Bible
Le grec « ta biblia » veut dire « les livres ». On appelait « Biblia hagia » (=l es livres saints) le recueil des écrits qu'on lisait pendant la liturgie.
Les termes Bible ou Sainte Bible, désignent un vaste ensemble qui réunit :
les livres hébreux, appelés par les Juifs « la lecture » ou désignés par le mot Tanak (contraction de Torah, Nebiim, Ketoubim : la Loi, les Prophètes et les Ecrits) ;
les livres grecs d'origine juive, reçus comme « deutérocanoniques » par l'Église catholique ;
les livres chrétiens formant le Nouveau Testament (du latin « testamentum », choisi au début de l'ère chrétienne pour traduire le mot grec : « diathèkè » signifiant : disposition, contrat, alliance).
C'est cette bibliothèque que vous êtes maintenant invités à découvrir.
La Bible : un pays...
Zone de passage et de commerce entre les empires mésopotamiens et hittites au nord, et l'Égypte au sud, Canaan, le pays biblique, est une bande de terre de 50 à 100 km entre la mer Méditerranée et le Jourdain à l'est duquel on rencontre rapidement le désert d'Arabie ; du Nord au Sud le pays s'étend sur environ 400 km entre la mer de Galilée et l'oasis de Qadech
Le pays biblique, est une bande de terre de 50 à 100 km entre la mer Méditerranée et le Jourdain.
Bien que faisant partie du « Croissant fertile », la contrée est assez aride : mises à part les plaines côtières, la vallée du Jourdain et quelques oasis on n'y trouve que des collines caillouteuses où la végétation est très rare.
Au cours du second millénaire avant Jésus-Christ, les Phéniciens, les Hébreux, les Philistins, les Hittites et quelques autres peuples s'installent dans la région ; ils vont bénéficier des échanges commerciaux et culturels entre les grands empires du nord et du sud, mais ils vont surtout subir les différentes campagnes militaires que les « super-grands » de l'époque se livrent pour étendre leur territoire.
LA BIBLE :
un des plus anciens livres de l'humanité, qui continue aujourd'hui à être le plus traduit, le plus diffusé et le plus lu dans le monde.
D'où vient ce succès ? Et si la Bible contenait quelques réponses aux " Pourquoi ? " que se pose l'humanité...
LA BIBLE, un livre unique
La Bible fut longtemps le seul recueil littéraire bien identifié de la culture du Proche - Orient ancien. Elle est un témoin éminent de ces civilisations. La création de l'État d'Israël en 1948, les découvertes archéologiques de ces 50 dernières années, ainsi que les travaux des spécialistes ont totalement renouvelé l'intérêt de ces textes anciens. Aujourd'hui, nous pouvons beaucoup mieux situer les écrits bibliques dans le contexte historique, culturel et religieux qui les a vus naître.
La Bible : plus qu'un livre, c'est une histoire
On trouve dans la Bible de très nombreuses allusions aux différents peuples avec lesquels Israël était en relation. La Bible est l'une de nos premières sources d'information sur ces civilisations anciennes. L'archéologie est venue plus tard élargir et compléter ces connaissances.
La Bible : plus qu'un livre, c'est des textes
Dès l'origine, les hommes ont toujours communiqué les uns avec les autres. D'abord par le geste, puis par la parole, la musique et enfin par l'écriture. Ce sont les Phéniciens qui inventèrent le premier alphabet, ce peuple était voisin d'Israël. La Bible contient des textes qui font partie des plus anciens écrits de l'histoire du monde. Elle appartient au patrimoine culturel de l'humanité.
La Bible : plus qu'un livre, c'est une parole
La Bible affirme qu'elle a un message pour les hommes. " Tu aimeras le seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et voici le second commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ces deux-là ". (Deutéronome 6.4-5, Lévitique 19.18, Marc 12.30-31)
Rédaction de la Bible : de Moïse à Saint Jean
La tradition biblique rapporte que Moïse, le libérateur d'Israël a conduit son peuple hors d'Égypte. Elle lui attribue également un rôle important dans la transmission de l'histoire des patriarches et des lois religieuses et sociales qui régissent la vie d'Israël. D'autres chroniqueurs ont retracé la vie d'Israël jusqu'à la fin de la période des rois : époque de conquêtes, d'hégémonie, puis de décadence qui se termine par la déportation à Babylone en 586 avant J.C. De leur côté, les prophètes ne cessent de rappeler à l'ordre une nation qui oublie son Dieu. Textes puissants et vibrants d'hommes souvent persécutés : Isaïe, Jérémie, Ézéchiel… Groupés sous le nom d'Écrits, se trouvent des textes qui comprennent des récits (Ruth), des prières (Psaumes), ou de la littérature sapientiale (Cantique des Cantiques, Proverbes…). C'est la Bible juive connue par les chrétiens sous le nom d'Ancien Testament.
