ibn ‘Affan, le prophète Mohammed dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui s’initie au Coran et l’enseigne ». De même Anas rapporte que l’Envoyé de Dieu a dit : « Dieu -Qu’il soit exalté et magnifié- a Ses gens parmi l’ensemble des hommes. Ceux qui étaient présents lui ont demandé : Qui sont-ils, Ô Envoyé de Dieu ? Il a répondu : Les gens du Coran sont les gens de Dieu et son élite ». Le Prophète dit également : « Dieu ne punit pas un cœur qui a retenu le Coran.

    L’islam se partage en plusieurs sous parties, notamment le sunnisme qui regroupe plus de 88% des musulmans pratiquants et le chiisme, rencontré principalement en Irak et en Iran.

    L’adhésion à l’islam, religion de tolérance, et du laxisme :
    Dans un second abord, l’adhésion à une religion procède de la proclamation de la foi dont elle définit la portée et la dimension. Autrement dit, c’est un acte du cœur qui peut débuter par une simple admission de la véracité du message du Prophète et aboutir progressivement à une réalisation pleine et parfaite de l’Unicité de Dieu Allah, cela bien sût suscite une volonté et une pratique.

    Divers éléments contribuent à l’animation concrète de ce mouvement vers Dieu. Ainsi, en plus de la motivation (Al-Himma), la connaissance (Al ma’rifa) en constitue l’épine dorsale. En effet, aucune pratique n’est possible sans science « Dieu ne donne pas la sainteté (El wilâya) à un ignorant, et s’Il vient à la lui donner, Il lui inspire son enseignement ». Dès lors, on ne peut prétendre à l’accomplissement de la prière ou de l’ablution ou d’autres actes sans un minimum de savoir du fiqh.

    La science exotérique (‘Ilm Ah Dhikr, il^m el Qu’ân, etc.) est l’ensemble des éléments d’informations religieuses qui permettent au fidèle de façonner l’ossature et la matière de son acte. A titre d’exemple, les ablutions impliquent l’intention (Niyya), la purification des mains, du visage, etc.
    Chaque fois que le fidèle prend connaissance des règles de bienséance d’un acte d’adoration (-âbad) en plus des farâ-idh et des sunanes, il est alors plus à même de parfaire sa pratique (Le façonnement de l’ossature et de la matière de son acte).

    Mais, il convient de signaler que, si l’armature de l’acte peut se concevoir sans âme, sa valeur intrinsèque tend alors inévitablement vers la nullité.
    Pour réaliser ce deuxième volet de la pratique religieuse, qui est la pratique du cœur en complément du premier volet qui est une pratique du corps, le fidèle doit s’abreuver dans le bassin de la science ésotérique (‘Ilm al Bâtin : ‘Ilm El Khuchû, tasawwuf, ‘ilm el asrar, etc.), qui est l science des profondeurs des choses qui enseigne les secrets des actes, et les chemins qui mènent vers une réalisation des états et stations spirituels qui engendrent une pratique religieuse louable auprès de Dieu, et, inchallah, agréée.

    Il est à signaler que la pratique du corps est fondamentale, et qu’une fois le fidèle pratique convenablement ses faradiyat, sunna, et âdâb, l’horizon de la religion islamique peut au début moins bien faite les ablutions et par la suite les parfaire en étant orienté vers la qibla, en usant du minimum d’eau, en utilisant le pagnent, etc. et qu’après il ne reste aucun acte du corps à ajouter, contrairement au deuxième volet de la pratique, celle du cœur, où l’évolution peut être infinie.

    Bien que la quasi-totalité des sciences religieuses musulmanes soient consignées dans des livres par les Wûlama, il est de grande importance que le fidèle ait un instructeur (Cheikh, professeur, maître, spirituel, etc.) dans son approche de ces sciences, que ce soit les connaitre ou plus encore pour les pratique.

    Histoire de la diffusion de l’islam :
    La religion islamique a apparut en premier lieu en Arabie Saoudite au VIIème siècle sous l’impulsion et l’influence du prophète Mohammed –Que Dieu le garde et le préserve des préjugés. Ce dernier a réussit à unir une partie des tribus Bédouines sous la bannière de l’Islam (Arabie) et s’empare de la partie ouest de la péninsule. A sa mort les califes bien dirigés poursuivent l’expansion de l’islam. A la tête de combattants arabes convertis, ils occupent toute l’Arabie Saoudite, la Syrie, Byzantine, l’Egypte et s’emparent de l’empire perse (Jihad).

    Un premier schisme (Rupture), la Fitna secoue l’islam. Qui doit diriger la communauté des croyants, l’Oumma ? Pour les partisans d’Ali, la direction spirituelle est temporelle doit revenir à la famille du Prophète : Dès 661, on a donc la rupture entre Sunites et Chiites.

    La dynastie des omeyades qui écarte les Alides poursuit la conquête à l’ouest de l’Afrique du nord et de l’Espagne et jusqu’à l’Asie centrale et à l’Indes. L’arabe devient la langue officielle et on frappe la première monnaie musulmane. Au milieu du 8ème siècle, lorsque les abbassides prennent le pouvoir et fondent Bagdad, l’empire musulman s’étend sur trois continents mais son unité n’existe malheureusement plus.

    Lieux saints représentatifs de la religion musulmane :
    On distingue tout d’abord la Mecque en Arabie Saoudite qui abrite la Ka’ba, la maison de Dieu Allah. Elle illustre le premier lieu de culte, et de pèlerinage. En effet, chaque année, des milliers de pèlerins la croisent en leurs chemins et y séjournent quelques temps pour se dévouer complètement à la dévotion de Dieu Allah.

    Cette Ka’ba a été bâti par Adam sur terre puis reconstruit plus tard par Ibrahim. Avant l’avênement de l’islam, elle était dédié à l’adoration du soit disant dieu arabe Houbal.

    On cite également parmi les lieux sacrés, Médine, qui représente la ville où a émigré Mohammed après s'être enfui de La Mecque. C’est la deuxième ville sainte représentative de la religion musulmane.

    Vint ensuite, Jérusaleme, qui est la troisième ville sainte. C'est en effet, l'endroit vers lequel le prophète Mahomet aurait effectué le voyage nocturne et l'ascension. Le pèlerinage sunnite n'est admis que vers ces trois villes citées ci-joint.
    

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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:36

    Le point de vue biblique

    RELIGION OU CHRISTIANISME?


    Dans le dernier article de cette chronique, il était question de la connaissance de Dieu. Plus précisément, nous voulions mieux comprendre la différence entre connaître Dieu et connaître des choses à son sujet. Comme vous devez vous en douter, un gouffre sépare la connaissance de Dieu du fait de connaître beaucoup de choses à son sujet.

    Connaître Dieu
    À la lumière d’un texte de l’Évangile de Jean (17:3), la vie éternelle est décrite comme le fait de connaître Dieu sur la base d’une relation intime et personnelle. «Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.» Quelqu’un qui se contente de lire un peu la Parole de Dieu et d’aller à l’Église le dimanche ne peut développer une communion en profondeur avec Dieu. Tout au plus, il accumulera de faits concernant la personne de Dieu. Connaître Dieu est une toute autre chose. On distinguera donc entre deux comportements: Connaître Dieu, phénomène qui mène à la vie abondante et connaître des choses au sujet de Dieu, phénomène qui mène à la pratique religieuse.