L'appellation de Nouveau Testament s'applique au recueil des écrits qui expriment la foi des premiers chrétiens. Les quatre évangiles relatent la vie et l'influence de Jésus de Nazareth. S'y ajoutent, dans les Actes des Apôtres, le récit des débuts de l'Église et des progrès de la foi nouvelle. Les lettres des apôtres adressées le plus souvent à de jeunes Églises développent les fondements de la doctrine chrétienne.
LES VERSIONS MODERNES
Le souci des traducteurs est avant tout la fidélité au texte écrit dans les langues originales. Cependant la fidélité peut se comprendre de deux manières différentes :
Fidélité aux mots hébreux ou grecs qui sont traduits par leur équivalent formel en français, c'est le cas de la version Darby ou de la version de Lausanne.
Fidélité au sens du texte qui est traduit par une expression équivalente en français même si elle s'éloigne de la traduction littérale, c'est le cas de la Bible en Français courant. Certaines traductions enfin se situent à mi-chemin, offrant ainsi un compromis pratique pour le lecteur moyen : c'est le cas de la Bible de Jérusalem, de la Traduction Œcuménique de la Bible (TOB) ou de la version Colombe.
TRANSMISSION DE LA BIBLE :
Les manuscrits hébreux et grecs.
Les gardiens du texte hébreu ont d'abord été les scribes. Leur rôle était de recopier scrupuleusement les textes et d'en assurer l'interprétation. Au Moyen-Age, ce sont les Massorètes, des docteurs juifs, qui prennent le relais et qui fixent la vocalisation du texte. C'est à cette école et à ses successeurs que se rattache un des plus anciens manuscrits complets hébraïques : le manuscrit de Léningrad (1008 après J.C.) Au fur et à mesure que l'Évangile (la Bonne Nouvelle) se répand, la Bible est traduite et recopiée à la main par les missionnaires chrétiens dans la langue courante de chaque peuple. Le texte grec du Nouveau Testament nous est transmis par les moines copistes dont la vocation est précisément la conservation de ces textes. La découverte à l'époque moderne de plusieurs codex (livres) des 4ème et 5ème siècles, ainsi que de nombreux fragments de papyrus, a permis de fortifier notre confiance dans la qualité du texte transmis.
Le grec « ta biblia » veut dire « les livres ». On appelait « Biblia hagia » (=l es livres saints) le recueil des écrits qu'on lisait pendant la liturgie.
Les termes Bible ou Sainte Bible, désignent un vaste ensemble qui réunit :
les livres hébreux, appelés par les Juifs « la lecture » ou désignés par le mot Tanak (contraction de Torah, Nebiim, Ketoubim : la Loi, les Prophètes et les Ecrits) ;
les livres grecs d'origine juive, reçus comme « deutérocanoniques » par l'Église catholique ;
les livres chrétiens formant le Nouveau Testament (du latin « testamentum », choisi au début de l'ère chrétienne pour traduire le mot grec : « diathèkè » signifiant : disposition, contrat, alliance).
C'est cette bibliothèque que vous êtes maintenant invités à découvrir.
La Bible : un pays...
Zone de passage et de commerce entre les empires mésopotamiens et hittites au nord, et l'Égypte au sud, Canaan, le pays biblique, est une bande de terre de 50 à 100 km entre la mer Méditerranée et le Jourdain à l'est duquel on rencontre rapidement le désert d'Arabie ; du Nord au Sud le pays s'étend sur environ 400 km entre la mer de Galilée et l'oasis de Qadech
Le pays biblique, est une bande de terre de 50 à 100 km entre la mer Méditerranée et le Jourdain.
Bien que faisant partie du « Croissant fertile », la contrée est assez aride : mises à part les plaines côtières, la vallée du Jourdain et quelques oasis on n'y trouve que des collines caillouteuses où la végétation est très rare.
Au cours du second millénaire avant Jésus-Christ, les Phéniciens, les Hébreux, les Philistins, les Hittites et quelques autres peuples s'installent dans la région ; ils vont bénéficier des échanges commerciaux et culturels entre les grands empires du nord et du sud, mais ils vont surtout subir les différentes campagnes militaires que les « super-grands » de l'époque se livrent pour étendre leur territoire.
LA BIBLE :
un des plus anciens livres de l'humanité, qui continue aujourd'hui à être le plus traduit, le plus diffusé et le plus lu dans le monde.
D'où vient ce succès ? Et si la Bible contenait quelques réponses aux " Pourquoi ? " que se pose l'humanité...