    D’où vient l’esprit religieux ?
    L’esprit religieux repose essentiellement sur trois ou quatre repaires assez faciles à identifier: fidélisation à des règles de conduite spirituelles, obéissance à des lois, autodiscipline morale et œuvres compensatoires. Le croyant animé d’un esprit religieux n’a d’autre but dans la vie que de devenir une meilleure personne. Cela est d’autant plus vrai qu’il cherche désespérément à se faire remarquer. Il tirera sa satisfaction dans le succès de l’acquisition des victoires que lui procure sa droiture sévèrement exercée. Le religieux ne connaît pas Dieu, mais il connaît plus de choses sur Dieu que plusieurs. Sa zone de confort se situe dans la justice propre que lui procure ses acquis.
    Commun à toutes les religions
    Ce qui vient d’être mentionné est commun à toutes les grandes religions du monde. Qu’on parle de l’Islam, du Bouddhisme ou de l’Hindouisme, la recherche de la sainteté par des efforts humains occupe tout l’espace de la pratique de ces cultes païens. Pour résumer le tout, disons simplement que ces religions proposent à l’homme des moyens qui lui permettent de s’élever vers Dieu (dieux). Car au fond, c’est à cela que ressemble la religion: tenter d’atteindre Dieu par ses propres moyens. Et comme le religieux use de ses propres moyens, il se voit forcément en compétition avec ou contre ceux qui empruntent le même chemin. Voilà pourquoi tout religieux qui se respecte devient souvent très légaliste envers les gens de son entourage.




    Dans le christianisme
    Le christianisme devrait se démarquer des autres religions. Et ce, parce que la nature de la révélation biblique va à contre courant de ce qui est véhiculé chez les autres. Dans le christianisme, ce n’est pas l’homme qui s’efforce d’atteindre Dieu, mais Dieu qui se fait homme et qui s’abaisse au niveau de l’homme. De plus, Il est venu accomplir une œuvre rédemptrice qui rend le salut parfaitement gratuit à quiconque se reconnaît pécheur.


    Le légalisme
    Pourtant, l’Église de Jésus-Christ souffre encore de cette plaie religieuse qu’est le légalisme. Car, qu’est-ce que le légalisme, sinon une forme religieuse du christianisme. Le légaliste est celui qui ne connaît pas Dieu par le moyen d’une réelle communion mais qui s’intéresse davantage à l’acquisition de connaissances à son sujet. Son principal but est de s’élever vers Dieu pour en arriver à contempler de sa sainte hauteur tous ceux qu’il juge ne pas être assez saints à son goût. Comment les reconnaître? Tout simplement par cette particularité qu’ils développent et qui consiste à éloigner leur église des autres églises. Ils cherchent avec perspicacité les défauts et faiblesses des autres pour justifier leur attitude intransigeante.
    À ceux-là, rappelons seulement cette parole de Dieu:

    1 Corinthiens 13:4-7
    «La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.»
    Bonne semaine!
    Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:36

    Le point de vue biblique


    RELIGION ET POTINAGE
    Dans les sports comme dans le monde du spectacle, c’est bien connu; il y a ceux qui montent sur scène et ceux qui critiquent. Les premiers ont travaillé fort pour atteindre un niveau d’excellence; les autres auraient bien voulu, mais hélas, ils n’y sont pas parvenus. Ce sont des ratés qui gagnent leur pain en cherchant l’erreur chez les autres sous prétexte que ça fait aussi partie du jeu. Ainsi, nous retrouvons dans notre société ceux qui vivent quelque chose, et ceux qui se nourrissent comme des sangsues des potins que l’on raconte à leur sujet.
    Connaître ou savoir?
    Voila à quoi je veux en venir aujourd’hui, l’aspect de la connaissance intime et personnelle des choses. Dans l’histoire du christianisme, nombreux sont ceux qui ont parlé de Dieu. Cependant, ceux qui l’ont réellement connu sont plus rares. C’est là que réside la différence entre ceux qui ont fait du christianisme une simple philosophie moralisante, et ceux qui ont vu le Christ sur la croix: mort pour nos péchés. Ne l’oublions surtout pas, Jésus-Christ, sans la croix, c’est de l’humanisme chrétien. Ce n’est que de la philosophie pour faire plaisir à ceux qui sont esclaves de la religion. Connaître Dieu, c’est autre chose que pratiquer une religion ritualisée et stigmatisée sous le poids des traditions.
    Érasme ou Luther?


    Connaissez-vous ces deux grands hommes? Tous les deux étaient moines chez les Augustins durant le XVIe siècle, et tous deux furent de grands réformateurs de l’Église. Même si les deux étaient des Européens du Nord, Érasme était Hollandais et Luther Allemand; là s’arrête la ressemblance. Érasme, homme de grand savoir, voulait réformer le christianisme en y enlevant ses fondements bibliques. Son but était de prendre une partie de la Bible et une partie des écrits des philosophes grecs, de bien mélanger tout cela pour arriver à quelque chose qui plairait au cœur de l’homme. Luther, pour sa part était préoccupé par le retour aux vérités des Saintes Écritures. Connaître Dieu était le plus important pour Luther; Érasme s’est contenté de connaître des choses à propos de Dieu.


    Intimité ou potinage?
    Tous ceux qui ont connu Jésus Christ comme Sauveur personnel savent à quel point l’intimité avec Lui est quelque chose de riche et de significatif. C’est cela que Luther savait et vivait. Lorsqu’on possède cette relation intime avec Jésus, l’idée de transformer son message en simple philosophie morale ne nous vient même pas à l’esprit. Le christianisme n’est pas simplement un concept de vie fondé sur l’amour du prochain, c’est premièrement le fait d’admettre que je suis pécheur et que Jésus Christ est mort pour moi à la croix. En Lui, j’ai une pleine assurance d’être pardonné et restauré. La bonne moralité s’en suivra comme un fruit nécessaire.


    Absence d’intimité!
    La relation intime avec quelqu’un fait peur à l’homme moderne. Combien d’hommes sont incapables de vivre une intimité réelle avec leur épouse et leurs enfants? Combien ont besoin d’alcool pour se rassurer en public? Combien pensent que les cadeaux ou quelques sorties au restaurant suffisent pour se dire qu’on est intime? Hélas, ce ne sont que tromperie et mensonge. L’intimité est un rapport profond de personne à personne; un lien où la transparence prévaut plus que tout. L’intimité, c’est donner sa vie pour l’autre que l’on aime.
    Peu nombreux sont ceux qui ont connu Jésus-Christ de cette façon. Mais tous les autres, ceux qui s’intéressent à Dieu sans avoir avec Lui cette qualité d’intimité, peuvent en parler encore et encore sans jamais rien dire de significatif.
    Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle, Saguenay.
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:36

    Le point de vue biblique


    REFOULEMENT ET VIOLENCE
    Parmi les nombreux comportements humains qui ruinent la vie de l’homme, le refoulement est l’un des plus importants. Le refoulement est un mécanisme inconscient qui nous permet de nier ce que nous sommes dans la réalité. Être conscient de nos faiblesses nous fait affreusement peur, nous préférons les ignorer et faire comme si tout allait bien.


    Un modèle biblique de refoulement
    Le premier roi d’Israël fut désigné par le prophète Samuel, il s’appelait Saül. Au départ, lorsque Samuel annonce à Saül que Dieu le choisit pour devenir roi, ce dernier répond: «Ne suis-je pas Benjamite, de l'une des plus petites tribus d'Israël? Et ma famille n'est-elle pas la moindre de toutes les familles de la tribu de Benjamin? Pourquoi donc me parles-tu de la sorte?» (1 Samuel 9:21). Cette réaction du futur roi est exemplaire, et ce, parce que Saül sent très bien qu’il ne possède pas du tout les ressources humaines pour devenir un bon roi. Autrement dit, il est humble devant Dieu.