LA BIBLE, un livre unique
La Bible fut longtemps le seul recueil littéraire bien identifié de la culture du Proche - Orient ancien. Elle est un témoin éminent de ces civilisations. La création de l'État d'Israël en 1948, les découvertes archéologiques de ces 50 dernières années, ainsi que les travaux des spécialistes ont totalement renouvelé l'intérêt de ces textes anciens. Aujourd'hui, nous pouvons beaucoup mieux situer les écrits bibliques dans le contexte historique, culturel et religieux qui les a vus naître.
La Bible : plus qu'un livre, c'est une histoire
On trouve dans la Bible de très nombreuses allusions aux différents peuples avec lesquels Israël était en relation. La Bible est l'une de nos premières sources d'information sur ces civilisations anciennes. L'archéologie est venue plus tard élargir et compléter ces connaissances.
La Bible : plus qu'un livre, c'est des textes
Dès l'origine, les hommes ont toujours communiqué les uns avec les autres. D'abord par le geste, puis par la parole, la musique et enfin par l'écriture. Ce sont les Phéniciens qui inventèrent le premier alphabet, ce peuple était voisin d'Israël. La Bible contient des textes qui font partie des plus anciens écrits de l'histoire du monde. Elle appartient au patrimoine culturel de l'humanité.
La Bible : plus qu'un livre, c'est une parole
La Bible affirme qu'elle a un message pour les hommes. " Tu aimeras le seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et voici le second commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ces deux-là ". (Deutéronome 6.4-5, Lévitique 19.18, Marc 12.30-31)
Rédaction de la Bible : de Moïse à Saint Jean
La tradition biblique rapporte que Moïse, le libérateur d'Israël a conduit son peuple hors d'Égypte. Elle lui attribue également un rôle important dans la transmission de l'histoire des patriarches et des lois religieuses et sociales qui régissent la vie d'Israël. D'autres chroniqueurs ont retracé la vie d'Israël jusqu'à la fin de la période des rois : époque de conquêtes, d'hégémonie, puis de décadence qui se termine par la déportation à Babylone en 586 avant J.C. De leur côté, les prophètes ne cessent de rappeler à l'ordre une nation qui oublie son Dieu. Textes puissants et vibrants d'hommes souvent persécutés : Isaïe, Jérémie, Ézéchiel… Groupés sous le nom d'Écrits, se trouvent des textes qui comprennent des récits (Ruth), des prières (Psaumes), ou de la littérature sapientiale (Cantique des Cantiques, Proverbes…). C'est la Bible juive connue par les chrétiens sous le nom d'Ancien Testament.
L'appellation de Nouveau Testament s'applique au recueil des écrits qui expriment la foi des premiers chrétiens. Les quatre évangiles relatent la vie et l'influence de Jésus de Nazareth. S'y ajoutent, dans les Actes des Apôtres, le récit des débuts de l'Église et des progrès de la foi nouvelle. Les lettres des apôtres adressées le plus souvent à de jeunes Églises développent les fondements de la doctrine chrétienne.
LES VERSIONS MODERNES
Le souci des traducteurs est avant tout la fidélité au texte écrit dans les langues originales. Cependant la fidélité peut se comprendre de deux manières différentes :
Fidélité aux mots hébreux ou grecs qui sont traduits par leur équivalent formel en français, c'est le cas de la version Darby ou de la version de Lausanne.
Fidélité au sens du texte qui est traduit par une expression équivalente en français même si elle s'éloigne de la traduction littérale, c'est le cas de la Bible en Français courant. Certaines traductions enfin se situent à mi-chemin, offrant ainsi un compromis pratique pour le lecteur moyen : c'est le cas de la Bible de Jérusalem, de la Traduction Œcuménique de la Bible (TOB) ou de la version Colombe.
TRANSMISSION DE LA BIBLE :
Les manuscrits hébreux et grecs.
Les gardiens du texte hébreu ont d'abord été les scribes. Leur rôle était de recopier scrupuleusement les textes et d'en assurer l'interprétation. Au Moyen-Age, ce sont les Massorètes, des docteurs juifs, qui prennent le relais et qui fixent la vocalisation du texte. C'est à cette école et à ses successeurs que se rattache un des plus anciens manuscrits complets hébraïques : le manuscrit de Léningrad (1008 après J.C.) Au fur et à mesure que l'Évangile (la Bonne Nouvelle) se répand, la Bible est traduite et recopiée à la main par les missionnaires chrétiens dans la langue courante de chaque peuple. Le texte grec du Nouveau Testament nous est transmis par les moines copistes dont la vocation est précisément la conservation de ces textes. La découverte à l'époque moderne de plusieurs codex (livres) des 4ème et 5ème siècles, ainsi que de nombreux fragments de papyrus, a permis de fortifier notre confiance dans la qualité du texte transmis.