    Mais pas pour longtemps
    Saül était bien humble au départ, mais cette attitude ne l’a pas habité très longtemps, c’est ça le problème! Au chapitre 13 du même livre, on assiste à une scène disgracieuse dans laquelle Saül, impatient du retard de Samuel, prend sur lui d’offrir un sacrifice à l’Éternel. Voici le contexte, Saül et l’armée d’Israël devaient partir à la guerre mais, avant le départ, la coutume voulait qu’on procède à une cérémonie sacrificielle. Évidemment, seuls les sacrificateurs étaient autorisés à officier ce genre de cérémonie. Cet événement démontre clairement que Saül était incapable de faire confiance à Dieu. Lors de son intronisation royale, il était humble, maintenant, il commet l’outrage de subordonner à son avantage l’autorité du Souverain sacrificateur. Le problème de Saül est qu’il a cessé d’être humble.


    D’autres erreurs?
    Saül a multiplié ce genre d’erreurs plus d’une fois. Par exemple, au chapitre 15 du même livre il désobéit encore une fois aux ordres du prophète dans la question de la guerre contre les Amalécites. Plus tard, il fera tout pour éviter d’affronter le géant Goliath. Avec le temps, Saül est devenu un lâche et il préfère envoyer un jeune homme, David, se battre contre ce géant plutôt que de prendre ses responsabilités de roi et assumer lui-même ce combat.


    Le vrai problème?
    Le véritable problème de Saül ne réside pas dans ses faiblesses, tous les rois d’Israël en ont eues. Il se trouve plutôt dans le fait qu’il est incapable de les affronter courageusement. Il refoulait ses peurs et ses impatiences en croyant candidement que rien ne paraissait. Or, comme c’est le cas pour nous aussi, tout problème refoulé finira, tôt ou tard, par ressurgir. Et dans la plupart des cas, le refoulement se changera en défoulement de violence, soit verbale ou physique. Lorsque Saül apprend de la bouche du prophète que Dieu s’est choisi un nouveau roi (David), il est soudainement pris de rage et se met à la poursuite de ce dernier avec l’intention de le tuer. Non seulement il est incapable d’accepter ses erreurs et leurs conséquences, mais en plus, il en ajoute à sa bêtise.


    1 Samuel 22:17-19
    «Et le roi dit aux coureurs qui se tenaient près de lui: Tournez-vous, et mettez à mort les sacrificateurs de l'Éternel; car ils sont d'accord avec David, ils ont bien su qu'il s'enfuyait, et ils ne m'ont point averti. Mais les serviteurs du roi ne voulurent pas avancer la main pour frapper les sacrificateurs de l'Éternel. Alors le roi dit à Doëg: Tourne-toi, et frappe les sacrificateurs. Et Doëg, l'Édomite, se tourna, et ce fut lui qui frappa les sacrificateurs; il fit mourir en ce jour quatre-vingt-cinq hommes portant l'éphod de lin. Saül frappa encore du tranchant de l'épée Nob, ville sacerdotale; hommes et femmes, enfants et nourrissons, boeufs, ânes, et brebis, tombèrent sous le tranchant de l'épée.»


    Conclusion 
    La morale de cette histoire est que le refoulement de nos problèmes tend à nous rendre pire que nous le sommes déjà. Nous devrions plutôt suivre l’exemple du roi David: «Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée; car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été. Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité; j'ai dit: j'avouerai mes transgressions à l'Éternel! Et tu as effacé la peine de mon péché» (Psaume 32:3-5).
    Bonne semaine!
    Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:37

    Le point de vue biblique


    QUI SOMMES-NOUS?
    Comme nous l’avons vu la semaine dernière dans cette chronique, notre génération est confrontée à des décisions morales qui transformeront à tout jamais les destinées de la vie humaine. Pourquoi ces situations arrivent-elles à ce moment précis? Pourquoi est-ce à nous que revient de prendre ces décisions marquantes? Autant de questions qui exigent des réponses.


    Une question d’origine
    Toute cette question tourne autour de notre point de vue sur l’origine de l’homme, car c’est l’origine d’une chose qui lui donne sa valeur. Or, si l’homme vient du singe plutôt que de Dieu, sa valeur s’en trouve complètement affectée. Et c’est exactement ce qui arrive actuellement. L’homme de notre génération est convaincu que Dieu n’existe pas et que son existence est due à un processus de développement aléatoire que la science appelle: évolution. Ce nouveau Dieu qu’est la science évolutionniste efface toute implication morale du consensus humain.


    Une morale sans Dieu?
    Certains auteurs du XVIIIe siècle, dont les encyclopédistes Rousseau, d’Alembert, et plus spécialement Diderot, croyaient que l’homme arriverait éventuellement à une moralité sans Dieu. Ces hommes croyaient que la morale chrétienne devait être remplacée par une morale humaniste qui serait tout aussi bonne. Autrement dit, pas besoin d’un Dieu pour se donner une morale humaine. Depuis, ce genre d’idée a gagné du terrain jusqu’à devenir l’idée maîtresse de nos systèmes de valeurs actuels. Malheureusement, la morale qui en résulte contribue elle-même à la destruction de l’humanité.


    Abus et violence
    Les fruits de la morale humaniste sont pourtant là devant nos yeux à chaque jour. Des meurtres de plus en plus crapuleux, des délinquants sexuels en grand nombre tuant des enfants pour assouvir leur bas instinct, des avortements par milliers et ainsi de suite. Même si ce genre de cruautés n’est pas tellement votre genre, dites-vous que, dans votre cas, il y a peut-être autre chose qui cloche. Par exemple, le simple fait de voler en ne déclarant pas au gouvernement tous nos revenus est également une forme d’abus. Bien sûr, vous vous dites que ces petits larcins ne peuvent pas être comparés à la liste des abominations mentionnées plus haut. Cependant, ces petits larcins sont tout de même un signal qui révèle l’état votre qualité morale.


    Insensé
    Sans Dieu, l’homme n’a de compte à rendre qu’à lui-même. Lisons un texte biblique qui résume bien le tout. 
    «Au chef des chantres. De David. L’insensé dit en son cœur: Il n’y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; il n’en est aucun qui fasse le bien. L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. Tous ceux qui commettent l’iniquité ont-ils perdu le sens? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture; ils n’invoquent point l’Éternel.» (Psaume 14:1-4)


    À la semaine prochaine.
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:37

    Le point de vue biblique


    VOUS SEREZ RÉELLEMENT LIBRES
    La liberté est aujourd’hui présentée comme le moyen par excellence de s’épanouir en tant qu’être humain. Selon ce concept, la liberté correspond à notre intérêt personnel. Si je suis libre, je le suis pour moi-même. Sous cet angle, on s’attaque à ma liberté toutes les fois qu’on m’ empêche de faire ce que j’ai le goût de vivre. Finalement, cette liberté fait la promotion du "moi", de mes intérêts sans égard à ceux des autres ou de la collectivité.


    Vive la liberté!
    Sur le plan psychologique et philosophique, il est fréquent d’entendre des discours qui mettent l’accent sur la liberté des mœurs. Par exemple, même si on est marié, on peut avoir des aventures extraconjugales sous prétexte de se faire du bien à soi-même. Les notions de fidélité et d’engagement sont reléguées au second plan car ce qui prime d’abord, c’est mon bonheur et ma satisfaction personnelle. Comme certains aiment le dire: "je suis fidèle à ce que je suis." Pour ces personnes, être heureux commence par se faire plaisir à soi-même. Même si ce raisonnement est tordu, le simple fait qu’il soit devenu une façon de vivre pour un grand nombre de gens de notre génération le rend acceptable et tout à fait normal. Et lorsqu’une chose devient la norme, tous le font.
    La liberté selon Jésus-Christ


    La Parole de Dieu propose également sa définition de la liberté. Peu de gens savent que le message évangélique est l’un des premiers qui, dans l’Antiquité, a fait la promotion de la liberté et de l’égalité entre les hommes. "Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ" (Galates 3:26-28). Ce passage illustre bien l’esprit biblique de la liberté entre les êtres humains. Il ne s’agit pas ici de défaire les classes sociales existantes, mais de démontrer que sur la base de la foi, Dieu regarde les croyants, quel que soit leur statut social ou leur sexe, comme égaux devant Lui.


    "Je suis libre"
    Dans la première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul traite encore de liberté, mais sous un angle bien différent de ce que nous entendons aujourd’hui. "Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit." (1 Cor. 6:12). Dans l’épître aux Galates, il déclare : "C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude" (Gal. 5:1). Ces deux passages nous laissent clairement entrevoir que le sens biblique de la liberté est d’abord celui de la maîtrise de soi. Ici, la liberté n’est pas le pouvoir de se livrer à tous nos penchants naturels, mais d’être justement capables de les dominer.


    Contradiction?
    Alors que la liberté, au sens moderne du terme, nous enseigne à vivre en faisant tout ce qu’il faut pour atteindre le bonheur personnel, la liberté au sens biblique nous déclare que le bonheur recherché se trouve dans le fait de ne plus être esclaves de nos pulsions. Est-ce utopique de penser ainsi? Par expérience, je sais à quel point les gens qui se livrent en toute liberté à leurs penchants finissent presque toujours seuls et malheureux. Bien sûr, ils se sont bien amusés pendant un certain temps, mais dans presque tous les cas, le jour est arrivé où ils ont dû rendre des comptes. Ils se croyaient effectivement libres, mais cette liberté les a plutôt rendus esclaves d’eux-mêmes. Combien d’hommes et de femmes ont perdu l’estime de leur famille et de leurs amis simplement parce qu’ils ont voulu profiter de leur droit à la liberté? Cependant, Jésus-Christ nous affranchit de cette fausse liberté pour nous rendre véritablement libres: libres de la folie qui séjourne en nous. "Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira." (Jean 8:31-32).


    Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:37

    Le point de vue biblique


    RÉELLE COMPASSION
    La semaine dernière, je vous ai parlé de la réalité spirituelle vécue dans un monde temporel. Aujourd’hui, voyons quel impact cela peut avoir dans la vie de ceux qui vivent dans ce monde illusoire.


    La conscience de la présence du Saint-Esprit 
    Les dons spirituels, aussi appelés charismes, manifestent le fruit de l’Esprit dans la vie du croyant. Même si les qualités que produisent ce fruit sont inexplicables humainement, elles n’en sont pas moins observables par ceux qui côtoient des croyants animés de l’Esprit. «le fruit de l'Esprit c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, l'amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. La Loi ne condamne certes pas de telles choses. Or, ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont crucifié l'homme livré à lui-même avec ses passions et ses désirs. Puisque l'Esprit est la source de notre vie, laissons-le aussi diriger notre conduite.» (Galates 5:22-25)


    La perception dans le milieu naturel 
    Lorsque le fruit de l’Esprit interfère dans la vie de ceux qui vivent dans l’illusion de réalité de ce monde temporel, cela doit provoquer une réaction. De deux choses l’une, il peut se produire un questionnement sur l’origine d’une telle attitude inhabituelle ou le rejet pur et simple. Cependant, c’est le témoignage de la présence de l’Esprit de Dieu qui interagit à travers la vie normale du croyant qui est perçu par les personnes en cause. «Mais l'homme livré à lui-même ne reçoit pas ce qui vient de l'Esprit de Dieu; à ses yeux, c'est «pure folie» et il est incapable de le comprendre, car seul l'Esprit de Dieu permet d'en juger. Celui qui a cet Esprit peut, lui, juger de tout, sans que personne ne puisse le juger.» (1 Corhintiens 2:14-15)


    Le résultat appartient à Dieu
    La réaction de ces gens ne devrait pas nous surprendre. En effet, n’étant pas nés de l’Esprit, ils ne peuvent saisir ce qui se produit. C’est alors qu’un combat spirituel s’ amorce entre l’influence du diable qui les tient captifs et la démonstration de l’Esprit dont ils sont témoins. Il faut se souvenir que ce n’est pas notre combat, mais celui des entités spirituelles qui sont en présence dans cette situation. « Puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance. Revêtez-vous de l'armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste. » (Éphésiens 6:12-14)


    La responsabilité du témoin
    Ce monde a désespérément besoin de voir de telles démonstrations de vie spirituelle, même s’il semble les ridiculiser ou les combattre. Le croyant qui est conscient de l’influence qu’il a dans ce monde par sa communion avec le Saint-Esprit est animé d’une réelle compassion pour ceux qui ne voient pas ce qu’il voit. Ne cherchant pas à se justifier dans un accès de condescendance religieuse, il obéit simplement à la Parole de Dieu et laisse humblement à Dieu le soin de convaincre ceux qui l’entourent par son Esprit tout-puissant.


    En conclusion, gardons à l’esprit que «…tout ce qui peut être ébranlé, c'est-à-dire ce qui appartient à l'ordre ancien de la création, disparaîtra, pour que subsistent seules les réalités inébranlables.» Hébreux 12:27
    Bonne semaine!

    Denis Côté, en remplacement du pasteur Réal Gaudreault
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    Message  Arlitto Lun 23 Nov 2020 - 18:37

    Le point de vue biblique


    RÉALITÉ OU ILLUSION?


    Notre perception de la réalité
    «Le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.» (1 Jean 2:17) Dans ce passage, l’apôtre Jean nous amène à réfléchir sur notre perception de ce qui est réel et de ce qui constitue une illusion. Pour la personne non régénérée, la réalité se situe seulement au niveau temporel. Mais lorsque nous avons la pensée de Christ, la réalité spirituelle devrait devenir la plus importante. En effet, même si ce monde qui nous entoure semble bien réel, tout ce que nous voyons passera un jour. Tout cela est donc une illusion passagère en comparaison avec la vie éternelle qui a débutée pour le croyant au moment où il a cru. «C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles.» (Hébreux 11:3)


    Les yeux de la foi
    «Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.» (Hébreux 11:1) L’auteur déclare ici que la foi s’accroche aux réalités invisibles. En grec, le mot foi est «Hypostasis», qui signifie «substance» ou «garantie». Le chrétien est donc déjà entré par la foi en possession de la réalité des biens à venir. Au verset six du même chapitre, il est dit que sans cette substance dont est constituée la foi, il est impossible de plaire à Dieu et qu’Il récompense ceux qui développent une telle attitude.


    On peut lire un peu plus loin au sujet des héros de la foi: «C'est dans la foi qu'ils sont tous morts… reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre, recherchant une patrie… meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.» (Hébreux 11:13-16)


    Réalité spirituelle dans un monde temporel
    Mais comment réconcilier cette réalité de l’invisible avec celle que nos yeux voient, me direz-vous? Par notre communion avec Dieu par son Saint- Esprit dont Il nous a scellés, il est possible de vivre pleinement dans cette dimension éternelle de la réalité. Nous pouvons nous exercer à développer une conscience de plus en plus continuelle que nous vivons la vie éternelle qui est déjà nôtre par la foi que nous avons reçue comme un accompte des biens que Dieu nous réserve.
    Éphésiens 1:4-14:


    «En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui -même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire.»


    La semaine prochaine, nous verrons l’impact que cette réalité spirituelle peut produire dans ce monde illusoire.


    Bonne semaine!
    Denis Côté, en remplacement du pasteur Réal Gaudreault

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